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19 avril 2016 2 19 /04 /avril /2016 13:58

Je roulais tranquillement et gratuitement plein ouest dans une Citron blanche sur la N 176 - en Bretagne les autoroutes ont le mérite d'être gratuites pro deo & tutti quanti - quand, sur "les chemins de la connaisance' (Radio-France-France-culture), il était question de honte, de pudeur, d'indécence, de pudibonderie, et, dans la foulée, d'esscartefiguerie, terminologie introduite par Marcel Pagnol.

Eric Fiat, professeur de philosophie et d'éthique médicale à Marne la Vallée y faisait brillamment la démonstration que la pudeur ne se situait pas à égale distance de l'indécence et de la pudibonderie, parce qu'elle est d'une autre nature.

Je n'ai pas écouté l'émission jusqu'à son terme mais il est probable, alors que la question est au coeur du sujet, que le silence fait par le Cardinal Barbarin sur les agisssements de "Père" Bernard Preynat n'a pas été abordée.

Le silence du Cardinal, pour lequel il est mis en accusation, relève-t-il de la pudeur, de la honte, ou de la pudibonderie ?

La question de son éventuelle condamnation ne devrait pas se poser puisque le Cardinal Barbarin ne relève pas de la fonction publique.

L'article 40 du CPP ne peut donc lui être appliqué, contrairement aux divers présidents du Conseil de l'Ordre des médecins, qui tous ont gardé le silence en toute connaissance de cause sur les agressions sexuelles que le docteur André Hazout, et comme lui beaucoup d'autres médecins, commettaient depuis belle-lurette, et André Hazout lui depuis une trentaine d'années !

Alors pourquoi appliquerait-on au Cardinal Barbarin une sanction alors qu'aucune, à ma connaissance, n'a été appliquée aux nombreux présidents de l'Ordre, départementaux, régionaux ou nationaux qui en avaient depuis 1985 connaissance ?

Et pourquoi ne pas sanctionner le professeur de psychiatrie Samuel Lepastier qui soutenait contre la preuve du contraire que les enfants d' Outreau n'ont surtout été que victimes de leur inconscient oedipiien (Cf. Le Monde du 8 février 2008), et le négationniste Roger Perron, qui, de même, au nom de la psychanalyse, nie la très fréquente réalité des incestes ?

Le titulaire de la Chaire d'enseignement de l'éthique médicale à l'Espace Ethique de l'AP - HP, Emmanuel Hirsch, y jouant pareillement du le rôle du professeur d'une éthique médicale hantée par le "Syndrome de carence vitaminique B22 avec test de Schilling négatif".

Il s'agit de neutraliser les circonstances épouvantables et deshonorantes de sa découverte

Par pudibonderire, ou, pour parler lacanien, par égard le "plus-de-jouir" de la fine équipe des pieds-nickelés de la Clinique Léon Elmelik ?

L'Espace Ethique de l'AP - HP serait ainsi à l'éthique  médicale ce que la ACFE est à lutte contre la fraude fiscale !

(the Association of Certified Fraud Examiners)

Pour plus d'information sur ces étranges affaires, voir sur le Net "une nuit vitaminée - blog de leon", un texte qui date du 22 mars 2011, c'est-à-dire après que j'ai incidemment appris de la bouche d'un membre du SAMU 94 que la Clinique en question avait servi à ce à quoi servira après son changement de propriétaires le Service de neuro-pneumologie (sic) du docteur Olivier Ille dans le CHU de Mantes la Jolie, avec Christine Malèvre dans le rôle que celui-ci  avait fait jouer au docteur Jean-Yves Beinis à l'hôpital Charles-Foix quand il lui a adressé mon père depuis son service de neurologie de Bicêtre, lui donnant la consigne de continuer à ne faire devant moi que semblant d'administrer réellement au malade le traitement de la maladie de Biermer alors que mon père souffrait à l'évidence d'un très sévère syndrome de carence vitaminique B12. 

C'était une consigne que les infirmières du docteur Jean-Yves Beinis ont déjouée en me demandant de bien vouloir la vérifier sur le cahier des prescriptions médicamenteuses. Ce qui m'avait permit de le mettre moi-même en route juste à temps, alors que mon père avait sombré coma carus et n'en avait donc plus pour longtemps à vivre.

Son rétablissement se fit assez rapidement : deux semaines après il était debout, et un mois plus tard il était redevenu continent. A la grande satisfaction des infirmières, mais manifestement pas à celle du docteur Beinis, qui mit plus de 5 ans pour accéder à ma demande de consulter le dossier de mon père, après que j'en ai fait la demande à la direction de son hôpital par lettre recommandée avec AR. 

Un mois après cette mésaventure mon père reçut de Charlds-Foix une lourde facture.   

Moralité (le malade y avait échappée), en France, quand on fait des erreurs, on ne veut pas en démordre, et on s'y enfonce, copute que coûte.

Ainsi de l'EPR, alors qu'elle dispose du STSMC, bien plus performant et bien moins cher, et sans retombées radioactives.

 

   

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