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15 mars 2016 2 15 /03 /mars /2016 18:35

Le diocèse de Lyon pas plus que le CNOM n'a fait régner

la loi du silence habituellement infligée aux enfants victimes d'incestes et de violences pédophilocratiques perpétrées par des prêtres, des médcins ou des psychanalystes.

Pour accéder au refoulé, cause de blocages névrotiques, les psychanalystes freudiens invitent les "analysés" (aussi appelés analysands chez les lacaniens) à associer "librement" tout ce qui leur vient à l'esprit, sans rien censurer, excepté ce qui contrevient à orthodoxie psychanalytique du Complexe d'Oedipe, "pierre angulaire" de la mystique freudienne, soutenue par le psychiatre-psychanalyste Alain de Mijollasur laquelle la mystique et l'exercice de la profession se fondent (j'en parle d'expérience).

La méthode vaut aussi pour accéder au "refoulé" et aux cachotteries de l'Institution freudienne que Jeffrey Moussaïeff Masson avait commencé par mettre à mal dans les années 1980 (Cf., à défaut de pouvoir lire le livre de JM. Masson,  lire Janet Malcolm "Tempête aux archivers Freud" 1986 édité aux P.U.F., et Michel Meignant "L'affaire Freud", sur le Web.

Je conseille donc aux lecteurs de cet article d'essayer l'association de maux Omerta à Viols et à Ordre des Médecins sur son moteur de recherche.

Sur Google, outre que ces termes renvoient à la "scène primitive" (cause du complexe des dupes), ils renvoient en bas de page au site de "L'échappée", qui traite de la "mémoire traumatique".

Ils confirment que l'omerta sur inceste et la pédophilie est intrinsèque aux institutions psychanalytiques restées fidèles à Freud (Cf. 2013 Muriel Salmona  "Le livre noir des violences sexuelles" éd. Dunod)


Lire ces articles serait presque une réponse au problème de l'omerta s'ils pointaient plus précisément la responsabilité des "psychanalystes" freudiens tels Roger Perron et Samuel Lepastier, ou mieux encore celle du Père Tony Anatrella (Cf. Golias news.fr) pour ne citer que ces trois freudiens pas tentés de faire la lumière sur le rôle joué par eux-mêmes et leurs semblables dans la perpétuation du musellement des enfants victimes des "acting" de la pédophilocratie (Cf. aussi  Catherine Bonnet "L'enfance muselée2007 éditions Moll, Toulouse.


Le psychiatre-psychanalyste Pierre Sabourin (Cf. 1990 "La violence impensable" aux éditions Nathan) prétend dénoncer la pédophilocratie alors qu'il s'en fait "inconsciemment" l'instrument et le propagandiste en faisant siennes les arguties (la connaissance des avatars du complexe d'oedipe) que le fumeux docteur Ernest Jones, lui-même amateur de chaires fraiches, avait fabriquées à l'intention de Sigmund Freud.

Jones s'était empressé de le rejoindre depuis le Canada où il s'était exilé pour échapper à la justice de son pays, l'incitant à lui emprunter le concept-alibi (devenu depuis un concept phare-à-minus) des fantasmes œdipiens pour l'appliquer au cas d'Hamlet comme au cas du "petit Hans" ("cas" publié après sa rencontre avec ledit Ernest Jones.)

Jones avait rejoint Freud sitôt qu'il a compris le rôle que celui-ci pourrait jouer en sa faveur comme en faveur de tous les amateurs de tendrons, et parmi eux une grande proportion de psychanalystes (ce qui rend compte de l'interdiction qui encore récemment a frappée, en France, la réedition des recherches de Jeffrey Moussaëff Masson sur le sujet (Cf. "Assault on Truth"), réédition rendu indisponible (Cf."L'affaire Freud" publiée sur le Web par le psychiatre-sexologue Michel Meignant)

Freud, qui avait déjà vendu son âme à la pédophilocratie, s'était empressé de mordre à l'hameçon (à l'âme-çon, par application de langage-ment structuré comme Jacques Lacan) l'appliquant au cas de Hans, le fils de ses amis, le docteur Max Graaf et d'Olga Honig.

(Lacan avait parfaitement compris à quoi correspondait l'équation freudienne, "racine carrée de moins un"; Freud n'avait pas su la résoudre, alors qu'elle transparaît à l'analyse de ses cauchemars comme à l'analyse de sa doctrine, à savoir qu'elle est fonction de son Unbewusst (lire Schopenhauer,  l'Abrégé de psychanalyse et le "Moïse et le monothéisme").

Sigmund Freud avait Olga Honig "en analyse" quand il incita Max Graaf à l'épouser. Freud se mêlait en effet de faire et de défaire à sa guise - à son profit - les mariages (Cf. 2002, Jacques Bénesteau, "Mensonges Freudiens", aux éditions Mardaga.)

L'omerta pédophilocratique, omniprésente depuis Freud, n'existait apparemment pas ou beaucoup moins du temps du marquis de Sade.

Celui-ci avait été embastillé sur la foi des déclarations d'une de ses victimes, une "femme du peuple" (d'après mes souvenirs des écrits biographiques de Gilbert Lely sur le divin marquis.)

En témoigne aussi la liberté laissée par le quotidien "Le Monde" au psychiatre-"psychanalyste" Samuel Lepastier de tenir des propos à l'évidence négationistes sur les violences X subies par les enfants dOutreau (Cf. Marie-Christine Gryson-Dejehansart Outreau, la vérité abusée, Hugo & Cie éditeur, octobre 2009), et de la part de ce même journal, sa position par rapport au père Tony Anatrella, "psychanalyste".

Jacques Arènes, jésuite et lui aussi "psychanalyste", auteur de "Dépasser sa violence" (aux éditions de l’Atelier, 2001), et de "La parole et le secret" (aux éditions Desclée de Brouwer, 2003), avait dans une conférence sur les violences adolescentes évidemment "oublié" de parler du rôle jouer par les prêtres quand ils profitaient de leur fonction de "Père" envers les jeunes paroissiens pour doucereusement satisfaire leurs penchants "pulsionnels" à l'origine des violences de ces jeunes une fois devenus adultes.

Les auteurs de "Spotlight" stipulent que les diocèses catholiques comptent en moyenne 6% de prêtres qui se livrent à la prédation dite "pédophilique".

Ce n'est pas pour moi un "scoop", mais il serait bon aussi que l'on sache qu'une même proportion de médecins s'y livre ...

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