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7 mars 2017 2 07 /03 /mars /2017 01:35

Le travail hospitalier fictif ne serait-il pas , tout au moins en France, beaucoup plus juteux que le travail réel ?

Et l'hôpital y est-il, comme dans  M.A.S.H., un film de guerre de Robert Altman, le contraire d'un lieu « où l’on s'attendrait de trouver de l’humanité, de la bienveillance, un lieu où l’on est sensé prendre soin de l'autre » comme a osé l'écrire le docteur Valérie Auslender, médecin généraliste, dans un livre sur l' « Omerta à l'hôpital » ?

Le propos du docteure Auslender n'est pas de dénoncer l'hôpital comme un lieu de maltraitances à l'encontre des malades, mais comme un lieu de maltraitances et de violences à l'encontre des élèves infirmières et des étudiants.

 Jusqu'aux Internes, qui peuvent eux aussi être chargés d'exécuter les sales boulots, tels ceux d'endosser la responsabilité morale de faire passer, ni vu ni connu, les malades devenus embarrassants de vie à trépas.

Certains mandarins opportunistes de l'Assistance Publique ne se privent pas de faire endosser à leurs subalternes la responsabilité de maltraitances mortelles.

En tant que médecin, j'ai à maintes reprises longuement fait état du cas d'un malade qui avait en 1990 fait l'objet de telles visées de la part des neurologues de l'hôpital Bicêtre.

Compte tenu de ce que je suis médecin, et de ce que je savais très bien de quoi souffrait mon père - d'une maladie éminemment curable pourvu que son traitement spécifique soit appliqué - l'opération était plus délicate et plus risquée que si avais été un béotien. Aussi avaient-ils courageusement délégué à leur Interne, Olivier Ille, le "soin" de trouver le moyen de faire périr le malade sans que je me rende compte qu'il s'agissait d'un assassinat.

Mon père était de ceux-là, très nombreux à l'époque, ils étaient dans les 25.000 à être devenus embarrassants du fait qu'ils avaient été contaminés par le VIH lors de transfusions précédemment à leur nouvelle hospitalisation. À cette époque, on ne savait pas traiter le SIDA et il était jugé préférable de ne pas laisser aux malades contaminés à l'hôpital le temps de développer un SIDA maladie lorsque les circonstances s'y prêtaient.   

Ses "soins" faillirent effectivement réussir.
Mon père faillit ne pas en sortir vivant.

Olivier Ille avait tellement intériorisé le procédé que, devenu quelques années plus tard lui-même un petit mandarin en tant que Chef d'un Service de neurologie, il fera jouer à une de ses infirmières, Christine Malèvre, qu'il avait sous son emprise, le rôle qu'il avait lui-même dû jouer et fait jouer au docteur Jean-Yves Beinis lorsqu'il s'était défaussé sur lui de sa tâche.  Il lui avait adressé mon père avec la consigne de continuer à me faire ostensiblement croire qu'un réel traitement de la maladie de Biermer était administrer au malade. 

L'affaire l'a tellement marqué qu'il a intégré la Communauté de l'Emmanuel pour y faire de beaux discours sur le thème de "Prend soins de lui"  

Faire paraître en France un livre sur l'omerta du milieu médical aurait pu être impossible, à en juger par la nécessité qu'avait rencontré Jacques Bénesteau de faire paraître « Mensonges freudiens »  ailleurs qu'en France.

Jacques Bénesteau, n'a pu faire éditer le sien qu'en Belgique après que 26 éditeurs français ont refusé son manuscrit. Le livre est ainsi paru en octobre 2002 chez Mardaga.  Il a pourtant été sacré par La Recherche "Le livre du mois",  en décembre de la même année.

Craignant les représailles du milieu médical, le docteur Bruno Halioua avait hésité à faire éditer  « Blouses blanches, étoiles jaunes ». Bruno Halioua y avait au contraire été poussé.

