La dictature de la peur du sida
serait-elle à l'origine de maltraitances dans les hôpitaux ?
Mémoire mis en ligne en juillet 2009, revu et modifié le 2 avril 2011
Le texte originaire est consultable sur ce blog à "droitsdelhomme"
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Si les assassinats de malades commis secrètement au C.H.U. de Mantes-la-Jolie à la fin des années 1990 ont fini par être découverts, on le doit un peu à l'excès de zèle dont fit preuve une infirmière, mais surtout au courage du Docteur Larence Koujoumdjian, qui s'en était ouvertement inquiétée.
Cette découverte ne veut pourtant pas dire que ce pourquoi ces assassinats ont été commis ait été réellement porté à la connaissance du public quand on a invoqué la compassion maladive de Christine Malèvre pour ses malades pour toute explication. D'autres malades dans d'autres établissements hospitaliers, qu'ils soient publics ou privés, ont secrètement subi de semblables agressions sans que Christine Malèvre n'y ait été pour quoi que ce soit. Restés ignorés et impunis, ce sont des crimes parfaits ..... ou presque.
Le silence qui les a recouvert signifie que nous vivons dans un état qui est moins gouverné par le droit que par la peur, c'est à dire dans une société sous emprise (Marc Crépon, "La culture de la peur", aux Editions Galilée).
Sous son emprise, la tentative d'assassinat ci-après rapportée a motivé le non-lieu judiciaire qui l'a sanctionné. Véritable concentré des effets de cette emprise, ce non-lieu s'inscrit dans occultation des exactions criminelles, des escroqueries financières et des viols commis aux dépens des patients d'une Clinique spécialisée dans le "traitement de suite" des malades devenus encombrants pour les hôpitaux.
L' Ordre des médecins, véritable état dans l'état, tout comme les comme les pouvoirs publiques, de peur qu'ils ne viennent à être connus, étaient intéressés à faire régner le silence sur ses épouvantables exactions. A ce silence étaient intéressés l'ancien maire de La-Haÿ-les-Roses Marc Méchain, la D.R.P.S. du Val-de-Marne, les neurologues du C.H.U. de Bicêtre et de hauts responsables de l'institution judiciaire. ( l'Ordre des médecins est institution privée à qui l'état à confié mission de Service public est un Ordre terroriste : il a en effet le droit de vie ou de mort professionnelle sur les médecins ( Cf. infra A - I - 21 et B -1 avec le Dr. Catherine Bonnet), L'Etat, sous l'ère de François Mitterand, contrairement aux promesses inscrites dans son Programme Commun de Gouvernement, s'était bein gardé de lui supprimer ce pouvoir. Et pour cause ...
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Même s'ils n'ont au départ pas été conscients de participer à un assassinat, les médecins de l'U.S.N. de l'Hôpital Charles-Foix chargés de se substituer à la Clinique Elmelik, en l'occurrence devenue impraticable, furent secondairement pris de panique à l'idée qu'ils avaient - à leur insu - joué son rôle. Ils furent par conséquent tout autant intéressés à se deécharger de leurs responsabilités.
C'est ainsi que le Dr. Jean-Yves Beinis, retranché derrière un excès de modestie, m'a confié le mois dernier qu'il ne se sentait nullement responsable de ce qui s'était passé, puisqu'il n'avait fait que suivre les directives des neurologues de Bicêtre, qu'il qu'il n'était pas fondé à mettre en question, s'agissant de directives émanents de médecins plus qualifiés que lui. Il oubliait que les pharmaciens peuvent être tenus pour responsables s'ils laissent passer des prescriptions mortifères. A fortiori un mécecin.
I - Mes 44 sources d'informations :
A - 28 sources directes (liste chronologique, non exhaustive, très brièvement commentée. Les italiques, hormis les locutions, correspondent à des citations textuelles)
1 - Le Dr. André Souche, ancien sous-Directeur à la D.R.P.S. de la C.P.A.M. du Val-de-Marne. Informé de ce qui s'était passé, il avait été le premier à nous avertir de ce que la Clinique de La-Haÿ-les-Roses était intouchable, sans préciser pourquoi. La C.P.A.M. et la CNAM interdisaIt toute information à son sujet..
2 - L'inspecteur de Police Judiciaire Christian Raeckelboom, au Commissariat de La-Haÿ-les-Roses, sur les inavouables spécificités de la Clinique Elmelik, protégée en hauts lieux (Cf. au chapitre II les stupéfiantes confidences de cet inspecteur),
3 - Le Dr. Jules Fineltain, médecin expert près la cour d'appel de Paris, pour ses précisions sur les Elmelik-Debeyre, connus à Henri-Mondor sous le nom de la fine équipe "des pieds nickelés", l'autorité de l'équipe, le Pr. Jean Debeyre, portant habituellement des chausoeures à ferrures,
4 - Le Professeur Pierre Huguenard, ancien Directeur du SAMU en Île de France, qui nous informa sur les particularités de la fine équipe que formaient le Pr. Jean Debeyre et son poulain le Dr. Antoine Denis soi-disant de réputation internationale (sic, d'après son employeur le Dr. Edith Elmelik, qui se qualifiait elle-même de spécialiste des hôpitaux ), le Dr. Jean-Claude Elmelik et sa sœur Edith Elmelik (je n'ose pas même répéter ce qu'il m'en a dit), et sur celle son ancien élève en anesthésiologie le Dr. Patrice Bodenan. Avec le Dr. Jean Pouillard, ami et protecteur des Elmelik, le Dr. Bodenan se prévalait en 1992 du titre de responsable du bureau de presse du Conseil de l'Ordre, et à faux de celui de réanimateur (Cf. chap. II le fac-similé de sa carte de visite). Le Dr. Bodenan ne se prévalait encore pas du titre d'expert près des Tribunaux Administratifs, titre auquel il n'accédera que dans les années suivantes, sage précaution, après son ingérence illicite au bénéfice de son amie Edith Elmelik et du Dr. Antoine Denis, de l'aveu même de ce dernier dans une lettre de remerciements adressée au Dr. Pierre Brassart.
5 - Le Dr. Claude Poulain, ex Secrétaire Général du Conseil de l'Ordre du Val-de-Marne et actuel conseiller de la CARMF, sur la suspension à six mois d'exercice du Dr. Jean-Claude Elmelik survenue après (et après seulement) qu'il a été condamné (au Civil) pour viol par la justice : autrement dit, ce qui était reproché au Dr. J.-C. Elmelik, ce n'était pas tant les viols - ceux-ci étaient depuis longtemps connus de l'Ordre - mais de n'avoir pas su éviter de se faire condamner par la justice, même si seulement au civil. Par la suite, l'Ordre, en montant en épingle l'affaire des viols soi-disant commis par le Dr. Daniel Fouchard, a voulu montrer qu'il est en la matière très à cheval sur les principes déontologique alors qu'en réalité l'Ordre vol au secours de ses violeurs et persécute ceux qui les dénoncent (Cf. chap. II),
6 - Le Dr. Jean-Claude Preziosi, ancien conseiller municipal à la Mairie de La-Haÿ-les-Roses, et son ex associé le Dr. Bernard Ortolan (resté proche de l'Ordre), sur les pratiques scabreuses des Elmelik. Les Elmelik étaient, selon le Dr. Ortolan, trop décriés pour faire l'objet d'une protection ordinale. L'Ordre couvrait avant tout le Pr. Jean Debeyre. La suite prouva qu'il se trompait : l'Ordre, ontologiquement antisémite, qui est de ce fait traditionnellement honni de l'A.M.J.F. et l'A.M.J.F., ont, par la suite, jugé avantageux de se rejoindre pour juguler le scandale (Cf. infra),
7 - Le Dr. Michel Serdaru, neurologue émérite de la Fédération Française de Neurologie (Hôpital de La Pitié-Salpétrière), qui estimait que seulement un centième des "fautes" commises méritait un procès. Au vu de leur énormité, il s'était demandé si le malade avait été entre les mains de véritables médecins. Scandalisé, il avait manifesté l'intention d'avertir la presse, mais s'était ravisé quand il apprit qu'un membre de la fine équipe était en cause, parce que, dit-il, celui-là (le Dr. Denis) << avait des relations >>, sans préciser en quoi celles-ci consistaient. Autrement dit, dans le milieu hospitalier, c'était de notoriété publique. Le Dr. Serdaru est un ancien collaborateur du Dr. Chedru, qui se chargera de rédiger une expertise sciemment mensongère sur ce cas (Cf. infra),
8 - Le Dr. Marcel Sacuto, un ex-radiologue de Villejuif, qui, en 1993, nous confirma la grande complaisance de l'Ordre envers les médecins pédophiles, l'Ordre étant fortement intervenu pour empêcher l'arrestation de l'un d'eux, qui sévissait dans les parages,
9 - Mon père, après qu'il est sorti vivant, mais estropié, d'entre les mains de la fine équipe et de celles de leurs obligés de l'hôpital Bicêtre (à moins que ce soit les médecins de la Clinique Elmelik à avoir été les obligés de Bicêtre ?) et après que des infirmiers de la Clinique Elmelik lui ont dit pourquoi cet établissement était à n'y jamais mettre les pieds,
10 - Madame "André"..... (est-ce son nom ou son prénom ?), qui, en tant que secrétaire du Conseil de l'Ordre des Médecins du Val-de-Marne, était chargée de dérouter sur le Dr. Jean Pouillard les plaintes relatives à la Clinique Elmelik,
11 - Le Dr. Patrice Bodenan, verrou de sécurité de l'Ordre, qui, en tant qu'ami des Elmelik et délégué du président départemental de l'Ordre le Dr. Jean Pouillard, me menaça le 27 avril 1992 de représailles ordinales lorsqu'il me remit sa carte de visite, surchargée de "titres" ronflants (voir chap. II) . Encore naïf, je croyais devoir lui révéler les particularités de la Clinique Elmelik et ce qui s'était passé. Il le savait déjà pertinemment, n'ayant été illicitement désigné comme rapporteur par le Dr. Pouillard que pour agiter devant moi la menace de représailles ordinales.
