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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 00:02

- En août 1990, il m'avait fallu appliquer l'adage que "la clinique prime le laboratoire" pour sortir mon père du coma mortel dans lequel il venait de sombrer.

Il était hospitalisé en neurologie à Bicêtre dans le Service du Professeur Gérard Saïd.

A l'évidence malgré une vitaminémie B12 normale (à 225 pmol/l) et un test de Schilling lui aussi normal (à 35%) mon père souffrait sinon de la maladie de Biermer proprement dite du moins d'une forme apparentée, donc d'un sévère syndrome de carence vitaminique B12.

Une forme depuis 2003 appelée "syndrome NDB12PP".

Or c'était sur la probabilité qu'il souffrait de la maladie de Biermer qu'il avait été admis en neurologie.

Chose étonnante, ce diagnostic, qui paraissait le plus probable à son admission, n'est pas mentionné dans le Compte-Rendu d'hopitalisation alors même que, lors de sa rédaction, l'on avait déjà la preuve rétrospective qu'il s'était bien s'agi d'un syndrome neurologique lié à une carence vitaminique B12 sévère (voir le CRH site n°69970222 html)

Les neurologues de ce CHU s'étaient obstinément refusés à nier l'évidence.  

Le diagostic de probalilité avait été posé aux Lits - Portes de l'hôpital (Service des Urgences du Pr. Passeron

J'ignorais à l'époque que le Dr. Michel Serdaru, un neurologue de l'ex Fédération Française de Neurologie, qui était par conséquent beaucoup plus expérimenté que moi dans ce domaine soutenait lui aussi que ni une vitaminémie B 12 normale ni un test de Schilling normal excluaient la possibilité d'une carence vitaminique B12 sévère, et par conséquent mortelle quand elle est laissée sans traitement, c'est-à-dire sans supplémentation vitaminique B12 drastique.

Je ne connaissais pas le Dr. Serdaru en 1990, mais si je me rappelle bien, il exprima la même idée dans un précis  titrant "La maladie d'Alzheimer et autres démences", précis paru sous le nom des Prs. Jean-Louis Signoret et Jean-Jacques Hauw un an plus tard chez Flammarion Médecine-Science.

Ce prècis a disparu des rayons de la bibliothèque du CHU de Bicêtre, où j'avais pu le consulter, de même que la revue de référence qu'est "Archives of Neurologie", en novembre 1997, à l'instigation du Pr. Saïd, au prétexte que c'était une "très mauvaise revue", dixit).

En vertu de l'adage que la clinique prime le laboratoire, et puisque aucune néoformation gliale n'était à craindre (la passation du test de Schilling n'avait aucunement aggravé l'état neurologique de mon père. Elle avait au contraire amené un léger mieux neurologique l'espace de 2 ou trois jours), j'avais demandé que le traitement de la maladie Biermer lui soit administré (dans la l'anémie pernicieuse, l'autre nom de la maladie de Biermerle test de Schilling, qui implique l'administration d'une dose conséquente de vitamine B12, permet de corriger l'anémie, mais pas le syndrome neurologique.Il aggraverait les symptômes neurologiques en cas de gliome).

Malgré mon argumentation, non seulement ma demande ne fut pas satisfaite, mais les neurologues firent semblant de faire administrer ce traitement à leur malade !

L'état de mon père se détériora dès lors de façon très inquiétante.

Au bout de trois semaines, on m'expliqua que son état ne s'était pas amélioré et qu'il mobilisait indûment (chèrement et inutilement) le lit d'un Service spécialisé. Invoquant une "encéphalopathie vasculaire" (sic) sur fond de maladie d'Alzheimer (diagnostic de "DTA" irrémédiable) les neurologues de l'hôpital Bicêtre firent transférer leur malade à l'hôpital Charles-Foix dans l'Unité de Soins Normalisés du Dr. Jean-Yves Beinis.

Il m'avait été dit que le traitement de la maladie de Biermer allait être continué.

De fait, le Dr. Beinis suivit aveuglément les consignes que les neurologues de l'hôpital Bicêtre lui avaient dictées, c'est-à-dire qu'il continua le simulacre.

Ces consignes furent transmises verbalement, mais aussi dans une lettre manuscrite de leur Interne, le très pieu  et très catholique Olivier Ille (le futur patron de Christine Malèvre au CHU de Mantes la Jolie) fourvoyant le docteur Beinis dans ses indications.

Devant la rapide dégradation de l'état du malade et l'apparition d'une glossite de Hunter, les infirmières de l'Unité de Soins Normailsés du Dr. Beinis comprirent qu'il avait tort et moi raison.

Le Dr. Beinis ne voulant toujours pas, malgré leur signalement, mettre réellement en route le traitement de la maladie de Biermer, elle me le firent subtilement savoir, en me demandant de venir consulter le carnet de prescription.

C'est ainsi que je me suis aperçu que le traitement de la maladie de Biermer n'était pas réellement adminstré, seulement un semblant.

Il était temps que j'en sois averti, parce que mon père sombrait dans le coma, pupilles aréactives et en mydriase totale.

Devant l'urgence de la situation et compte tenu de l'heure tardive, j'ai couru comme un dératé jusqu'à la pharmacie la plus proche pour m'y procurer une boite six ampoules de vitamine B12 injectable, m'autorisant à mettre moi-même en route ce traitement.

Ce qui eut pour effet de rétablir rapidement le malade dans ses fonctions intellectuelles (notées à 30/30 au MMSE au début de l'année suivantes) mais suscita la panique au sein de l'AP - HP comme à l'Ordre des médecins, qui firent alliance pour demander contre moi l'application de l'artcle L 460 du CSP.

Après que mon père a porté plainte contre X pour "non  assistance à personne en péril", copie de la lettre  mortellement trompeuse d'Olivier Ille, récupérée en 1995, a en vain été communiquée au parquet de Créteil (le parquet de Créteil était alors sous l'égide du procureur Michel Barrau. Ljuge d'instruction Eric Halphen dresse le portrait de Michel Barrau dans "Sept ans de solitude", un livre paru chez  Denoël en juin 2002).

That's all for today.

Pour connaître la stupéfiante suite donnée par la justice et l'AP - HP à ces  "erreurs" éhontées, et avoir un apreçu  sur les possibles tenants et aboutissants de ces tricheries criminelles, cf. sur le Web "blog de leon - omerta médicale" ou "syndrome NDB12PP", et/ou le sites n° 34640255 et 69970222 html.

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