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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 20:26

Le texte qui suit à besoin d'être relu et corrigé, ce que j'avais fait ce matin 8 juin 2016, mais qui s'est  perdu à cause d'une fausse manoeuvre. J'ai quelques minutes pour tenter de refaire ce travail.

Lors de sa leçon inaugurale à la faculté de médcine de Paris, le Professeur Henri Péquignot avait en 1961 émis l'opinion que la valeur des médecins se mesurait non pas à l'exactitude de leurs diagnostics, mais à la précision de leurs pronostics, puisque - avait-il précisé - "faire un diagnostic est à la portée de n'importe quel médecin".

Propos à mon avis discutables, puisque de l'exactitude des diagnostics dépend l'exactitude du  pronostic.

Mais il a aussi énoncé  dans cette même leçon que "la clinique prime le laboratoire".

Cela s'est vérifié dans le cas de mon père, qui avait  trop vite été étiquété (c'est-à-dire "diagnostique")   "encéphalopathie vasculaire" et "démence  Alzheimer" , ce que , ce que dans la langue de l'époque on appelait une DTA (une démence de type Alzheimer).

Sur la - la mauvaise - foi d'interprétations érronnées de l'imagerie cérébrale, qui montrait une atrophie cortico-sous-corticale et des plages hypodenses à la tomodensitométrie (voir en annexe le CR d'hospitalisation, alors que cette "atrophie" s'expliquait surtout  par le fait que le malade s'était longtemps empêché de boire parce qu'il ne contrôlait plus sa vessie.

Il ne faut pas méconnaître que le cerveau est comme une éponge, et que son volume dépend par conséquent du degré d'hydratation des tissus cérébraux, à l'instar des autres tissus organiques, ce dont il convient de tenir compte dans l'interprétation de l'imagerie cérébrale (corrections nécessaires à suivre)  /

... / Il avait sur cette base mal fondée été déclaré "voués à une inéluctable plus grande dégradation" et laissés sans traitement approprié d'autant plus facilement que  les examens de laboratoire n'avaient pas confirmé le diagnostic de présomption de maladie de Biermer, qui dans le cerveau lèse la substance blanche avant que de détériorer la matière grise. 

La tomodensitométrie cérébrale montrait des plages  de "leucoaraïose" qui furent à tort attribuées a une "encéphalopathie vasculaire" responsable de son affaiblissement intellectuel, de sa pseudo Démence de Type Alzheimer, de ses "troubles de la marche", de ses  de ses troubles cérébelleux et donc de ses chutes à répétition.

Un rhumatologue n'avait pas su ni surtout voulu le comprendre afin de pouvoir infliger subrepticement au malade deux mois avant son hospitalisation à Bicêtre une dangereuse opération orthopédique bilatérale en attribuant ses difficultés à la "mauvaise morphostatique" (sic*) de ses pieds (il ne savait pas voir plus loin que le bout de ses pieds, ce pourquoi je l'avais appelé le docteur Foot

Qu'ils aient compliqué une maladie d'Alzheimer, une encéphalopathie ou un syndrome de carence vitaminique B12 ces deux affections ne s'installent pas du jour au lendemain, ce qui n'empêcha pas les experts judiciaires de prétendre qu'ils étaient indétectables deux mois avant son hospitalisation à Bicêtre quand le docteur Foot  a subrepticement opéré le malade  

En  appliquant le traitement approprié à la cause véritable de ses troubles - une avitaminose B12 sévère remédiable pour le prix de deux paquets de cigarettes **) j'ai réactualisé une importante découverte qui avait déjà été faite et publiée en 1973 aux Etats-Unis par A. Doscherholmen et WRSwain (**),  le "FCM syndrom" (le Food-Cobalamin-Malabsortion syndrom), en français le syndrome NDB12PP (syndrome de Non Dissociation de la vitamine B12 de ses Protéines Porteuses), une affection  très fréquente, puisqu'elle touche à des degrés divers de sévérité 20 à 40% des personnes qui ont passé la soixantaine.

C'était avec la déshydratation la véritable cause des images de leucoaraïose et d'atrophie cérébrale, atrophie trop vite attribuée par le neurologues à l'encéphalopathie vasculaire (les mauvaises habitudes ont la vie dure).  

