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10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 17:26

 Sous le titre accrocheur "Là où les putains n'existent pas" pour Arte a diffusé le 6 février dernier l'enquête réalisée en Suède par Ovidie, une ex star du X. 

Son témoignage  consacré à l'assassinat d'Eva Marree Smith Kullander, "call girl" de 27 ans est terrible et bouleversant, car a succombé le 11 juillet 2013, devant son garçon de quatre ans, sous 31 coups de couteau portés par son ex compagnon, "dans" (?) les locaux des services sociaux de Västerås : les journaux suédois de l'époque ne valident pas tout à fait cette précision, qui s'attache à dénoncer les méfaits du "well care " à la suédoise".

Dans ce film, il est pointé que la Suède avait, dès 1993, voulu servir de modèle social au monde entier, ce qui n'est sans doute pas faux, mais la prétention à l'exemplarité pourrait être dit de bien d'autres États, dont la France et les USA, qui sont pourtant loin d'être vraiment "exemplaires".

Les persécutions qui ont abouti à l'assassinat d'Eva Marree ne relèvent-t-elles pas de ce que j'appelle "l'effet garde rouge" ?

Cet effet avait été mis expérimentalement en évidence, au début des années 1960,  par le génial psychosociologue Stanley Milgram.  Dans une "expérience" restée célèbre il avait montré que les trois quart des individus d'une population quelconque pouvaient se soumettre à des ordres cruels pourvu qu'ils proviennent d'une autorité (d'un "grand Autre",  en langage lacanien).

Stanley Milgram et Jacques Lacan  en avait-ils pris conscience à cause de ce qui s'était passé en Chine lors de la "révolution culturelle" ?  

Je ne suis pourtant pas sûr que la véritable cause des  "dysfonctionnements" des services sociaux mise en avant dans le film pour dénoncer ce qui s'est passé avant comme après cet assassinat soit celle qui est montrée.

Pour des raisons sans doute subjective, je la rapporte à "l'effet garde-rouge", présent dans toutes les sociétés hiérarchisées. 

Je garde en réserve un autre déterminisme, plus inavouable, mais qui en fin de compte y ramène : des expériences douloureuses - elles sont rapportées plus loin dans cet article -  m'ont appris à ne pas prendre pour du bon pain les évidences que l'on vous agite devant les yeux. Autrement dit, pour paraphraser un célèbre proverbe chinois "Quand on lui montre la lune, l'idiot regarde le doigt", je préfère dire  "Quand on te montre la lune, si t'est pas bête, regarde plutôt le doigt". 

Roland Gori est professeur de Psychopathologie clinique à l'Université d'Aix Marseille et psychanalyste membre de "L'Ecart L'Espace analytique". Dans une conférence datée de février 2014 traitant des imposteurs il répond à sa propre question  "Qu'est-ce qu'un imposteur ? --->> C'est celui qui sait exactement où se situe l'attente de l'autre, celui qui sait parfaitement identifier le désir de l'autre ! " , avec le génial "Tartufe" comme modèle du genre.  

Osera-t-il inclure Sigmund Freud parmi les plus grands imposteurs narcissique à succès de tous les temps

Ornicar voilà que les éditions Flammarion publient "Sauver votre peau, soyez narcissique", de Fabrice Midal, philosophe et écrivain narcissique. "Déjà cent-mille lecteurs", est-il proclamé en couverture !

Sauver sa peau, c'est bien ce qu'avait fait Sigmund Freud en reniant ce qu'il avait précédemment pointé en 1895 en publiant ses "Etudes sur l'hystérie". Il fit par la suite fortune en fournissant un solide bouclier à la pédophilocratie.  

L'exploitation sexuelle des enfants (à des fins commerciales) a fait l'objet d'un Congrès mondial en août 1996 à Stockholm. Des films furent à cette occasion projetés en présence de la Reine de Suède, illustrant ce que des enfants ont à subir, et si on en a un tout petit peu parler en France, c'est parce que  l'affaire Dutroux venait d'éclater. "L'affaire Freud" fera moins de bruit quand le docteur Michel Meignant la découvrira en 2012 (famille freudienne, paradigme de "famille tuyau-de-poêle"),  Car ce que l'on continue en France d'occulter, c'est que dans la famille Freud, comme dans beaucoup d'autres "bonnes" familles, l'exploitation était à titre privé (Cf. entre autres Isabelle Schweighoffer  "J'avais douze ans",  Collection Pocket

