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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 10:42

Hier matin 14 avril 2016,  sur France -Inter, le silence du Cardinal Philippe Barbarin gardé sur les agissements criminels - c'est-à-dire les agressions pédoclastiques, (qui ne sont en rien  "pédophiliques" - du "Père" Bernard Preynat, a été mis sur le compte de "la culture du silence", de l'embarras et de la maladresse.

Il s'agit de bien autre chose que d'une "culture du silence",  appelation venue remplacer "la loi du silence". plus appropriée mais péjorativement connotée.   

Il s'agit bien plutôt de déni de réalité, un déni au service duquel  Sigmund Freud, a mis tout son talent de mythomane à faire triompher à partir du moment où il s'est rendu compte qu'il ne ferait jamais carrière ni fortune s'il continuait dans la voie dans laquelle il s'était engagé, à savoir révéler la nocivité pour le devenir des enfants et des adolescents des attentats sexuels, appelation plus approriée  que celle de "séduction sexuelle"; qui eut par la suite le succès que l'on sait, et qui a perverti la psychiatrie, notamment la psychiatrie française, qui a toujours recours à cette conception fallacieuse de la réalité en continuant de faire état de complexes et de fantasmes oedipiens (cf. les inepties que le psychanalyste Roger Perron profère à ce sujet dans le gros "Dictionnaire international de psychanalyse", dictionnaire publié en 2002 par Calmann-Lévy, sous la direction du psychiatre Alain de Mijolla,  qui lui a laissé écrire que les incestes réels sont exceptionnels, qu'il s'agit avant tout de fantasmes oedipiens, alors que rien qu'en France ils se comptent par millions.     

Avant les fabulations freudiennes du temps du Marquis de Sade par exemple, les victimes d'agressions sexuelles pouvaient être écoutées sans être accusées d'être surtout victimes de leur "fantasmes oedipiens", ainsi que l'a laissé dire le quotidien "Le Monde" des enfants d'Outreau dans son édition du 8 février 2006 au psychiatre Samuel Lepastier.  

La façon qu'a le magazine "Le Point" d'aborder l'attidude du Cardinal Philippe Bararin face la "pédophilie" du Père Bernard Preynat, (Cf. "Le Point" du 9 janvier 2016, qui fait état de ce que le Cardinal est accusé de ne pas avoir porté à la connaissance de la justice des agressions sexuelles qu'un prêtre relevant de son Diocèse infligeait aux jeunes garçons) montre bien qu'il s'agit bien plutôt d'une culture du déni.

Le Répubicain Lorrain du 1 avril 2016  fait état d'une nouvelle affaire secoue le diocèse de Lyon.  L'enquête sur un nouveau prêtre soupçonné d’agressions sexuelles, et le cas d'un ex-prêtre exerçant dans le diocèse de Lyon, condamné récemment pour pédophilie, interrogent une nouvelle fois sur l’attitude de l’Église face à la justice et aux soupçons".

La  "pédophilie" chez les prêtres est chose courante et depuis très longtemps connue, racontée et commentée, attribuée bien à tort au fait que le mariage leur est interdit.

Il n'y a donc pas à propremement parler "culture du silence", mais culture du déni de réalité, une culture du déni bien servie par un dénommé Sigmund Freud. 

 

 

 

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