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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 12:19

La pensée  d'Hannah Arendt est  avec celles de René Girard et de Paul-Claude Racamier incontournable en tant que pensée politique.

 

La psychanalyse de Sigmund Freud a pernicieusment occupé le devant de la scène, occultant  celle, bien plus pertinente, d'Hannah Arendt

L'article qui suit expose  brièvement des embrouilles de l'establishment visant à escamoter de l’impensable et de l'inavouable en son sein.  Il renvoie à la  "banalité du mal".

 

L'article qui suit est une illustration - une "vignette clinique".

 

Les embrouilles délibérées sont par essence perverses. Pour en savoir les tenants et aboutissants il faut en avoir une vision d'ensemble, ce qui n'est possible que lorsqu'un nombre suffisant de pièces ont été rassemblées et replacées dans leur contexte. C'est pourquoi j'ai énuméré en juillet 2009 chronologiquement les informations que j'avais pu recueillir les années précédentes dans mon enquête. Je renvoie aux nombreux articles plus ou moins bien écrits que j'ai depuis mis sur Internet (note 1°).

 

Les mécanismes pervers sont difficiles à repérer et à exposer. Il a fallu au Dr. Paul-Claude Racamier beaucoup de temps et de persévérance pour percer à jour la technique perverse et ses faux-semblants. Freud lui-même s'y était laissé prendre, pour ne pas dire qu'il s'en était fait complice, non seulement de façon perceptible dans son analyse du "cas Dora", mais à propos de lui-même, sujet resté tabou.


Le 7 mai 2013, il a été question à France-Culture de "La banalité du mal ", de l'effondrement soudain des valeurs morales, de la nécessité de raisonner par soi-même et de la responsabilité individuelle ("La fabrique de l'histoire", "Hannah Arendt, la controverse" ).

 

Une interview de Margarethe von Trotta, aussi diffusée sur France-Culture, m'apprendra le soir même qu' Hannah rendt a été épouvantablement haïe, notamment  à cause de sa thèse sur la banalité du mal et de ses positions par rapport au sionisme. Cela me fait penser que j'ai comme elle fait l'objet de haines féroces de la part des fautifs après que j'ai empêché mon père de mourir en lui administrant au dernier moment moi-même le traitement que les médecins qui l'avaient en charge n'avaient fait que semblant de lui administrer. Peu avant qu'il ne soit trop tard une infirmière du Service avait fini par me le faire savoir (voir article réf. Google n° 108281777 html ).

 

Des neurologues qui se réclamaient de l' Institut de Formation et de Recherche en Éthique Médicale - l' IFREM édite "Médica Judaïca" - avaient en août 1990 transmis des directives thérapeutiques mortelles au Chef du Service de l'Unité de Soins Normalisés de l'hôpital Charles-Foix (Ivry-sur-Seine). Ils devaient le savoir obéissant et dépourvu de sens critique, autrement il en auraient choisi un autre (2°)  .

 

Dire que c'est pour cette raison-là qu'ils l'avaient choisi est non pas une interprétation de ma part, mais un fait qui a été constaté après coup. Ils le savaient incapable de déroger à des directives hiérarchiques, aussi absurdes et manifestement inappropriées soient-elles . De fait il avait été incapable de se rendre compte qu'il était absurde de continuer à les appliquer alors que son malade était en passe d'en mourir, … conformément à ce que neurologues de Bicêtre lui avaient dit qu’il fallait qu’il s’attende (3) .

 

Je l'ai à l'hôpital Charles-Foix longuement revu et interrogé au début du mois de mars 2011. Il était toujours à son poste, Chef de Service à l'USN de cet hôpital. Il était alors beaucoup plus serein que quand, en décembre 1995, sur l'injonction de la Direction de son hôpital, il avait dû se décider à me donner accès au dossier du malade qu'il avait très stupidement failli laisser mourir en septembre 1990 

 

Entendre après ça dire que le "mal radical" n'existe pas m'a choqué. Les directives thérapeutiques avaient été non seulement pour caractéristiques d'être sciemment mortelles, mais d'être torturantes. Cela n'a pas fait bouger la Justice, ni réagir l'Ordre des médecins, ni l'administration des l'hôpitaux de l'Assistance publique autrement que de les avoir incité à s'entendre pour étouffer cette monstrueuse "bavure" volontaire.


