Vous me faites savoir que j'ai écrit des "âneries" au sujet de votre mère.
Le Pr. Jean de Kervasdoué, ex Directeur de la Santé, pourrait vous expliquer ce qu'est un "conflit d'intérêt".
Ce qui faisait alors problème était que mon père après qu'il a été admis à Bicêtre le mercredi 31 juillet 1990 aux Lits-Portes de Bicêtre et que le diagnostic de syndrome neuro-anémique a été posé cliniquement, donc le diagnostic d'une affection curable par une vitaminothérapie B12 intenssive (en fait le traitement de la maladie de Biermer), avait été transfusé en avril 1984 à une époque où quasiment toutes les transfusionssanguines étaient contaminées par le VIH (ce qui concernait 25000 patients). Il valait donc mieux que mon père décède d'une mort apparemment inéluctable attribuable à une affection imparable telle la maladie d'Alzheimer (sic) compliquant une encéphalopathie vasculaire (sic) le tout baptisé "ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX" (sic), l'atteint diffuse du système nerveux étant un diagnostic qualifiant aussi les très rares Leuco-Encéphalopathies Multifocales Progressives (les LEMP) au pronostic effroyable. Les LEMP seront par la suite réputées être accessibles au traitement de la maladie de Biermer avant qu'un article ne vienne démolir cette affirmation : cf. bibliographie
Madame votre mère avait rougi jusqu'au oreilles quand je me suis rendu en octobre 1991 au laboratoire de médecine nucléaire du CHU Bicêtre pour lui demander des explications. Je me suis alors rendu compte qu'elle était en conflit avec le Pr. Gérard Saïd, qui voulait lui imposer un test donnant des résultats plus rapides que le test de Schilling, qui demandait 48 heures alors que le Dicopac* les livrait en 24 heures pour des affections dans lesquelles le traitement constitue une urgence.
Le Pr. Saïd est loin d'être un petit saint. Il me faisait croire, via sa secrétaire Mme Gauthier, que le dossier de mon père avait disparu (qu'il avait été "perdu") cependant qu'il laissait les adversaires judiciaires de mon père y mettre le nez sans que l'Ordre des médecins, qui en principe prétend veiller jalousement au respect du secret médical, n'y trouve à redire.
Bien que militant à l'FREM le Pr. Gérard Saïd m'a par la suite à plusieurs reprises menacé de plaintes en diffamation parce que je m'étonnais de tous ces faits, et je passe sur ses violences physiques quand je lui ai demandé pourquoi prétendait que la Revue "Archives of Neurology" était une "très mauvaise Revue" (il en a fait plus tard retirer l'abonnement et les numéros existants des rayonnages de la bibliothèque du CHU Bicêtre cependant qui y co-signera plus tard quelques articles au côté de noms plus prestigieux que le sien).
Votre mère m'était au contraire apparue comme incapable de tricheries. Ce n'est certainement pas elle qui et en cause dans ces erreurs, pour autant qu'il ne s'agisse pas de falsifications, tant il importait pour l'Ordre des médecins, la Clinique Elmelik et l'AP - HP que mon père ne survive pas à sa maladie. et était mais
Le fait qu'il existe des carences en vitamine B12 avec test de Schilling normal y est sans doute pour quelque chose : il s'agit alors de ce que l'on appelle depuis "syndrome de non dissociation de la vitamine B12 de ses protéines porteuses". J'en avais postulé l'existence dans les nombreuses discussions que j'avais eu en août 1990 avec le Chef de Clinique. Cf. la Revue de Médecine Interne "Carence en vitamine B12 avec test de Schilling normal ou syndrome de non dissociation de la vitamine B12 de ses protéines porteuses chez le sujet âgé. Etude de 60 patients" (2003;24 (4): 218-223).
Il n'avait pas voulu tenir compte des mes arguments, n'avait fait que semblant de m'entendre, et avait ordonné que ne soit administrer qu'un simulacre de traitement de la neuro-anémie de Biermer.
Il était en 1990 pourtant déjà possible de s'en douter puisqu'en 1978 le New England Journal of Medicin avait publié à ce sujet (Cf. Kolhouse & al, "Cobalamin analogues are present in human plasma and can mask cobalamin defiency because current radioisotope dilution assays are not specifique for true cobalamin" New Engl. J. Med. 299, 15, 787 - 792.).
Or c'est au Pr. Saïd que l'A.P.- H.P. a comme par hasard confié la mise place de l'Espace Ethique de l'AP - HP, d'abord à Bicêtre, puis à Saint-Louis, pour en attribuer la Chaire à son acolyte Emmanuel Hirsch, qui n'est pas médecin.
Le Profeseur Najean, chez qui votre mère a été formée, m'en avait dit le plus grand bien.
Il se peut donc que votre mère ait été victime d'une machination destinée à lui faire adpoter le test que le Pr. Gérard Saïd voulait lui imposer sous prétexte qu'il était plus rapide ?
A la suite l' "erreur de diagnostic" qui avait été faite et avait tout l'air d'être une tentative d'assassinat, j'ai été confronté à beaucoup de difficultés.
Je suis convaincu que votre mère n'y est absolument pour rien. Je n'ai fait pour ma part qu'appliqué le principe fondamental en médecine que "la clinique prime le laboratoire" (dixit le Pr. Henri Péquignot).
Vous dîtes que j'ai écrit des âneries. Il est effectivement vrai que les médecins du Service du Pr. Saïd m'avaient pris pour un âne.
Il y avait plusieurs raissons qui faisaient qu'il était souhaitable pour l'AP - HP que mon père disparaisse discrètement en 1990, notamment le fait qu'il avait été transfusé en avril 1984. C'est peut-être aussi pour cela que le test a été trafiqué à l'insu de votre mère.
Quoi qu'il en soit, je suis convaincu qu'elle est innocente dans cette affaire. Si elle voulait bien me contacter, j'en serait très heureux. J'aimerais qu'elle ne soit pas tourmentée à cause de manipulations qui se voulaient au profit des médecins de la Clinique Elmelik et/ou du CNTS et/ou de l'AP - HP.
..................................................... Voir articles précédents
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