Devant l'état catastrophique où s'était trouvé mon père malgré un test de Schilling normal et une vitaminémie B12 elle aussi normale alors qu'il présentait tous les symptômes cliniques caractéristiques de la maladie de Biermer, en vertu du principe  que "la clinique prime le laboratoire", j'avais demandé aux neurologues de Bicêtre que mon père soit traité en fonction du diagnostic clinique de maladie de Biermer, et non pas selon les données du laboratoire.

Les neurologues de Bicêtre avaient fait mine de suivre mon avis cependant qu'ils commandèrent au Chef du Service de l'Unité de Soins Normalisés de l'hôpital Charles-Foix,  chez qui ils l'avaient fait transférer pour qu'il ne mobilise pas inutilement à Bicêtre le  lit d'un Service hautement spécialisé, de ne pas en tenir vraiment  compte mais de faire comme si en vertu de cet autre adage, qu'il ne faut pas contrarier les fous.  Psychiatre, j'étais aux yeux des neurologues de Bicêtre présumé dérangé. 

Les infirmières de l'USN de l'hôpital Charles-Foix se rendirent cependant par elles-mêmes assez vite compte que je n'étais pas aussi dérangé que ce qui leur avait été dit pour qu'elles acceptent de simuler l'administration du traitement de la maladie de Biermer. Elles firent elles même le diagnostic d'avitaminose B12 en essayant de faire manger leur malade, devenu anorexique (il avait développé une glossite de Hunter, pathognomonique de l'avitaminose B12.

Voyant que j'avais raison, elles en firent part à leur Chef de Service, le docteur Jean-Yves Beinis, mais celui-ci ne voulut rien entendre pour ne pas déroger aux consignes des neurologues de Bicêtre. Il ne tînt aucun compte de leurs observations, si bien que, ne voulant pas participer à une non assistance à personne en péril de mort, elle me firent voir la supercherie  Ce qui me permit d'intervenir alors qu'il était encore temps.pour administrer moi-même le traitement adéquat.

Il était temps. Mon père avait sombré dans le coma et il était tout près de mourir. Ce qui s'est passé ensuite est rapporté brièvement sur le Web au "blog de léon - une nuit vitaminée", et de manière plus circonstanciée sur les sites n° 34640255  et 108281777 html, ainsi que dans les derniers articles de ce blog.

PS 1 - Au sujet de la lutte contre le gaspillage, le traitement effectif de mon père lui permit "à la surprise générale", de se rétablir intellectuellement,  à 30/30 au test de Folstein, mais beaucoup moins bien sur le plan  moteur. 

En effet, dans les troubles neuropsychiques, les paralysies et les parésies causées par les avitaminoses B12 sévères  telles qu'elles surviennent dans la maladie de Biermer comme dans les syndromes NDB12PP, ainsi qu'il en est dans les dénutritions, l'organisme préserve avant tout les fonctions nobles, c'est-à-dire les fonctions cérébrales, ce qui n'empêche pas que celles-ci demandent à être réalimentées avant qu'elles ne deviennent irréversibles puisque à partir du moment où les cellules grises (les neurones) commencent à souffrir trop intensément, c'est-à-dire quand les cellules gliales ont elle-mêmes trop souffert, les neurones dépérissent vite et risquent de ne plus être en état de fonctionner normalement et leur dysfonctionnement donne à croire qu'on est en présence  d'une  démence de type alzheimer (une DTA). Ces confusions ont a dû par le passé se produire plus d'une fois, et se produit probablement encore assez souvent, car le syndrome NDB12PP reste mal connu des praticiens des anciennes générations, ainsi que j'ai pu m'en rendre compte l'an passé et encore récemment par sondage téléphonique. Les nouvelles générations le connaisse parce qu'il est au programme des écoles de médecine. "Le magazine de la santé - allô docteur", une émission de France 5 animée par deux médecins, les docteurs Marina Carrère d'Encausse et Michel Cimès,  continuent de l'ignorer, du moins d'après ce que j'ai pu constater en consultant les thèmes qui ont été abordés depuis son existence, à moins qu'ils aient traité le sujet sous une autre appellation, puisque le syndrome NDB12PP a aussi reçut le nom de "syndrome de malabsorption de la vitamine B12" (**).  

