Il n'y a a priori aucun rapport entre les contamination à VIH et la maladie d'Alzheimer ... sauf quand on trouve commode de faire passer l'une de ces maladies pour l'autre, comme cela s'est produit dans le Service de neurologie de Bicêtre (voir à "Maltraitances des personnes âgées - blog de leon" et en annexe ce qui s'est passé à l'hôpital Cherles-Foix le 12 septembre 1990).
Au JT du 25 octobre 2011, France 2 a fait appel au Dr. Olivier De Ladoucette, fondateur de l'IFRAP, pour promouvoir le bénévolat. En dénonçant bénévolement les méfaits du MEDIATOR, le Dr. Irène Frachon n'a pas respecté l'omerta que l'Ordre sait faire regner sur les activités criminelles des médecins qu'il protège. Il aura fallu que la Revue Prescrire, non pas l'Ordre des médecins, vienne la soutenir pour que cette affaire voit le jour. Concernant les activités mortifères de la Clinique Elmelik, qui se chargeait de recueillir des patients victimes de contaminqtion transfusionnelles à VIH et de la maladie d'Alzheimer, malades dont l'A.P. voulait se débarrasser, le Conseiller rapporteur de l'Ordre Pierre Brassart m'avait fait remarquer qu'il fallait bien que les médecins gagnent leur vie. Cette activité ne pouvait donc pas être assimilée à du bénévolat de la part de la direction de cette Clinique, plutôt comme une sorte de "sacerdoce" ? . Pourquoi le Dr. Bruno Halioua avait-il été autorisé, et même poussé à publier son manuscrit "Blouses blanches. Etoiles jaunes" en 1997 ? (Liana Levi éd., déc. 1999) Coïncidence ou pas, le Dr. Laurence Kouyoumdjian avait dénoncé les assassinats de malades commis par Christine Malèvre alors qu'elle était sous l'égide du Dr. Olivier Ille.
Bruno Halioua n'en savait manifestement pas la raison. Il écrit dans ses remerciements : << Sans Bernard Werber, je n'aurais jamais eu le courage d'adresser mon manuscrit à un éditeur >> . Il crut sans doute que la "déclaration de repentance" (cf . page . 12 ) du Pr. Bernard Glorion était sans contrepartie. Quand, en 1997, il ne fut plus possible de cacher que les exécutions de malades opérées par Christine Malèvre s'étaient faites sous la supervison du médecin qui avait déjà attenté à la vie de mon père en 1990, il devint de l'intérêt de son Chef de Service de se rapprocher de l'Ordre des médecins, et réciproquement, pour l'Ordre de coopérer avec l'AMJF, c'est à dire avec le Pr. G. Saïd, son représentant à Bicêtre. C'est aussi en novembre 1997 que ce Chef de Service et la direction de l'hôpital Bicêtre s'entendirent pour mettre fin à l'abonnement de la bibliothèque du CHU à la prestigieuse Revue "Archives of Neurology" et au retrait des numéros existants.
L'Ordre est en mesure de terroriser les médecins. Le Dr. Catherine Bonnet en a elle-même fait l'expérience en 1999 dans son engagement contre la prédation sexuelle. Le temps que les médecins qui seraient tentés de suivre son exemple comprennent l'avertissement qui leur était adressé, l'interdiction fut levée, et elle reçut la Légion d'Honneur en guise de compensation de son instrumentalisation. Mais le mal était fait. Elle dut fermer son Cabinet de consultation. Le procédé était subtile, qui échappait à la compréhension des profanes, mais non à celle des personnes concernées, médecins, avocats, et magistrats : au sujet des maladies nosocomiales comme le SIDA post-transfusionnel et la maladie de Creutzfeld-Jakob, la justice a montré ses limites. Elle ne s'est pas montrée vraiment indépendante des pouvoirs politiques, qui savaient que
l'Ordre pouvait lui rendre service. Le gouvernement socialiste, une fois arrivé aux affaires, s'était ainsi gardé de le supprimer ou de le réformer , de peur de le voir en représaille se montrer accusateur. Ainsi les promesses du "programme commun de gouvernement" tombèrent-elles dans l'oubli. Le gouvernement avait bien besoin du silence de l'Ordre dans des affaires où sa responsabilité était en cause.
