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20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 07:15

Selon l'économiste médiatique François Lenglet, "mieux vaut avoir tort avec tout le monde que raison tout seul" (à "Grand Ecran", l'émission parlementaire, pour commenter un film sur le "New deal" et la relance économique des Etats-Unis en 1937).

Avoir eu raison tout seul m'est arrivé en août 1990 lorsque, en tant que médecin, devant une évidence clinique, celle à laquelle nous étions confrontés, j'ai formulé devant des neurologues en principe plus savants et expérimentés que moi exprimé l'hypothèse qu'il devait exister des cas dans lesquels ni la normalité  de la cobalaminémie (la mesure du taux de la vitamine B12 plasmatique) ni la normalité des résultats chiffrés du test de Schilling (un test qui servait jusqu'en 2003, avant qu'il ait été retiré du marcher, à mesurer le taux de l'absorption intestinale de la vitamine B12) n'étaient suffisants pour éliminer le diagnostic d'un syndrome neuro-anémique lié à la maladie d'un Biermer (aussi appelée anémie de Biermer). 

C'était l'impudente remarque que j'avais eu l'imprudence de formuler lorsque le 13 août 1990 le docteur Pascal Masnou m'a déclaré qu'il fallait renoncer au diagnostic de maladie de Biermer, le diagnostic de présomption qui avait été porté dans la soirée du mercredi 31 juillet 1990 aux "Lits-Portes" de l'hôpital Bicêtre, au vu de l'examen clinique et de l'hémogramme du malade.

Contre l'avis du docteur Masnou j'avais postulé devant lui qu'il ne fallait certainement pas tenir compte de ce que ni les  données  chiffrées du test de Schilling ni la mesure de la cobalaminémie qu'il avait fait pratiquer pour confirmer le diagnostic de syndrome neuro-anémique porté aux Lits-Portes, pour éliminer le diagnostic de maladie de Biermer, d'une part parce qu'il devait exister des formes cliniques de cette maladie compatibles avec un test de Schilling normal ET une cobalaminémie elle aussi normale, et d'autre part parce que le test de Schilling s'était montré cliniquement bénéfique dans les jours suivant sa passation, sa passation exigeant  l'administration d'une dose non négligeable, c'est-à-dire déjà thérapeutique , de vitaline B12. J'avais appliqué le principe élémentaire de la médecine qui dit que "la clinique prime le laboratoire".

C'était de ma part oublier qu'un autre principe, plus psychologique que médical - à moins de le tenir pour relevant de la psychiatrie - édicte qu'il n'y a de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, un principe qu'il m'avait fallu rappeler au professeur André Lienhart le 5 janvier 1996, lorsque aussi fit semblant de ne pas entendre - au sens de comprendre - ce que lui disais alors qu'il avait eu tout le temps de le faire en lisant le rapport que lui avait communiqué le doyen des Juges d'Instructions (*) 

J'avais en conséquence dit qu'il devait certainement s'agir d'un syndrome "para biermerien", un syndrome que j'avais devant lui dit de carence vitaminique B12 avec test de Schilling normal ET vitaminémie B12 normale, a maladie de Biermer étant à l'époque considérée à 80% la principale causse des syndromes neuro-anémiques, cependant que le syndrome de carence vitaminique B12 avec test de Schilling normal l'a depuis détrôné en passant à la seconde place (Cf. en bibliographie les nombreux articles publiés par Emmanuel Andrès & al. sur le sujet dans la presse médicale, et mis en ligne sur le Web)  

Pour en revenir au docteur Pascal Masnou et au  deuxième semaine d'août 1990 celui-ci était alors Chef de Clinique dans le Service de neurologie du professeur Gérard Saïd.

Les Lits-Portes du CHU de Bicêtre, c'est-à-dire le Service des Urgences, était alors dirigé par le professeur Jean-Paul Passeron. Les Urgentistes de ce Service avaient très logiquement demandé l'admission de mon père en neurologie plutôt qu'en hématologie à cause des troubles neurologiques très inquiétants que présentait leur malade. Ils sont rapportés en autres sur le sites Web n° 34640255 et 699701777 html.)

