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14 avril 2021 3 14 /04 /avril /2021 16:00

 

Remarque préliminaire : la cocaïne est une drogue qui rend parano. Elle donne assez souvent à qui s'y adonne l'illusion d'être dans la tête des autres et d'y lire leurs arrières pensées, tel un voyeur placé derrière un miroir sans tain y voyant les siennes. Ce qui rend compte de ce qu'il ait éprouvé un sentiment"d 'inquiétante étrangeté" en se trouvant placé de façon inattendue non pas derrière un de ses patients, mais devant son propre reflet.

 

A travers sa correspondance et ses études de cas, il apparaît que  - entre autres à la lecture de Destins* mais pas que - Sigmund Freud était non seulement un piètre médecin, incompétent sur le plan médical, psychiatrique, mais qui plus est un mythomane et un illusionniste virtuose.  Malgré son intense désir et les efforts qui furent déployés par lui-même et ses zélotes pour l'obtention du prix Nobel de médecine, il fut vertement remis à sa place par le Comité  d'attribution.

Vexé comme un pou sur la tête du géant scientifique qu'il se croyait être, en accord avec la mauvaise bonne foi qui le caractérisait, par dépit il finit par dire qu'il ne le désirait que sur le plan financier (ce qui était certainement vrai, du moins en partie) 

Cf. Nils Wiklund : Les temps Modernes, avril-juillet 2007 Pourquoi Freud n'a-t-il jamais obtenu le prix Nobel.

Ci après la réponse cinglante de l'écrivain Per  Hallström à Romain Rolland en 1936 alors qu'il  présidait au comité Nobel de l’Académie suédoise pour l'attribution du prix de littérature.

: « Freud possède certes / ... / un style littéraire consommé et naturel, à l'exception de l'interprétation des rêves, sur laquelle toute sa doctrine repose. Là, il devient obscur dans ses comptes-rendus, et sa souplesse intellectuelle prend fin une fois ses matériaux organisés sur le lit de Procuste de son système. Pour résoudre le chaos du rêve, il travaille de façon grossièrement mécanique, sans critique, à l'aide d'un langage symbolique réduit au masculin et au féminin des organes génitaux. Toute la richesse des visions du rêveur sont rapportées à des simplifications réduites à ces deux formes, entre Charybde et Scylla ? qui ne laissent rien passer. On peut comme ça exprimer n'importe quoi, et la méthode devient immanquablement pauvre et monotone. Le fait que Freud ne peut, ne serait-ce qu'un instant, se délivrer de son idée fixe, ne parle d'ailleurs pas en faveur de la portée pratique de sa méthode curative, les confessions effrénées jouant le rôle d'éboueur de l'inconscient. Que l'époque ait fait main basse sur sa dialectique avec un tel engouement et dans de telles proportions devra être relevé comme un des côtés parmi les plus typiques et les plus inquiétants de cette période. De tels éléments ne sont pas suffisants pour obtention du prix Nobel de littérature. Ils le sont d'autant moins que des auteurs littéraires s'y sont bien souvent embourbés et en ont tiré des effets grandiloquents relevant d'une psychologie de nains littéraires, et cela ne doit certes pas être couronné des lauriers du poète, eût-il une imagination fertile » 

Même Bruno Walter s'y était laissé prendre, qui, victime de crampes, n'arrivait plus à jouer au piano, ni même à manier sa baguette de Chef d'Orchestre !

Nullement mélomane, mais mégalo et narcissique jusqu'au bout des ongles, Freud avait réussi à croire et à faire croire que ses propres fantasmes étaient ceux de tout un chacun, mais qu'il était le seul à y avoir accès, bien que le grand nombre de gogos qu'il avait réussi à embarquer dans ses aventures soit la preuve du contraire !

Il soumettait son propre inconscient à ses patient-e-s, pourvu quilouelles soient bien pourvu-e-s là où faut, à des prix monstrueux, pour qu'ils y accèdent, afin qu'ils finissent par admettre que c'était aussi le leur, qu'ils ne sauraient par conséquent guérir et devenir ce qu'ils auraient voulu être tant qu'ils ne voudrons pas comprendre qu'ils ont refoulé dans leur inconscient qu'ils ne désiraient rien tant que tuer leurs parents après avoir dans leur enfance désiré les posséder sexuellement.

Pour "accéder à l'autre rive" - terminologie de la propagande psyka modèle années 70 – il faut le comprendre, et pour le comprendre, il faut passer par La Cure psychanlytique, aussi appelée, "La Passe" chez les psykas lacanoïdes.

Bien sûr, Çà peut coûter bonbon, mais une astuce permet de faire des éconocroques tout en passant de meilleurs moments que sur un vieux divan crasseux: il suffit de passer par La Cure, un petit village frontière située entre la France et la Suisse, plus précisément entre Saint-Cergue et les Rousses, une agréable station de ski de randonnée, qui permet aussi aux skieurs de faire des descentes de 350 mètres sur la Dôle.

A ma connaissance il n'existe de pas de villes ou de village portant le nom de La Passe. Mieux vaut donc de passer par La Cure si on n'est pas trop fortuné.

Avec "ça" Freud a réussi à faire École : la preuve par Marcel Rufo.

Même l'appât du gain pas fait tomber tous les médecins  dans le panneau.

Le professeur Robert Debré voyait la psychanalyse comme "la grande mystification du vingtième siècle"; comme aussi le professeur Henri Baruk, psychiatre et fils de psychiatre, qui dans sa virulente hostilité à Freud a acquis la réputation d'être "paranoïaque". Dans une discussion que j'avais eu avec lui IL avait comparé Freud à Hitler, ce qui m'avait inciter à rechercher ce en quoi  ces deux là pouvaient se ressembler, en dehors de leur regard hypnotique et leur capacité à perturber les masses.

Alexandre Roudinesco, médecin et accessoirement aussi père d’Élisabeth Roudinesco, vitupérait contre ce charlatan.

Mais en se faisant l'avocate de Freud et de la psyka, Élisabeth n'a--elle pas inconsciemment cherché à tuer papa ?

Adolfus Hitler, reconnaissant en Sigismund Freud un alter-égo sans trique, lui a fait délivrer discrètement un sauf-conduit par Anton Sauerwald, un jeune officier nazi soi-disant – comme lui – secrètement admiratif de la psychanalyse (selon Eliette Abécassis dans "Un secret du docteur Freud", Flammarion 2014), pour que lui et sa fille cadette, itou psyka, puissent quitter l'Autriche sans encombre, mais contre rançon en espèces fortes, payée par Marie Bonaparte, comme si "le bon docteur Freud" (dixit Éliette Abécassis) n'avait pas pu la payer lui-même, avec tout ce qu'il avait pu soustraire à ses richissimes gogos !?

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* Mikkel Borch Jaconsen, historien et ex psyka de l'impasse lacanienne

"Destins, les Patients de Freud" Éditions Sciences humaines, 2011

 

En formant "Hitler et Freud - le blog de leon" sur Google, on trouve réunis sur la même page

Le blog de Danièl Bougnoux consacré  Eva Thomas, l'auteure de "Le viol du silence"

Et un article du blog de Patrice VAN DEN REYSEN  particulièrement intéressant au sujet de S. Freud, de ses sœurs, et la censure, qui donne à penser que les appréciations secrètes d'Anton Sauerwald étaient aussi celles d'Hitler parce que ?

Cf. "le blog de leon

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commentaires

O
c est parfait, merci bcp
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