12 - Patrick Sève, Maire de La-Haÿ-les-Roses, sur les relations que les Elmelik entretenaient avec son prédécesseur Marc Méchain, qu'il qualifia d'élément douteux, dont la Mairie avait dû se débarrasser (sic). Ce qui ne l'avait pas empêché d'en faire publiquement l'éloge lorsqu'il lui succéda en 1993,
13 - Maître Catherine Scotto-Derouet (1992-93), qui nous avait en mars 1992 demandé d'informer l'Ordre de ce qui s'était passé. Bien vite paniquée, elle ne tarda pas à nous faire savoir, d'après le bureau d'ordre pénal qu'elle avait été consulter, que la Clinique Elmelik se traînait une énorme quantité de casseroles jamais sanctionnées, signe que la Clinique était effectivement protégée. Elle nous mit en garde de ce que le Dr. Patrice Bodenan était très influent au palais, qu'il ne fallait donc pas porter l'affaire au pénal, alors qu'au plan civil on pouvait tabler des dommages à hauteur de 800.000 francs.
14 - Maître Sylvie Ferval (1993), qui lui succéda. Bien qu'elle ait relevé que quantité d'infractions pénales avaient été commises, Maître Ferval trouva, après avoir réfléchi quelques mois, plus prudent de se dessaisir de l'affaire, en invoquant sa trop grande proximité territoriale par rapport à la Clinique de La-Haÿ-les-Roses,
15 - Maître Annick Dorsner-Dolivet (1993 à 1996), qui, prenant la suite, nous fit savoir que la juge d'instruction pressentie (madame Toxé) s'était montrée des plus réticentes à instruire cette affaire parce qu'elle ne voulait pas embêter inutilement de vieilles gens. Après qu'elle a intelligemment réussi à obtenir la poursuite de l'instruction, madame Bénédicte Scelle en sera chargée. La nouvelle Juge insistera auprès de Maître Dorsner-Dolivet de veiller à ce que l'affaire ne soit pas ébruitée. Elle nous avertit par la même occasion de ce que le Dr. Bodenan était effectivement très influent au palais,
16 - Le Pr. Olivier Saint-Jean, en 1994 gériatre à Charles-Foix, qui trouvait que le Dr. Alain Poux nous avait roulé dans la farine en prétendant que la Sécurité Sociale refuserait de prendre mon père plus de trois semaines en convalescence à la Clinique de Saclas. Curieuse coïncidence, le Dr. Alain Poux s'est retrouvé dans les mois suivants propulsé Chef de Service à la Clinique de La-Haÿ-les-Roses, où il savait que mon père avait été abusé. Il y aurait (d'après lui-même, lorsque je lui ai rendu visite) fait l'objet de remontrances (un blâme ?) de la part de l'Ordre pour avoir laissé des escarres se développer sur une malade, "remontrances" qu'il me présenta comme la "preuve" que l'Ordre ne protégeait pas les médecins de cette Clinique.
Le Pr. Saint-Jean ne se rendait pas compte qu'il était autant que moi roulé dans la farine. Son Chef de Service, le Pr. Jean-Pierre Bouchon, ne voudra pas que soit précisé de quoi mon père était subitement et mystérieusement décédé les jours suivants dans son Service alors qu'il était sortant, remis de épisode bronchitique pour lequel il avait été durant une dizaine de jours hospitalisé. Cela aurait pourtant été d'un grand intérêt scientifique et médico-légal de le savoir. Une hypothèse étiologique, que j'avais formulée en 1991, s'était révélée salvatrice et réaliste, quoique erronée en ce qui concerne le cas de mon père du fait que j'étais alors sous le coup d'une mystification : le test de Schilling avait été déclaré normal pour me faire croire que mon père souffrait de tout autre chose que d'un syndrome neuro-anémique. J'avais ainsi été conduit à postuler qu'il existait des carences endogènes d'utilisation de la cobalamine, d'où la possibilité d'un syndrome neuro-anémique compatible avec un test de Schilling normal. A l'époque, des cas avaient été publiés dans la presse spécialisée. Le fait était depuis une dizaine d'années bien connu des neurologues et des hématologues. J'en ai en 1992 fait part au Pr. François Piette, gériatre à Charles-Foix, en lui communiquant le travail précédemment publié aux Etats-Unis en 1988 dans le Medicin of Baltimore par l'équipe du Dr. Lindenbaum, et plus tard celui fait en Angleterre à partir d'un cas semblable par l'équipe Dr. Reynolds, publié aux Etats-Unis en juillet 1993 dans "Archives of Neurology". Le Pr. François Piette avait semblé intéressé.
Dans le Service du Pr. Bouchon, ma mère avait le mois précédent eu droit à un examen post mortem alors que la cause de son décès n'était pas du tout mystérieuse. A quelle exigence répondait cette volonté de ne pas savoir de quoi mon père était si soudainement décédé ?
17 - Maître François Leleu appelé en renfort par Maître Dorsner-Dolivet en mars-avril 1996. Prenant peur pour lui-même, il m' informa que le parquet était tout à fait au courant des viols commis à la Clinique, mais qu'il restait très réticent à vouloir poursuivre une affaire si "sensible" qu'il avait demandé à Maître Dorsner-Dolivet de faire en sorte qu'elle ne soit pas ébruitée.
18 - Maître Régine de la Morinerie (1996 à 1998), l'avocat-conseil d'Enfance Majuscule, qui succéda à Maître Leleu. Tous ces avocats se montrèrent terrorisés par les représentations de représailles professionnelles que faisaient planer sur eux les relations sociologiques de "la fine équipe". De fait, de la Morinerie a été la seule, avec Maître Sylvie Ferval, a avoir pu conserver son Etude et sa profession d'avocat, de la Morinerie en raison de sa forfaiture et de sa soumission aux Ordres professionnels comme aux desiderata du parquet, Maître Sylvie Ferval en raison de son désistement,
19 - Le Dr. Nathalie Ghidalia, en 1990 médecin phlébologue à la Clinique Elmelik, qui croyait dur comme fer que le Dr. Antoine Denis était réellement chirurgien et professeur. Elle le confondait avec le Pr. Jean Denis, proctologue à l'hôpital Léopold Bellan. Cette confusion n'est pas anodine parce que le Conseil disciplinaire régional de l'Ordre était à cette époque présidé par le Dr. Jean Penneau, lui aussi proctologue - le monde est petit - qui dépêcha, confrérie oblige, le Dr. Pierre Brassart voler au secours (ou plus exactement au bénéfice) du Dr. Antoine Denis, selon les remerciements que celui-ci lui adressa le 29 mars 2004. Nathalie Ghidalia me dit qu'elle n'aurait jamais, elle, laissé ses parents se faire hospitaliser dans cette Clinique. Un reproche que m'avait déjà fait le Dr. Bodenan lorsqu'il me remit sa carte le 27 avril 1992,
20 - Le Dr. François Chedru, médecin expert, qui, en janvier 1996, à la demande du Pr. André Lienhart et sur l'insistance du Pr. René-Claude Touzard, relation du Pr. Jean Debeyre, s'était, de son propre aveu, chargé de rédiger une expertise mensongère pour que le Dr. Denis n'aille pas en prison (selon une conversation téléphonique adressée à ma soeur, qu'il savait opposée à tout procès à cause des déclarations de l'Inspecteur Christian Raeckelboom).