Il ne m'a par la suite jamais été possible d'avoir communication, malgré mes multiples demandes, du dossier d'hospitalisation de mon père aux Lits-Porte, pas plus que celui du professeur Gérard Saïd, au prétexte mensonger qu'ils avaient été "perdus".

Au CHU de Bicêtre le docteur Pascal Masnou est maintenant l'Assistant du Service de neurologie et préfère prendre la tangente dès qu'il m'aperçoit.

J’ignorais totalement en 1990 que le docteur Michel Serdaru, neurologue émérite de la Fédération Français de Neurologie avait sur cette possibilité la même opinion que moi.

Si  mes souvenirs sont bons, car le livre a vite disparu de la bibliothèque universitaire du CHU de Bicêtre, le docteur Serdaru l’a exprimée dans un précis paru l'année  suivante, en 1991, chez Flammarion Médecine Science intitulé « La maladie d’Alzheimer et autres démences », (un ouvrage collectif dirigé par les professeurs Jean-Jacques Hauw et Jean-Louis Signoret, un ouvrage de référence qui a mystérieusement disparu de la bibliothèque universitaire du CHU de Bicêtre, comme tant d'autres relatives au sujet, dont la prestigieuse Revue Archives of Neurology, dont le professeur Gérard Saïd a commandé le retrait au préteste que c'est "une très mauvaise Revue" (sic, voir infra au chapitre bibliographie)

Faisant suite aux roublardises du professeur Gérard Saïd, membre des plus éminents de l’IFREM, et de son non moins réputé vertueux Confrère le docteur François Chedru, bien secondés par le CNOM et le procureur Michel Barrau, j’ai fini par me retrouver, en 2009, à la rue et sans un kopeck, et donc dans l’incapacité de parfaire la connaissance que j’avais de l’existence d’un syndrome dont j’avais en fait initié la découverte en supposant probable son existence à partir de ce cas clinique, à mes yeux évident, ce syndrome neurologique que je prétendais, à raison et contre tous, parent de la maladie de Biermer, mais comme l'a rappelé François Lenglet "mieux vaut avoir tort avec tout le monde que raison tout seul".

L'ouvrage en question a aussi mystérieusement que rapidement disparu de la bibliothèque universitaire de l’hôpital Bicêtre, tout comme d’autres traités neurologiques relatifs à la question, notamment mais moins mystérieusement la prestigieuse collection de la Revue « Archives of Neurology », le professeur Gérard Saïd, membre éminent de l'IFREM, ayant expressément  commandé sa disparition des numéros existants de ses rayonnages après en avoir fait cesser l’abonnement en novembre 1997, parce que, m’avait-il expliqué, c’était « une très mauvaise Revue » (sic , cf. infra bibliographie NDB12PP)

L’IFREM est ou était l’Institut Français de Recherche en Ethique Médicale juive, émanation de la Revue Médica Judaïca, alors que le CNOM est, en France, avant Dieu, le très craint et Tout-Puissant Vengeur Conseil National de l’Ordre des Médecins, ses petits envoyés étant les docteurs Patrice Bodenan, Jean Pouillard et Pierre Brassart.

Mais l’IFREM existe-t-elle encore aujourd’hui ? On pouvait encore en 2011 savoir par Internet le nom des médecins qui y étaient affiliés, dont évidemment l’infrémique professeur Gérard Saïd.

