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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 15:41

 L'inspecteur Christian Raeckelboom, le 23 janvier 1991, avant de rédiger le procès verbal au sujet de la plainte que mon père avait adressé le mois précédent au procureur du TGI de Créteil, comptant sur le fait que je suis médecin, me fit cette stupéfiante déclaration, qu'il en avait assez d'enregistrer en vain des plaintes contre la Clinique Léon Elmelik, son médecin-propriétaire, le docteur Jean-Claude Elmelik, gynécologue-obstétricien, s'était fait une spécialité d'y violer les femmes en couches. Il profitait de ce qua Clinique était "intouchable", qu'elle jouissait de "protections en haut(s)-lieu(x)" (sic, au singulier ou au pluriel ?)

La plainte de mon père visait non pas le docteur Jean-Claude Elmelik, mais sa sœur Edith Elmelik "anesthésiste des hôpitaux" (sic) et le docteur Antoine Denis, le rhumatologue de cette Clinique, qui, tout en se faisant passer pour chirurgien orthopédiste "de réputation internaltionaale" (sic), lui avait subrepticement et très illicitement imposé une double opération à prétention "réparatrice", qui, dans les conditions désastreuses où elle s'était déroulée, avait infailliblement tourné à la catastrophe.

<< J'aimerais que pour une fois cette affaire aboutisse. Mais je dois vous dire que, bien que je n'ai en principe pas à le faire, j'ai-là sur mes étagères cent cinquante plaintes pour viols. Aucune n'a pu aboutir. Les actionnaires de la Clinique sont protégés en hauts lieux, ils sont milliardaires. Ils peuvent faire et font ce qu'ils veulent. Toutes les plaintes sont bloquées au parquet >> .

N'en croyant pas mes oreilles, j'avais répondu à cet inspecteur: << Des vols, il y en a dans tous ces établissements, Cliniques ou Hôpitaux !

- Des viols, je dis des viols !

- Comment est-ce possible ? Qui viole qui ?

- Le Directeur. Il viole les accouchées sous anesthésie.

- Le Directeur de la Clinique ! Il est gynécologue ! ... Mais s'il les viole alors qu'elles sont anesthésiées, comment peuvent-elles savoir qu'elles ont été violées ?

- Parce que certaines se sont réveillées alors qu'il était encore en train .... >>.

( Cf. maltraitances.over-blog.com/article-34640255.html chapitre II )  

La mystification d'Outreau (brillamment exposée par Marie-Christine Gryson-Dejehansart, chez Hugo&Cie, oct. 2009) devrait pouvoir faciliter la compréhension du problème des mystifications et des persécutions auxquelles la plainte de mon père nous a exposées à l'occasion de ses diverses hospitalisations au cours de l'été 1990. Toutes avaient failli lui coûter la vie, sans que cela ait été volontaire, du moins pour ce qui est la première d'entre elle, à la Clinique Léon Elmelik, et sans doute aussi la troisième, à l'hôpital Charles-Foix, dans l'Unité de Soins Normalisés" (sic "moralisés" en supprimant le M de normalisés !)  du docteur Jean-Yves Beinis, qui fut cependant la plus horrible.  