Devant Maître Dorsner-Dolivet, le Pr. Touzart avait éprouvé le besoin de me faire savoir qu'il faisait, lui, partie d'une dynastie de chirurgien vant de me dire qu'il fallait préserver l'image de la médecine, déjà suffisamment attaquée. .
21 - Le Dr. Catherine Bonnet, qui nous recommanda en octobre 1996 de confier notre affaire à Maître Régine de la Morinerie plutôt qu'à Maître François Leleu, celui s'étant ouvertement déclaré défenseur de "pédophiles". Maître de la Morinerie collaborait avec Catherine Bonnet à "Enfance Majuscule". Elle s'aperçut plus tard qu'elle nous avait en fait conseillé un avocat non seulement défaillant, mais qui trahissait au profit des adversaires (on apprendra bien plus tard que dans l'affaire Dutroux, un des avocats de la partie civile faisait partie d'un réseau "pédophile"),
22 - En 1997 madame V..... ex secrétaire de Ordre des médecins. Indépendamment des secrétaires du Conseil régional, elle nous fit savoir pourquoi ce n'était surtout pas sur l'Ordre qu'il fallait compter pour sanctionner les violeurs et les pédophiles, parce que c'est là qu'ils se trouvent.Je peux bien vous le dire maintenant que je suis à la retraite .....
23 - Le Dr. Yves Dano, médecin expert, pour les données rapportées dans sa très longue contre-expertise (44 pages dactylographiées serrées). Ses conclusions sont en évidente contradiction avec ce qu'il avait rapporté dans son expertise. Il y faisait état de ce que le Dr. Denis avait de son propre chef entrepris d'opérer mon père sans l'avertir de ce qu'il allait réellement faire, ayant pris seul la décision en cours d'intervention, en accord avec l'anesthésiste (sic) de procéder à un "alignement général" une fois le malade endormi. Il l'avait opéré sans aucune nécessité, sinon l'augmentation du cash flow de la Clinique (elle était alors à vendre). Profitant de ce qu'il me savait absent, il l'avait opéré dans la précipitation, après s'être fait (selon le rapport d'expertise du Dr. Dano) téléphoner les résultats des examens de laboratoire, faisant fi des contre-indications qui étaient non seulement par elles-mêmes évidentes, mais qui lui avaient été signifiées par le cardiologue de son patient (le Dr. Joseph Heller) et par moi-même. Le Dr. Denis a déclaré n'avoir pas voulu tenir compte de ces avertissements, lui seul ayant, selon lui-même, la compétence pour savoir ce qu'il avait à faire. J'aurais cependant dû, a-t-il déclaré dans sa défense, lui répéter mon opposition, auquel cas il se serait abstenu. Ne l'ayant pas fait, je serais responsable de ses actes (sic, cf. son Mémoire de défense, avalisé par le conseil disciplinaire de l'Ordre). Malgré son incohérence, cette "explication" a été avalisée par l'Ordre et par les décisionnaires du non-lieu, c'est à dire par le juge et le procureur. Cela confirmait les dires de l'inspecteur Christian Raeckelboom
fassent (II § 5),
24 - Des ex patients de la Clinique Elmelik, rencontrés au fil des années,
25 - Des Confrères de Saint-Brieuc, qui ont confirmé que l'Ordre des médecins avait intégré un médecin d'Yffignac condamné par la justice pour pédophilie,
26 - Une militante de l'ex A.F.P.E. (Association Française pour la Protection de l'Enfance), parente des Elmelik, qui, en 2002, confirma les déclarations de l'Inspecteur Christian Raeckelboom (ci-après, chapitre II § 5, les dires de cet inspecteur),
27 - La Revue Municipale "La-Haÿ-les-Roses, notre Ville".
28 - Le Dr. Jean-Jacques Ramon, Chirurgien dentiste à Paris, dont le plaignant affirma être le père biologique, et duquel il aurait aimé être reconnu. Contacté, le Dr. Ramon en avait en octobre 1994 réfuté la possibilité. Il m'a cependant très récemment (en 2009) confirmé un grand nombre des assertions de mon père, qui sont autant de présomptions, sans que celles-ci soient des preuves absolues d'une réelle filiation biologique. Bien ou mal fondée, la fine équipe avait avec Marc Méchain secrètement cherché à détourner cette croyance à son profit au prix pour mon père de lourds préjudices, tant moraux que physiques et matériels, ce qui par ricochet fut pour moi-même source de grandes complications du fait j'en suis le premier témoin (Cf. chapitre III), la Clinique faisant l'objet de hautes protections.
B - Les sources secondaires :
1 - Le Dr. Pierre Sabourin, fondateur du Centre Psychothérapique des Buttes Chaumont, après avoir pris conscience de ce qu'avec la Clinique Elmelik du gros poisson était en cause, fit semblant de ne plus me connaître, vraisemblablement de crainte de subir des persécutions ordinales. De fait: ma consoeur Catherine Bonnet fut condamnée par l'Ordre à neuf ans d'interdiction d'exercice au prétexte qu'elle avait trahi le secret médical en dénonçant des pédophiles, en réalité parce que l'Ordre avait eu vent de ce qu'elle elle avait cherché à court-circuiter la pédophilocratie ordinale en me conseillant de prendre Maître Régine de la Morinerie pour avocat. Cette interdiction était surtout destinée servir d'avertissement et à impressionner cette avocate pour lui faire lâcher prise. A preuve: l'interdiction fut levée sitôt l'effet escompté obtenu, et le Dr. Catherine Bonnet fut cité à la Légion d'honneur en guise de dédommagements (Cf. I § 18) .
2 - Madame le Dr Jeannine Yvart, biophysicienne, qui m'exprima, toute rougissante, son malaise devant les exigences du Pr. Saïd au sujet du test de Schilling. Après son départ, c'est le Dr. Frédérique Moatti qui a pris sa succession à Bicêtre dans le Service de médecine nucléaire où s'était en 1990 perpétré la falsification du test de Schilling. L' "erreur" de mesure qui avait été faite était dans un rapport bien trop considérable (de 1 à 7) pour ne pas relever d'une falsification,
3 - Madame Gauthier, ex secrétaire médicale du Service de neurologie, à qui était imparti de me dire, en lieu et place du Pr. Gérard Saïd, la soi-disant disparition du dossier. Elle ne sut plus où se mettre à partir du moment où je lui ai démontré que c'était un mensonge,
4 - L'infirmière qui nous avait invité à venir contrôler sur le cahier de prescription le faux traitement que le Dr. J.-Y. Beinis, sous l'injonction des neurologues de Bicêtre, faisait administrer au malade.
