Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 15:59

Au sujet Léonid Kameneff et de son "bateau éducatif" l'article d' Ondine Millot dans "Libération du 9 mars" est source d'interrogations.

Comment se fait-il que les plaintes du genre  de celles qui avaient été portées contre Leonid Kaneneff aient systématiquement fait l'objet de multiples non-lieux alors qu'elles ont été nombreuses, et portées dès 1971.

Plus généralement comment se fait-il que les "pédo" dits "philes" et les violeurs en général aient si longtemps pu se tirer facilement d'affaire devant la justice, et ce encore actuellement malgré la multiplicités des plaintes ? 

Poser la question c'est presque  y répondre : en grande partie grâce à l'invention diabolique d'une théorie mise en circulation au début du siècle dernier par Sigmund Freud   une invention mythologique  connue sous le nom de  "complexe d'Oedipe". 

Cette invention  permet aux psychiatres et psychologues-experts, et par là aux "pédophiles" et aux violeurs de retourner l'accusation contre leurs victimes .

Un  certain DSK ne s'en était pas privé, qui a implicitement  fait appel à la notion de fantasme en déclarant publiquement que Tristane Banon n'avait que fait état d'une agression "imaginaire".  

De même le psychiatre "psychanalyste" Samuel Lepastier, a déclaré  que les enfants  d'Outreau"  avaient  essentiellement été victimes de leur complexe (oedipien)  inconscient. Cf.  son commentaire paru dans le journal "Le Monde" du 7 février 2006, un article  que madame Gryson Dejehansart a reproduit dans son livre sur cette affaire 

Les adultes qui s'adonnent à la pédoclastie (improprement dénommée "pédophilie") sont ainsi, grâce à Freud, plus souvent que l'on oserait le croire des médecins, des psychothérapeutes,  des psychiatres, et des psychanalystes.

La psychanalyste Louise de Urtubay, qui assimilait non sans raison Freud au diable,  a très  tardivement osé le dire dans un livre paru aux P.U.F. en 2007 (Quand les psys passent à l'acte).

Le petit fils de Sigmund Freud, Clément Freud, et Freud lui-même ...  

Freud a été et est resté en France l'allié providentiel des pédoclastes.

C'est bien  pourquoi la psychiatrie française a si facilement adopté ses théorisation et si violemment rejeté ceux qui osaient en contester le bien fondé.

Les méfaits et les dégâts collatéraux du freudisme s'est étalé  sur des générations, causant des millions de suicides à travers le monde. 

Il se pourrait d'ailleurs qu'un certain Adolfus Hitler .....

 

 

 

 