Il est déjà étonnant que mon père ait pu récupérer à 30/30 ses capacités intellectuelles. Or contrairement à ce à quoi on aurait pu s'attendre, si cette récupération eut l'heur de plaire aux infirmières de l'USN de l'hôpital Charles-Foix, cela eut un tout autre effet sur leur Chef de Service et les neurologues de l'hôpital Bicêtre, qui firent leur possible pour nier ce qui s'était passé en déclarant perdu le dossier d'hospitalisation à Bicêtre alors qu'il ne l'était nullement (de celui de Charles-Foix je reçus finalement copie, sur ordre de la direction, en 1995).

L'hôpital Bicêtre me fit à la place du dossier remettre un CR d'hospitalisation savamment mensonger, rédigé après-coup de façon bidonnée et passablement contradictoire avec la lettre de transmission manuscrite rédigée un mois plus tôt quand celle-ci fut écrite à l'intention du Chef de l'Unité de Soins Normalisés de l'hôpital Charles-Foix.

Quoi qu'il en soit, après qu'il a pu rentrer chez lui (le 12 octobre 1990) et qu'il a récupéré ses facultés intellectuelles, mon père s'est occupé de ma mère, entre-temps devenue quasi aveugle. Il s'occupa de la faire opérer de la cataracte, ce dont ne s'était nullement préoccupé son médecin-traitant, alors qu'elle l'avait consulté durant plus de trente ans.

Mon père était opticien et avait pu, via ses relations au sein de la profession, adresser ma mère au Pr. Offret. Elle fut ainsi opérée par celui-ci en janvier 1991.

Mon père avait aussi entre-temps porté plainte, non contre les neurologues de Bicêtre ou le Chef de l'USN de l'hôpital Charles-Foix - dans le coma lorsque je suis intervenu pour lui administrer le traitement de la maladie de Biermer, il crut pendant très longtemps que c'était à eux qu'il devait de s'être rétabli - si bien qu'il avait voulu les récompenser par une donation - mais contre une équipe de médecins qui, deux mois  avant son hospitalisation à Bicêtre, avaient non seulement profité de son affaiblissement intellectuel et de son délire spécifique (un délire de Capgras, particulièrement perturbant dans ses relations avec moi, qu'il ne reconnaissait plus, et prenait pour un imposteur, ce qui fait la spécificité et la pénibilité de ce très curieux délire, qui se rencontre dans les carences vitaminiques B12 *** profondes, pour lui infliger subrepticement une opération orthopédique bilatérale, au prétexte de remédier à ses douleurs et à ses troubles de la marche. Cela non sans avoir auparavant aussi tenté de lui faire remettre une somme rondelette au maire "socialiste" de l'Haÿ-les-Roses, le maire de la Commune où leur Clinique était depuis 1930 érigée, dans l'idée qu'il se faisait qu'il la remettrait à son "vrai fils". C’était un rhipoux avec lequel Edith Elmelik  travaillait en accointance, profitant des informations que celui-ci pouvait leur fournir sur ses administrés. Or leur Clinique, quoique connue pour être infréquentable. Les femmes en couches y étaient violées, ce qui n'était pas sans se savoir à l'Ordre des médecins, à la CPAM du Val-de-Marne et jusque dans les Services hospitaliers environnants.

Cette Clinique était précieuse aux yeux de l'AP - HP, qui avait à l'époque à se défaire des malades devenus embarrassants, notamment ceux qui comme mon père avaient été transfusés dans la première moitié des années 1990, alors que les transfusions sanguines transmettaient le VIH (** voir en fin d'article le CR d'hospitalisation établi par les neurologues de Bicêtre).

C'était un service qui a été rendu quelques années plus tard, après que la Clinique de l'Haÿ-les-Roses a été vendue et a changé de mains (elle a changé de mains en 1995), par le Service mixte de neurologie et de pneumologie du CHU de Mantes la Jolie, avec Christine Malèvre œuvrant sous l'égide du médecin qui avait le 20 août 1990 passé la consigne au médecin-Chef de USN de l'hôpital Charles-Foix de ne faire que semblant d'administrer à mon père le traitement de la maladie de Biermer. C'est sans doute ce qui explique  pourquoi le Dr. Laurence Kouyoumdjian, qui avait fait cesser ses euthanasies en les dénonçant, ne fut nullement félicitée, mais au contraire sans ménagement priée de changer d’établissement.

A mon sens le Dr. Kouyoumdjian aurait plutôt mérité d’être citée à la Légion d’Honneur. Il faut en effet du courage pour transgresser l’omertà que s'emploie  traditionnellement à faire respecter en France l’Ordre des médecins, ainsi que l'on a dernièrement pu s'en apercevoir par le silence qu'avait fait régner durant des décennies  l'Ordre des médecins autour des nombreux viols subis à l'hôpital Béclère et à la Clinique de la Muette par des candidates aux grossesses médicalement assistées.