Dans les assassinats de malades commis au CHU de Mantes La Jolie, seule l'infirmière Christine Malèvre a été condamnée, alors que "tout le monde" (je veux dire le monde médical et judiciaire) savait pertinemment qu'elle n'était qu'une exécutante. Elle avait tué un bien plus grand nombre de malades que celui qui a été retenu. Avant de se rétracter, elle s'était vanté de trente ''euthanasies'' . Mais retenir trente assassinats aurait été trop fâcheux pour la réputation de l'Assistance Publique. On ne lui en concéda que six. Comme il a été dit, il se trouvait que son Chef de Service, le Dr. Olivier Ille, avait déjà essayé d'attenter à la vie de mon père quand il l'avait en charge à Bicêtre. Il n'était alors lui-même qu'un exécutant, qui obéissait à des directives - en l'occurrence celles de la direction de l'A. P. - sur le sort à réserver, autant que faire se pouvait, aux malades qui avaient, à leur insu, été victimes de transfusions faites avec des sangs VIH + dans les années 1984-85. Alors âgé de 79 ans, mon père faisait partie du lot. L'occasion se présentait, qui était "belle", de le faire passer "naturellement" de vie à trépas. Mais un imprévu a fait que j'ai été prévenu à temps par une infirmière de ce que, depuis plus de cinq semaines qu'il était hospitalisé, mon père ne recevait qu'un semblant de traitement alors que le diagnostic de syndrome neuro-anémique, qui avait été parfaitement posé dès son passage aux urgences, ne faisait aucun doute. Le test de Schilling était bien à 5%, donc nettement positif (le test de Schilling est considéré comme positif lorsqu'il est inférieur à 10%). Le Chef de Clinique avaient voulu me faire croire qu'il était à ... 35 % ... ,jusqu'à ce que je me rende directement au laboratoire de médecine nucléaire interroger directement madame Jeanine Yvart, qui avait pratiqué le test, puis sollicite le Pr. Gilbert Tchernia, qui ne comprit pas, du moins pas tout de suite, comment ni pourquoi il avait pu être si contradictoire dans ses résultats. J'avais, grâce à l'infirmière qui était venu me prévenir, pu intervenir in extremis, en administrant d'urgence moi-même à mon père le traitement nécessaire - dans l'immédiat trois ampoules intra-musculaires de cyanocobalamine Labaz *, alors que mon père venait de plonger dans le coma, un coma rapidement devenus carus, c'est-à-dire quand qu'il ne lui restait, au mieux, que deux ou trois neures à vivre, ainsi qu'il en est quand cette affection en arrive à ce stade. Ces trois ampoules lui avaient non seulement immédiatement sauvé la vie, mais dans les jours et les semaines suivantes, la poursuite du traitement fit spectaculairement régresser ses troubles neuro-physiologiques, dans l'ordre inverse de leur survenue, avec la sortie du coma et la récupération de la vue, puis la reprise de l'appétit, la possibilité de se remettre debout (avec appui), le contrôle sphinctérien, redevnu total et définitif très exactement cinq semaines après le début du traitement effectif, c'est-à-dire le 19 octobre 1990. La preuve était faite, s'il le fallait, qu'il s'était bien agi d'un syndrome neuro-anémique, et non pas d'une myélopathie cervicale ou d'une encéphalopathie vasculaire, comme cela a été très mensongèrement rapporté à titre d'hypothèse par Olivier Ille dans "son" compte-rendu d'hospitalisation. La rédaction de celui-ci avait été très réfléchie pour dissimuler la réalité tout en paraissant "objectif " pour des non-spécialistes. Le diagnostic de syndrome neuro-anémique, qui avait motivé le transfert du malade en neurologie, est complétement escamoté, alors que le diagnostic avait été immédiatement porté aux urgences, tant il était évident. Il n'est pas même mentionné dans la "discussion". Il a été occulté et le test de Schilling faussement déclaré négatif. Les diagnostics de tumeur cérébrale et de maladie d'Alzheimer, que le Chef de Clinique Pascal