5 - Le Pr. Gérard Saïd, qui m'avait avoué en juin 1992 que mon père n'avait en 1990 pas tant souffert d'une encephalopathie vasculaire que d'un état vitamino-carentiel, un diagnostic évident qui concordait avec celui que j'avais moi-même exprimé deux ans plus tôt à son Chef de Clinique le Dr. P. Masnou, qui fit seulement semblant de tenir compte de mes observations. En 1992 le Pr. Saïd communiqua à nos adversaires les données du dossier d'hospitalisation, et fit en novembre 1997 supprimer des rayons de la bibliothèque du C.H.U. de Bicêtre l'abonnement à la Revue de référence qu'est Archives of Neurology au prétexte qu'il s'agissait d'une très mauvaise Revue (sic), en réalité pour m'empêcher d'y puiser de quoi le confondre, puisqu'il confia six ans plus tard à cette même très mauvaise Revue un article sur les carences innées d'utilisation de la cobalamine, une carence d'origine endogène, hypothèse que j'avais moi-même formulée au sujet de mon père alors que les neurologues de son Service m'avaient fait croire qu'il recevait normalement le traitement cobalaminique nécessaire à sa guérison. Le priver de ce traitement était une façon de le faire mourir aussi sûrement que celle qui aurait consister à ne pas hydrater un malade déshydraté.
6 - Le Dr. Jean-Yves Beinis, Chef de Service l'hôpital Charles-Foix, qui m'avait dit - et les avait répercutées - les consignes qui lui avait été données par l'Interne Olivier Ille à partir du Service du Pr. Saïd, sans chercher à comprendre qu'elles étaient mortelles. Il communiqua à "la fine équipe" et à ses alliés, c.-à-d. aux nos adversaires potentiels, le cahier d'observations cliniques relatives à l'hospitalisation de mon père dans son Service. Il avait aussi "oublié" de faire bénéficier son malade d'une aide à domicile, d'une rééducation et de l' ALD (la longue maladie), si bien que mon père reçut chez lui après sa sortie une lourde note d'hospitalisation. On lui demandait en somme de payer la très douloureuse "euthanasie" (qui avait en fait été une dysthanasie) que les neurologues avaient pour lui décidée, et les frais occasionnés par les séquelles motrices qu'il en gardait après qu'elle a échouée. C'est comme si "le gang des barbares" avaient adressé une facture à Ilan Halimi au cas où celui-ci aurait survécu aux supplices qu'il lui avait fait subir. A la différence près que mon père fut martyrisé au sein même d'établissements soignants par des médecins se réclamant non pas de la barbarie, mais de principes déontologiques et "éthiques" tels que prônés par le Choulin : le concept de Gneva Daath est un principe talmudique conforme à la Thora. Il interdit << l'induction délibérée en erreur de son prochain à des fins d'intérêts personnel /..../ Le Choulin, qui traite des consommations profanes autorisées, définit en l'illustrant le concept halachique de la Gneva Daath (page 94 a de ce traité). Y est rappelé l'interdiction de faire croire à son prochain qu'on lui accorde une faveur lorsqu'en fait, ce n'est pas le cas ou encore qu'il n'en bénéficiera pas de façon concrète. L'interdiction, selon la loi juive d'un tel "détournement mensonger de sympathie" s'applique sans distinction de sexe, de race ou de religion. Elle est selon la morale de la Thora rapprochable pour la victime d'une agression physique à risque létal. /..../ Il s'agit d'une des prohibition les plus strictes de la Thora >> (cf. le "Medica Judaïca" de mars 1991 et le J.A.MA. du 26 mai 1986).
Et voilà que l'Ordre des médecins, qui est intervenu pour étouffer l'affaire, m'envoie Arsenal Recouvrement pour me faire payer cotisation alors qu'au lieu de se porter partie civile contre les médecins tortionnaires de mon père, comme il aurait dû le faire, l'Ordre s'est employé à contrecarrer la plainte de mon père et la mienne de la façon ci-dessus et ci-après décrite.
7 - Le Dr. Bruno Halioua, dermatologue, et historien amateur qui, le 11 octobre 1997, suite à l'entente du président de l'Ordre le Pr. Bernard Glorion avec le Pr. Gérard Saïd, a de son propre aveu et à son corps défendant, sur l'incitation des Drs. Philippe Abastado et Hubert Dayan, été spécialement "autorisé" par l'Ordre à publier chez Liana Lévi un livre sur l'Ordre collaborationniste conforme aux exigences de l'A.M.I.F.. C'était la contrepartie aux protections que l'Ordre était, avec le parquet, en mesure d'asoeurer aux médecins du Service du Pr. Gérard Saïd. Le Dr. Halioua écrit plus ou moins naïvement en page 12 : << Il fallut surtout attendre le 11 octobre1997 (cette date coïncide avec une demande d'explication faite au Pr. Saïd), pour briser ce tabou de l'histoire de la médecine française. A la réunion des 280 présidents et secrétaires généraux ordinaux départementaux, le professeur Glorion rendait publique une déclaration de repentance pour l'attitude du conseil de l'Ordre à l'égard des médecins juifs sous le régime de Vichy >> alors que sous Vichy << L'Ordre, pouvoir administratif glacial et sans visage, relayait sans état d'âme les idées et mesures de Vichy. Courroie de transmission du régime, il a répercuté le statut des juifs du 3 octobre 1940, respectant dans l'esprit et la lettre son décret d'application>> , et plus loin page 275, après avoir défini les médecins profiteurs de ce statut et les médecins persécuteurs : << Sans Bernard Werber (qui est-ce ? Une relation du Pr. Saïd ?), je n'aurais jamais eu le courage d'adresser mon manuscrit à un éditeur >>,
8 - Madame Isabelle Pilot, chargée des relations de l'hôpital Bicêtre avec la Clientèle, qui, pensant m'intimider, espérant ainsi contrer toute recherche, se permit de m'accuser, en 2004, d'antisémitisme (sic) et de fabrication, accusations qui ne pouvaient que lui avoir été suggérées par ceux qui avaient dès le début tenté de m'intimider en me menaçant de plainte pour diffamation,
9 - Le Pr. Patrick Hardy : voir ci-après la lettre que je lui ai adressé les 19 et 20 mai 2008 pour n'avoir pas donné suite à la rencontre de conciliation que l'hôpital Bicêtre avait programmé le 24 septembre 2004, rencontre au cours de laquelle le Pr. Saïd ne sut que réitérer les menaces précédemment proférées à mon encontre,
10 - Le Pr. Emmanuel Hirsch, qui, bien qu'il ne soit pas lui-même médecin, m'avait déclaré connaître "par cSur" l'histoire arrivée à mon père. Le Pr. Saïd avait en 1993-94 réussi à le propulser à la tête de l'Espace Ethique de l'Assistance Publique. Sachant bien ce qui pourrait lui être reproché, il avait pris la précaution de mettre un tel "Espace" sur pied à Bicêtre. Il s'était rendu compte que je risquais un jour de mettre en doute ses "explications", que le Service n'avait pas fait, comme il prétendait, qu'une banale erreur d'appréciation. Si erreur d'appréciation il y eut, c'était de n'avoir pas prévu que le malade allait ressusciter et récupérer ses facultés à la suite de mon intervention et d'avoir tenu pour négligeable la conscience professionnelle des infirmières du Service du Dr. Beinis.
11 - Le Dr. Pascal Masnou, qui, sachant que le Schilling était à 5 %, et non pas à 35 %, avait persisté à inscrire en conclusion de son Compte-rendu d'hospitalisation qu'il s'était agi d'une encéphalopathie vasculaire, une conclusion évidemment mensongère, mais qui faisait bien l'affaire de la fine équipe, à qui son Service communiqua le dossier médical de mon père, au plus grand mépris du Secret médical et professionnel,
12 - La lettre datée du 22 août 1990, que l'Interne du Service du Pr. Saïd (Olivier Ille) adressa au Dr. Jean-Yves Beinis, qui a conduit celui-ci à ne faire que semblant d'administrer à mon père le traitement nécessaire à son rétablissement. Devenu Chef de Service au C.H.U. de Mantes-la-Jolie, le Dr Olivier Ille conduira de même une certaine Christine Malèvre à "euthanasier" des malades qui ne demandaient pas à l'être.