Apparemment non ! puisqu’en recherchant à : www.institut-français-de-recherche-en-éthique-médicale, qui édite (ou éditait) Médica Judaïca, rien n’apparaît, de même que si on recherhe surle Web le Mémoire de DEA d’éthique médicale du docteur Patrice Bodenan intitulé « Problèmes éthiques posés par les Commissions de Conciliation hospitalières . sa publication a elle aussi disparue l’année dernière de sa mise en ligne sur  d’Internet, alors que son auteur en était si fier qu’il s’était dépêché de l’y faire paraître en 1999. Bodenan - qui éprouva on ne sait pourquoi le besoin de signer la lettre qu'il a adressé le 10 janvier 1994 au Secrétaire général de l'Ordre des médecins Bod°°° pour lui demander ma radiation - y soutenait que les directeurs d’établissements hospitaliers avaient pour premier devoir d’équilibrer les comptes de leur établissement, quand bien même ce pourrait être au détriment des patients (en 2004 les patients de l'AP - HP étaient  appelés « la clientèle » Cf . la fonction dévolue à madame Isabelle Pilot, sous-directrice de l’hôpital Bicêtre « chargée des relations de l’hôpital avec la clientèle »). L’intitulée de sa fonction était clairement placardé à l’entrée de son bureau, occupé aussi par madame Le Goff. Celle-ci fut à l’été 2004 témoin de l’accusation que sa supérieure porta à mon encontre, après qu’elle s’est montrée incapable de faire suite aux démarches auxquelles elle m’avait contraint pour que je puisse accéder au dossier soi-disant perdu de mon père hospitalisé en neurologie dans le Service du professeur Gérard Saïd, en l’occurrence l'accusation d’antisémitisme : « En réalité vous avez-vous-même ‘’fabriqué’’ (sic) la maladie de votre père par antisémitisme » (resic) Une accusation qui ne pouvait qu’avoir été élaborée d’un commun accord avec la direction de Bicêtre, voire avec celle de l’AP HP , par le professeur Gérard Saïd pour de multiples raisons. D’une part sans doute en raison de mon nom mais principalement du fait que mon père avait subi en avril 1984 une transfusion sanguine à l’époque quasiment toutes véhiculaient le VIH   et par suite le traitement mortel auquel mon père avait été exposé dans son Service et dans celui du docteur Jean-Yves Beinis.

Ledit traitement avait été  à l’instar des ‘’euthanasies’’ découvertes en 1997 par le docteure Laurence Kouyoumdjian, des euthanasies ciblant les malades de son ex Interne Olivier Ille, qui avait en 1990 intentionnellement ordonné au docteur Jean-Yves Beinis de s’abstenir de lui administrer un traitement salvateur, en l’ »occurrence celui de la maladie de Biermer en vue d’éviter qu’il puisse évoluer après son rétablissement vers un SIDA maladie avéré, donc de lui ôter, à lui comme à sa famille, c’est-à-dire à moi-même, qui suis médecin, la possibilité d’une mise en cause du CNTS et de Laurent Fabius. Un procès que pour père voulait intenter contre les médecins de la Clinique Léon Elmelik et contre Marc Méchain, le maire très sulfureux de l’Haÿ-les-Roses, très proche des Elmelik. Après avoir tenté de le spolier en profitant de sa très grande vulnérabilité psychologiques, en accord avec le maire, les médecins de la Clinique Léon Elmelik lui avaient subir une opération non seulement inutile illicite et surfacturée, mais réalisée contre les règles élémentaires de l’art chirurgical par le rhumatologue de leur établissement, qui se prenait et se faisait passer pour un chirurgien orthopédiste ! Le tout avec l’aval du Conseil de l’Ordre, l’Assurance Maladie de la CPAM et de la DRPS du Val de Marne (sous l’égide du docteur Garroust)

On pourra en principe se procurer le désopilant Mémoire du docteur Fabrice Bodenan °°° en en faisant la demande auprès de son mentor, le professeur Christian Hervé, au 45, de la rue des Saints-Pères à Paris (à l’Ecole de médecine donc ).

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Note * André Lienhart s'en était tellement inquiété qu'il avait téléphoné à ma sœur pour qu'elle vienne témoigner contre moi après qu'il a appris par je ne sais quel canal elle était violemment opposée à ce que son père puisse porter l'escroquerie dont il avait été victime devant la Justice.