Mais l'autorisation donnée au Dr. Bruno Halioua de transgresser l'omerta du milieu médical relevait du donnant donnant, c'est-à-dire d'une tractation dont les motifs ne lui avaient pas été révélés, quoique que l'on puisse en avoir un aperçu à la douzième page et dans la post-face de son livre. Celui-ci a ainsi pu  paraître en décembre 1999 chez Liana Lévi en échange de la participation du CNOM au silence à faire peser sur les exactions commises par les médecins de la Clinique des  Elmelik relayées par les médecins du Service de neurologie du professeur Gérard Saïd au CHU de Bicêtre alors que celles commises au CHU de Mantes la Jolie en 1997 pourraient plus être entièrement couvertes par l'omerta traditionnelle. 

Page 273 Bruno Halioua écrit : « Sans Bernard Werber, je n'aurai jamais eu le courage de le porter chez un éditeur »  (je le cite de mémoire) 

De son côté le professeur Bernard Glorion, à l'époque le président du CNOM, écrit très hypocritement dans la préface de ce  livre, alors qu'il savait évidemment les horreurs qui s'étaient passé à la Clinique des Elmelik, au CHU de Bicêtre et celles tout récemment révélées au CHU de Mantes la Jolie : « Le respect de la personne, de son identité, de son autonomie, de sa dignité, et la non discrimination qui figure dans notre code de déontologie, sont toutes des valeurs exigeantes qui appartiennent au corps médical tout entier ».

Il s'agit pour ma part de dénoncer dans ce blog, après avoir vainement tenté d'alerter la Justice et des Confrères siégeant au Parlement  sur les maltraitances dont souffrent les malades, c'est maltraitances allant jusqu'à les faire mourir, dont celle  actée en 1990 dans le service du professeur Gérard Saïd, après qu'elles se  sont répétées  au CHU de Mantes la Jolie en 1997.

Et celles que subissent les médecins qui osent les dénoncer. 

Comme le fait remarquer le professeur Jean-Luc Dubois Randé  « L’hôpital est un lieu étrange »

L’hôpital est en effet un lieu bien étrange, qui a été jusqu'à a créé en 1995 en guise de rideau de fumées «  L'Espace Ethique de l'AP - HP  », "Espace"  placé sous la direction d'un profane ad hoc, en l'occurrence Emmanuel Hirsch, chargé de couvrir les exactions passées des neurologues du CHU de Bicêtre lorsque ce Service était sous la coupe de son ami le professeur Gérard Saïd.

Après que le professeur Gérard Saïd l'a introduit à l'AP -HP en 1995 la mission d'Emmanuel Hirsch était de donner le change pour couvrir les exactions à venir, notamment celles qui allaient immanquablement survenir dans le Service de Neurologie du CHU de Mantes le Jolie après que la Clinique Léon Elmelik a changé de propriétaires, où il n'allait donc plus être possible d'y adresser les patients dont l'AP - HP  et le CNTS avaient intérêt à éliminer. 

Le docteur Laurence Kouyoumdjian, qui avait fait cesser les assassinats de malades en les signalant a été prié de dégager comme s'il elle était un malpropre au lieu d'en être félicitée et d'être citée à la Légion d'Honneur alors que son collègue le docteur Olivier Ille, qui s'était déjà illustré lorsqu'il était Interne à Bicêtre pour faire passer ad patres les malades s'est bien gardé d'en parler. Ce qui fait qu'il a gardé son poste de Chef de Service au CHU de Mantes la Jolie.   

On comprendra peut-être ainsi pourquoi les gouvernements n'ont jamais voulu donner suite à la promesse faite par François Mitterrand avant son accession à la présidence de la République en 1981 de supprimer le CNOM. 

Cet organisme lui était non seulement connu pour être un Etat dans l'Etat ( Cf. René Chiche : "Enquête sur les mandarins de la médecine", avril 2013, aux éditions du moment) mais un Etat autocratique.

Le fonctionnement du CNOM est de type "soviétique". Il opère au-dessus des lois pour imposer les siennes dans un Etat qui se veut, sans l'être vraiment, "un Etat de droit".

L'Etat a commis l'imprudence à la Libération , pour ne pas dire la faute, de confier au CNOM mission de "Service Public"; 

Le CNOM s'est emparé de cette prérogative pour défendre des intérêts essentiellement catégoriels, qui plus est assez souvent très "scabreux", comme en témoigne p.ex. et parmi d'autres cas plus scabreux encore, son soutien inconditionnel au Dr. Georges Rossignol comme  au Dr. André Hazout, du moins avant que la justice ne s'empare de ces affaires.