13 - Le parquet de Créteil, sous la coupe de Michel Barrau, qui fit en 1998 semblant de croire que la plainte de mon père à l'encontre de ses agresseurs n'avait été portée que le 21 avril 1994 "soit 47 mois après" les faits incriminés quoique "dans les délais", raillant à cette occasion mon style bien particulier (sic), notre persévérance à vouloir rétablir le malade dans ses fonctions et l'aide que nous lui avions effectivement apporté pour réunir et communiquer au parquet des preuves aussi évidentes qu'irréfutables, dont celui-ci n'a surtout pas voulu tenir compte, et qui, pour justifier son déni de justice, fit ses choux gras des déclarations apeurées de notre soeur, qui aurait dit (cf. ce non-lieu) au Dr. Yves Dano que j'avais voulu faire de cette affaire << l'affaire de ma vie>> (sic), comme si d'avoir été témoin d'une tentative d'assassinat, de l'avoir dénoncée et mise en relation avec les viols qui se commettaient à la Clinique des Elmelik, d'avoir porté aide et assistance au malade et d'avoir pu le rétablir dans ses fonctions avait été chose banale et méprisable. Le parquet était très conscient de la gravité de cette affaire, puisqu'il avait recommandé à Maître Dorsner-Dolivet de veiller à ce que l'affaire ne soit pas ébruitée.
Dans les attendus en faveur d'un non lieu, il est écrit << C'est le 25 mai 1990 que l'opération s'est déroulée. Dans le courrier long, détaillé, au style bien particulier cette opération sera jugée intempestive et inutile 47 mois après. La conséquence sera la plainte >> alors que la plainte, référencée C 90 361 0032 date du 17. 12. 1990, ainsi qu'il est stipulé dans l'avis officiel de réception de la plainte (ci-joint), un avis lui-même daté du 28 juin 1991.
14 - Le Pr. Gilbert Tchernia, Chef de Service, hématologue, en 2004 chargé des investigations cliniques et des médiations à l'hôpital Bicêtre, qui nous remit les résultats de ses investigations, étonnés qu'ils puissent avoir été aussi incohérents. Courageux mais pas téméraire, il se désista au profit du Pr. Patrick Hardy. Le Professeur Tchernia m'avait auparavant fait part de ce qu'il savait trop bien à quoi s'en tenir au sujet de l'Ordre des médecins,
15 - Et dernièrement du département qualité des soins et droits des patients de l'Hôpital Bicêtre, selon lequel le Pr. Saïd asoeure désormais une consultation à l'Hôpital Cochin. A Bicêtre, on ne parle plus de Clientèle, et on y semble moins allergique à ma présence. Le Pr. Saïd avait en octobre 1997 demandé mon "interdiction" quand je lui avais rappelé les articles scientifiques traitant du manque de fiabilité du test de Schilling (Cf. chapitre III).
16 - Un avocat, sur les tricheries du parquet dans d'autres affaires. Je tais son nom, celui-ci étant susceptible d'être à l'avenir chargé de défendre nos intérêts dans cette affaire.
II - LES FAITS
1 - Le Dr. Antoine Denis avait réussi à faire croire à mon père que ses douleurs de hanche et ses difficultés pour marcher provenaient d'une mauvaise morphostatique (sic) alors que celle-ci avait toujours été la même. La morphologie de ses pieds (un "pied-rond antérieur") était assez banale. Elle ne l'avait jamais beaucoup gêné, puisqu'il avait normalement fait son service militaire durant la guerre. Il lui fit croire qu'avec une petite intervention (un acte K 20 à faire sous anesthésie locale), tout rentrerait dans l'ordre. C'est ainsi que mon père se rendit le 24 mai 1990 à la Clinique de sa commune pour la réalisation de cet minime intervention. Mais loin de se limiter à ce qui avait été spécifié, le Dr. Denis, sans même être vraiment chirurgien, fit endormir mon père et transforma l'acte prévu en une double opération orthopédique. Le K 20 prévu se transforma en un K 60 + 60/2 majoré d'un 75% (pourquoi, et de quel droit ? ) + K 50 d'anesthésie + les divers K du fait des complications occasionnées par un acte aussi déplacé qu'interdit, fait sur personne déjà très malade et fragile. L' Asoeurance Maladie paya sans rechigner l'opération et les pots cassés au bénéfice de la Clinique, malgré le fait qu'elle n'avait autorisé qu'un acte en K 20, comme il avait été stipulé sur le Bon d'hospitalisation. Les conséquences de l'opération furent épouvantables (des hémorragies cataclysmiques - absolument inévitables dans les conditions et l'état où mon père fut opéré - obligèrent d'interrompre le traitement préventif des thromboses post-opératoires, ce qui exposait lourdement mon père à leur survenue. C'est ainsi que mon père dut être hospitalisé à Bicêtre en urgence et être admis en neurologie sur le diagnostic de syndrome neuro-anémique.
2 - Le 17 décembre 1990, soit deux mois après être sorti du coma où l'avait plongé le semblant traitement que les neurologues du Service du Pr. Saïd faisaient administrer à l'encontre de leur malade, celui-ci l'ayant finalement reçu in extremis de mes mains et ayant ainsi réussi à récupérer ses facultés, avait été en mesure d'adresser une plainte au procureur de Créteil pour coup et blesoeures volontaires, mise en danger de la vie et non assistance à personne en danger après ce qui lui était arrivé les mois précédents à la Clinique Elmelik,. Il était alors âgé de 79 ans, habitait avec son épouse handicapée et mal voyante à La-Haÿ-les-Roses,
3 - Il n'avait alors pas encore été en mesure de se rendre compte ce qui s'était réellement passé lors de son hospitalisation au C.H.U. de Bicêtre et à l'hôpital Charles-Foix. Il croyait encore que c'était les neurologues de Bicêtre et/ou le Dr. Beinis qui l'avaient sauvé,
4 - En réalité, une infirmière du Service du Dr. Beinis avait attiré mon attention sur le faux traitement que le Dr. Beinis lui faisait administrer au malade, ce qui m'avait permis d'intervenir pour lui administrer moi-même le vrai, le 12 septembre 1990 alors que, sombré dans le coma, il était tout près de décéder (Cf. chap. IV).
5 - A la suite de cette plainte, mon père fut convoqué le 23 janvier 1991, au Commissariat de La-Haÿ-les-Roses. En tant que témoin de ce qui s'était passé comme à cause de son invalidité, je l'y avais accompagné. L'inspecteur Christian Raeckelboom, qui prit sa déposition, comptant sur le fait que je suis médecin, me fit cette stupéfiante déclaration: << J'aimerais que pour une fois cette affaire aboutisse. Mais je dois vous dire, bien que je n'ai en principe pas à le faire, que j'ai-là sur mes étagères cent cinquante (sic) plaintes pour viols. Aucune n'a pu aboutir. Les actionnaires de la Clinique sont protégés en hauts lieux, ils sont milliardaires. Ils peuvent faire et font ce qu'ils veulent. Toutes les plaintes contre eux sont bloquées au parquet >> .
N'en croyant pas mes oreilles, j'avais répondu à cet inspecteur: << Des vols, il y en a dans tous ces établissements, Cliniques ou Hôpitaux !
- Des viols, je dis des viols !
- Comment est-ce possible ? Qui viole qui ?
- Le Directeur. Il viole sous anesthésie.
- Le Directeur de la Clinique ! Il est gynécologue ! ... Mais s'il viole les patientes anesthésiées, comment peuvent-elles savoir qu'elles ont été violées ?
- Parce que certaines se sont réveillées alors qu'il était encore en train ....>>.
J'étais sidéré. Je ne pouvais pas réaliser que cela puisse se faire dans un pays qui se réclame des "Droit de l'Homme" sans que l'Ordre et la justice ne les fassent cesser. Encore naïf, il ne pouvait pour moi que s'agir des femmes, mais j'appris plus tard, en 2002, de la part d'une militante d'une association Suvrant pour la protection de l'Enfance (l'A.F.P.E.) qu'il n'y avait pas que les femmes à en être victimes. Cette militante me dit être de la famille du Directeur de la Clinique. Elle avait pris la parole pour déplorer l'immunité judiciaire dont pouvait bénéficier certaines personnes. En fait, un des viols commis par le Directeur s'était quand même soldé par une condamnation au civil, et à la suite de cette condamnation, l'Ordre avait décidé une suspension de six mois d'exercice, comme me le signalèrent les Drs. Claude Poulain et le Jean-Claude Preziosi (Cf. supra I A, § 5 et 6),
6 - Après cette courte suspension, comme si de rien n'était, les viols recommencèrent, ainsi qu'avait à s'en plaindre la police, qui à nouveau devait enregistrer en vain ce genre de plainte.
