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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 16:44

Selon Norman Mailer un inceste ancestral rend compte de la monstruosité d'Adolf Hitler ("Châteaux en forêt", Plon 2007).

Norman Mailer rejoint implicitement l'interprétation que le psychanalyste Pierre Lassus donne de la violence intra-familiale, celle dont est capable Caen envers son frère, sans parler de la violence, non moins problématique monstrueuse renversante dont Sigismund Freud a fait preuve quand il a de manière projective, c'est-à-dire paranoïaque,  attribué à l'enfance (c'est-à-dire à lui-même) la "faute" ancestrale.

Freud  est en effet probablement né des relation incestueusees de son grand-père Jacob Nathansohn avec sa fille Amalia, à qui il avait fallu se dépêcher de trouver un mari avant que sa grossesse ne soit trop voyante, c'est-à-dire un mari assez compréhensif (et assez peu regardant sur le moyen de se refaire une santé économique ) pour accepter une fille enceinte sans que sa virginité puisse être mise en doute.

Mais comment trouver celui-là ?

Il fallut aller le chercher dans un village perdu de Moravie, moyennant quelques arguments persuasifs.

Mais celui que l'onn avait déniché était déjà marié à Rebecca.

Qu'à cela ne tienne ! On fit disparaître celle-ci vite fait, ainsi que  l'inconscient de Freud le révéla en 1996 dans un laborieux exposé fait devant un parterre de psychiatres, ainsi que l'a rapporté une psychanalyste (Marie Balmary) dans un livre paru en 1979 (l'Homme aux statues, la faute cachée du père, Grasset, réédité en 1997), un livre mis à l'index par Elisabeth Roudinesco et la plupart des psychanalystes orthodoxes patouchamongagnepin.

Freud serait est ainsi, l'instar du Christ, né des entrailles d'une vierge en Sainte de Dieu le père, fruit vénéneux d'un inceste.

L'idéologie de Sigismund Freud était très proche, pour ne pas dire semblable à celle d'Adolfus Hitler (au sujet de l'effet catastrophique de la soustraction de l'US à son prénom pour le germaniser cf. l'analyse pertinente du psychanalyste lacanoïde Bernard This au sujet du cancer de la bouche qu'a provoqué celle l'IS au prénom de Sigismund Freud)

Non moins paranoïaque que Hitler (la paranoïa est projective) Freud se situait politiquement du côté du manche (ainsi que l'a dévoilé Michel Onfray en 2010 dans "Le crépuscule d'une idole") a inversé l'origine de la faute de la violence parentale pour la projeter sur les enfants afin de préserver ses parents, et tous ceux qui comme son génitueur perpétuent l'inceste de générations en génération pour préserver la race.

Peut-être est-ce ni le sujet du livre ni celui du film, mais celui la parabole biblique de l'Arbre des rapports sexuels interdits.

Interdits parce que causes de "chutes" et de complications à n'en plus finir, sur des générations (mille, selon la Genèse)

Elie Chouraqui a été Invité ce midi 24 mai à s'exprimer à faire de la retape au micro de Fr. 2 pour son film . Il n'en a pas dit grand chose, laissant planer le mystère sur le "secret" de son grand-père (un rapport amoureux illégitime ou insensé ?) à l'origine ladite violence?

Voici ce qu'en dit le critique PHL (Philippe Lagouche ?) dans "LA VOIX DU NORD"

<< Raté ! Grand récit mais petit film. Ou comment réduire en épais roman de gare un ouvrage tout empreint de dignité du simple fait de son adaptation cinématographique.

 

Lors d’un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d’un détenu dont la ressemblance avec son propre père, Adrien, le stupéfie. Rentré en France, il retrouve son père, sa famille, mais le souvenir de la photographie ne le quitte plus. Il décide alors de se lancer dans une recherche qui va bouleverser sa vie. Ce détenu, nommé David Wagner, se révèle être son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l’autre famille, la branche Wagner, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n’évoque l’existence. Et c’est le destin croisé de ces deux familles, deux générations plus tôt, lorsque l’ambitieux David Wagner rencontra le riche Marcel Fabre et sa femme Virginie, qui éclate alors au grand jour, ainsi que les terribles conséquences que la liaison entre David et Virginie entraîna. Au cours de sa quête à travers la France et l’Allemagne, dans la nouvelle vie qu’il tâche d’inventer avec une Allemande qu’il vient de rencontrer, le jeune homme se rend compte qu’on ne se débarrasse pas si facilement du passé - ni du sien ni de celui de sa famille. Lorsqu’on remonte à l’origine de la violence, c’est sa propre violence qu’on finit par rencontrer.

À l’origine, un best-seller de Fabrice Humbert. À l’arrivée, un gros pâté de cinéma signé Élie Chouraqui qui, toute sa jeunesse, a biberonné du Lelouch. L’histoire prend sa source au camp de concentration de Buchenwald lorsqu’un jeune écrivain tombe en arrêt devant la photographie d’un déporté ressemblant étonnamment à son propre père. Rentré en France, il retrouve sa famille, son géniteur, son papy, un préfet à la retraite.

Ses questions demeurant sans réponse, il décide de faire la lumière sur cette étrange photo. De cette quête identitaire, sortiront de la mare, de sombres secrets de famille car « l’oubli, nous dit-on, c’est ce qu’on a trouvé de mieux pour le secret ». Il y est question du silence, « cette blessure, cette lèpre » et de jeunes gens « héritiers de l’horreur et de la culpabilité ».

Drôle de casting

D’honorables sujets, massacrés par la mise en scène pataude et sans âme d’un réalisateur acharné à grossir le trait, à noyer ses images dans une épaisse soupe musicale, à accumuler les complaisances : inutiles scènes de lit, surcharge de dialogues, reconstitution pittoresque de l’univers concentrationnaire. N’est pas László Nemes qui veut !

Autre source de désappointement, le contraste saisissant entre le jeu des comédiens de « second plan » – Catherine Samie, Michel Bouquet, Jean Sorel – et les tentatives d’incarnation auxquelles se livrent les jeunes pousses – Stanley Weber, César Chouraqui et quelques autres ombres du même acabit.

 

Sur Fr. 2 : Elie Chouraqui présente son dernier long métrage intitulé L'origine de la violence. Un film sur les violences des camps de concentration et sur les secrets de famille. "Ce qui m'a séduit dans le sujet c'est qu'il est vu par un garçon d'aujourd'hui / ... / un type qui a 30 ans et qui, depuis qu'il est enfant, a l'impression qu'on lui cache quelque chose. Il y a des silences qu'il ne comprend pas, des regards, des gestes et un jour [...] il fait une étude sur la résistance au nazisme et dans le musée de Buchenwald, il voit une photo qui est trait pour trait le portrait de son père quand il était jeune. Là, il va commencer une enquête qui va bouleverser sa vie",

 

De retour en France, le souvenir de cette photographie ne cesse de l'obséder. Face au silence de son père, il décide alors de se pencher sur l'histoire de sa propre famille. Les secrets qu'il y découvre bouleversent son existence.

 

À l'issue de sa quête, Nathan comprendra que le passé, même enfoui au plus profond des mémoires, finit toujours par ressurgir...

 

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