En ce qui me concerne, deux hauts Conseillers de l'Ordre des médecins proches des propriétaires de la Clinique de l'Haÿ-les-Roses ont tenter de me faire interdire par l'application de l'article L 460 du Code de la Santé Publique (voir au site n° 69970222 html la lettre que le Conseiller°°° responsable du Bureau de presse de l'Ordre des médecins du Val-de-Marne, le Dr. Patrice Bodenan, a adressée le 10 janvier 1994  au Président de la section  disciplinaire du Conseil de l'Ordre régional, le Pr. Jean Penneau, à la demande expresse du Dr.Jean Pouillard, alors président du Conseil de l'Ordre du Val-de-Marne, après que mon père lui a exposé ce dont il avait été victime de la part des médecins de la Clinique de l'Haÿ-les-Roses.

La demande du Dr. Bodenan ne fut pas suivie d'effet, mais  impressionna si vivement l'avocate de mon père, à qui le Dr. Patrice Bodenan avait téléphoné pour lui fait croire que j'avais été vraiment radié en même temps qu'il avait téléphoné à mon père pour lui faire savoir que j'allais l'être s'il persistait à vouloir maintenir sa plainte. Son avocate se sentie elle-même menacée;. Elle fut effectivement rapidement éjectée du Cabinet parisien  où elle exerçait dans le 17e arrondissement, et dut en trouver un autre dans le 7e, rue Villersexel.  

Le Dr. Bodenan°°° se fit en 1999  attribuer un DEA d'éthique médicale par le Pr. Christian Hervé°°°  avec un Mémoire traitant des "Problèmes éthiques posés par les Commissions de Conciliation Hospitalières", Mémoires mis en lignes sur Internet mais qui semble avoir faot l'objet d'un retrait en 2014, car je n'ai plus pu le consulter. Toujours est-il que celui-ci semble avoir justifié son accession à la Présidence de la Section disciplinaire de l'Ordre Régional des médecins en Ïle-de-France aux début des années 2000.

Comme me l'avait confié le Secrétaire Général de l'Ordre des médecins du Val-de-Marne en 1994, "Le ver est dans le fruit".

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Notes (passer la souris pour faire apparaître le texte)  

(*) Dixit le Chef de Clinique. L'expression sera reprise telle quelle par le neurologue rédacteur de l'expertise commandée par la Juge d'Instruction madame Bénédicte Scelle, désignée malgré les réticences du parquet à donner suite à la plainte que mon père avait portée après qu'il s'en est sorti vivant et qu'il s'est porté partie civile contre les X médecins de la Clinique de l'Haÿ-les-Roses qui lui avaient subrepticement et indûment infligé une lourde et dangereuse opération orthopédique bilatérale au prétexte de le soulager de ses maux en s'affranchissant de tous les interdits.     

(**) Médecine thérapeutique - Volume 14, Mai-Juin 2008. "Une nouvelle cause de carence en vitamine B12 chez l’adulte : le syndrome de non-dissociation de la vitamine B12 de ses protéines porteuses ou de maldigestion des cobalamines alimentaires".

(***) Marie-Christine Casteret "L'affaire du sang"  La découverte, 1992

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PS 2 - Au sujet de la lutte contre le gaspillage, il est  possible de récupérer l'énergie potentielle des marées par un procédé inédit beaucoup plus économique, écologique et massivement efficace que les barrages. Il sortirait la France de sa coûteuse dépendance vis à vis du nucléaire et des énergies fossiles. Il s'agit du STSMC. Mais comme pour le syndrome NDB12PP avec les neurologues de Bicêtre je n'ai pas trouvé grâce en le proposant aux ministères concernés, c'est-à-dire les ministères de l'Energie, de la Recherche, du Redressement productif (ni Delphine Batho, ni Philippe Martin, pas plus que Ségolène Royal, Geneviève Fioraso et Arnaud Montebourg n'ont daigné répondre à ma folle proposition.

 

CR d'hospitalisation daté du 20 septembre 1990.