8 - Les prédictions de l'inspecteur Christian Rakelboom se sont révélées véridiques : malgré l'accumulation de preuves démontrant la réalité des fautes, celles-ci ont été occultées par les experts judiciaires et par le parquet au profit de la fine équipe comme au profit des neurologues du Service du Pr. Gérard Saïd,
9- Dans le Service du Pr. Saïd, et ensuite dans celui du Dr. Beinis, l'état de mon père s'était aggravé de façon catastrophique (M.M.S.E. tombé à 22/30 le 22 août 1990, c.-à-d. au seuil de la démence) au jour de sa réception dans le Service du Dr. Beinis, contre 25/30, évalué les semaines précédentes à l'entrée du malade à Bicêtre,
10 - Le diagnostic de syndrome neuro-anémique avait été fait dès l'admission de mon père aux urgences de Bicêtre, tant celui-ci était évident - les Urgences étaient alors sous la responsabilité du Pr. Jean-Claude Passeron, qui succédait au Pr. El Roth - en conséquence de quoi les Internes de ce Service avaient immédiatement demandé que le malade soit transféré en neurologie dans le Service du Pr. Saïd. Celui-ci, alors labellisé Inserm, ainsi qu'il s'en réclamait par de grandes affiches placardées dans les couloirs et salles d'attente, se proclamait spécialisé dans la recherche diagnostique et le traitement des affections neurologiques d'origines dys-métaboliques, c.-à-d. dans ce que sont les syndromes neuro-anémiques. Ceux-ci sont classés parmi les urgences médicales parce qu'ils sont à tous moments mortels s'ils ne sont pas diagnostiqués et traités à temps - d'où l'intérêt de les distinguer des vrais tableaux démentiels, contre lesquels on est désarmé, comme p. ex. il en est de la maladie d'Alzheimer ou de la maladie de Creutzfeld-Jakob,
11 - Invoquant l'absence d'amélioration, les neurologues du Service Saïd firent transférer mon père le 22 août 1990 à Charles-Foix dans le Service du Dr. Jean-Yves Beinis,
12 - Mon père faillit y décéder dans la nuit du 12 septembre 1990 faute d'avoir reçu comme il fallait le remède spécifique nécessaire à son rétablissement, c.-à-d. de la cobalamine pendant au moins un mois raison de 1mg/jour par voie intramusculaire, et non pas 1/2 mg par semaine, comme il avait été fait jusque là. Comment et pourquoi une si longue et grossière "erreur" de la part de spécialistes de la question ? (Cf. chapitre III, ma lettre au Pr. Patrick Hardy, restée sans réponse).
13 - Les infirmières du Service du Dr. Beinis, quand elles se sont rendu compte que j'étais médecin, s'étaient entendues pour que je vienne contrôler le traitement que le Chef de Service leur faisait administrer au malade. C'est alors, et alors seulement, que je me suis aperçu que le traitement nécessaire à sa guérison n'était pas vraiment administré. C'était là l'explication de ce qu'au lieu de se rétablir, le malade s'était aggravé, au point qu'il avait fini par sombrer dans le coma. Il était alors aréactif, en mydriase totale, c'est à dire tout près de mourir. Je ne disposais plus que de quelques minutes pour me procurer une boite de six ampoules de cyanocobalamine Labaz * à la pharmacie la plus proche, avant que celle-ci ne ferme. C'est ainsi que le 12 septembre 1990, vers 19 heures 45, après six semaines d'hospitalisation, dont trois dans le Service du Pr. Saïd, j'ai pu dans l'U.S.N. du Dr. Beinis administrer moi-même in extremis à mon père la moitié du coffret, soit trois milligrammes de cyanocobalamine, et débuter un traitement que depuis plusieurs semaines on n'avait fait que semblant de lui administrer (Cf. la lettre manuscrite signée de l'Interne Olivier Ille les directives données au Dr. Beinis. Un point d'exclamation les accompagne),
14 - A partir de mon intervention, l'état du malade se redressa de façon spectaculaire. Les troubles et les symptômes spécifiques de la maladie régressèrent dans l'ordre inverse de leur apparition, quoique qu'incomplètement en ce qui concerne les troubles moteurs. La marche restait particulièrement difficile, ainsi que l'écriture (dysgraphie).
15 - En février 1991, son efficience intellectuelle avait regagné 30/30 au M.M.S.E., ce qui était inespéré, et exclu les stipulations faites par le service Saïd en février 94 qu'il souffrait d'un syndrome démentiel " mal étiqueté" évoluant depuis trois ans.
16 - Mon père avait ainsi été en mesure de porter plainte dès décembre 1990 auprès du procureur du T.G.I de Créteil de façon assez claire et circonstanciée, sans cependant avoir encore pris réellement conscience que c'était à nous (à ma soeur, à moi et aux infirmières) , et non, comme il croyait encore, aux neurologues du Service du Pr. Saïd ou aux médecins de l'U.S.N. du Dr. Beinis qu'il devait d'être resté en vie. Ce qui explique que sa plainte, malgré mon signalement, fut surtout comprise comme étant à l'encontre des premiers à l'avoir abusé, à savoir les médecins de la Clinique Elmelik, qui lui avaient fait croire que ses troubles locomoteurs relevaient d'une petite intervention (un K 20) à faire sous anesthésie locale, intervention qu'ils transformèrent en cours d'anesthésie générale (ni prévue ni annoncée) en une double opération orthopédique. Le K 20 prévu fut subrepticement transformé en un K 60 + 60/2 majoré d'un 75%. Il fut réalisé par surprise, sur un malade très amaigri - 55 kg - présentant des quintes de toux subintrantes, une tension artérielle à 24/13 et une instabilité à la marche aussi due au descellement douloureux d'une prothèse de hanche (mise en place en avril 1984), ainsi qu'une atteinte neurologique déjà sévère (atteinte cérébelleuse, pyramidale et extrapyramidale, double incontinence sphinctérienne, de même origine neurologique, début de paralysie vélaire, cause de dangereuses fausses routes alimentaires, tous signes d'extrême gravité du point de vue neurologique. Et pour faire bonne mesure, dans les semaines et les jours qui précédèrent cette double intervention, épistaxis à répétition, d'origine hypertensive, cautérisés par le Dr. Dominique Semette, dans la Clinique où le malade allait quelques jours plus tard être précipitamment et illicitement opéré par un pseudo chirurgien nommé Antoine Denis. Une opération qui fut qui plus est réalisée sous double garrot d'Esmach. Même s'il s'était agi d'opérer un jeune patient, en bonne condition physique et bien préparé, qui en aurait accepté les risques, comme par exemple ce pourrait être le cas d'un marathonien pressé d'entreprendre en un seul temps la rééducation de deux interventions. Le Dr. Joseph Heller, le cardiologue de mon père avait d'ailleurs écrit au Dr. Denis pour le mettre en garde. Il lui avait signalé la forte hypertension, les signes électromyographiques de souffrance ischémique et le double "bloc de branches" (il s'agit d'un trouble de la conduction intra cardiaque),
17 - J'avais à cette époque (le 20 mars 1990) moi-même averti le Dr. Antoine Denis de ce que de mon père n'était pas opérable en raison de son état, qui nécessitait d'être plus amplement exploré,
18 - Le 10 mai 1990, je l'avais dirigé sur le Centre pneumologique de Chevilly-Larue pour que soit élucidé l'origine de son amaigrissement et de sa toux subintrante. Mais quinze jours plus tard, profitant de ce qu'il avait appris que j'étais pour quelques jours parti dans le Jura, le Dr. Denis s'était empressé de mettre mon absence à profit pour opérer un alignement général des avant-pieds. Seul comptait alors le cash flow de la Clinique Elmelik, propriété de la fine équipe/. Une paire de chausoeure plus souple suffisait à résoudre le problème du cor au pied.