Pour Sigmund Freud le maintien forcé de la tête des enfants pour les obliger à des "pratiques buccales" (souvent de la tête des nourrissons) est à l'origine de migraines. Il les disait "hystériques". Il avait observé l'a-Chose sur lui-même, sur son frère et sur ses sœurs (Freud l'indique dans ses lettres à son confrère le docteur Wilhelm Fliess, Ces lettres furent censurées dans les éditions françaises de ces lettres. Elles furent publiées en France pour la première fois sans être censurées en 2006, aux PUF, traduites par Jeffrey Moussaïeff Masson. Le travail de Masson décilla les yeux de certains psychiatres-psychanalystes, dont ceux du docteur Michel Meignant (Cf. "L'affaire Freud", qu’il a mis en ligne en 2012, par laquelle il rend compte de sa colère à la découverte des falsifications auxquels Freud et ses zélotes s'étaient livrés) 

Après avoir "avec" Josef Breuer publié en 1895 ses « Etudes sur l’hystérie », dans lesquelles il faisait état des conséquences délétères de l’inceste, Victoire-dans-la-bouche  (Sieg = Victoire et Mund = Bouche)  s'est assez vite rendu compte que ces "a-Choses" n'étaient pas à dire s'il voulait faire fortune. Il fallait non pas qu'il la ferme, mais qu'il trouve le moyen de la faire fermer aux enfants et à tous ceux qui ont eu à les subir et qui s'en plaindraient. Et comme il était avant tout carriériste, il mit l'a-Chose sur le compte de "fantasmes infantiles",  déclarés "œdipiens".

Son idée était aussi géniale que diabolique, qui revenait faire de l’enfant sans défense et ses fantasmes un bouc émissaire, contrairement à ce qu'il avait fait dans ses précédentes allégations, qui accusaient des adultes. Freud était passé  "du côté du manche". (synonyme de "l'effet garde-rouge")         

Aux USA Elizabeth Loftus, en France le professeur Samuel Lepastier, psychiatre et "psychanalyste", le docteur Paul Bensoussan, psychiatre et sexologue, expert à la Cour d'Appel de Versailles, vous le diront : les allégations des enfants sont en rapport avec de faux souvenirs. Cf. ce qu'ils ont dit à la barre quand ils ont été appelés par Me Eric Dupont-Moretti pour venir "éclairer" les Juges au procès d'Outreau, alors que la théorie qu'ils invoquent et tiennent pour vraie repose essentiellement sur un souvenir qu'avait eu Freud à l'âge de deux ans et demi d'avoir vu sa mère "nudam", et d'en avoir éprouvé l'envie de lui faire un enfant, conformément à la théorie qu'il en a tirée, avec le succès que l'on ait, avec l'assistance du Dr. Ernest Jones, qui avait besoin pour lui même d'un alibi. 

l fonctionne si bien que les femmes qui constatent  qu'elles ont été violées lors ou après une intervention chirurgicale sont accusées de fantasmer : "on" (le violeur, l'hôpital et/ou la Clinique) leur font savoir que c'est leur "Œdipe qui leur ont fait fantasmé l'a-Chose sous l'effet de l'anesthésie (Cf. Barth et Vargas "Quand l'Ordre règne", Mango documents, 2001).    

Le professeur de psychologie clinique et psychanalyste "renégat" Jacques van Rillaer, a, en mars 2017,  fait savoir dans son blog (Mediapart) que le philosophe des langues François Recanati, titulaire de nombreux titres universitaires, directeur de recherche au CNRS et directeur d'étude à l'EHESS, et ex membre du cénacle lacanien, qui avait accordé le titre ronflant de "sujet supposé savoir", a fini par se rendre compte de ce que la logomachie de Jacques Lacan et Cie était dénuée de sens, que son jargon relevait en fait de la mystification d'un habile escroc qui exploitait le snobisme, la naïveté et les portefeuilles bien garnis de ses zélotes plutôt que de la schizophrénie (je me rappelle un Interne en psychiatrie qui se faisait une gloire payer son  "analyse" 3.000 francs la séance !)  

Comment se fait-il que François Récanati ne s'en soit pas tout de suite perçu ? Et pourquoi Jacques Lacan futile prit de scrupules, à la fin de sa vie, pour proclamer qu'il n'avait en fait jamais caché que la psychanalyse n'était que "substance de vide", un vaste délire. Or les délires ne sont jamais vides parce que porteurs d'un sens caché, mais inconscient et projectif, et de ce fait paranoïaque et souvent destructeurs (iatrogènes sur le plan psychiatrique) 

Sigismund Freud comme Lacan et Adolfus Hitler avaient lu Schopenhauer, selon qui les théories psychologiques procédent de motivations internes, c'est-à-dire projectives (+/- paranoïaques et inconscientes). Schopenhauer est aussi l'auteur de "L'art d'avoir toujours raison", et Freud avait hérité de lui "l'art" d'avoir toujours raison. Pour conquérir le pouvoir, AH, SF et Mussolini avaient tous les trois aussi beaucoup puisé dans "La psychologie des foules" de Gustave Le Bon.

