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5 octobre 2019 6 05 /10 /octobre /2019 16:36

Greta Thunberg ignore certainement, comme presque tout le monde, qu'il est possible d'approvisionner massivement à moindre coût et très écologiquement la planète en énergie électrique à partir de l'énergie cinétique de la lune, cela au moyen d'un système inédit de conversion.

Bien qu'elle n'ait pas proposé de solution concrète, Greta Thunberg est titulaire d'un nombre impressionnant de distinctions. Il semble même qu'elle puisse être prochainement récompensée par le Nobel (de la Paix).,

Mais le comité Nobel norvégien vient d'annoncer que le lauréat du prix Nobel de la paix 2019 reviendrait au premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, récompensé « pour son initiative déterminante visant à résoudre le conflit frontalier avec l’Erythrée » (selon la déclaration la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen), il s'agit en effet de « reconnaître tous les acteurs œuvrant à la paix et la réconciliation en Ethiopie et dans les régions d’Afrique de l’Est et du Nord-Est ».

Quoi qu'il en soit il faut que Greta Thunberg sache que le réchauffement climatique de 7 degrés Celcius prévu pour la fin du siècle n'est pas inéluctable si se met rapidement en place la technique du STSMi, une technique qui permet de récupérer rapidement et à moindre coût le colossal gisement d'énergie, totalement écologique, que représente l'énergie cinétique de la lune.

Cette énergie n'est jusqu'à maintenant que très faiblement captée, à un prix exorbitant, par les usines marémotrices.

Elles fonctionnent toutes comme celle qui fut inaugurée en 1966 par le Général De Gaule. Construite dans les années 1960 entre Dinard et Saint-Malo, l'usine marémotrice de la Rance a une puissance de 240 mégawatts, soit le quart de la puissance d'un réacteur nucléaire, en exploitant un barrage de 300 mètres.

L'usine elle-même fait 390 mètres de long, n’est pas aussi vilaine à voir que les éoliennes. Elle sert aussi de pont autoroutier pour aller et venir de Saint-Malo à Dinard. Un avantage que n'aurait évidemment pas eu le STSMi si on avait fait appel à sa technique, inconnue et insoupçonnée à l'époque.

Celle-ci présente par rapport aux barrages l'avantage de s’accommoder de n'importe quel emplacement, d'autant qu'elle peut se contenter de marnages de 4 ou 5 mètres. Ce qui veut dire qu'elle est opérationnelle en France de Dunkerque à Biarritz, ce qui veut aussi dire qu'elle est au plan mondial grosse de centaines de milliers de térawatts, totalement prévisibles, et non pas aléatoires, comme avec les malheureuses éoliennes, qui sont bien plus coûteuses, disgracieuses, bruyantes, dangereuses à mettre en place , et au final assez peu écologiques.

Lorsque l'usine marémotrice de la Rance a été mise en service, j'étais en très jeune, et j’ai alors eu l'intuition qu'un autre procédé d'extraction devait être possible, qui pourrait s'avérer plus économique et rationnel, mais tous ceux que j'imaginais n'auraient jamais pu résister à la moindre tempête.

Ce n'est qu'en juin 2012 qu'une solution valable s'est présentée, alors que j'avais cessé de croire la chose possible.

Le problème n’est plus de l’expérimenter sur une maquette en bassin, mais in situ sur une unité en vraie grandeur pour en démontrer la validité et la fiabilité, certaine du fait même de la nature des matériaux nécessaires à sa réalisation, qui peuvent être choisis pour être insensibles à la corrosion marine.

Mais cela dépasse mes moyens financiers, mais pas du tout ceux d'une ville de moyenne importance située sur la côte atlantique, mais aussi mes capacités de persuasion étant donné que je ne suis pas ingénieur, mais médecin, et que je n’ai plus l’âge que j’avais quand l’usine marémotrice de la Rance a été inaugurée, puisque l’idée prévaut encore que seul les jeunes cerveaux sont inventifs. Un a priori qui repose en grande partie sur les observations anatomiques de Ramon Y Cajal, prix Nobel de médecine 1906, que le capital neuronal ne fait que s’amoindrir avec l’avancée en âge, alors que la science a ces dernières années pu montrer par la neuro-imagerie qu’il n’en est rien. C’était pourtant déjà cliniquement évident du temps de Ramon Y Cajal.

Mais aussi je suis  un médecin qui a eu le très coûteux malheur, en 1990, de devoir soudainement prendre complètement en charge la santé de ses parents, que leurs médecins respectifs avaient abandonnés.
Ma mère parce qu’elle perdait la vue, le sens de l’orientation et la mémoire. Son "médecin traitant", le docteur X, qui la “suivait” depuis plus de 30 ans pour lui renouveler ses incroyables ordonnances, lui prescrivait, alors qu’il n’était ni psychiatre ni neurologue, toutes sortes de benzodiazépines, souvent plusieurs à la fois et à des doses faramineuses, en sus d'autres “tranquillisants” et médications psychiatriques.