19 - Non content de l'avoir opéré par surprise, le Dr. Antoine Denis - un rhumatologue de 68 ans qui se faisait passer et qui se prenait lui-même pour un vrai chirurgien - avait "oublié" de lui prescrire la moindre rééducation ou la moindre assistance, tout au moins temporaire, alors qu'il le disait "vivre seul" (sic),
20 - Le Dr. Patrice Bodenan, en tant qu'ami de mademoiselle Edith Elmelik et expert "réputé influent au Palais" (cf. supra A I, 14 et 16), est intervenu en avril 1992, à la demande du président du Conseil de l'Ordre des médecins du Val-de-Marne le Dr. Jean Pouillard, pour nous menacer de représailles ordinales et contrer par la terreur l'action de nos avocats,
Le 27 avril 1992 Avec un regard menaçant, proférant des menaces de représailles ordinales à mon encontre le Dr. Bodenan me remit sa carte de visite sur laquelle on pouvait lire :
Docteur Patrice BODENAN,
Anesthésiste Réanimateur
Chef de service adjoint à l'Hôpital Saint-Camille
Pneumologue attaché à l'Hôtel Dieu de Paris
Expert près des Cours d'Appel de Paris
Membre du Conseil de l'Ordre des Médecins du Val-deMarne
Responsable du bureau de Presse
Administrateur du Syndicat des Médecins du Val de Marne,
Hôtel Dieu de Paris Tel : 42.34.82.34 (poste 2506) Hôpital Saint-Camille Tel : 49.83.10.10. (Bip 34) .
19, route des Gardes 92 190 Meudon Tel : 46.26.02.73 19 >>.
Le Président du Conseil de l'Ordre du Val-de Marne n'ignorait pas les relations qui liaient le Dr. Patrice Bodenan au Dr. Edith Elmelik, « spécialiste des hôpitaux ». Tous les deux étaient médecins anesthésistes.
Averti de ce que monsieur Cretien père avait porté plainte contre le Dr. Antoine Denis - auto-proclamé chirurgien -, et contre ladite « spécialiste des hôpitaux », le Dr. Pouillard missionna le Dr. Bodenan en tant que ''Rapporteur'' pour contrecarrer sa plainte. Il n'était statutairement pas habilité à le nommer. Il l'avait missionné « par erreur » (sic). Il avait en fait cherché à court-circuiter le conseil disciplinaire.
Du secrétaire du Conseil Départemental de l'Ordre du Val-de-Marne je reçus peu après une lettre m'informant de ce que le Président Jean Pouillard n' avait que "par erreur" nommé le Dr. Bodenan Rapporteur dans cette affaire, puisque seul le Conseil disciplinaire, qui dépend de l'Ordre régional, est habilité à nommer un Rapporteur dans ces affaires.
Je fis part de des menaces du Dr. Bodenan à Maître Scotto-Dérouet; Encore naïf, informai la Section disciplinaire du Conseil de l'Ordre de ce qui s'était passé.
Je reçus bientôt une lettre mielleuse du Dr. Jean Pouillard.
Dans sa lettre, datée du 22 juin 1992, le Dr. Pouillard chercha à nier la réalité de ces menaces en arguant que le dossier avait dans sa totalité été transmis au Conseil de la ville de Paris et au Conseil Régional de l'Ordre, ce qui était, selon lui, ''la preuve'' de ce que ces menaces n'avaient pas existées. Le Dr. Pouillard ne se rendait pas compte que sa lettre démontrait implicitement l'existence de ces menaces en arguant que « les faits allégués n'avaient pas pu être pris en compte ».
Le Dr. Pouillard va jusqu'à me prier d'être « plus conscient de ce que l'honneur de la mission de l'Ordre départemental et sa réputation n'ont jamais été entachés d' aucune impartialité (sic) dans le cadre du respect de la déontologie et de l'éthique ».
ORDRE DES MEDECINS
CONSEIL DEPARATEMENTAL DU VAL-DE-MARNE
4, RUE OCTAVE DU-MESNIL 94000 CRETEIL
TEL : 47.07.78.06. TELECOPIE : 49.81.06.96
JP/NA Le 22 juin 1992
à Monsieur le Docteur CRETIEN
1, place Saint-Léonard 91100 CORBEIL
Mon Cher Confrère,
J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que votre dossier de plainte a été totalement transmis au Conseilde la Ville de Paris où est inscrrit le Docteur DENIS et que ce dossier a été transmis au Conseil ,Régional par le Conseil de Paris, ce qui démontre bien notre impartialité et l'absence de mesure d'intimidation de notre part.
Votre opinion concernant notre conseiller rapporteur me paraît sans fondement puisque tous les faits que vous alléguez ner peuvent pas être pris en compte dans la mesure où le Conseil de Paris a été le rapporteur réel de cette affairen et a rédigé la délibération de transmission en toute indépendance. nous n'avions d'ailleurs pas eu connaissance de la suite réservée à ce dossier jusqu'à votre visite au Conseil.
Je vous serais infiniment reconnaissant de considérer - et je vous le demande solennellement - qu'il n'y a eu dans l'étude de ce dossier aucune pratique indélicate , voire "répréhensible" et qu'il n'a jamais été question d'une quelqconque animosité de la part de Confrères.
Il serait nécessaire que vous soyez plus conscient que l'honneur de la mission de l'Ordre départemental et sa réputation n'ont jamais été entâchées d'aucune impartialité dans le cadre du respect de la déontologie et de l'éthique. (soulignement mien)
Restant à votre disposition, je vous prie de croire, mon cherConfrère, de mes sentiments distingués.
Le Président
Docteur Jean POUILLARD
Au Conseil régional de l'Ordre, je pris plus tard connaissance d'une lettre manuscrite signée P. Bod adressée au Dr Jean Penneau, qui présidait alors le Conseil disciplinaire de l'Ordre. La signature est assise sur un grand triangle (?). Elle est datée du 10 janvier et estampillée du 11 janvier 1994. J'ai pu en récupérer copie au Conseil National de l'Ordre grâce à une secrétaire, qui m'en laissa faire copie en me conseillant de porter ces affaires devant la justice.
Pour justifier ses menaces le Dr. Bodenan avait adressé au Dr. Jean Penneau une lettre manuscrite réclamant contre le Dr. Cretien un article L 460. Il y prétendait que celui-ci était atteint d'un délire de persécution compliqué d'un esprit procédurier (alors que lui-même m'avait menacé de représailles ordinales ! ). Il y feint en outre d'ignorer que c'est mon père, et non pas moi , qui avait porté plainte le 17 décembre 1990 contre ses amis de la Clinique Elmelik. Il voulait me faire invalider parce que je n' n'avais observer mes devoirs de confraternité en empêchant pas mon père de porter plainte, c.-à-d. de n'avoir pas participé à la ''loi du silence'', d'avoir enfreint cette pseudo « loi », celle dont le Dr. Bruno Halioua fera état en décembre 1999 dans son livre « Blouses blanches, étoiles jaunes ». Celui-ci avait été à sa grande stupéfaction soudainement invité à l'enfreindre pour que l'AMJF et l'Ordre puissent se réconcilier et coopérer (dans quel but ?). Le Pr. Gérard Saïd avait soudain éprouvé le besoin de se raprocher de l'Ordre au début du mois d' octobre 1997. Il n'est d'ailleurs pas indifférent de constater que l'imprimatur donnée au Dr. Halioua date du 11 octobre 1997, Cf. p. 12 de ce livre, plus la préface et la postface (Liana Lévy éditeur, décembre 1999).
Bry le 10 janvier 1994
22
Docteur Patreice Bodenan
Conseil départemental Monsieur le Docteur PENNEAU
/> de l'ordre des Médecins Ordre des MLédecins
du Val de Marne Conseil Régional de l'Île de France
174 rue de l'Université
75007 Paris
Dr P. BODENAN
Anesthésie-Traumatologie
HÔPITAL SAINT-CAMILLE
94366 BRY-SUR-MARNE Cedex
000131
CONSEIL REGIONAL
DE L'ÎLE-DE-FRANCE
11 JANVIER 1994
N° ----------------------> ( 000131 ? )
ORDRE DES MEDECINS
Monsieur le Secrétaire Général
J'ai été chargé d'instruire initialement une plainte du Docteur Pierre CHRETIEN contre le Docteur Dnis chirurgien excerçant au centre chirurgicakl de La Haÿ les Roses 94 -
J'ai donc reçu le Docteur CRETIEN Pierre et son père à l'hôpital SAINT Camille
J'ai aussi contacté et reçu et Docteur DENIS et la responsable de la Clinique (Mme le Docteur ELMELIK ) ainsi que le Professeur Debeyre.
