Contrairement aux années précédentes je n'étais pas parti
passer mes vacances en Suède chez les Andersson cet été-là, mais
dans une "colo" sise "au pied du mont Evrard".
Le directeur du "Nid" - c'était le nom de cette "colo" - déboulait les
vendredi au beau milieu de après-midi avec sa grosse berline
americaine (une Ford, si je me rappelle bien), faisait aligner
les ados le long du mur extérieur au réfectoire, choisissait quatre
ou cinq garçons à son goût, et les embarquait pour passer quelques
jours dans son château (la brochure qui vantait les mérites de la
colo stipulait que l'établissement était agréé par la sécurité
sociale)
Je n'ai jamais été choisi, mais comme les lettres étaient
obligatoirement lues avant d'être expédiées, je les écrivais en
suédois : je fus dès lors renvoyé au bout d'une quinzaine de
jours au prétexte que je me livrais
"à des pratiques si indécentes qu'il était impossible de les dires".
Ce que mes parents m'ont révélé que quarante ans plus tard.
L 'Ordre des médecins use des mêmes accusations perverses
envers ceux qui lui déplaisent, comme certainement aussi la
plupart des institutions, qu'elles soient "spirituelles" ou laïques
... Cf. sur le Web les autres articles du site "genocides.over-blog.com".
Arte a diffusé mardi soir "L’Église face au scandale de la
pédophilie".
Le reportage mettait surtout en cause l'Eglise catholique, comme si
celle-ci était la seule à pratiquer activement le déni de réalité.
Laure Adler avait il y a quatre ans invité l'écrivain nord-
americain George Steiner à "Hors champs", qu'elle animait sur
France-Culture.
"Hors champs" en effet, puisque Laure Adler avait laissé dire,
à son vénérable invité qu'à la différence des catholiques, l'inceste
et la pédophilie n'avaient pas cours chez les Israélites ! Un livre a
été tiré de ses causeries avec George Steiner, mais ne l'ayant pas
lu, j'ignore si les propos de George Steiner y ont été intégralement
reproduits. S'ils n'y figurent pas, c'est un effet de l'omerta qui règne
habituellement sur ces questions, et en l'occurrence une omerta au
carré.
Laure Adler produit et anime aujourd'hui une émission semblable
sur France-Inter. c'est "Fl'heure Bleue"
J'ai pu mesurer les conséquences médicales des exactions sexuelles
abusivement dites "pédophiles" : elles créent au sein
des familles des haines destructrices et souvent difficiles
à comprendre et donc à juguler quand on en a pas la clé. Une haine
infernale que j'ai expérimentée car j'ai fait dû moi-même en faire
(enfer) durablement les frais.
Ces haines m'étaient a priori incompréhensibles. Je ne les ai
comprises qu'en janvier 1994 quand il m'a fallu retirer mon père de
la maison de retraite proche de Dreux où il avait été placé
abusivement trois mois plus tôt sur décision judiciaire, et tout
aussi abusivement mis sous neuroleptiques par le médecin de cet
établissement pour qu'il reste tranquille et donne moins de travail.
Le médecin attaché à cet établissement n'était pas psychiatre.
Il avait tout bonnement oublié d'adjoindre des
correcteurs antiparkinsoniens à son "traitement"
Mon père restant figé dans son lit par cette camisole chimique, il
était inéluctable qu'un encombrement bronchique sévère nécessitant
une lourde antibiothérapie se développe, mais aussi les tics
qu'induisent les neuroleptiques chez les personnes âgées
(mâchonnements et mouvements incoercibles de la sphère bucco-
faciale)
Les documents qui attestent la réalité de cette maltraitance furent
comme les autres vainement communiqués au parquet (Cf. mes
articles précédents)
Il faut savoir qu'en France la politique de l'Ordre des médecins à
l'égard des praticiens pédophiles est tout à fait superposable à celle
de l’Église catholique en faveur des prêtres "pédophiles" : l'Ordre
des médecins les protège en usant des moyens les plus bas et les
plus illégaux (pervers) qui soient.
Quand je me suis rendu en avril 1993 au Conseil Régional de
l'Ordre des Médecin de l'île-de-France pour savoir où en était la
plainte que mon père avait adressé à l'Ordre relativement aux
exactions qu'il avait subi à la Clinique Léon Elmelik à l'Haÿ-les-
Roses (une Clinique obstétricale dans laquelle le docteur Jean-
Claude Elmelik, son propriétaire, se permettait de violer les
parturientes) la secrétaire du CROM me dit, d'un air désabusé, en
me remettant le dossier relatif à cette affaire : "Comment voulez-
vous que l'Ordre poursuive des violeurs et des pédophiles, ils ont
au Conseil de l'Ordre".
