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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 16:26



Une série d'erreurs  diagnostiques et thérapeutiques mortelles, mais  en réalité impossibles à  commettre, avaient été faites en 1990  à l'encontre  d'un patient  par une équipe de savants neurologues de l' Assistance Publique.

 

Leur Service se réclamait (à l'époque) de l'INSERM.

En conséquence de quoi leur malade faillit périr d'une bien étrange maladie,  qu'ils appelèrent "TROUBLES DE LA MARCHE EN RAPPORT ATTEINTE DIFFUSE  DU SYSTEME NERVEUX" (sic, en tant que diagnostic de sortie, signé de l'Interne, Olivier Ille, alors que le malade avait été admis dans le Service sur celui, évident, de syndrome neuro-anémique, porté aux Lits-Portes de l'hôpital sur consultation de l'hémogramme, un diagnostic qui ne figurera pa même dans le CR. d'hospitalisation.

Après cette trouvaille,  les neurologues de ce Service  eurent l'idée de fonder  "l' Espace Ethique de l'A.P. - H.P."

Ils se trouvait que leur  malade avait été transfusé en avril 1984 dans un autre Service de l'Assistance Publique.

QUESTION :  C'est-il agi de "simples erreurs d''appréciation", comme le prétendit le rapporteur du Conseil de l' Ordre des médecins le Dr Patrice Bodenan,  ou avaient-elles été commises dans  l'intention de faire discrètement disparaître un malade anciennement contaminé à l'hôpital (le par le VIH) ?

Le patient, qui avait  pu échapper à la mort grâce au signalement d'une infirmière (voir modalités à Google 73331815 html, le site 34640255  html étant devenu illisible)  porta plainte.

L'inspecteur qui prit sa déposition l'avertit de ce que les médecins contre qui il avait porté plainte étaient "protégés en hauts lieux",  qu'aucune plainte à leur encontre ne pouvait par conséquent aboutir, toutes étant systématiquement "bloquées a parquet". Il s'en étonnait et n'en savait pas vraiment la raison. 

Malgré l'intervention de l'Ordre des médecins, qui le menacèrent de représailles sur son fils, le plaignant  a maintenu sa plainte. 

Le  Dr. Patrice Bodenan lui  avait téléphoné. Il  le menaça de représailles que l'Ordre était en mesure d'exercer  sur son fils (voir l'étrange Mémoire que ce Conseiller a fait paraître en 1999  sur Internet sur les "Problèmes éthiques posés par les Commissions de consciliation hospitalières".

Ci-après la liste des documents communiqués au parquet et aux experts. Malgré l'abondance des preuves matérielles et l'extrême gravité des faits, sur réquisition du procureur, la plainte aboutit au non-lieu.

1°) Feuille de température au dos de laquelle  figure  ce qui tenait lieu de fiche d'anesthésie.  Y  sont indiqués le poids (55 kg) et la tension artérielle du malade (24/13)  prise  par l’anesthésiste au matin  du 25 mai 1990,  date  de la double  opération (délictueuse et expressément  interdite)  subrepticement effectuée par le faux chirurgien Antoine Deni.  Lui et l’anesthésiste n'avaient pas même  attendu d'avoir en main les résultats d'examens préopératoires, ainsi que l'a rapporté le Dr. Yves Dano  dans son rapport d’expertise.

2°) Compte-Rendu de l'hospitalisation en neurologie  du  03/08/1990  au  22/08/1990. Il est curieusement daté du 20 septembre 1990 et aurait été rédigé  par  l'Interne  Olivier Ille.  Ce CR préconise  comme seul traitement  d’un syndrome neuro-anémique  cobalaminoprive  baptisé   "ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX " un traitement antidépresseur  (Prozac*) et un  antispastique,  sans plus préciser. 

- Sous la rubrique " MOTIF DE L'HOSPITALISATION"   dans le   Service du Pr. G. Saïd , le diagnostic de syndrome neuro-anémique qui avait motivé le transfert du malade en neurologie est passé sous silence.  Seuls sont évoqués dans la discussion les  diagnostics de   "myélopathie cervicale", d' "affection dégénératve" et d'  "encéphalopahtie vasculaire" .

