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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 00:56

Les neurologues de "haut niveau" de l'hôpital Bicêtre (Service du Pr. Gérard Saïd) qui avaient mon père en charge en août 1990 avaient décidé que leur malade ne méritait pas de recevoir le traitement de la maladie de Biermer parce qu'il était "de toute façon voué à une inéluctable plus grande aggravation" (sic, cf. les dires du Chef de Clinique Pascal Masnou, selon qui il n'y avait de ce "fait" aucun intérêt à prolonger l'existence du malade.

Les neurologues de ce Service le firent transporter au bout de trois semaines à l'hôpital Charles-Foix dans l'Unité de Soins Normalisés (sic) du Dr. Jean-Yves Beinis au prétexte que son état était sans espoir d'amélioration puisqu'il n'avait fait qu'empirer sous traitement (?!), qu'il occupait donc inutilement un lit de spécialité, très coûteux pour l'Assurance Maladie.

Ils passèrent la consigne au Dr. Beinis de continuer à ne faire comme eux que semblant devant moi (parce que je suis médecin) de lui administrer le traitement de la maladie de Biermer, maladie pourtant cliniquement évidente et dont le diagnostic avait été posé dès son admission aux Urgences de l'hôpital. Au prétexte - controuvé - qu'il était "de toute façon" (resic, voir l'expertise du Dr. François Chedru) voué à une inéluctable dégradation (voir aussi www n° 34640255 et 108281777 html).

Ceci dit, Emmanuel Hirsch, qui n'est pas médecin mais professeur d'éthique médicale (sic, - de quel droit et à quel titre ?) et surtout une relation du Pr. Gérard Saïd, créateur en 1995 de l'Espace Ethique (sic) de l'AP - HP à Bicêtre (celui-ci  sera déplacé à Saint-Loouis  mais garde une antenne à Bicêtre) m'a dit "connaître par cœur" (sic, de quel droit) l'histoire de mon père lorsque je lui en ai parlé lors d'un Colloque qui s'est tenu au sein du palais de Justice (le thème était l'assistance aux personnes handicapées et vulnérables !).

Les strasbougeois devraient savoir que la découverte du syndrome NDB12PP, syndrome si étroitement apparenté à la maladie de Biermer qu'il est maintenant considéré n'en être qu'une variante ou un mode d'entrée et doit se traiter comme celle-ci, a beaucoup intéressé les internistes des hôpitaux strasbourgeois (Cf. www.syndrome de carence vitaminique B12 avec test de Schilling normal) après qu'avec feu le Dr Michel Serdaru, neurologue émérite de la Fédération Française de Neurologie, nous en avions avant eux, mais en vain, postulé l'existence.

le cas de mon père était  particulièrement démonstratif, eu égard la (soi-disant)  normalité du test de Schilling (et de soi-disant la vitaminémie B12 ! Cf., sous la direction des Pr. J-J. Hauw et du Dr. Signoret "La maladie d'Alzheimer et autres démences" éd. Flammarion Médecine Sciences, en passant par le blog de leon sur l'omerta médicale, notamment par les derniers articles de ce blog).

Sous l'effet d'un traitement coûtant moins que le prix d'un paquet de cigarette mon père sortit du coma et récupéra à 30/30 ses capacités intellectuelles, soi-disant définitivement compromises à cause de sa soi-disant ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTÈME NERVEUX (voir ci-après le CRH d'Olivier Ille, daté du 20 septembre 1990);

D'où la panique des neurologues de Bicêtre et la création de l'Espace Ethique de l'AP - HP comme farce et fiction après que l'Ordre des médecins leur a faussement fait croire que mon père avait porté plainte contre eux (il avait porté plainte contre les médecins de la Clinique Léon Elmelik, qui l'avaient abusé en l'opérant subrepticement lourdement sur ses pieds au prétexte de soulager ses douleurs, prétendument d'origine "morphostatique" (sic), et non pas contre les neurologues et le Dr. Beinis, puisqu'étant dans le coma quand je suis intervenu pour l'en sortir, il crut pendant très longtemps que c'était à eux et non à moi qu'il devait la vie.

Leur malade a été jusqu'à vouloir leur faire uneforte donation pour les en récompenser ! C'est pourquoi j'avais demandé à un Confrère psychiatre la nécessité de le mettre sous sauvegarde de justice.

