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27 mars 2021 6 27 /03 /mars /2021 14:21

/ ... / Est-il besoin d'évoquer un rapport entre l'abrogation de l'article 123 de la Section III portant sur la coalition de fonctionnaires de l'ancien CP rendue effective le 1 mars 1994 dans le NCP et l'incroyable non-lieu judiciaire qui avait soldé la plainte que mon père avait, à l'âge de 79 ans 1/2, à juste titre adressé au procureur de TGI de Créteil le 17 décembre 1990, trois mois et demi après qu'il a failli mourir d'un traitement délibérément simulé de la maladie de Biermer, et deux mois et demi après son rétablissement intellectuel inattendu sous l'effet dudit traitement, qu’il m’avait fallu finalement mettre moi-même en route in extremis le 12 septembre 1990, soit une semaine après que le signalement fait au docteur Jean-Yves Beinis est resté absolument sans effet.

Après maintes péripéties, qui ont été en partie rapportées en août 2009 dans ce blog (article n°34640255 html portant sur les maltraitances envers les personnes âgées) mon père avait dû se constituer Partie Civile pour que sa plainte soit acceptée, à condition que l'affaire de soit pas ébruitée (*), avait exigé le parquet (* titre d'un article de ce blog www.une-affaire-a-ne-pas-ebruiter. ).

Maître Annick Dorsner-Dolivet, pénaliste réputée, avait eut toutes les peines du monde à obtenir qu'elle soit instruite, et c'était à cette condition, bizarrement posée par le parquet, pour que l'instruction soit confiée à madame Bénédicte Scelle, madame Toxé s'y étant précédemment refusée alors que la le paiement de la caution et la demande faite en bonne et due forme avaient été été avalisés par le doyen des Juges d'instruction, à l'époque Serge Portelli, un juge très conscient des conséquences psycho-traumatiques des d'attentats sexuels sur les enfants, au point qu'il aurait été souhaitable que les médecins, en particulier les psychiatres et les pédopsychiatres en soient aussi conscients que lui, ce qui était loin d'être le cas, comme l'indiquent les commentaires du professeur Marcel Rufo, qui dit que ces exactions sont normalement sans conséquences fâcheuses sur le devenir des enfants.

Cf . "Diatala" du 7 Décembre 2012 Comment banaliser la pédophilie et nier la parole des victimes

et http://www allô rufo france 5 du 03.12.12 La majorité des enfants abusés vont bien

Ci-après la protestation du CRIFIP (Centre de Recherches Internationales et de Formation sur l'Inceste et la Pédocriminalité)

<< Lors de l'émission "Allô Rufo" du 3 décembre 2012 sur France 5, le Dr Rufo s'est permis de répondre à une auditrice qui cherchait des conseils pour sa fille qui déclarait avoir été abusée pendant son enfance: "L'immense majorité des enfants « abusés » vont bien ! "* et de conseiller à l'auditrice de demander au violeur désigné si cela était vrai avant de croire les “fantasmes” de sa fille.

Êtes-vous sûr Monsieur Rufo ? Donc la grande majorité des anciennes victimes de violences sexuelles pendant leur enfance vont... bien. Nous sommes ravi-es de l'apprendre. Chaque semaine, nous recevons des pluies de témoignages, de demandes d'aide d'anciennes victimes qui sont au bord du gouffre, à qui personne ne vient en aide ou qui entendent les inepties dites par des personnes telles que M. Rufo.

Non, la majorité des victimes d'inceste et de pédocriminalité ne vont pas bien ! Les conséquences multiples sur leur vie intime, sexuelle, de couple, professionnelle et leur santé sont dévastatrices. De nombreuses études scientifiques, témoignages, ouvrages l'expliquent et le prouvent très clairement : 56% à 80% des victimes nécessitent des soins, soit l'immense majorité (Dufour et al 2000).

La Haute Autorité de santé le reconnaît : "La gravité des séquelles sur la santé physique (troubles du comportement alimentaire, addictions…), sur le développement psychique (dépression, pulsions suicidaires…) et sur la vie sociale des victimes (peur des autres…) fait de l'inceste un enjeu sanitaire et sociétal majeur."

Les professionnels de santé doivent jouer un rôle essentiel dans le repérage. Mieux repérer, est-ce bien là ce que fait M. Rufo ?

