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27 avril 2017 4 27 /04 /avril /2017 15:47

La France pourrait, pourvu qu'elle le veuille, disposer d’une énergie abondante et presque gratuite, du moins très peu coûteuse, du fait qu'elle bénéficie tout le long de sa côte atlantique de marées conséquentes, qui, jusqu’à ce jour, sont restées sous-exploitées.

L’usine marémotrice de la Rance exploite bien sûr cette énergie, mais n’y parvient qu’à des prix prohibitifs sur un site privilégié, alors que le dispositif que je propose, serait, du fait de sa modularité, en mesure de l’exploiter tout le long de la côte, c’est-à-dire sans nécessiter l’existence de sites particuliers.

Le STSMC, puisque tel est le nom de cette technique, pourrait donc être une chance pour la France, celui-ci étant en mesure de récupérer non pas 240 mégawatts sur une longueur de 300 mètres, comme avec le barrage de La Richardais, ce qui représente déjà le quart de la puissance d'un réacteur nucléaire, et non pas quelques gigawatts, comme il est prévu au Raz-Blanchard avec des hydroliennes restées problématiques parce que difficiles à ancrer, mais des térawatts, en Bretagne parfaitement étagés et prévisibles, contrairement aux coûteuses, encombrantes et peu productives éoliennes off shore, une solution qu'Emmanuel Macron, s’il est élu à la Présidence de la République,  veut à juste tire abandonner.

Le procédé que je propose, le STSMC, que j'ai mis près de 40 ans à découvrir, est un Système Transfert Séquentiel à Mémoire de Charge.

Il permet, grâce à sa modularité, de récupérer l'énergie des marées aisément, bien plus massivement, beaucoup plus économiquement et écologiquement que ne le font les barrages, car il lui est possible d'opérer tout le long de la côte atlantique, donc de Dunkerque à Biarritz, en ce qui concerne la France. D'où ses grandes potentialités.

Frehel, Saint –Brieuc , Lannion, Brest, Concarneau,  Lorient, Nantes, La Rochelle, Bordeaux, Royan, Biarritz  e.t.c. … pourraient, à titre expérimental, disposer d'une unité de ce type pour un coût de revient minime, sans aucunement nuir à la navigation ou à la configuration des lieux.

Quelques modules suffiraient couvrir les besoins électriques de ces villes.

De même pour toutes les villes de la côte atlantique, et en dehors des villes sur des centaines de kilomètres pour être raccordé au réseau national, au lieu de se contenter, comme entre Dinard et Saint-Malo, de récupérer cette énergie sur seulement de trois cent mètres de long. Compte tenu de la conversion prochaine du parc automobile français aux moteurs électriques, cette solution paraît bienvenue.

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