Lacan, qui savait tout ça, laissa filtrer son savoir à travers le concept de "forclusion du nom du père" (du père de Freud s'entend, le sien s'étant effacé devant son grand-père, devenu l'amant de sa père) à l'origine de son délire spécifique comme des délires  projectifs en général. Il a aussi usé de "mathèmes", dont les plus simples à dé-li<->r<->e sont trois anneaux entrecroisés et la bande de Möbius, qui symbolisent le retour aux origines scabreuses de Freud (racine²de moins 1), racines qui ont nourri et nourrissent encore son délire inter-minable. 

Le dire autrement aurait été scier la branche sur laquelle Il s'était branché, parce que Jacques Lacan connaissait bien l'allemand. 

De fait, c'est bien ce qu'il avait cherché à faire comprendre tout au long de son enseignement, à qui savait l'entendre. C'est pourquoi Lacan recommandait aux mal barrés qui voulaient accéder à "l'autre rive" de s'exercer aux mots croisés.  

Jacques Lacan substitua au concept projectif de "complexe d’œdipe", synonyme (paradigmatique) de "non du père", ceux de "discours du Maître" et de "Plus-de-jouir", à l'appui son concept central de "forclusion du nom du père", cette forclusion étant à la source du délire paranoïaque de Freud, et, par procuration, de celui de ses zélotes mal barrés (les délires sont des maladies contagieuses. Ainsi du délire d'Hitler, emprunté, qui l'eut cru, à ... Sigmund Freud, son ex psychothérapeute (via le docteur Eduard Bloch), et réciproquement, ce pourquoi, reconnaissant,  A. H., leur fit adresser un laisser passer spécial par l'officier SS Anton Sauerwald en 1938 après l'annexion de l'Autriche au III e Reich, avec l'ordre de les bien traiter, et non pas pour les raisons inventées par Eliette Abécassis dans son roman à l'eau d'éros "Un secret de Freud", paru en août 2014 chez Flammarion. Arthur Schitzler, qui connaissait bien son Freud,la montée du nazisme se faisant plus pressant et sachant qu'il y n'était  pas pour rien écrit en 1927, à l'époque où Freud revient de ses illusions : « Si tu protèges avec trop de tendresse le jardin secret de ton âme, il peut facilement se mettre à fleurir de façon trop luxuriante, à déborder au-delà de l’espace qui lui était imparti et même à prendre peu à peu possession dans ton âme de domaines qui n’étaient pas destinés à rester secrets. Et il est possible que toute ton âme finisse par devenir un jardin bien clos, et qu’au milieu de toutes ses fleurs et ses parfums elle succombe à sa solitude ».

Jacques Lacan savait qu'il aurait été casse-gueule de dénoncer ouvertement la paranoïa freudienne.

Il s'était gardé de déposer son concept de "Plus-de-jouir" à l'INPI, comme l'a fait Nicole Cerf-Hofstein, une de ses obstruses groupies, avec son  "Hy-obs"* ? ("Il et Elle - Duo Duel" est un livre "lacanien" (?) publié aux éditions du Seuil de l'un des sens, au point que le noir y est confondu avec le blanc. Elisabeth Roudinesco, qui n'avait encore rien compris à l'a-Chose (la Chose "a", le fissa Papa où t'es  ? dans une chanson belge à succès), en avait recommandé la lecture dans "Le Monde des Livres", c'est dire l'INPI que pendre de sa proposition) 

Dans une lettre datée du 11 février 1897 Sigmund Freud écrivait à Wilhelm Fliess << La migraine hystérique s'accompagne d'une sensation de pression au sommet du crâne et aux tempes. Elle est caractéristique de situations où la tête est maintenue pour des pratiques buccales. Mon propre père est la cause de l'hystérie de mon frère et de certaines de mes sœurs cadettes. La fréquence de ce phénomène me donne souvent à réfléchir.>> (Freud, The Complete Letters of Sigmund Freud to Wilhelm Fliess 1887-1904.)