A l'évidence notre confrère le Docteur Pierre Cretien n'est pas fondé à poursuivre le Docteur DENIS professionnel réputé et parfaitement irréprochable pour les faits invoqués par lui Le Docteur Pierre CRETIEN est atteint d'un délire de persécution plaintes multiples auprès des différentes structures TGI Creteil CPAM etc _ )
J'ai donc rendu un avis auprès du Conseil de l'ordre des Medecins du Val de Marne conseillant un rejet pur et simple de la plainte du Docteur Crétien , et la mise en examen de ce dernier pour évaluer son aptitudeà l'exercice de la médecine -
J'appris par la suite la plainte que Pierre CRETIEN avait déposée, à mon encontre une plainte pour partialité, collusion avec la partie adverse , pressions , auprès du Conseil départemental deu Val de Marne
J'ai été très étonné de la démarche du de Monsieur Pierre CRETIEN qui ne repose sur aucune base réelle et que je trouve diffamatoire
Cette démarche rapportée à toutes les démarches de Monsieur le Docteur Pierre CRETIEN Justifie à mon avis l'application d e l ' article L 460 -
Je vous prie d' agréer monsieur le secrétaire Général mes salutations respectueuse et distinguées
Dr P. BODENAN
Anesthésie-Traumatologie
HÔPITALSAINT - CAMILL 94366
BRY-SUR-MARNE Cedex
Ces lettres et les faits démontrent la réalité des menaces proférées à l'encontre du Dr. Cretien. De semblables menaces ont été proférées à l'encontre de Maître Catherine Scotto-Derouet, l'avocate de monsieur Cretien. Elle s'en était montrée terrorisée. Suite à l'intervention du Dr. Bodenan, elle avait été débarquée du Cabinet où elle exerçait et avait dû s'en trouver un autre rue Villersexel pour exercer << Je vous aurais prévenu, le Dr. Bodenan est très influent au Palais, on ne peut rien contre eux (les Elmelik ?). Vous avez été radié (sic). Mais Maître Blum est là qui pourra prendre votre défense >> avait-elle dit lorsque je l'avais recontactée. Elle s'était alors montrée effrayée d'autant qu'elle avait entre-temps été consulter le Bureau d'Ordre pénal. Elle s'était ainsi rendu compte du « nombre considérable de casseroles que se traînait ladite Clinique, toutes classées sans suite », autant de « preuves », disait-elle; de l'efficacité du Dr. Bodenan dans ses interventions au profit des Elmelik.
Autre curiosité, le Dr. Bodenan s'est récemment vu chargé de rédiger un Mémoire, publié sur Internet, sur « Les problèmes éthiques posés par les Commissions de Conciliations hospitalières ». Ce laborieux Mémoire est cautionné par Pr. Christian Hervé, comme Bodena médecin anesthésiste et franc-maçon notoirement connu pour tel. Dans son Mémoire, le Dr. Bodenan montre que les Commissions de Conciliations sont incompatibles avec les devoirs d'un Directeur d'hôpital, qui consistent selon lui à défendre prioritairement les intérêts de l'Établissement dont il assure la Direction, tout comme le "devoir" (ou la mission) de l'Ordre consiste à défendre prioritairement les intérêts des médecins. Madame Welty, l'actuelle Directrice de l' Hôpital Bicêtre, pourra ainsi se réclamer de cet "éthique" pour se soustraire aux obligations de la Charte Européenne des "Patients Rights". Ce qui n'empêchera les 14 points de cette Charte de s'afficher à l'entrée des bureaux de l'administration. A noter que l'absence de suite donnée à la conciliation proposée par l'hôpital Bicêtre le 24 septembre 2004 semble antérieure à la rédaction du Mémoire du Dr. Patrice Bodenan. Celui-ci ne serait-il pas le fruit d'une réflexion prévisionnelle, tout comme l'avait été la création de l'Espace Ethique ? (voir Infra).
Le Dr. Bodenan ne s'était pas contenté de menacer. Il s'était chargé de se faire illicitement remettre par les médecins de Bicêtre et de Charles-Foix certaines données du dossier clinique - soi-disant perdu - d'hospitalisation de monsieur Cretien pour les remettre au Dr. Antoine Denis, comme en témoigne le fait que celui-ci a par la suite cherché à les utiliser contre son patient et le Dr. Cretien. Ce pseudo chirurgien les a ensuite répétées au Dr. Pouillard - dans une lettre dactylographiée datée du 16 novembre 1992 - , puis a remis au Dr. Pierre Brassart, autre complice de cette collusion le Cahier d'observations cliniques faites à l'hôpital Charles-Foix dans le Service du Dr. J.-Y. Beinis - Cf. document ci-joint qui porte la mention manuscrite Remis au Dr Brassart par le Dr Denis le 1 / 4 / 1993 - document estampillée par le Conseil de l'Ordre régional et portant la date du 25 nov. 1993. Il s'agit de la page de garde du cahier d'observations cliniques, qui comporte une vingtaine de pages. Y est mentionné qu'il émane du Service U.S.N. du Dr. Beinis. Le Dr. Bodenan se l'était frauduleusement fait remettre par celui-ci pour le donner au Dr. Denis. Tous les deux pensaient - bien à tort - que les données cliniques qui y étaient consignées était susceptibles de le disculper *. L'analyse des faits rapportés dans ce cahier démontre le contraire, mais il permettait au moins de rendre de le Dr. Beinis solidairement coupable. En effet, en le lui remettant, le Dr. Beinis agissait en violation du secret professionnel. Il pouvait en échange compter sur l'Ordre pour couvrir de ses propres fautes.
Quoi qu'il en soit, la page de garde de ce cahier fit l'objet d'un barbouillage de blanc et d'un nouveau double tamponnement en remplacement du premier, qui disparaît, dans le but manifeste de masquer son inavouable provenance. Il est alors est alors estampillé par l'Ordre des médecins
CONSEIL NATIONAL -
6 MAI 1994
et CONSEIL REGIONAL
1 AVR. 1994
exactement en lieu et place de l'ancienne mention manuscrite, et numéroté 62. Ces petites manipulations administratives destinées à masquer les collusions les révèlent. Elles montrent que « l'honneur de la mission de l'Ordre régional et de l'Ordre National sont bel et bien entachés de partialité », pour reprendre les termes du Dr. Pouillard à propos de l'Ordre départemental, et cela bien que le Rapporteur Pierre Brassart ait cette fois été « licitement » , nommé, c.-à-d. dans les règles statutaires, par le Président du Conseil disciplinaire.
Tout bien considéré, l'article L 460 devrait s'appliquer au Dr. Bodenan comme au pseudo chirurgien et à l'anesthésiste qui avaient subrepticement imposé à monsieur Cretien une double opération orthopédique pour soi-disant remédier à ses troubles de la marche quand ceux-ci relevaient manifestement de causes neurologiques. Et pourquoi pas aux hospitaliers qui, à la suite de cette opération, avaient durant cinq longues semaines fait semblant d'administrer à leur malade le remède nécessaire à son rétablissement et sa survie. Ils s'étaient soi-disant trompé dans leur diagnostic. En réalité, ils avaient falsifié le test de Schilling pour faire croire à sa négativité. Il ne faut pas non plus oublier les experts qui ont eux aussi par la suite voulu les couvrir, en toute connaissance de cause. Le Dr. François Chedru m'avait lui-même avoué, le 4 juillet 1996, qu'il avait accepté de se charger de rédiger un faux témoignage au prétexte que le Dr. Cretien était un très méchant Confrère…
En réalité, le Dr. Chedru n'avait pas voulu contrevenir à la loi du silence que l'Ordre sait
faire régner sur les médecins, « loi » dont le Dr. Halioua a rappelé l'existence : le blâme que l'Ordre avait infligé au Professeur Pierre Huguenard * pour avoir osé dans une des ses expertises critiquer la manière dont avait été conduite l'anesthésie d'un Confrère avait marqué les esprits.
Détailler et faire le compte de la dissimulation de toutes les fautes criminelles qui ont été commises à l'encontre de mon père serait très long. La lettre que j'ai adressée les 19 et 20 mai 2008 au Pr. Patrick Hardy et au Pr. Gilbert Tchernia précise les points que je viens d'aborder.