Au sujet du Dr. Georges Rossignol, les généralistes du  CSMF ont écrit le 03 septembre 2013  << Aggraver les diagnostics pour obtenir les meilleurs résultats après intervention, faire gonfler le porte-monnaie et s’offrir une belle réputation… C’était la méthode Rossignol. Cet urologue toulousain de renommée internationale a été condamné deux fois pour avoir falsifié plusieurs dossiers médicaux et retiré inutilement des prostates et des vessies. Aujourd’hui, il a purgé sa peine et continue à exercer. Car le Conseil de l’ordre l’a sanctionné d’un simple blâme.>>

A l'inverse, on se demande pourquoi l'Ordre s'est employé à ruiner le docteur Daniel Fouchard ?

Etait-ce un contre-feu pour démontrer de façon  ostentatoire qu'il faisait respecter le Code de Déontologie de façon intransigeante après qu'il s'est beaucoup démené pour protéger les médecins de la très scabreuse Clinique Léon Elmelik, dans laquelle les médecins pouvaient "tout se permettre" parce qu'elle était "protégée en hauts lieux" ?

Des centaines de parturientes y ont été violées par son médecin propriétaires, le docteur Jean-Claude Elmelik (selon des informations qui m'ont été données par de nombreux Confrères, dont le professeur Pierre Huguenard, après que le Principal  du Commissariat de l'Haÿ-les-Roses m'en a précisé le comment, mais non le pourquoi, le 23 janvier 1991; ... parce qu'il en avait "par dessus la tête" d'avoir à enregistrer des plaintes pour viols, qui toutes étaient systématiquement "bloquées au parquet" (sic, cf; sites-Web n° 34640255 chap II § 5, 69970222, 68872429 et 108281777 html)  

Le Commandant Christian Raeckelboom ignorait que cette Clinique servait à ce à quoi servira le Service de neurologie du CHU de Mantes la Jolie après que la Clinique de l'Haÿ-les-Roses a changé de main en 1995.

Le 23 janvier 1991, j' avais accompagné mon père au Commissariat de l'Haÿ-les-Roses, pour être avec lui entendu au sujet de la plainte qu'il avait été en mesure de porter devant le procureur du TGI de Créteil le 17 janvier 1990 au sujet de ses mésaventures survenues après qu'il a eu la malencontreuse idée et donc le malheur le mettre les pieds dans la Clinique des Elmelik

Mon père était rapidement devenu invalide à la suite de soi-disant "erreurs" de diagnostic et de traitement, commises tant par le docteur Antoine Denis, à la Clinique Léon Elmelik, que par le docteur Jean-Yves Beinis, sous la coupe des neurologues du CHU de Bicêtre.

Le Commandant C.R. m'avait tout de suite fait part de ce qu'il avait malheureusement lui-même à se plaindre de ce que la Clinique de l'Haÿ-les-Roses, à l'époque propriété des docteurs Edith et Jean-Claude Elmelik (le frère et la sœur) , était, sans qu'il sache pourquoi, "protégée en hauts lieux" malgré ce qu'il s'y passait (sic, pour plus de précisions, cf. les sites-Web n° 34640255 chap. II § 5, 108281777 html et, sur le même site-blog, l'article consacré à l'incendie "opportunément" et spontanément survenu dans la nuit du 30 juin 1999 à 3 heures du matin dans les archives de la mairie de l'Haÿ-les-Roses. Elles s'étaient enflammer d'elles-mêmes tellement elles étaient brûlantes).

Les "erreurs" de traitement qui l'avaient rendu invalide étaient en fait tout ce qu'il y a de volontaires, comme l'a prouvé l'expertise du docteur Yves Dano et les documents transmis au parquets de Créteil (ces documents sont en principe dans les mains de Me Régine de la Morinerie).

