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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 18:14

Sigismund Freud avait-il fait "bénéficier" Adolfus Hitler d'une psychothérapie analytique en 1908 ?

Prétendre que Sigismund Freud avait pris Adolfus Hitler en "cure" en 1908, et que cette "cure" a eu les conséquences que l'on sait  paraît a priori une incongruité, sinon totalement absurde.

Et pourtant il y a lieu de penser qu'il l'ait fait à la demande du docteur Eduard Bloch, son médecin de famille à la suite du décès de sa mère, survenue en décembre 1907. Le docteur Bloch, qui était aussi le cousin de Franz Kafka avait soigné sa mère, victime d'un cancer du sein, et son décès avait plongé son fils  dans une profonde détresse.

En tant que de longue date le médecin de la famille Hitler, le docteur Bloch devait très certainement connaître les secrets antécédents de cette famille,à savoir qu' Anne-Maria Schicklegrüber, la mère d'Aloïs Hitler, travaillait chez le baron de Rotschild quand elle tombée enceinte et renvoyée chez elle à Spital, sa ville natale, moyennant une importante pension provenant d'un certain Frankenheimer et d'un certain  Frankenberger, qui n'ont jamais existé, d'après les longues recherches effectuées par Ron Rosenbaum, qui les a relatées en 1996 dans un livre paru en France en 1998, que Claude Lanzman, l'ex secrétaire de Jean-Paul Sartre aurait préféré voué aux oubliettes, on se demande pourquoi, sinon que ledit Baron était doté d'un appétit sexuel insatiable, qui faisait qu'il ne pouvait s'empêcher de le satisfaire à la façon d'un certain DSK.

Le livre de Ron Rosenbaum (paru en traduction française en 1998 chez Jean-Claude Lattès ayant été publié bien avant que n'éclate l'affaire Natissato Diallo, l'auteur n'a évidemment pas pu s'en inspirer, mais il est paru en même temps que paraissait le livre de Brigitte Hamann "La Vienne d'Hitler", dans lequel cette historienne que le jeune homme ne pouvait s'empêcher de faire le coup poing quand il était au lycée à Linz et plus tard alors qu'il logeait dans une pension pour travailleurs pauvres à Vienne contre tout ceux qui tenaient des propos antisémites §   

Il est évident qu'il savait ses hautes nobles origines, le jeune Adolfus Hitler.

Aussi n'y a -t-il rien d'étonnant à ce Sigismund Freud ait accepté compte tenu de ses antécédents, rapportés par le docteur Bloch, qui avait le jeune homme en affection, de le prendre en cure, compte tenu aussi que Freud ne s'intéressait guère qu'aux patient-e-s fortuné-e-s ou promis-e-s à une très grande fortune, quitte à arranger les divorces et les remariages pour qu'ils ou elles le deviennent  (lire Jacques Bénesteau, "Mensonges freudiens"  Mardaga 2002,  "Freud et la psychanalyse", Qui étaient les patients de Freud, p. 79 - 86,  aux éditions Sciences Humaines" en décembre 2015.

On notera que c'est seulement à partir de 2008, donc après qu'il a pris le jeune Adolfus Hitler en cure  que Freud avance le concept de "roman familial du névrosé" par lequel il prétend que les "névrosés" s'inventent de "hautes origines", et que de même il invente celui de Complexe d'Œdipe, sur les conseils  et  l'influence d'Ernest Jones, qui lui a conseillé de l'appliquer au cas ... d'Hamlet, paradigme d'Adolfus Hitler    

Pour employer une terminologie mathématique, c'est une conjecture.

Une conjecture est en mathématiques une affirmation intuitive posée comme un théorème ou un postulat. Son auteur n'en a pas immédiatement la démonstration, mais son intuition lui suggère qu'elle est vraie et qu'elle pourra sans doute être démontrée, par lui-même ou par les mathématiciens, qu'ils la partagent ou qu'ils cherchent à la démontrer erronée

Si c'était vrai, on aurait dû ou on devrait pouvoir en retrouver trace. Or ce n'est toujours pas le cas et c'est cela même qui fait problème. Freud comme Hitler et les analystes du premier cercle, ceux de "L'anneau secret"  se sont employés à tout effacer,

 Freud et Hitler ont tous les deux évité de se citer alors que tous les deux faisaient dans l'entre-deux guerres dans la presse internationale très souvent la une des journaux.

Jacques Lacan, qui était freudien et loin d'être un imbécile, professait qu'il fallait savoir lire entre les lignes.

Je dirais, comme Herr Professor Freud, qu'il faut savoir lire entre les manques, c'est à dire à travers la censure, non pas l'inconsciente, mais la censure consciente (celle qui avait fait que l'un comme l'autre s'étaient préoccupés de faire disparaître les traces de ce qu'ils considéraient être compromettantes;

Que Freud ait pris Hitler en analyse est a priori invraisemblable pour tout le mondE, mais invraisemblable ne veut pas dire absolument impossible.

On ne peut apparemment pas en faire la démonstration.

Si l'idée paraît elle absurde, elle ne l'est pas au point de n'avoir jamais été envisagée par des scénaristes imaginatifs en quette d'auditoire. Ils ont toutefois tenu à préciser qu'il s'agissait d'une fiction invraisemblable, c'est-à-dire comme pour Georges Steiner imaginant comme pour Eichmann l'enlèvement et le procès d'Adolf Hitler, un exercice de style.

On peut toutefois s'y efforcer en raisonnant, comme en mathématique, par l'absurde

1° si cette thèse correspond à la réalité, Hitler comme Freud se seraient bien gardés de le crier sur les toits

2° non seulement ils se seraient gardé de le crier sur les toits, mais ils auraient chercher à le cacher à tout prix

3° Il n'est d'ailleurs pas nécessaire qu'une cure en bonne et due forme ait eu lieu, il aurait suffit que Freud et Hitler ne se soient rencontrés qu'une une ou deux fois du temps où Hitler était pro-sémite. Il l'avait été jusqu'en 1919, comme l'indique l'historien François Delpla dans son "Hitler", paru chez Grasset en décembre 1999, un livre difficile préfacé et recommandé par Alexandre Adler).

Développement de la "démonstration" à suivre ces prochaines semaines

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