Masnou avait agité devant moi en me signifiant qu'il valait mieux, somme toute, ne pas s'acharner à faire vivre un malade donc l'aggravation n'irait que croissant, ne sont évidemment pas mentionnés. Le fait que mon père ait pu après la mise en oeuvre effective de la B 12 thérapie regagner ses esprits (à 30/30 au MMSE) et de ce que j'avais été témoin de ce que les neurologues de Bicêtre avaient essayé de faire mourir leur malade inquiéta tous les responsables de cette entourloupe. C'est pourquoi le compte-rendu d'hospitalisation fut savamment bidonné, ainsi qu'il est mentionné ci-dessus. Ce CR me fut remis en place du dossier du malade lorsque j'ai demandé à le consulter. Ils prétendaient qu'il avait été "perdu". En conclusion du CR était rapporté que le malade avait souffert de "TROUBLES DE LA MARCHE" et que ceux-ci étaient en rapport avec un "syndrome pyramidal des quatres membres" lié à une "ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX" (sic), à traiter par des "antispastiques". Tout s'est passé comme si le CR avait été rédigé à mot couvert pour l'expertise à venir, pour être mis à l'abri de l'accusation d'assassinat prémédité. Ce CR était tout à fait mensonger tout en paraissant ne pas l'être. Son exégèse critique serait assez longue à faire, qui démontrerait le comment de la supercherie, et par la même son pourquoi. Un supercherie impensable pour qui est étranger à la médecine. Que mon père ait été laissé sans traitement alors que diagnostic ne faisait aucun doute était alors pour moi difficile à comprendre, d'autant que sa maladie avait un aspect psychiatrique. ce qui ne figure pas dans le C.R., où est seulement relevé qu'il avait des difficultés d'abstraction et des idées "absurdes". Il ne me reconnaissait plus comme étant son vrai fils et était persuadé que je voulais le tuer ! C'était très étrange. Ses médecins ne lui avaient-ils pas mis cette idée en tête pour empêcher que je m'occupe de lui ? De fait, non seulement lui se méfiait de moi, mais aussi par la suite le Dr. Jean-Yves Beinis, auquel ils l'adressèrent pour qu'il finisse ses jours dans son Service, à l'hôpital Charles-Foix, c'est-à-dire dans un Service de gériatrie, où il est "normal" de mourir. Mon père ne se sentait alors en sécurité qu'à l'hôpital, alors même qu'il y était comme dans la gueule du loup. Ce qui fit qu'après que je l'ai sorti du coma, il crut, pour comble, que c'était les neurologues, et non moi, qui l'avaient rétabli ! A proclamer comme il - ou comme les neurologues ? - l'avait fait que je voulais le tuer, mon père avait leur facilité la tâche, qui était de ne pas faire ce qu'il fallait. Le Service de psychiatrie jouxtant celui de neurologie, j'avais demandé que mon père soit aussi vu en psychiatrie. On s'en garda bien, alors que le délire de Capgras est une complication possible du syndrome neuro-anémique, et le syndrome neuro-anémique une des complications neurologiques de l'infection VIH. (Cf. Archives of Neurology : Vitamin B12 Deficiency and Nervous System Disease in HIV Infection. 1993;50(8):807-811 "Vitamin B12 deficiency may result in a number of neurological and neuropsychiatric disorders" et l'Encéphale, Vol 29, N° 6, pp 560 - 565, dec. 2003, un numéro curieusement absent de la bibliothè du CHU Bicêtre. J'ai trouvé l'article en anglais sur Internet). Le cas de mon père ne relevait pas seulement de l'orthopédie (il avait subi une intervention pour coxarthrose en 1984, au cours de laquelle il avait été rransfusé), de la gériatrie, de la cardiologie, de l'anthropologie (la fabrication de boucs émissaires) et de la criminologie. En amont de tout cela, son cas relevait aussi de l'escroquerie psychanalytique. Mon père croyait en effet en la véracité de la théorie freudienne, qui stipule que les garçons ne désirent rien tant - dans leur inconscient - que tuer leur père pour prendre leur place auprès de la mère. Il