Ci-après le compte-rendu d'hospitalisation de mon père à Bicêtre, signé de l'Interne Olivier Ille (qui sera en 1997 le patron de Christine Malèvre, l'infirmière "immature" qui décimait ses malades)

CR daté du 30 septembre 1990 :

MOTIF DE L’HOSPITALISATION
Troubles de la marche

ANTECEDENTS
HTA essentielle, ancienneté inconnue.
Intervention orthopédique pour orteils en marteau en Avril-Mai 90
Prothèse totale de hanche gauche opérée en 84 pour coxarthrose

HISTOIRE DE LA MALADIE
Se plaint de difficultés à la marche d’installation rapidement progressive au décors de l’intervention orthopédique,
Stable depuis deux mois, la marche est hésitante, la montée des escaliers n’est plus possible, tendance à la rétropulsion et à la chute, le patient étant obligé de
se déplacer avec un déambulateur;

EXAMEN CLINIQUE
Etat général conservé. Apyrexie. Tension fluctuante à l’entrée entre 18/12 et 20/12
La station debout et la marche sont très difficiles petits pas.
Membres inférieurs en hyper-extension. Polygone de sustentation légèrement élargi. Tendance au piétinement et à la rétropulsion.
L’occlusion aggrave l’équilibre (sic)

Au plan neurologique on objective un déficit moteur discret prédominant sur les raccourcisseurs aux membres inférieurs et coté à 4 +.

Aux membres supérieurs les petits muscles des mains interosseux et lombricaux sont discrètement déficitaires à 4. Le tonus est spastique. Les réflexes pyramidaux aux quatre membres, jusqu’en C 4 : Babinski bilatéral.


Au plan de la sensibilité, pas d'astéréognosie. Les troubles prédominent aux membres inférieurs sur la sensibilité proprioceptive. La sensibilité extéroceptive semble normale, bien que fluctuante d'un examen à l'autre et avec une hypo-esthésie au chaud et au froid et à la douleur en chaussette. Il existe une discrète incoordination motrice bien nette aux membres supérieurs avec hypermétrie. L'examen des paires crâniennes est normal en dehors des réflexes du voile abolis. Enfin, il existe depuis deux à trois mois une incontinence sphinctérienne avec mictions impérieuses.

EXAMEN CARDIO-VASCULAIRE: Pouls régulier, pas de souffle cardio-vasculaire. Le reste de l'examen clinique est sans particularité en dehors une tendance dépressive de l'humeur, une critique insuffisante des histoires absurdes chez cet ancien opticien et des capacités d'abstraction qui semblent altérées.Le mini mental est évalué à 25/30.

.../...

DISCUSSION
Myélopathie cervicale, affection dégénérative, encéphalopathie vasculaire.


EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
Bio
logie usuelle normale. Hémogramme, hémostase, vitesse de sédimentation, ionogramme, glycémie, fonctions hépatorénales, fonctions phosphocalciques, électrophorèse des protéines sériques, vitamine B12, pholates sériques, test de SCHILING normaux.(sic) Sérologie syphilitique négative.

Infection urinaire à acinectobacter traitée et stérilisée par NOROXINE
Radiographie rachis cervical et charnière cervico-occipitale : impression basilaire, arthrose cervicale modérée. Scanner cérébral : atrophie cortico-sous-corticale. Aspect de leuco-araïose mais le scanner est de mauvaise qualité, l’analyse de la substance blanche est difficile. Une IRM du rachis cervical avait été proposée pour étayer le diagnostic d'une myélopathie cervicale mais non réalisée devant une peur panique du patient deux jours avant l'examen

CONCLUSION
TROUBLES DE LA MARCHE EN RAPPORT AVEC UNE ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX
UNTRAITEMENT ANTI-SPASTIQUE POURRAIT ETRE BENEFIQUE
PAS D’INDICATION OPERATOIRE
SYNDROME DEPRESSIF TRAITE PAR PROZAC UN COMPRIME PAR JOUR
REVALUATION DES FONCTIONS SUPERIEURES APRES TRAITEMENT
PATIENT TRANSFERE DANS LE SERVICE DE MEDECINE DU Dr. BEINIS Hôpital CHARLES-FOIX

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PRÉCISONS QUE...


... le patient avait été hospitalisé parce q u'il avait été pris d'une telle panique que ses voisins avaient dû faire appel à Police Secours, ce qui est nullement rapporté dans ce CR.


La cause réelle de son hospitalisation n'est pas plus mentionnée : le malade avait été admis en neurologie sur le diagnostic de syndrome neuro-anémique porté aux urgences de l'hôpital, mais  aucune prescription de vitamine B12 ne figure en conclusion de ce CR.

J'ai en 1990 dû faire face non seulement à la démence Alzheimer de ma mère du fait que son médecin traitant, le Dr. X., s'était mis depuis juillet 1988 à refuser de s'en occuper alors qu'il l'avait depuis plus de trente ans comme fidèle patiente (il lui renouvelait depuis trente-quatre ans ses ordonnances de tranquillisants (Gardénal-Natisédine-Equanil-Librium-Atarax-Valium 5mg x3/j au total 200 grammes de Valium + Lexomil + Xanax etc parfois plusieurs de ces molécules sur la même ordonnance) mais aussi au traitement mortellement erroné d'une fausse maladie d'Alzheimer soi-disant greffée sur une prétendue encéphalopathie vasculaire, le tout ayant aboutit à un diagnostic d' "ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX" (sic), diagnostic porté à l'encontre de mon père sur son Contre-Rendu d'hospitalisation un mois après sa sortie alors qu'il était évident qu'il avait souffert d'un syndrome neuro-anémique extrêmement sévère (un syndrome qui s'appelera quelques années plus tard "syndrome de carence vitaminique B12 avec test de Schilling normal" (tableau de sclérose combinée + syndrome tétrapyramidal + délire de Capgras, c'est-à-dire des symptômes en réalité tous révélateurs d'une sévère avitaminose B12).

