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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 02:56

Les récentes déclarations de François Hollande sur la magistrature sont-elles vraiment impertinentes?

François Hollande sait pertinemment que la Justice française est dans les trente-sixième dessous et que dans un pays de basse intensité démocratique les charlatans et les escrocs prospèrent aux dépens de leurs victimes.

La CEPEJ (Commission Européenne pour l'Efficacité de la Justice) a le 25 octobre 2010 dans son rapport comparatif des systèmes judiciaires européens dévoilé que la France est classée au 37 e rang sur 43 pays européens, et ça se serait depuis aggravé ! 

Pour avoir dit la réalité voilà que toute la classe politique et médiatique lui tombent sur le paletot. Au lieu de saluer la bocca della verita, à part quelques exceptions, les voilà qui trouvent que c'est un suicidé politique.

De fait, comme à son habitude, quand il fait un pas en avant, il le fait suivre de deux en arrière. Le tcha-tcha-tcha des thons.  

Des avocats pénalistes - trois sur les sur cinq que j'avais consultés, dont deux femmes - m'avaient immédiatement informé en acceptant de plaider notre cause lorsque je m'étais  adressé à eux dans les années 1990 pour une affaire dite "sensible" que  << en France, il n'y a pas de justice >> (l'affaire en question mettait en cause ce que l'on appelle généralement de très riches "notables" pervers bien servis par des médecins experts parjures et une par justice dévoyée comme en Chine au service d'un Etat pseudo démocratique et non pas au service de la vérité et des citoyens lambdas), cependant qu'une autre s'est retirée après qu'elle a su que la plainte concernait des médecins de la Clinique de l'Haÿ-les-Roses du temps qu'elle était la propriété des docteurs Elmelik,

Le Principal du Commissariat nous avait prévenu : les médecins y font ce qu'ils veulent, y compris violer les patientes (du moins l'un d'entre eux, le docteur Jean-Claude Elmelik). Ils sont protégés en hauts-lieux, toutes les plaintes contre eux sont systématiquement bloquées au parquet.  

Le Président de la République est de par ses fonctions nécessairement un des Français les mieux informés sur le fonctionnement des Institutions en général, et sur le fonctionnement de l'Institution Judiciaire en particulier.

Sans être juristes de formation, les anciens Ministres issus de l'énarchie peuvent d'ailleurs s'inscrire au Barreau et devenir avocats : tel par exemple l'ancien Ministre de l'Intérieur Pierre Joxe.
En connaissance de cause, Pierre Joxe s'est courageusement fait le défenseur des enfants maltraités victimes d'exploitations sexuelles.

Courageusement, parce que s'élever et lutter contre cette exploitation n'est pas un créneau très porteur. 

Sigmund Freud s'en était assez vite rendu compte  qui,  contrairement à ce qu'il avait tout d'abord pensé, avait naïvement cru que dénoncer la découverte qu'il avait faite que  les pères incestueux avaient quelque chose à voir avec l' hystérie de leur progéniture lui apporterait gloire et fortune.

Le très mauvais accueil fait à son livre intitulé "Etude sur l'hystérie", cosigné en 1995 de Josef Breuer malgré la réticence de celui-ci - et pour cause (cf. www.blog-de-leon- origine-sulfureuse-de-la-mystique-freudienne) et les conférences qu'il fit, dans lesquelles il défendait cette thèse, le fit changer d'idées : il changea son fusil d'épaule et retourna sa veste en inversant le propos : ce n'était pas les pères où la parentèle qui étaient en cause dans la survenue de l'hystérie de leurs filles, mais la résurgence fantasmatique de désir incestueux mal liquidés.
Ses  conceptions pseudo scientifiques clouaient ces enfants au pilori, au grand soulagement de la pédophilocratie, qui s'empressa de lui emboîter le pas, tel par exemple le docteur Ernest Jones, qui, poursuivi pour détournement de mineur-e-s avait dû fuir la Justice anglaise et s'était réfugié au Canada avant de  rejoindre Freud à Vienne et lui suggérer l'invention d'un complexe œdipien pour parfaire son renversant concept de désirs œdipiens  "découvert" chez lui-même dans une soi-disant  "auto-analyse" en octobre 1997. En réalité à partir l'incestualité de sa mère lors d'un voyage en chemin de fer, un voyage qu'il fit avec elle lorsqu'il n'était qu'un jeune enfant (de 2 ans et demi d'après lui-même et de 4 ans d'après les recherches des historiographes.