  Pour preuve que le Dr. Beinis aurait tout de même pu refuser d'exécuter les directives des neurologues de Bicêtre, il s'était très longtemps refusé de me communiquer le dossier du malade et n’avait cédé qu’aux injonctions de la direction de son hôpital.

 

En mars 2011, il m'a fait part de ce qu'il ne se sentait nullement responsable de ce qui s'était passé en septembre 1990 parce qu'il n'avait fait que se conformer aux directives des neurologues de Bicêtre, qu'il présumait mieux à même que lui de savoir ce qu'il fallait faire. Or le fait de ne pas avoir administré à son malade qu'un semblant du traitement qu'il fallait a été cause de très graves séquelles neurologiques chez son malade et d'un lourd handicap moteur, d'une perte d'autonomie et de lourds frais financiers ... dommages qu'il m’est revenu d'assumer.

 

Les faits ont fait l'objet d'une plainte circonstanciée pour coups et blessures volontaires et non assistance à personne en péril de mort avec constitution de partie civile.

 

Lorsqu' en 1993 Alain Cordier a été appelé à la direction de l'A.P. - H.P. il fut décidé de confier au Chef du Service responsable, le Pr. Gérard Saïd, de mettre en place l'enseignement de "l'éthique médicale" dans les hôpitaux de l'Assistance publique de Paris (d'après le Quotidien du Médecin). La Chaire a été mise en place après qu'ils ont soumis leur malade, en l'occurrence mon père, à des tortures effroyables en le privant sciemment d'une thérapie simple et salvatrice, et avant qu'ils ne récidivent au CHU de Mantes la Jolie. Cela aurait dû poser question à la Justice. Laisser mourir comme faire mourir des malades préservait les intérêts (les supposés intérêts) de l'institution dont ils dépendaient. Preuve est que les neurologues avaient agi en connaissance de cause sont les récidives opérées sous l'égide du même prescripteur. Elles coûtèrent effectivement la vie à un grand nombre de malades. A une trentaine, selon les premières déclarations de Christine Malèvre.

 

Comment en effet expliquer cette soudaine idée de mettre en place à grands frais une inutile Chaire d'enseignement de "l'éthique médicale", pompeusement appelée "Espace Éthique de l'A.P. - H.P." sauf à servir de couverture à des bavures passées et à venir. D'autant que la tenue de cette Chaire a été confiée à un acolyte qui n'est pas médecin.

 

Notes

1 - Je renvoie à l'article que j'ai adressé le 18 juillet dernier à l'occasion des discussions sur l'euthanasie au Figaro, au Pr. Didier Sicard - président honoraire du CCNE et auteur de "L'alibi éthique " chez Plon, 2006 -, à "la Croix ", au "Nouvel-Observateur", au président François Hollande . Cette lettre est référencée sur Google n° 108281777 html, article qui lui-même renvoie à mon rapport sur la question, qui date de juillet 2009 référence 34640255 et 73331815 html. Cf. aussi sur http://genocides.over-blog. com l'article "Un non-lieu abusif" n° 116517337 html. 

 

2 -  Que des médecins de l’A.P. se réclamant de l’éthique - ou plus exactement de l’IFREM - soient capables de tuer sciemment des malades au bénéfice d’intérêts catégoriels est en effet aussi inavouable qu’impensable.

 

3 -  Il  était en effet hors de question de l’envoyer finir ses jours à la Clinique de l’Haÿ-les-Roses, une Clinique qui avait des « soins de suite  » (sic) fait sa spécialité,  qui en faisait une Clinique ‘’protégée en hauts lieux’’ .

 

4 - Voir dans l' article n° 108281777 html  comment le malade avait failli ne pas survivre au traitement qu'il lui avait inligé. Le dossier était accablant. Le parquet ne voulut surtout pas en tenir compte.

 

 

 

 

 

 

 

 

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