Affaire à suivre …

Bibliographie relative à la découverte du NDB12PP

1 - 1978 Kolhouse & al, New Engl. J. Med. 299, 15, 787 - 792. "Cobalamin analogues are present in human plasma and can mask cobalamin defiency because current radioisotope dilution assays are not specifique for true cobalamin".

2 - 1987 Berger JR & al. Ann Intern Med. 107 : 78 "Progressive multifocal leukoencephalopathy associated with human immunodefiency virus infection".

3 - 1987 Ogier H. & al. éd. Masson "La cobalamine (vitamine B12), APECTS METABOLIQUES, GENETIQUES, NUTRITUIONNELS ET THERAPEUTIQUES"; 254-281.

4 - 1988 J. Lindebaum & al. N. Engl. J. of Med. "Neuropsychiatric disorders caused by cobalamin deficiency in the absence of anemia or macrocytosis"

5 - Arch Neurol 1991;48(3):312-314. "Abnormal vitamin B12 tabolism in human immunodeficiency virus infection : association with neurological dysfunction" (Accepted for publication September 5,1990).

6 - Arch Neurol 1992;49:501-506. "Plasma Vitamin B12 Level as a Potential Cofactor in Studies of Human Immunodeficiency Virus Type 1- Related Cognitive Changes".

7 - Arch Neurol 1993;50:807-811. Robertson et al. "Vitamin B12 Deficiency and Nervous System Disease in HIV Infection"

8 - JAMA 1993;269:1144-1153. "Preventive Health Care for Adults With HIV Infection"

9 - Arch Fam Med 1994;3:988-1002. "Human Immunodeficiency. Physician Guidelines, Advisory Group on HIV Second Edition"

10 - J. Nutr. 1997;127:345-351. "Low Serum Vitamin B-12 Concentrations Are Associated With Faster Human Immunodeficiency Virus Type 1 (HIV-1) Disease Progression".

11 - AIDS Clin Care 1998;1-1 "Peripheral Neuropathy in HIV Disease".

12 - Neurology 1999;53:592-592. "Prevalence of peripheral neuropathy in injection drug users"

13 - Arch Neurol 1999;56:84-89. "Peripheral Nerve Function in HIV Infection: Clinical, Electrophysiologic, and Laboratory Findings"

14 - Pediatrics 2000;106:35e-35. "Distal Sensory Polyneuropathy in a Cohort of HIV-Infected Children Over Five Years of Age"

15 - Neurology 2002;58:730-735. "Abnormal cobalamin-dependent transmethylation in AIDS-associated myelopathy"

16 - Revue de Médecine Interne 2003;24 (4): 218-223. "Carence en vitamine B12 avec test de Schilling normal ou syndrome de non dissociation de la vitamine B12 de ses protéines porteuses chez le sujet âgé. Etude de 60 patients".

17* - Arch Neurol. 2003;60(10):1457-62.) "Neuropsychiatric disturbances in presumed late-onset cobalamin C disease". (E. Roze, D. Gervais, S.Demeret, H. Ogier de Baulny, J. Zittoun, J.-F. Benoist, G. Saïd, C. Pierrot-Deseilligny, F. Bolgert)

18 - L' Encéphale, décembre 2003 Vol 29 (6), p. 560 - 565. "Délire Capgras chez une patiente de 64 ans atteinte d'une maladie de Biermer". ( C. Durand; S. Mary; P. Brazo; S. Dollfus).

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NB : En novembre 1997 le Professeur Saïd fit disparaître tous le numéros de la Revue Archives of Neurology des rayons de la Bibliothèque universitaire du CHU Bicêtre et cesser l'abonnement à cette Revue au prétexte que c'était une "très mauvaise Revue" (sic) cependant qu'il fit six plus tard des pieds et des mains pour pouvoir y cosigner un article au côté des Drs. Hélène Ogier de Baulny et Jacqueline Zittoun.

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