De fait, à Yffigniac, dans les Côtes d'Armor, un médecin, le
docteur Boscher, condamné par la justice et interdit d'exercice, a
intégré l'Ordre des médecins APRES sa condamnation !
J'adresse aussi cet article à Isabelle de Gaulmyn, du journal "la
Croix", qui a courageusement participé au dossier diffusé mardi
dernier par Arte.
Pas plus que les autres médias, ce journal n'avait cherché à en
savoir plus sur ces affaires: cf. article n° 108281777 html du 18
juillet 2012 sur "Le droit de mourir dans la dignité"
(l'euthanasie et la théorie du complot)
Article à suivre dans la même foulée :
"Sigmund Freud, un fils sex-toy à papa"
L'émission de Fr 2 « Complément d’enquête » diffusée il y a une dizaine de jours était consacré aux effets de la pornographie sur la sexualité des adolescents.
A la question de savoir si les enfants avaient une vie sexuelle, la psychologue invitée pour éclairer la question (je n'ai pas eu le temps de retenir son nom) en a donné pour preuve l'existence du "complexe d’œdipe", comme si c'en était une, alors que ce "complexe" n'existe que dans l'imagination des "psys" depuis que Freud l'a inventé (et non pas "découvert") sur les conseils du docteur Ernest Jones, venu opportunément le rejoindre depuis sa terre d'exile.
Il s'agissait pour Freud de "normaliser" les relations perverses (incestueuses) que le père Jakob Freud entretenait avec ses jeunes enfants en les obligeant à la fellation, et pour le docteur Jones de faire taire les poursuites que la justice anglaise avait lancé contre lui pour détournement de mineures.
Sigmund Freud les avait premièrement révélé dans ses lettres à son confident berlinois le docteur Wilhelm Fliess en février 1897 (Wilhelm Fliess, d'après son fils Robert, devenu lui-même psychanalyste, était lui-même déjanté, lui aussi usant de ces pratiques inavouables, quoique beaucoup plus courantes que ce que l'on oserait penser, comme l'a révélé un congrès à Stockholm en août 1996).
Elles étaient selon Sigmund Freud la cause de l'hystérie de ses sœurs comme de ses propres troubles.
C'était avant qu'il ne se rétracte.
Dans le cas de "Dora", de son vrai nom Ida Bauer, Freud inventa qu'elle ne désirait "inconsciemment" rien tant que de faire des fellations à "monsieur K", l'amant de sa mère, refoulement de "désirs œdipiens" obligent !
Ce que Sigmund Freud n'a pas osé préciser, mais sur sa lancée il aurait pu, et même dû, c'est que Ida Bauer avait certainement dû les pratiquer sur son propre père, car c'est ce qui transparaît à la lecture de ses cauchemars.
Bien des personnes ont ce rêve étrange d'avoir à expulser de leur bouche un trop plein de sel, et quand elles cherchent à en découvrir le sens, bien peu de "psychanalystes" n'osent - ou ne savent - leur révéler qu'elles ont certainement dû servir de "sex-toy" à leur père ou à leur beau-père, quand ce n'est pas à leur frère aîné ou à leur oncle !
Afin de ne pas compromettre ses très grandes prétentions de chercheur scientifique, Freud mit les troubles dits "hystériques" sur le compte de "fantasmes oedipiens" mal digérés, après et seulement après qu’il s’est aperçu que ses « Etudes sur l’hystérie » avaient été très mal reçues par les psychiatres viennois. Richard von Krafft Ebing en avait dit qu'il s'agissait de "contes de fées scientifiques".
Une critique que Freud, complexe d’œdipe oblige, eut beaucoup de mal à digérer.
Ces critiques l'ont hanté jusqu'à la fin de sa vie. Il se réconfortait en se disant - il l'a d'ailleurs écrit noir sur blanc, qu'il avait "réussi là où le paranoïaque échoue". On se console comme on, peut.
Pour plus de précisions lire « Le réel escamoter » du psychanalyste "renégat" Jeffrey Moussaïeff Masson, ou, à défaut, ce livre étant devenu difficilement accessible, « L’affaire Freud », mise en ligne en 2012 par le psychiatre-psychanalyste et sexologue Michel Meignant après qu'il a pris - bien tardivement - connaissance de ce que livre révélait des tricheries et cachotteries de Freud et des siens. Lire aussi à ce sujet les réflexions de Marie Balmary, parues en 1979 chez Grasset sous le titre "L'homme aux statues", qui, quoique moins étayées que les découvertes de Masson, sont tout aussi révélatrices des supercheries fræudiennes, d'autant qu'elles ont été rééditées, et complétées, en 1997, de façon étonnamment pertinente, c'est-à-dire impertinente du point vue de l'orthodoxie fræudienne.