Les neurologues qui l'avaient pris en charge à l'hôpital Bicêtre avaient non seulement fait semblant de la méconnaître, mais aussi semblant de lui administrer le traitement correcteur, parfaitement connu, qui à l'évidence s'imposait.

Après qu'ils l'ont transféré à l'hôpital Charles-Foix dans le l'Unité de Soins Normalisés du Dr.Jean-Yves Beinis parce que leur malade était selon eux "voué une inéluctable plus grande dégradation"(sic), devant la présence évidente d'une glossite de Hunter, glossite caractéristique de l'avitaminose B12, les infirmières de ce Service, comprenant que leur malade souffrait effectivement d'une avitaminose B12 sévère, me firent savoir qu'elles avaient reçu la consigne de n'administrer qu'un semblant de traitement de la maladie de Biermer !

Leur signalement me permit (à moi mais pas au Dr. Jean-Yves Beinis, à qui  cette glossite fut pourtant signalée) de mettre fin in extremis à ce simulacre.

En mettant moi-même en route le traitement de la maladie de Biermer, mon père sorti rapidement du coma où il venait de plonger, se rétablit et regagna en quelques mois à 30/30 au MMSE ses facultés cérébrales (ainsi qu'en fit part Mme le Dr. Martine Desi, l'Assistante du Pr. Gérard Saïd dans une lettre interne adressée au psychiatre Dominique Roubineau).

Le rétablissement de mon père me valut des menaces de représailles conjointes de l'Ordre des médecins et des neurologues de Bicêtre, qui m'accusèrent plus tard (en 2004) d'avoir moi-même "fabriqué" (sic) la maladie de mon père "par antisémitisme" (sic). Je m'étais en effet adressé à la CADA pour avoir enfin accès au dossier médical de mon père, dossier depuis le début prétendument perdu cependant qu'un Confrère, le neurologue Dr. François Chedru, m'avait avoué qu'il avait pu le consulter en janvier 1996.

Il m'était ainsi revenu en 1990 de prendre moi-même en charge mes parents gravement invalides dans des conditions d'hostilité générale, sauf de la part du Dr. Michel Serdaru, neurologue émérite de la Fédération Française de Neurologie qui, à l'hôpital de La Salpétrière, m'aida à parfaire le traitement de mes parents en 1992 (en colère au vu de ce qui s'était passé il s'était écrié que ne serait-ce quele centième des fautes qui avaient été commises méritait un procès et me communiqua l'adresse d'un "bon avocat" !).

Le cas de mon père l'avait vivement intéressé, et pour cause. J'ignorais, quand je lui ai demandé conseil, qu'il avait dans un traité sur les démences paru en 1991 déjà voulu attirer l'attention des cliniciens que ni un test de Schilling normal ni une vitaminémie B12 elle aussi normale étaient suffisant pour exclure le diagnostic de syndrome neuro-anémique, c'est-à-dire la possibilité d'un syndrome démentiel curable parce que causé par une carence vitaminique B12 ( si mes souvenirs son bons c'est dans le livre du Pr. Jean-Jacques Hauw "La Maladie d'Alzheimer et autres démences", Flammarion 1991 qu'il avait fait part de ces remarques, à moins que ce soit dans celui que le Pr. Pierre Bouche avait à la même époque fait paraître sur les neuropathies et polyneuropathies périphériques, deux livres que j'ai trouvé sur les rayonnages de la bibliothèque du CHU Bicêtre mais qui eurent tôt fait de disparaïtre, de même qu'un savant livre canadien traitant des troubles urinaires d'origine neurologique et la Revue "Archives of Neurology", décrétée "très mauvaise" par le Pr. Gérard Saïd).

S'il est dit à propos de la maladie d'Alzheimer : « Un malade, c’est toute une famille qui a besoin d’aide », j'ai quant à moi eu droit à tout le contraire d'une aide puisque l'Ordre des médecins m'a créé, à travers deux "hauts Conseillers" ordinaux (les Frères °°° Patrice Bodenan et Jean Pouillard) les pires ennuis. Ils avaient cherché à me faire appliquer l'article L 460 du CSP conjointement avec le responsable du Service de neurologie de Bicêtre, le Pr. Gérard Saïd, membre du Comité scientifique de la Revue Médica Jud
 aïca, où siègeait aussi Emmanuel Hirsch Cf. site-Web n° 108281777 html).

 

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