- Une correction a été apportée à la date du 20/ 09/91,  corrigée  90  au stylo-bille, qui témoigne de ce que  le CR  été  rédigé a  posteriori.  Ce CR  nous a été remis  en lieu et place du dossier d'hospitalisation, que  nous avions  en vain demandé à consulter. Le  dossier a tout de suite été déclaré "perdu"  alors qu'il a été  par la suite communiqué au Dr. Antoine Denis,   et plus tard encore au Dr. François  Chedru.

3°) Le  C.R.  de  l'hospitalisation de février 1991.  Son rédacteur,  le Chef de Clinique Pascal Masnou, n’’y pose  que le diagnostic  d’encéphalopathie vasculaire  alors que preuve incontestable  avait été  faite  qu'il s'était  agi d'un syndrome neurologique  B12  carentiel  (Schilling à 5%  et preuve thérapeutique)

4°)  Photocopie de la carte de visite du Dr.  Bodenan.  Il s'y  présente comme "réanimateur", un titre qu'il usurpait.  Le Dr. Bodenan n’ose plus  se réclamer de ce titre.  .

5°)  Lettres  du  Pr. François Piette  des 6 mars 93 et 4 avril 1997 :  la spasticité caractéristique du syndrome neuro-anémique,  qui existait en août 1990, a  disparue en 1993, ce qui montre  que  l'état du malade ne relevait pas plus du  Prozac*  que d' un  "anti-spastique" (non administré) mais d'une vitamino-thérapie B12,  thérapie  raillée  par l'Interne Olivier Ille dans sa  lettre manuscrite datée du 22 août 1990 adressée au Dr. Beinis pour l'en détourner.  Cette lettre tenait alors  lieu  de Compte Rendu  d'hospitalisation. 

6°)   Couverture  du cahier d'observation du Service du Dr Beinis.
Le  Dr Bodenan,  qui s'était  "personnellement occupé de cette affaire" ,  s'était illicitement  fait remettre  ce cahier par le Dr Beinis.   Bodenan le remit ensuite au Dr Ahntoine Denis, qui a son tour  le remit  au Dr. Pierre  Brassart.
L'Ordre fit disparaître la mention manuscrite de  sa provenance  en la recouvrant de blanc  pour y apposer  ses  tampons  encreurs.

7°) Lettres du 15 avril et du 16 novembre 1992 du Dr. Denis respectivement adressées au Président Pouillard et au Secrétaire général Jean Penneau,  qui rendent compte de ce que  le Dr. Bodenan s'était  "personnellement occupé  de cette affaire".   Ces  lettres   prouvent  la complicité de l'Ordre  dans cette affaire.

8°)  Copie du  "mémoire de défense" établi par Maître Alriq  pour le  compte du Dr. Antoine Denis,  par lequel il est reproché  au fils du patient

-   a°)  de n'avoir pas renouvelé  ses avertissements  et de n'avoir pas accompagné son père à la Clinique Elmelik le 25 mai 1990 auquel cas  le Dr.Denis  "aurait sûrement annulé l'intervention"

- b°)  de n'être   pas compétent pour dire ce que le Dr. Denis  avait à faire ou à ne pas faire.
Il y est dit que le Dr. Denis ne pouvait pas tenir compte de son avis.

A la Page 4 de ce mémoire  sont mentionnés  pour sa défense  les dossiers  d'hospitalisation de  son opéré  à Bicêtre et à Charles-Foix.  Ce qui montre que  le Dr. Denis  se les était  procuré alors qu’il n’avait pas été permis au fils de les consulter, Celui de Bicêtre  avait été  déclaré perdu l'année précédente, et celui de Charles-Foix  mis à sa disposition qu‘en 1995 sur ordre de la direction de cet hôpital après une demande par RAR . 