Les propos de Mr Rufo reportant la responsabilité du mal-être sur la vulnérabilité préalable de l'enfant victime inversent la conséquence et la cause, ce qui est insoutenable scientifiquement pour tous les psychotraumatologues. Par ailleurs les chiffres des faux témoignages et faux souvenirs sont particulièrement faibles, comme le prouvent de nombreuses études juridiques, et psychiatriques, et ce malgré des mythes contraires.

Les chances de résilience d'une victime d'inceste ou de pédocriminalité sont accrues lorsqu'on lui apporte soutien et reconnaissance, quand elle est entendue et crue sans aucune condition ! En revanche le déni, le refus de croire font considérablement accroître le mal-être et nuisent à la possibilité de se reconstruire.

Suite à l'émission, la colère des anciennes victimes, des professionnels qui les soutiennent et les accompagnent et des associations est immense. Nous sommes révolté-es d'entendre des paroles niant la souffrance des victimes, niant la vérité de la fréquence des violences sexuelles, niant la réalité des séquelles à une heure de grande écoute, dans une émission prétendant "donner des solutions rapides et concrètes aux problèmes qui préoccupent de nombreux éducateurs et dédramatiser de multiples situations, sur un ton inspiré par les émissions de libre antenne."

Il est temps que de vraies informations soient diffusées dans les médias concernant les violences sexuelles commises sur les enfants. >>

La plainte de mon père était consécutive à la très mauvaise idée qu'il avait eu de se rendre le mercredi 24 mai 1990, c’est-à-dire la veille du jour de l’Ascension, à la Clinique de sa Commune, la Clinique Léon Elmelik, en dépit de mon avis défavorable, la sachant très peu recommandable.

Mon père en avait eu l’idée saugrenue du fait même que j'étais d'un avis contraire au sien Il prétextait qu’il souffrait d'un cor d'orteil devenu douloureux, ce qui était sans doute vrai, mais en réalité pour échapper à la décision que j'avais prise de le faire examiner en psychiatrie parce que j’avais fini par m’apercevoir qu’il était depuis ces derniers mois manifestement sous l'emprise d'un inquiétant délire, un délire dans lequel je n'avais pas encore compris j'étais impliqué.

Je n'avais pas encore compris qu'il me rendait responsable de ses douleurs, qui certes étaient réelles, mais dans son délire et son affaiblissement intellectuel, il les croyait causées par un cancer osseux développé à partir de la prothèse de hanche que je lui avais fait placer en avril 1984 à l'hôpital Saint-Louis dans le Service de chirurgie orthopédique du professeur Wietvoet.

Il avait réclamé cette opération, mais son rhumatologue habituel, le docteur Charles Funk, la lui avait obstinément refusée alors qu'elle était légitime, ainsi qu'en témoignait l'état de son articulation coxo-fémorale sur les radiographies.

Dans son délire, je me serais entendu avec le Pr. Witvoët pour lui cacher qu’un cancer s’était développé autour de sa prothèse. J’avais beau lui expliquer que l’image les crampons, visible sur les radiographies, était celle de sa prothèse, il l’interprétait comme un cancer, et le commentaire du radiologue, qui parlait de « protrusion acétabulaire », l’avait inquiété. Il l'avais interprété comme un langage crypté pour lui cacher la sinistre vérité. Sans doute parce que acétabulaire rime avec patibulaire.

Il comptait sur le Dr. Denis pour savoir la vérité sur l'origine véritable de ses douleurs.

J’étais étonné par son manque d’esprit critique parce que cela ne lui ressemblait pas. Plus j’essayais de lui faire entendre raison, plus il se méfiait de moi. D’autant qu’il souffrait depuis toujours d’un complexe d’œdipe à l’envers. Il avait pris à la lettre l’adage « il faut tuer le père » .

Je m'étais rendu à la Clinique Elmelik pour avertir le Dr. Denis de ce que l'état de mon père ne lui permettait surtout pas de supporter l'opération d'alignement qu’il lui avait proposée, d'autant moins qu'elle était nullement nécessaire. Et que je savais que cette Clinique était loin d’être recommandable.