Pierre Joxe a présidé au côté de la psychologue-clinicienne Marie-Christine Gryson Dejehansart, d'autres cliniciens et d'autres avocats, le bureau du colloque qui s'est tenu le 14 février 2011 à l'Université Panthéon Sorbonne au Colloque organisé par le psychiatre Gérard Lopez sur la parole de l'enfant après la mystification d'Outreau.

J'ai exposé dans mes derniers articles sur quoi le Président de la République pourrait avoir fondé ses déclarations, sachant qu'il sait à quoi s'en tenir sur ce qui a fait que François Mitterrand n'a pas voulu (ou pu) tenir sa promesse, qui voulait  que le Conseil de l'Ordre des médecins soit supprimé à cause de son grand pouvoir de nuisance sur la Santé publique.

C'est un manquement qui ne peut manquer d'avoir à voir avec ce qui a fait que le docteure Laurence Kouyoumdjian n'a pas été citée comme elle aurait dû l'être à la Légion d'Honneur mais a au contraire été virée comme une malpropre du poste qu'elle occupait au côté du docteur Olivier Ille alors que c'était grâce à elle, et non pas grâce au docteur Olivier Ille, comme on peut le lire ici et là sur la Toile, que la série des assassinats perpétrés par Christine Malèvre a été stoppée. La France fonctionnement bien souvent à l'envers, quand elle ne marche pas carrément sur la tête, a conservé le sien.

Mon expérience de ce qui s’est passé en 1990 et les années suivantes, qui avait à plusieurs reprises failli conduire mon père à la tombe avant de le laisser gravement invalide, et la manière très tortueuses dont Justice, l'AP - HP  et le Conseil de l'Ordre des Médecins se sont entendus pour faire passer sa plainte à la trappe dans un insoutenable et très méprisant non-lieu en dit long sur ce qu'il est du fonctionnement de la Justice en France dans les affaires dites "sensibles", comme dans les plus petites d'ailleurs, sous prétexte de manque d'effectifs et de surcharge de travail.

Les déclarations de François Hollande aux deux journalistes du "Monde" sont en réalité  pertinentes par rapport aux susdites réalités en même temps qu’elles sont évidemment impertinentes par rapport à la Magistrature, puisque c’est en toute connaissance de cause que François Hollande les a faites.
Le non-lieu requis par le Parquet de Créteil (sous la coupe de Michel Barrau) n’avait en effet aucune raison d’être, hormis le fait que la tentative de meurtre qui avait échouée malgré la "subtilité", c'est-à-dire l'ingéniosité de son montage pour pouvoir la faire passer pour la conséquence d'une "encéphalopathie vasculaire" (sic) sur fond de maladie d'Alzheimer conduisant immanquablement  ("inéluctablement", pour reprendre les termes utilisés par les neurologues qui l'avaient en charge) à une mortelle "ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTÈME NERVEUX" (sic),  immanquablement mortelle à brève échéance avec le traitement proposé (du Prozac*, cf. sites n° 69970222 et 69972429 html) alors qu'il ne s'agissait à l'évidence  - même pour un médecin "lambda" comme moi - d'un état vitamino-carentiel, et plus précisément vitamine B12 carentiel, ainsi que l'avaient très bien diagnostiqué et exprimé devant moi les médecins au terme de leur examen clinique. Ils avaient examiné le malade aux Urgences de Bicêtre le 31 juillet au soir. Le diagnostic avaient été formulé au retour et à la lecture  de l'hémogramme du malade, l'hémogramme des malades atteints de carences vitaminique B12 profondes est en effet caractéristique, et le diagnostic qu'il avaient posé me soulageait beaucoup dans la mesure où on avait pu craindre d'un AVC alors que la carence vitaminique B12 est  accessible à un traitement extrêmement  simple et économique, en l'occurrence celui de la maladie de Biermer, pourvu qu'il soit administré sans tardé, avant que les paralysies que cette carence est en mesure d'engendrer ne deviennent irréversibles. C'est en outre un traitement qui ne connaît aucune contre-indication, hormis les tumeurs gliomateuses, ce dont à l'évidence le malade ne souffrait pas, puisque le test de Schilling qui fut pratiqué pour asseoir le diagnostic des urgentistes avait apporté une sensible amélioration clinique durant un ou deux jours alors que s'il s'était agi de troublesn consécutifs à un gliome le test aurait amené une aggravation de la symptomatologie, ainsi que je l'avais fait remarquer au docteur Pascal Masnou, Chef de Clinique dans le Service de neurologie du professeur Gérard Saïd.