Quand il a  demandé à  consulter  celui de Bicêtre,  en septembre-octobre 1991, la secrétaire  exhiba devant lui la lettre qu'il avait adressé au Pr. Saïd  en mars  de la même année. Elle lui dit  : << mon pauvre monsieur, c'est tout ce qui reste du dossier >>.  En lisant la lettre que le Dr. Denis a adressé au Dr. Pouillard,  le fils s'est  aperçu que le Dr. Denis  avait cherché à exploiter le contenu de cette lettre  en  invoquant l'existence d'un "syndrome pseudo-bulbaire", une  terminologie qu'il est allé pêcher dans cette lettre. A la place du dossier soi-disant perdu, le Pr Saïd  avait  fait remettre au fils le C.R. d'hospitalisation  arrangé  a posteriori  (ci-dessus mentionné).  Le fait que son père ait subi sans dommage un an plus tard  (sur ses  recommandations et après discussions avec  le  Pr. Mazas),  une plus lourde intervention pour que soit remplacée  sa prothèse de hanche  est la démonstration non pas de ce que son père était opérable en 1990, mais qu'il l'était devenu  après  traitement  de son état  neuro-anémique.

9°)  Les comptes-rendus du Dr. Michel Serdaru datés du 2 octobre 1992 et du 10 février 1994.  Le Dr.  Serdaru  estimait  que  "même le 1/100 ième des fautes qui avaient été commises méritait un procès" . Il renonça à prévenir la presse   de ces scandaleuses  opérations quand il apprit le vrai nom des  opérateurs parce que ceux-ci "avaient des relations".
 
10°  )  Un relevé des  honoraires perçus par la Clinique Elmelik.  Y sont indiqués les K opératoires  sur-facturés  des Drs. Denis  et  Elmelik, le K de l'intervention du Dr. Semette, qui dut intervenir pour stopper les hémorragies post-opératoires,  la part payée par l'assuré  (5025, 30 francs), les  caisses de l’ Assurance Maladie  supportant  sans barguigner la surfacturation de  ces  désastres opératoires.

11°)   Le C.R. de l'hospitalisation  à Bicêtre  établi  par  Argentino Nibbio  où il est  en janvier 1993 question d' un "syndrome démentiel mal étiqueté évoluant depuis 3  ans" cependant que le test d'efficience intellectuelle  MMSE  était à 30/30 en février 1991  (on ne peut affirmer une démence  qu'au dessous de 22/30 au MMSE, selon le Pr. François Piette).

12° ) Lettre de madame Desi, Assistante du Pr . Saïd,  datée du 6 mars 1991 adressée au Dr. Roubineau. Elle mentionne  abusivement une  fonction intellectuelle "à la limite de la normale" (sic) en février 1991 alors que le   MMSE  est  revenu à 30/30  grâce au traitement étiologique, traitement que j'avais dû prendre sur moi de mettre en route en septembre 1990,  ce qui amenda  les atteintes  pyramidales  responsables d' état spastique  et renversa le cours de l'évolution démentielle que l'absence de traitement  avait laissé s'installer  (le MMSE de 25/30 était descendu à 22/30 en août 1990 pour remonter à 30/30 en février 91).

13°) Copie de la lettre de mademoiselle Edith Elmelik, datée du 5 avril 1992,  adressé  « comme convenu » à son "Cher ami "  le Dr Bodenan,  qui s'est  "personnellement occupé de cette affaire".

14°)  Une coupure de presse  du  « Parisien »  sur les  assassinats de Christine  Malèvre au  C.H.U  de Mantes-la Jolie (hôpital  François-Quesnay)  dans le Service du  Dr. Olivier Ille. Assassinats  signalés  non pas  par le Dr. Olivier Ille,  mais  par le Dr.  Laurence Koujoumdjian.

15°)  Copie du carton d' invitation au  Colloque présidé par le  Président Bernard Glorion  et  le Bâtonnier Bernard Vatier consacré aux "droits des handicapés"

16°) Page 1 de la lettre de remerciements  du Dr. Antoine Denis au Dr. Pierre Brassart,
pour le remercier du rôle "bien difficile qu'il a accepté de jouer à son bénéfice".

De nombreux  autres  documents objectivent  la  dissimulation collective de faits criminels. Ils  constituent autant de  charges qui s'opposent au non-lieu du 3 juin 1998.  On ne se demandera plus  pourquoi  le parquet avait-il demandé à Maître Dorsner-Dolivet de ne pas "ébruiter" l'affaire,  ni pourquoi Maître de la Morinerie a  "oublié"  de présenter  à temps le mémoire  (facturé et payé)  destiné  à l’instruction.

CONCLUSION : l'intentionnalité des "erreurs" diagnostiques et thérapeutiques commises envers  un ancien transfusé est évidente,  mais inavouable.
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