Les traitements neuroleptiques peuvent-ils aggraver l'état de certains malades affectés d'un délire paranoïde ?
La réponse est OUI !
C'est particulièrement vrai dans le cas des malades atteints de la maladie de Biermer, une maladie qui apparaît lorsque la carence en vitamine B 12 devient trop profonde du fait d'une malabsorption intestinalde en cette vitamine neurotrope.
La vitamine B12 participant à la construction de la myéline et à la synthèse des neuromédiateurs participe nécessairement au bon fonctionnement du système nerveux
.Les états carentiels en cette vitamine conduisent à des états d'affaiblissement intellectuels qui peuvent à tort être étiquetés "démences de type Alzheimer", ou "états dépressifs" et à des états délirants de type paranoïde. Ils peuvent de ce fait donner lieu à la prescription inappropriée d'antidépresseurs et, plus gravement à la prescription de traitements neuroleptiques. Cela s’est vu.
Souvent ? J'ai quelques raisons de le penser : j'ai été directement témoin du fait. Mais ce n'est pas chose à dire, surtout à ceux qui s'étaient plantés, sous peine d'être soi-même taxé de "délirant paranoïde", voire pire : par exemple d'être accusé d'avoir "sciemment fabriqué" (sis) la maladie par "antisémitisme"! par les neurologues qui n'avaient pas su faire le bon diagnostic et par conséquent n'avaient pas cru bon d'administrer à leur malade le traitement de la maladie de Biermer, une maladie considérée en 1990 comme la principale cause de profonde carence en vitamine B12;
C'est d'ailleurs bien ce qui s'était passé en 1990 à l'encontre de mon père..
Les carences vitaminique B12 profondes, parce qu'elles donnent lieu a des délires de type paranoïde, notamment au "délire des sosies" ou lorsqu'elles sont confondus avec une DTA (démence de type Alzheimer), ne sont pas corrigées, et du fait que l'administration de traitements neuroleptiques n'est nullement étiologique (mais le sont-ils jamais ?), de faux remèdes sont administrés aux malades, qui ne font qu'aggraver les choses. Des lésions organiques s'installent et les dysfonctionnements conduisent les malades à la mort dans de grandes souffrances physiques et pschologiques : les malades finissent leur vie dans un état de prostration des plus pitoyables
C'est ainsi que la vie de mon père a failli se terminer dans la nuit du 12 septembre 1990 ( Cf . "Une nuit vitaminée" site n° 69972429 html ) parce que ses médecins, une équipe de neurologues, avait obstinément refusé de corriger son évident état de carence. vitaminique B12 sous prétexte que son état ne relevait pas de cette carence.
Le test de Schilling avait à faux été déclaré “normal” ainsi que sa vitaminémie B12 alors que celle-ci frisait de la limite basse de la normalité.
Le traitement de la maladie de Biermer avait été refusée à mon père malgré un tableau clinique fortement évocateur de troubles neurologiques cobalamino-carentiels (un tableau de sclérose combinée de la moelle carabiné) ... jusqu'à ce qu'une infirmière fasse elle-même le diagnostic de carence vitaminique B12 en constatant la présence d'une glossite de Hunter très caractéristique de la maladie de Biermer.
Madame Pondu me fit alors part de ce que mon père ne recevait en réalité qu'un faux-semblant de traitement vitaminique B12.
Un faux-semblant ordonné par son Chef de Service, le docteur Jean-Yves Beinis, qui malgré le signalement qu'elle lui fit, ne voulut rien changer aux ordres qu'il avait donnés, relayant ainsi ceux des neurologues du CHU de Bicêtre.
Pourtant, le diagnostic de neuro-anémie de Biermer avait été posé devant moi aux Urgences de Bicêtre (parmi les urgentistes figurait Antoine Moulonguet) C'est pourquoi j'avais expressément demandé que mon père soit traité conformément à ce diagnostic de présomption, en rappelant l'adage que "la clinique prime le laboratoire" (voir article "syndrome de Doscherholmen ..." site n° 121544413 html )
On trouvera plus d'explications sur ce cas dans les articles précédents de ce blog, notamment à l'article "Les petits pots pour bébés pour sauver la vie des vieux"