était en cela excusable, puisque cette théorie gouverne encore quantité de psychiatres. Tout ce qui s'est passé à la suite de son rétablissement est inintelligible si on ne met pas en relation ses implications. Jusqu'à l'incendie de la Mairie de l'Haÿ-les-Roses, qui a mystérieusement brûlée avec ses archives, alors qu'elle était compromise dans ses relations avec la direction de la Clinique Elmelik, et celle-ci dans ses relations avec le service de neurologie de Bicêtre, et celui-ci sous la dépendance de la direction de l'Assistance Publique, qui avait en 1984-85 accepté d'écouler les lots de sangs contaminés. Jusqu'à la suppression, en novembre 1997, de l'abonnement de la bibliothèque de ce CHU à la Revue "Archives of Neurology" , et la création, dans ce même hôpital, de "l'Espace Éthique de l'Assistance Publique", confiée à celui qui non seulement fera supprimer le susdit abonnement, mais dont le Service s'était employé à faire discrètement disparaître mon père en 1990 au profit de la Clinique Elmelik et des dirigents du CNTS responsables de contaminations transfusionnelles en 1984-85, c'est-à-dire à celui dont le Service faisait semblant d' administrer aux malades contaminés la cobalamine nécessaire à leur survie. Les persécutions de mon père à mon encontre, lorsqu'il m'accusait de vouloir le tuer et de ne pas être son vrai fils, ne m'avaient pas été immédiatement compréhensibles. La compréhension de la génèse du délire de Capgras, si c'est bien de cela qu'il s'était agit, mériterait d'être approfondie sur un plan plus général. Du point de vue psychogénétique, ce délire met fortement en question la pertinence du concept psychanalytique de "complexe d'Oedipe", un concept extrêmement toxique, qui continue, en France, de fourvoyer les psychiatres, quand ce n'est pas la justice, quand elle fait appel à leur expertise. Le concept paraît n'être conservé que parce qu'il sert à occulter des réalités impensables, des réalités que Freud avait, pour se préserver lui-même, renoncé à vouloir vraiment analyser. Ce concept menteur transforme les victimes de violences, notamment de violences sexuelles, en coupables ou en fabulateurs victimes de leur imagiaire fantasmatique. Il tend ainsi à aggraver les psycho-traumatismes initiaux, voire à en créer de novo : encore dernièrement, un ex candidat à la présidence de la République s'est sur ce concept permis de dire que la jeune femme qu'il avait agressée n'avait été agressée que dans son imaginaire. Le fait que la justice a reconnu que l'agression avait bel et bien eu lieu a au moins permis à celle-ci de regagner l'estime d'elle-même, ce qu'elle n'aurait sans doute pas pu faire si elle avait porté plainte en 2003, vite décrédibilisée qu'elle aurait été en vertu de l'existence de soi-disant désirs oedipiens inconscients. A preuve : encore en 2006, le Dr. Samuel Lepastier a osé prétendre que les enfants d'Outreau avaient été victimes de leur inconscient ! (Cf. Marie-Christine Gryson-Dejehansart "Outreau, la vérité abusée", Ed. Hugo & Cie. octobre 2009). Cette affaire de tentative d'assassinat à l'hôpital est a priori impensable. Elle ne résulte pas et ne peut pas résulter d'une simple "erreur d'appréciation", comme les responsables ont voulu le faire croire. Pour l'analyser dans toutes ses ramifications, il faudrait au moins 500 pages, si ce n'est bien davantage. Elles permettraient de se rendre compte du coût social, très élevé, de la délinquance médicale, médico-sociale et médico-administrative. Un très grand nombre de malades sont, en France, victimes de traitements médicaux et chirurgicaux déplacés, non seulement inutiles, mais désastreux pour eux comme pour l'Assurance Maladie et l’équilibre budgétaire, et ce n'est certes pas sur l'Ordre des médecins qu'il faut compter pour remédier à cet état de chose..
ANNEXE - Ce qui s'est passé au soir du 12 septembre 1990 ...