Ces "erreurs" " avaient été reconduites sans broncher par le très obéissant docteur Jean-Yves Beinis. Celui-ci avait été spécialement choisi par les neurologues de Bicêtre  en "vertu" de cette "qualité" comme en vertu de son incompétence clinique. Le docteur Beinis s'était ainsi laissé mettre, sinon en toute connaissance de causes, du moins très volontairement, sous la coupe d'un Interne, Olivier Ille. qui  s'était chargé, mais lui en toute connaissance de cause, de transmettre au docteur Beinis l'ordre de ses supérieurs.

L'ordre avait ainsi été donné au docteur Beinis d'administrer ostensiblement devant moi qu'un faux-semblant du traitement nécessaire au rétablissement du malade qu'il lui était  (à l'hôpital Charles-Foix, dans son USN (une Unité gériatrique de Soins "Normalisés").

Moyennant cette astuce le malade allait pouvoir teminer "normalement" son existence. Il valait mieux qu'il la termine "normalement" là plutôt que dans le Service de Neurologie du CHU de Bicetre, réputation d'excellence oblige !

Comment  s'étonner qu'Olivier Ille soit devenu quelques années  plus tard Chef du Service de neurologie au CHU de Mantes la Jolie, et comme par hasard qu'il s'y trouvera être le patron de Christine Malèvre, l'infirmière qui tiendra le rôle qu'il avait déjà fait jouer au docteur Beinis, qui consistait à faire passer  dans l'au-delà ses malades au prétexte  "euthanasies".

Olivier Ille avait lui-même en 1990 agi à Bicêtre sous la coupe de ses supérieurs, les neurologues de son CHU, alors que ceux-ci s'étaient entendus pour faire en sorte que mon père ne puisse en aucun cas recevoir le traitement spécifique de son affection. Or la maladie de Biermer, tout comme les syndromes neurologiques apparentés liés aux carences vitaminiques B12, sont des affections très fréquentes. Leur diagnostic est aussi facile et évident que leur traitement. Or ces affections sont inéluctablement mortelles dès lors qu'elles ne reçoivent pas leur traitement spécifique, à savoir la vitamine B12 de façon intensive, ce qui ne coûte pourtant pratiquement rien  à peine le prix de deux paquets de cigarettes . C'était non seulement pourquoi mon père ne reçut pas réellement ce traitement, mais aussi pourquoi, me sachant médecin, ordre avait été donné par les neurologues du CHU Bicêtre au docteur Beinis via leur Interne Olivier Ille, de ne faire que semblant devant moi de le lui administrer. De cette façon à on avait cherché à me faire croire que mon père souffrait de tout autre chose que la maladie de Biermer, en l'occurrence d'une DTA (Démence de Type Alheimer), et non pas d'une sévère carence vitaminique B12 ... motif réel de son admission en neurologie le 2 août 1990 après son passage par les "Lits-Portes" de l'hôpital Bicêtre, dans la soirée du 31 juillet 1990. Le diagnostic correct de syndrome de sclérose combinée y avait été posé. La sclérose combinée de la moelle est principalement causée, hormis les accidents traumatiques et les compressions tumorales, par la maladie de Biermer et les carences vitaminiques B12 sévères, et aucunement par la maladie d'Alzheimer.

Il leur fallait sauvegarder l'existence si commode de la Clinique Léon Elmelik, qui à l'époque se chargeait d'éliminer discrètement les malades devenus embarrassants pour l'AP - HP et les hôpitaux, ceux-ci s'étant entendus dans les années 1980 avec CNTS (donc avec le ministère de la Recherche) pour écouler des lots de sangs contaminés par le VIH. Autour de 25.000 patients avaient ainsi contaminés au cours de la première moitié des années 1980. Dont, comme par hasard mon père, en avril 1984. Il valait donc mieux - pour l'AP - HP et le CNTS - lle laisser mourir, sinon le faire activement mourir, à l'instar d'autres anciens transfusés,  avant qu'ils n'aient le temps de développer un SIDA maladie (voir "L'affaire du sang" par le docteure Anne-Marie Casteret, aux éditions La découverte, 1992, toujours disponible).

Merci Fabius, "responsable" mais "non coupable", merci l'AP - HP et le CNTS, coupables mais "irresponsables", merci la culture de la triche médicale  (dénoncée par le professeur Charles Msika dans le n° 21 mars 1991 du Medica Judaïca, repris d'un article antérieur publié par le  J.A.M.A.)

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