Le docteur Masnou soutenait cependant mordicus et contre toute logique dans les discussions que j'avais avec lui que mon père était en réalité affecté d'une démence de type Alzheimer vasculaire (une DTA);  qu'il ne pouvait s'agir d'une  maladie de Biermer parce que le test de Schilling était normal ainsi que la vitaminémie B12.

Devant son obstination à nier la réalité clinique, je lui ai fait remarquer qu'il fallait se rendre à l'évidence  qu'il devait exister des formes de la maladie de Biermer compatibles avec un test de Schilling normal et une vitaminémie elle aussi normale, et pour faire bon poids je lui ai rappelé l'adage qui dit qu'en médecine "la clinique prime le laboratoire" et qu'il ne fallait donc pas rejeter le diagnostic de maladie de Biermer, quitte à parler d'un para Biermer, et qu'il fallait donc poursuivre normalement le traitement de cette maladie.

Ce qu'il promit de faire, mais ne fit que semblant de faire !

Non seulement les neurologues du Service du professeur Gérard Saïd n'administrèrent pas le traitement de la maladie de Biermer à leur malade, mais ils me firent croire qu'ils le lui faisaient administrer. Prévoyant ainsi son décès proche, ils se débarrassèrent de lui en l'adressant dans un Service de Gériatrie au prétexte que le malade ne s'améliorait pas et qu'il occupait aussi coûteusement qu'inutilement le lit d'un Service spécialisé. En réalité ils l'envoyaient mourir ailleurs que dans leur propre Service.

Mais les infirmières du Service de gériatrie avaient une bonne connaissance de la maladie de Biermer, car c'est une maladie très fréquente chez les personnes de plus de 60 ans.
C'est ainsi qu'elles m'ont prévenu du simulacre et que j'ai  pu intervenir à temps pour ressusciter le malade (www. 69970222 html).
Programmée, son élimination s’inscrivait dans la série des éliminations de malades HIV + qui avaient cours en 1990.

Elles ont eu cours encore longtemps après, sous un même prétexte d’euthanasies compassionnelles et sur les ordres du même médecin avec des malades éliminés pour les mêmes raisons que celles qui avaient prévalues contre mon père, en l'occurrence pour chercher à faire à bon compte des économies au dépens de ces  patients, c’est-à-dire pour des raisons aussi inavouables qu’intolérables.

Ces agissements nécessitaient des complicités judiciaires afin qu’elles ne soient pas révélées.

Mais ces occultations furent quelque peu bousculées et contrariées par les  "malencontreux" signalements du docteure Laurence Kouyoumdjian.  

N'est-il pas paradoxal que le Président de la République soit plus vilipendé pour avoir eu le courage de mettre les pieds dans le plat que pour avoir eu la faiblesse de les en avoir retirés ?

Bibliographie très sommaire :

1 - Anne-Marie Casteret "L'affaire du sang", La découverte, 1992, toujours disponible chez votre libraire.

2 - Sophie Coignard, "Omerta française", 1999, réédité en Livre de Poche (Collection Pocket)

4 - Jacques Bénesteau "Mensonges freudiens" Mardaga 2003

5 - Freud et la psychanalyse : Editions  Sciences Humaines,  novembre 2015 un livre  qui "oubli" comme par hasard de livrer à ses lecteurs le travail que  Jeffrey Moussaïeff Masson a fait à partir des "Archives Freud"  publié en 1984 et depuis inaccessible au commun des Français, sauf à lire l'édition non expurgée de la correspondance Freud-Fliess et à consulter le site mis en ligne par notre Confrère Michel Meignant sur "L'affaire Freud". A défaut on se reportera sur celui moins documenté de Marie Balmary intitulé "L'homme aux statues" heureusement réédité en 1997 (chez Grasset), même si Balmary a succombé ici et là au délire lacanien de l'Ics "structuré comme un langage"  

6 - http://genocides.over-blog.com/ article 34640255.html

7 - http://genocides.over-blog.com/

     article 34292619 html      

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