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24 juillet 2017 1 24 /07 /juillet /2017 11:43

La fantasmatique freudienne "s'articule" autour d'une "variable cachée" (comme quoi la psychanalyse a à voir avec la physique quantique et ses 11 dimensions).

 << Freud fils de Jacob ... un lien non dénoué >>  est le titre et le sous-titre français d'un livre écrit par Marianne Krüll une sociologue allemande, paru en 1983 chez Gallimard, à partir duquel une psychanalyste française, Gabrielle Rubin, prétend avoir compris que Sigmund Freud n'était pas le fils de son père officiel, mais d'un certain Jacob X, qui se serait entendu avec Jakob Freud, alors âgé d'une quarantaine  d'années, pour qu'il accepte, contre espèces sonnantes et trébuchantes (c'est le cas de le dire) de marier sa fille Amalia âgée d'une vingtaine.

(Freud fils, de Jacob, traduit de l'allemand par Marielène Weber. Collection Connaissance de l'Inconscient, Série La Psychanalyse dans son histoire, Gallimard : << Pourquoi Freud a-t-il abandonné - l'auteur de ce livre parle de désaveu - la théorie dite de la séduction qui voyait dans une séduction sexuelle de l'enfant par l'adulte l'origine de la névrose ? La réponse classique est connue : Freud se serait dans un premier temps laissé leurrer - séduire - par les récits de ses malades hystériques, prenant pour un traumatisme précoce ce qui était une création de fantasmes destinée à faire silence sur la sexualité infantile et à travestir les désirs œdipiens. On voit la conséquence du retournement théorique opéré par Freud et maintenu par ses successeurs : l'adulte, et en particulier le père, s'en trouve innocenté.
Tel est le point de départ de l'enquête conduite par Marianne Krüll. Car il s'agit bien ici d'une enquête, biographique, historique et sociologique, qui va entraîner l'auteur à suivre à la trace le lien, jamais dénoué, de Sigmund Freud à Jacob Freud.
>>)

Je n'ai rien trouvé dans le très solide livre de Marianne Krüll de quoi inférer  Sigmund Freud n'était pas le fils biologique de Jakob Freud à part le fait que le nom de cette sociologue commence par un K, et si cela avait été, il est probable que jamais le livre de Marianne Krüll n'aurait eu droit de citer dans cette collection, dirigée par Jean-Bertrand Pontalis, un psychanalyste si parfaitement orthodoxe que Jacques Lacan s'était permis de le traiter d'imbécile après qu'il a fait paraître, avec Jean Laplanche, "Fantasme originaire, fantasmes des origines, origines du fantasme". 

Dans la première mouture Laplanche et Pontalis avaient manier les équations symboliques de Jacques Lacan comme s'il s'agissait d'équations mathématiques  pour "démontrer mathématiquement" que le "refoulé" se trouvait dans le "dessous du dessous", ce pourquoi ils s'étaient fait traité d'imbéciles et pourquoi elle disparue pour reparaître des années plus tard dans un livre expurgé de ses démonstrations "mathématiques". Il s'agissait d'un article plus simplement intitulé  "Fanstasme des origines et origine du fantasme".    

Les recherches  de Marie Balmary sont à ce sujet plus éclairantes, mais jugées sulfureuses par les freudiens (la psychanalyse de Balmary serait d'inspiration "chrétienne".)

La doctrine freudienne est en fait une doctrine politicienne qui cache l'indicible qui la fonde, à savoir la méconnaissance qu'avait Freud, et par conséquent la plupart, sinon la quasi totalité de ses adeptes, hormis Jacques Lacan, qui n'eut cesse de répéter l'a-chose impensable de façon "acceptable", ne pouvant être compris que dans l'outre-passe, le passage de l'inconscient au délire, du délire à l'imaginaire, de l'imaginaire au réel, et du réel à la symbolique du fantasme, incarnation de l'incestualité originaire, qui fait de Sigmund Freud, son patient exemplaire,  le fils et le petit fils de son grand-père maternel, Jacob Nathansohn. 

Sigmund Freud était trop proche de son équation personnelle pour pouvoir la déchiffrer autrement qu'à travers une théorisation aveugle et aveuglante, mais acceptable pour ses zélotes comme pour lui-même, bien qu'elle soit (manifestement) délirante et vectrice de délires en cascades.

Des délires gigognes, tel celui du docteur Bernard This, psychiatre et psychanalyste "lacanien", est,  sur ce plan, exemplaire, c'est-à-dire lacanoïde et paranoïde à souhait.

Echolalique d'un discours commun aux psychanalystes "orthodoxes", qui n'entendent pas que le "disque ourcourant" (sic, cf. sa définition dans le dictionnaire "lacanien" la psychanalyse, publié chez Larousse) de Freud  est rayé plus que barré quand ils le prennent pour ceint d'esprit (dans le "disque oucourant" l'inconscient ne se fait pas entendre, particulièrement celui de Freud). 

L'avaient plus clairement mais imprudemment révélé les psychanalystes Marie Balmary et à sa suite Gabrielle Rubin.  Marie Balmary en 1979 dans "L'homme aux statues" (chez Grasset) et Gabrielle Rubin 13 ans plus tard, dans "Le roman familial de Freud" (Chez Payot). 

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