- A l'Hôpital Charles-Foix, après 43 jours d'hospitalisation, dont 21 passés en neurologie à Bicêtre, mon père est mourant. Il a 79 ans. Son état est devenu pitoyable et angoissant : squelettique, côtes fracturées, il gît, prostré, et dénudé dans ses émonctoires. A force d'être tombé, il a des d'ecchymoses à la tête, aux coudes, aux genoux et au bassin. Après une brève phase d'agitation où il semblait vouloir agripper des objets imaginaires, il sombre dans le coma. Ses pupilles sont complètement dilatées (en mydriase totale) et aréactives à la lumière. Il ne réagit plus au pincement de la peau. Il semble être arrivé au terme de son existence alors que le mal qui le mine est connu pour être facilement curable. Ma sœur me dit "Toi qui est médecin, tu ne peux rien faire pour lui ?". Je lui réponds : << Il n'est plus temps d'attendre encore 12 jours le R.V. d' I.RM. Il n'a pas plus de tumeur cérébrale qu'il n'a la maladie de la vache folle ou la maladie d'Alzheimer. Il reste peut-être une petite chance de le sauver. J'ai été avec une infirmière du Service vérifier son traitement. Malgré mon signalement, il ne reçoit toujours pas le traitement qu'il faut. Je ne comprends pas pourquoi. C' est sans doute pour ça qu' au lieu d'aller mieux, il va de plus en plus mal ! Il ne voit plus. Regarde ses yeux, ses pupilles sont complètement dilatées. Elles ne réagissent pas à la lumière quand je les éclaire. Si on ne fait rien tout de suite, il sera mort demain. Je veux bien essayer de faire ce qu'il faut, mais il ne faudra rien me reprocher. S' il meurt cette nuit, je n'y serai pour rien. Il est 19 heures 15. J'ai tout juste le temps de courir à la pharmacie chercher ce qu'il faut avant qu'elle ne ferme, et de lui administrer le traitement qu'il lui faut en urgence, mais il faut que tu promettes de m'aider par la suite, parce que ça va être très dur !
- Je te promets de ne pas t'accuser de l'avoir tué s'il meurt cette nuit ou demain et de t'aider par la suite .
Il était 19 heures 15. On avait plus le temps de discuter. Arrivé hors d'haleine à Vitry, place Gabriel Péri, la pharmacie la était en train de fermer quand j'y suis entré. Je me suis procuré pour une douzaine de francs une boite de 6 ampoules de cyanocobalamine Labaz * et tois seingues. Revenu à Charles-Foix, j'administrai le contenu de trois ampoules IM au malade, c'est à dire trois milligrammes. Je restais tard auprès du mourant, lui collant des compesses humides sur les yeux. Epilogue : Je repassai le lendemain matin vers 6 heures. Les pupilles n'étaient plus totalement noires. Un tout petit peu d' iris était réapparu. Le soir suivant, le malade avait repris un conscience. L'iris était redevenu plus visible. Le surlendemain, le malade paraissait sorti d'affaire. Tous les métabolismes étaient relancés, le malade commençait à avoir faim. C'était bon signe. Je lui administrai les jours suivants les 3 ampoules restantes. Un mois après, après avoir reçu en intramusculaire 20 mg de ce traitement étiologique, mon père pouvait se tenir debout et refaire son lit tout seul, à la grande satisfaction des infirmières. Le 12 octobre 90, il était sans ménagement renvoyé chez lui par le Chef de Service. Aucune aide ou suivi médical ne lui seront proposés, à part une grande quantité de couches-culottes généreusement offerte par les infirmières.
Alors qu'il était encore désorienté et handicapé par des parésies résiduelles, dans les semaines qui suivirent, l'hôpital adressa à son patient une lourde facture d'hospitalisation. Il n'était même pas tenu compte de l'ALD alors qu'il y avait automatiquement droit.
Il me fallut ainsi assister son père nuit et jour pendant les trois premiers mois, jusqu'à ce qu'il regagne suffisamment d'autonomie pour qu'il puisse se débrouiller seul, d'autant que ma mère était entre-temps devenue quasi aveugle (ancien opticien, mon père s'occupa alors a la faire opérer). De plus en plus handicapée sur le plan mental et émotionnel; elle avait perdu ses repères spacio-temporaux. Atteinte d'Alzheimer, elle-même avait besoin d'une assistance et d'une surveillance permanente. J'aménageai leur appartement en fixant des rampes et des points d'appuis de façon à ce que mon père puisse s'y mouvoir de façon autonome. Je lui procurai un déambuleur et un fauteuil roulant.
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