Mon père après que j’ai dû intervenir pour lui sauver la vie alors qu’il était hospitalisé depuis six semaines. A l’hôpital Bicêtre, ses médecins, les neurologues du Service du professeur Gérard Saïd, avaient curieusement refusé, et c’était aussi illogique que stupéfiant du point vue clinique, de lui administrer le seul traitement susceptible d'avoir une petite chance de l'empêcher de mourir de la maladie de Biermer, maladie pour laquelle il avait été admis en neurologie après son passage aux Lits-Portes de l’hôpital, où les Urgentistes avaient posé ce diagnostic au terme de leur examen clinique et biologique. Les neurologues avaient prétexté que les examens para cliniques – à savoir le test de Schilling et la vitaminémie B12 – n’avaient pas confirmé le diagnostic de présomption posé cliniquement par les Urgentistes.

Comme un fait-exprès, ils avaient bizarrement oublié qu'en médecine "la clinique prime le laboratoire". Je n'avais pourtant eu cesse de le leur rappeler.

A la surprise générale le malade se rétablit sous le traitement conventionnel de cette maladie, que j’avais dû en désespoir de cause mettre moi-même en route alors qu'il avait fini par sombrer dans un coma carus et qu’il était tout près de mourir.

Contre toute attente – y compris la mienne – mon père réussit à récupérer à 30/30 au MMSE ses capacités intellectuelles, mais pas l'usage de ses jambes, ni son autonomie d'avant.
Son rétablissement non seulement sema la panique au sein de l'hôpital mais fut vécu comme un camouflet par le Chef du Service responsable de cette bavure, qui fit son possible pour camoufler les inavouables et innombrables fautes commises envers le malade et inverser la donne. Jusqu'à me faire accuser par la direction de son hôpital "d'avoir moi-même sciemment fabriqué la maladie de mon père par … antisémitisme ! "(sic). A l'instar d'Elisabeth Roudinesco accusant Michel Onfrey d'avoir pour les mêmes “raisons” cherché à déboulonner Freud en écrivant "La chute d'une idole". Comme s'il avait été possible de “fabriquer” sciemment ladite pernicieuse maladie, d’autant que le syndrome NDB12PP, qui est un forme clinique très fréquente de la maladie de Biermer, était méconnu à l’époque, le cas de mon père ayant certainement initié ou fortement contribué sa  (re) découverte !

Si je fais part de ces considérations apparemment hors sujet, c'est parce qu'une grande partie des habitants de la planète, à l'instar de mon père en 1990, risque de mourir non pas de la maladie de Biermer ou du syndrome NDB12PP, mais d'hyperthermie bien avant la fin du siècle s'ils ne fuient pas leur pays ou si les solutions susceptibles d'enrayer le réchauffement climatique ne sont pas rapidement – c'est-à-dire de toute urgence – mises en action, ainsi qu'en appelle le chroniqueur Guillaume Duval dans son éditorial "Le Moment Pearl Harbor" dans le numéro 393 de "Alternatives économiques" (celui de la dernière semaine d'août 2019.)

Il était en 1990  impensable pour des neurologues bien plus qualifiés que moi que je puisse leur dire ce qu’il fallait faire pour faire en sorte que leur malade ne soit pas, comme ils me l’avaient dit « de toute façon voué à une inéluctable plus grande aggravation » (sic, dixit le Chef de Clinique).

De même que lesdits neurologues n'auraient rien risqué à tenter la solution que je préconisais, puisque le traitement de la maladie de Biermer ne connaît pas de contre-indication, hormis les tumeurs gliales  (l’existence une telle tumeur était d'ailleurs exclue) et ne coûte que le prix de deux ou trois paquets de cigarettes, tester un module du STSMi in situ ne risque pas de causer des nuisances, défigurer les côtes, puisqu'il sera quasiment invisible et presque totalement écologique, ni de ruiner l'économie d'une ville côtière, puisqu'il ne coûtera que le prix de quatre ou cinq voitures automobiles, et pas forcément des plus luxueuses.

La captation de l'énergie cinétique de la lune se fera, il est vrai, au prix d'un plus grand de éloignement de son orbite autour de la terre, de l'ordre du mètres/an, et non pas de quelques cm/an, en fonction du nombre d'unités installées (son éloignement augmente actuellement de 2,8 cm/an, principalement à cause des marées).

Un éloignement d'un ou plusieurs mètres par an est loin d'être rédhibitoire. Cela laissera à l'humanité le temps d'être capable de produire son énergie au moyen de centrales à fusion nucléaire.

L'efficacité, la simplicité et le principe de fonctionnement du STSMi font qu’il pourrait très rapidement être développé et mis en action, et ainsi puissamment contribuer à la diminution de l'augmentation de l'effet de serre dû à la combustion des énergies fossiles.

Espérant être entendu, je prie tous ses acteurs de l'approvisionnement de la planète en une énergie d'origine écologique d'agréer mes salutations distinguées.

Pierre Cretien

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