Dans les jours qui suivirent ma démarche, mon père me présenta un Bon d'hospitalisation signé des Drs Antoine Denis et Edith Elmelik proposant une intervention bénigne cotée K 20 à faire sous anesthésie locale pour la cure d'un cor douloureux du 4 e orteil gauche.

Ce Bon avait été remis à mon père par le docteur Denis, qui lui avait demandé de me le soumettre. Remis à la Caisse Primaire de la SS il n'a jamais été retrouvé.

La proposition était acceptable, mais c'était un piège à c... .

Elle s'est subrepticement transformée sans préparation aucune et sans accord préalable en mon absence un jour de grand WE férié en une opération chirurgicale orthopédique "d'alignement généralisé des orteils", au prétexte d'une "mauvaise morphostatique" des pieds (sic).

Cette opération fut ainsi réalisée non par un chirurgien dûment formé à la chirurgie orthopédique, mais par un rhumatologue qui se prenait pour un chirurgien orthopédiste et qui se faisait passer pour tel, et qui plus est pour professeur.

Le “professeurAntoine Denis ne tint ainsi aucun compte des nombreuses contre-indications cardiovasculaires – TA à 24/13 et hémorragies de la sphère ORL à répétition, d'un double bloc de branche, pas plus que des troubles neurologiques et psychiatriques déjà évidents – troubles sphinctériens à type d'incontinence fécale et urinaire , troubles extra-pyramidaux et cérébelleux, douleurs neuropathiques, idées délirantes surprenantes sur fond d'affaiblissement intellectuel devenu de plus en plus évident et préoccupant.

Des troubles qui tous réclamaient en 1990 des examens approfondis.

Le Dr. Denis a reconnu que je l'avais averti, mais dans sa défense devant l'Ordre des médecins, qui a avalisé ses arguties, j'étais responsable de l'opération qu'il avait faite "parce que n'avais réitéré mes avertissements, auquel cas il se serait abstenu" cependant que mes explications furent déclarées n'être que "du pâté pour chat" (sic).

Arguties qui furent par la suite aussi avalisées par le parquet de Créteil !

Ces troubles et ces circonstances, le docteur Yves Dano les rapportés en novembre 1997 dans sa très longue contre-expertise de 44 pages dactylographiées en fins caractères.

Mais Michel Barrau, le procureur de Créteil n'en tint pas compte, qui s'appuya sur l'expertise manifestement mensongère rédigée en février 1996 par le docteur François Chedru pour requérir un non-lieu malgré les gravissimes complications hospitalières qu'avaient entraîné les actes déplacés du rhumatologue de la Clinique Léon Elmelik et le criminel faux-semblant de traitement de la maladie de Biermer ordonné par les neurologues du Service du Pr. Gérard Saïd.

Au lieu de tenir réellement compte de ce que le diagnostic de cette maladie avait été pertinemment posé aux Lits-Portes de l'hôpital Bicêtre dans la soirée du 31 juillet 1990, les neurologues du Service de neurologie du professeur Saïd prirent très curieusement la précaution de l'occulter dans un compte-rendu d'hospitalisation qu'ils firent rédiger par l'Interne Olivier Ille à l'intention du docteur Jean-Yves Beinis, une lettre qui exprimait en ses conclusions la consigne de ne faire que semblant d'administrer le traitement de cette maladie, et de ne pas tenir compte de ce que je pourrais lui dire à ce sujet parce qu'il ne fallait pas contrarier les fous.

Je ne suis pas neurologue mais psychiatre, et les psychiatres sont depuis Freud facilement considérés comme tels, alors que je ne suis pas du tout freudien, ce qui chez les psychiatres qui le sont, est considéré comme anormal.

Ainsi que je pense l'avoir montré dans ma lettre précédente, la consigne transmise depuis l'hôpital Bicêtre par l'Interne du Service de neurologie au docteur Jean-Yves Beinis à l'hôpital Charles-Foix de ne faire que semblant devant moi d'administrer le traitement de la maladie de Biermer était dictée par des considérations opposées à l'obligation d'essayer de rétablir le malade dans ses fonctions.

Après que Nicolas Sarkozy a en 2009 fait remarquer qu'il était dorénavant impossible d'enterrer les affaires gênantes parce que l'existence d'Internet ne le permettait plus, je me suis alors permis de mettre sa remarque en ligne sur over-blog sous le nom de "blog de leon"

A suivre ...

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