Parce qu'elles faisaient état des activités ubuesques de Jakob Freud, qu'elles faisaient très clairement état de ce que celui-ci infligeait à ses enfants, Freud avait donné l'ordre à sa groupie en manque de "Plus-de-Jouir", la princesse Marie Bonaparte, que les lettres qu'il avait adressé à Wilhelm Fliess, son ex alter ego en cogitations masturbatoires, soient brûlées après qu'elles ont été récupérées, à prix d'or, par sa richissime princesse (avait-elle eu le temps de toutes les lire, parce qu'elles sont si nombreuses que leur réunion forme un très gros bouquin depuis que  Jeffrey Moussaïeff Masson, un psychanalyste bon  professeur de sanskrit, a exceptionnellement reçu de la part de Kurt Eissler l'autorisation d'accéder aux Archives Freud pour les traduire (de les traduire pour lui, non pas de les publier parce que déchiffrer l'écriture de Freud n'est pas de la tarte, même pour un germanophone expérimenté).

Après la mort de Fliess, Freud avait tenu à les récupérer auprès de sa veuve, ce qu'elle avait refusé de faire.  Pourquoi ? 

Elle préférait les revendre. Ce qu'elle fit. 

Les lettres à Fliess finirent par être entreposées à la Librairy of Congress de Washington sous la garde de Kurt Eissler, lui-même psychanalyste bon teint, qui se mordit les doigts d'avoir, avec l'accord d'Anna Freud, confié le travail de traduction à Masson, un psychanalyste insensé (a-normal) puisqu'il n'a pas hésité à tuer la poule aux œufs d'or en révélant, en octobre 1981 au New York Times, ce qu'il avait découvert en traduisant totalement ce qu'il fallait censurer, ce qui avait été fait dans  la première édition de ces lettres.

Il en fit un livre savant, publié quatre ans plus tard sous titre "Assault on Truth". Son livre fit un tabac aux USA, mais pas en France, bien qu'il ait été traduit et publié en français en 1984 chez Aubier sous le titre "Le réel escamoté").

Comme il fallait s'y attendre, parce que son livre était solide et accablant, Masson fut déclaré "peu rigoureux"  par "l'historienne de la psychanalyse" Elisabeth Roudinesco, cf. son "Dictionnaire de la psychanalyse ", et décrié par les zélotes du gourou. 

Un gourou qui avait le don d'attirer à lui les plus  grosses fortunes pour les prendre en cure, dont la Baronne Fanny Moser (appelée "Emmy von N" dans ses "Etudes sur l'hystérie").

Après qu'elles ont été sauvées de la destruction par ladite princesse dans des conditions rocambolesques, ces lettres ont été publiées, mais savamment expurgées par Anna Freud de leur contenu inavouable (pour les sauver, Marie Bonaparte les avaient fait enfermer dans des containers que l'on fit amarrer à un cargo en partance pour l'Angleterre).   

C'est donc moins l'histoire de Bertha Pappenheim  -  l' "Anna O" de ses célèbres "Etudes sur l'hystérie" qui avait poussé Freud à inventer la théorie des fantasmes incestueux, mais la nécessité, très consciente, de taire, en les faisant passer pour des fantasmes soi-disant œdipiens, les fellations que font subir certains pères, beaux-pères où autres individus (dont le père officiel de Sigmund Freud, sinon son père génétique, si tant est que la venue au monde du petit Sigismund Shlomo Freud eut lieu le 6 mars 1856, deux mois avant la date tenue pour vraie, a été la conséquence d'un viol ou d’un "effet yau-de-poêle" (Outre ceux de Jacques Lacan, cf. les écrits du philosophe François George, qui ont décillé les yeux de François Recanati, et de la psychanalyste Gabrielle Rubin).

Il est donc une autre intention que celle, soi-disant explicative sur le plan psychiatrique, que SigMund Freud, à partir de 1908, avec l'appui intéressé d'Ernest Jones, a réussi à imposer au commun des psychiatres comme au commun des mortels à la légende d' Œdipe : celle, celle, inavouable, d'occulter la réalité des violences sexuelles qu'un grand nombre d'enfants, très souvent des nourrissons, ont eu à subir pour que le "grand Autre" (paradigme des pères ubusifs) accède à un "plus-de-jouir" océanique, selon l'expressive expression du docteur Jacques Lacan, qui s'y connaissait. à la légende d'Œdipe : son inavouable intention était d'occulter la réalité des violences sexuelles qu'un grand nombre d'enfants, très souvent des nourrissons, ont eu à subir pour que le "grand Autre" (paradigme des pères ubusifs) accède à un "plus-de-jouir " océanique, selon l'expressive expression  du docteur Jacques Lacan, qui s'y connaissait. 

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