NB. La mystification d'Outreau n'a de prime abord rien à voir avec la mystification à laquelle mon père et moi avons été confrontés, sauf à montrer comment les mystifications procèdent des mêmes méthodes, les pouvoirs, publics et privés pouvant trouver intérêt  à unir leurs efforts pour occulter des réalités insoutenables : tout comme il existe des conflits d'intérêts, il existe des convergences  d'intérêts.
S'il n'est pas impossible de démonter de d'exposer les procédés mis en oeuvre, plus difficile d'en révéler et d'en faire comprendre les mobiles.  
Un exemple en tant que  commun dénominateur est représenté par la théorie freudienne elle-même, qui, après avoir été une fabrication destinée à masquer l'égo personnel de Freud - sa part d'ombre inavouable - a servi et sert, du moins encore en France, d'alibi aux agresseurs sexuels de toutes sortes, et cela malgré la démonstration depuis longtemps faite par les psychiatres émérites, tel Henri Ellenberger, que la théorie oedipienne repose sur une vaste mystification. De plus en plus nombreux sont les psychologues et les psychanalystes restés lucides et honnêtes qui en ont dénoncer la perversité, la malignité  et la violence intrinsèques. Entre autres Marie Balmary, Jacques Van Rillaer, Jeffrey M. Masson, Mikkel Borsh Jacobsen, Patrick Mahony, Jacques Bénesteau, Eric Fromm - pour ne citer que ceux-là. (pour une liste plus exhaustive, cliquer p. ex. sur le nom du psychanalyste canadien Patrick Mahony, à propos de son analyse du cas de "Dora", alias Ida Bauer)
C'est pourquoi, espérant qu'elle pourra retenir l'attention, je me permets de faire savoir une mystification qui avait été très près de coûter la vie de mon père après qu'il a été transféré depuis le CHU de Bicêtre vers l'hôpital Charles-Foix dans une "Unité de Soins Normalisés ". Une prescription mortifère l'accompagnait, qui émanait de celui qui allait quelques années plus tard être au CHU de Mantes-la-Jolie le Chef du Service où Christine Malèvre exécuta une série assassinats.
Si, à l'hôpital Charles-Foix, je n'avais pas été prévenu à temps par les infirmières de l'USN, mon père y serait mort assassiné, à l'insu même du Chef dec Service, qui exécutait aveuglément les consignes, pour ne pas dire les ordres, qui lui avaient été donnés depuis le Service de neurologie de l'hôpital Bicêtre.
Les infirmières de Charles-Foix avaient d'elles-mêmes compris que mon père souffrait d'une maladie parfaitement guérissable cependant qu'elles avaient reçu la consigne de ce transmetteur d'ordre de ne faire devant moi que semblant de lui adminstrer le traitement nécessaire à son rétablissement.
Interrogé à ce sujet en mars dernier, le Chef de cette Unité de Soins m'a lui-même confié  " ne pas avoir pu aller contre des consignes venant de plus qualifiés que lui" (sic) . Le Service de neurologie du CHU de Bicêtre se réclamait alors de l'INSERM. Le Dr. Jean-Yves Beinis ne se sentait par conséquent pas du tout responsable d'avoir suivi leurs  consignes alors qu'elles conduisaient et  conduisirent effectivement mon père à se retrouver gravement invalide après son passage dans son USN.
Il a fallu un concours de circonstances, et bien des années pour établir avec plis d'exactitudes et de certitudes ce qui s'était alors passé.
Dans les mois qui suivirent l'administration effective du traitement nécessaire à son sauvetage, mon père put récupérer son intelligence opératoire, mais non sa mobilité et son autonomie d'avant, ni la compréhension de ce qui s'était passé,  parce qu'il était dans le coma au moment où il fut secouru : il crut que les neurologues lui avaient sauvé la vie alors qu'ils avaient  ordonné au Dr. Beinis de ne faire que semblant de lui administrer le traitement nécessaire,  après lui avoir savamment menti sur la vérité de sa maladie.
Malgré toutes sortes obstructions - dont celles de ma soeur, terrorisée par la présumée "puissance" de la partie adverse - mon père réussit à porter plainte pour coups et blessures volontaires, mise en danger de la vie et non assistance à personne en danger , non pour ce dont il avait été victime à Bicêtre et à Charles-Foix, mais pour ce qu'il avait subi à la Clinique de l'Haÿ-les-Roses. Il la porta devant le procureur au TGI de Créteil du temps où Michel Barrau y officiait. Sa plainte y fut enregistrée sous le n° C 90 361 0032.
Sur mes conseils et sur celles de Maître Pierre Dauptain, son notaire à Cachan, mon père consulta un avocat, Maître Jean-Yves Lebouillonnec, devenu depuis l'actuel Député-Maire de Cachan. Celui-ci lui déconseilla de donné suite à sa plainte, arguant, malgré l'énormité des fautes qui avaient été commises à son encontre, et la grande invalidé qui en avait résultée, que les affaires médicales portées devant justice se soldaient toujours ou presque toujours  par d'interminables "batailles d'experts".  
Lorsque dans les jours suivant mon père a été convoqué au Commissariat de l'Haÿ-les-Roses, cet avocat ne l'y a pas accompagné.   

 A la suite de sa plainte, mon père fut convoqué le 23 janvier 1991, au Commissariat de La-Haÿ-les-Roses ...

 

 

 

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