MOTIF DE L’HOSPITALISATION        
       Troubles de la marche

ANTECEDENTS
       HTA essentielle, ancienneté inconnue.
       Intervention orthopédique pour orteils en marteau en Avril-Mai 90
       Prothèse totale de hanche gauche opérée en 84 pour coxarthrose

HISTOIRE DE LA  MALADIE
      Se plaint de difficultés à la marche d’installation rapidement progressive au décors de l’intervention orthopédique,
      Stable depuis deux mois, la marche est hésitante, la montée des escaliers n’est plus possible, tendance à la rétropulsion et à la chute, le patient étant obligé de
      se déplacer avec un déambulateur;

EXAMEN CLINIQUE
        Etat général conservé. Apyrexie. Tension fluctuante à l’entrée entre 18/12 et 20/12
        La station debout et la marche sont très difficiles petits pas.
        Membres inférieurs en hyper-extension. Polygone de sustentation légèrement élargi. Tendance au piétinement et à la rétropulsion.
        L’occlusion aggrave l’équilibre  (sic)

       Au plan neurologique on objective un déficit moteur discret prédominant sur les raccourcisseurs  aux membres inférieurs et coté à 4 +.

       Aux membres supérieurs les  petits muscles des mains interosseux et lombricaux sont  discrètement déficitaires à 4. Le tonus est spastique. Les réflexes pyramidaux aux quatre membres, jusqu’en C 4 : Babinski bilatéral.

      Au plan de la sensibilité, pas d'astéréognosie. Les troubles prédominent aux membres inférieurs sur la sensibilité proprioceptive. La sensibilité extéroceptive semble  normale, bien que fluctuante d'un examen à l'autre et avec une hypo-esthésie au chaud et au froid et à la douleur en chaussette. Il existe une discrète incoordination motrice bien nette aux membres supérieurs avec hypermétrie. L'examen des paires crâniennes est normal en dehors des réflexes du voile abolis. Enfin, il existe depuis deux à trois mois une incontinence sphinctérienne avec mictions impérieuses.

EXAMEN CARDIO-VASCULAIRE: Pouls régulier, pas de souffle cardio-vasculaire. Le reste de l'examen clinique est sans particularité en dehors une tendance dépressive de l'humeur, une critique insuffisante des histoires absurdes chez cet ancien opticien et des capacités d'abstraction qui semblent altérées.Le mini mental est évalué à 25/30.

.../...

DISCUSSION 
 Myélopathie cervicale, affection dégénérative, encéphalopathie vasculaire.

EXAMENS  COMPLEMENTAIRES                                                                                                                                   
     Biologie usuelle normale. Hémogramme,   hémostase, vitesse de sédimentation, ionogramme, glycémie,  fonctions hépatorénales, fonctions phosphocalciques, électrophorèse des protéines sériques, vitamine B12, pholates sériques, test de SCHILING normaux.(sic) Sérologie syphilitique  négative. 


Infection  urinaire à acinectobacter traitée et stérilisée par NOROXINE     
Radiographie rachis cervical et charnière cervico-occipitale : impression basilaire, arthrose cervicale modérée. Scanner cérébral : atrophie cortico-sous-corticale. Aspect de leuco-araïose mais le scanner est de mauvaise qualité, l’analyse de la substance blanche est difficile.  Une  IRM du rachis cervical avait été proposée pour étayer le diagnostic d'une myélopathie cervicale mais non réalisée devant une peur panique du patient deux jours avant l'examen


CONCLUSION
TROUBLES DE LA MARCHE  EN RAPPORT AVEC UNE ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX
UN TRAITEMENT ANTI-SPASTIQUE POURRAIT  ETRE BENEFIQUE
PAS D’INDICATION OPERATOIRE
SYNDROME DEPRESSIF TRAITE PAR PROZAC UN COMPRIME PAR JOUR
REVALUATION DES FONCTIONS SUPERIEURES APRES TRAITEMENT
PATIENT TRANSFERE DANS LE SERVICE DE MEDECINE DU Dr. BEINIS Hôpital CHARLES-FOIX

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Commentaire. 

Le patient avait été hospitalisé parce q u'il  avait été pris d'une telle panique que ses voisins avaient  dû faire appel à Police Secours, ce qui est nullement  rapporté dans ce CR.
La cause réelle  de son hospitalisation n'est pas plus mentionnée : le malade avait été admis en neurologie sur le diagnostic de syndrome neuro-anémique porté aux urgences de l'hôpital, mais aucune mention de ce diagnostic et aucune prescription de vitamine B12 ne figure en conclusion de ce CR.

 

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