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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 02:32

 

Alexandre Adler avait en 1999 préfacé élogieusement un savant livre de François Delpla sur Hitler. F. Delpla avait présenté son manuscrit aux éditions Grasset au moment où Marie Balmary y proposait un ajout à son livre sur la renonciation de Freud à ses premières intuitions cliniques, renoncement survenu peu après la mort de son père Jacob, un "père" (?) qui posa à la psychanalyste Gabrielle Rubin problème après qu'elle a lu Marie Balmary et le très savant livre de Marianne Krüll sur le fils (?) de Jacob Freud (Gallimard, 1984) . Depuis que dans ses écrits cette psychanalyste (G. Rubin) a en 2007 prétendu que Betha Pappenheim était une patiente de Freud, celle-ci fait elle-même problème. Comment en effet peut-elle se montrer si savante et ignorer le b-a ba des fondements de la psychanalyse ?

Je m'étais en 2003 rendu au colloque organisé par l'AIU autour de la "psychanalyse de l'antisémitisme". Alexandre Adler y était attendu, mais n'avait pu s'y rendre, étant alors encore en Chine. Mon Confrère Georges Gachnochi ouvrit la séance Il prit en premier la parole pour faire des juif, qui, dans les colonnes du journal "Le Monde" n'applaudissaient pas à la politique d'Israël en Palestine, des sortes de malades atteints "de la haine de soi d'être juifs" (sic). D'autres orateurs prirent la paroles (Daniel Sibony, Emerit Deutsch, Georges Melman, qui n'apportèrent pas un plus grand éclairage (sauf à forcer Daniel Sibony à aller au bout de sa logique permissive pour lui démontrer que les petites infidélités, en amour comme envers les interdits fondamentaux de la Torah, peuvent être grosses de catastrophes planétaires.

 

Il y faudrait un millier de pages pour rapporter les complications générationnelles engendrées par les transgressions des interdits structurants (les interdits fondamentaux). Outre que j'ai ni le temps ni le talent (et je commence à me faire vieux), elles me vaudraient d'être encore plus persécuté que je ne l’ai été depuis que j'ai mis le doigt sur le problème de l'avortement et celui de la "pédophilie" de certains médecins de l'establishment, aussi fréquente que celle des prêtres - une pédophilie qui renvoie non seulement à Sodome et Gomorrhe, mais à la schizophrénie catatonique ! La catatonie fait de ceux qui en souffrent des statues de pierre, et ceux-là ont été plus souvent qu’on ose le dire, exposés dans leur prime enfance aux effets de ces perversions ... Le Professeur Henri Baruk, à qui j‘en avais parlé, m‘avait répondu "nous sommes de pleins pieds" , la Torah étant selon lui à ce point de vue un livre extraordinaire d‘enseignements. Il exprima alors la colère que lui inspirait Freud, qu'il traita de renégat, avant de le mettre sur le même plan qu'Hitler (!). Le Pr. Baruk fut lui aussi fut ostracisé en tant que psychiatre ne souscrivant pas au négationnisme freudien alors en vigueur. Il le rendait responsable de l'état déplorable où se trouvait la psychiatrie en France. Le père d'Elisabeth Roudinesco, qui était médecin, avait de Freud la même opinion péjorative que le Pr. Baruk. Il se pourrait en effet que Freud ait plus ou moins directement concouru à la haine antisémite d’Hitler après que ce dernier a été hospitalisé en psychiatrie en novembre 1918 (?!)

Dans la dernière livraison du Nouvel Observateur, François Caviglioli attire l'attention des lecteurs sur le petit livre de Clémentine Autain sur les conséquences des viols, livre paru aux éditions indigènes. Il faut féliciter ce journal d'avoir pris la mesure des graves complications que pose sur le plan social et économique la pédophilie, et parallèlement d'avoir ces dernières années osé dénoncer les théories négationnistes de Freud, qui font le lit de ces complications.

 

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