Le Huffington Post du 11 novembre dernier a abordé le problème des stagiaires, les victimes les plus fragiles face au « harcèlement sexuel au travail". Cela fait des lustres que j'ai à maintes reprises alerté de façon documentée les médias, c'est-à-dire les principaux journaux (hormis il me semble, du moins jusqu'à maintenant, le Huffington Post), les chaînes de télévision et les principales stations de radiodiffusion de l'hexagone sur le fait que, lorsque je me suis rendu au Conseil Régional d'Île de France de l'Ordre des médecins, en avril 1993, pour voir où en était la plainte que mon père avait adressé à l'Ordre en mars de l'année précédente à l'encontre des médecins de la Clinique Léon Elmelik (une Clinique obstréricale  sise à l'Haÿ-les-Roses, 94240, reconvertie en 1995 avec son changement de propriétaires en un établissement se consacrant aux "soins de suite". Cf. dans mon blog ses anciennes caractéristiques, nouvellement mises en exergue en 2004 sur une plaque commémorative érigée dans le square éponyme après que la mairie de l’Hay a été recontruite suite à un incendie survenu dans la nuit du 30 juin au 1 juillet 1999. Ses archives s’y étaient spontanément enflammées tellement elles étaient brûlantes). La secrétaire qui me remit le dossier relatif à cette Clinique me dit, alors même que la plainte de mon père ne portait pas sur une affaire de viol mais sur d'autres exactions, tout aussi ahurissantes : "Mon pauvre monsieur (sic) comment voulez-vous que les médecins de l'Ordre poursuivent des violeurs et des pédophiles, ils sont au Conseil de l'Ordre". Ses dires corroboraient au sujet de cette Clinique ce que m'avait confié trois ans plus tôt, le mardi 23 janvier 1991, le Commandant Christian Raeckelboom, alors le Principal du Commissariat de l'Haÿ-les-Roses : "Je n'ai en principe pas à vous le dire, gardez ça pour vous, mais j'ai là sur mes étagères 150 plaintes pour viols. Aucune n'a pu aboutir, toutes sont systématiquement bloquées au parquet, les actionnaires de cette Clinique sont milliardaires. Sur ce, dans un large geste en direction de la mairie et du TGI de Créteil, il ajouta: « ils sont protégés en hauts lieux, ils peuvent faire et y font ce qu'ils veulent ». Pour être sûr d'avoir bien entendu, je m'étais arrangé pour qu'il lui faire répéter ce qu'il venait de me dire : « Des vols, il y en a dans tous les hôpitaux et toutes les cliniques ». CR : « Non, pas des vols, des viols » Moi : « Mais qui viole qui ? ». CR « Le directeur. Il profite des anesthésies pour violer les femmes venues accoucher »  (c'est-à-dire de femme après le "travail" de l’accouchement). Moi : « Le directeur, le docteur Jean-Claude Elmelik, il est gynécologue. Mais comment les femmes savent-elles qu'elles ont été violées, si elles l'ont été sous anesthésie ? ». CR : « Certaines d'entre elles se sont réveillées alors qu'il était encore en train ... ». (N.B. Ces pratiques sont en réalité relativement fréquentes, mais sur elles règne une omerta extrêmement féroce, le Conseil de l'Ordre y veillant jalousement à sauvegarder l'image de la médecine oblige). Quelques Confrères exerçant à La Haÿ et ailleurs m'ont confirmé les dires du Commandant CR, et une dizaine d'années plus tard, en 2001, après la "marche blanche" qui allait de la Place de la République au Palais de Justice pour dénoncer le laxisme de l'institution judiciaire vis à vis des pédocriminels - cette marche n'avait rassemblé que quelques centaines de personnes - alors que j'assistais à une assemblée de l'AFPE (Association Française pour la Protection de l'Enfance, dirigée par le psychanalyste Pierre Lassus, association devenue l'UFSE dans les années suivantes), une femme déjà âgée qui avait pris place à ma droite derrière moi avait pris la parole pour dénoncer le fait que, lorsque les pédocriminels sont des notables, la Justice traînait les pieds jusqu'à s'arranger pour faire en sorte que ces affaires soeient enterrées. Je m'étais alors tourné vers cette dame pour lui faire savoir que c'était effectivement le cas  avec les médecins à  la Clinique de l'Haÿ-les-Roses. A ma surprise elle me répondit : "Je ne le sais que trop bien, je suis de la famille". Mais lorsque je lui ai demandé son nom, elle me répondit : « Je ne peux pas vous le dire, nous sommes trop connus ». (La Clinique Elmelik était une Clinique obstréricale  sise à l'Haÿ-les-Roses, 94240. Elle a été reconvertie en 1995 avec son changement de propriétaires en un établissement consacré aux "soins de suite". Cf. dans mon blog ses anciennes caractéristiques, curieusment mises en exergue seulement en 2004 sur une plaque commémorative, par certains points fantaisiste, érigée dans le square éponyme après que la mairie de l’Hay a été recontruite suite à un incendie survenu dans la nuit du 30 juin au 1 juillet 1999. Ses archives s’y étaient spontanément enflammées tellement elles étaient brûlantes. Curieusement les numéros de la Revue municipale "L'Haÿ-les-Roses notre Ville" relatifs au mandat de Marc Méchain ne sont pas à la disposition du public à la médiathèque de cette ville, quoique j'ai pu y trouver celui relatif à Laurent Cathala accrochant la Légion d'Honneur à Marc Méchain en 1993). Aujourd’ui, Charly Hebdo peut bien reprocher à Eddwy Plenel d'être aveugle au sujet Tariq Ramadan, mais cet hebdo s’était bien gardé de répercuter mes informations au sujet de Jean-Claude Elmelik et de sa Clinique, tout comme la rédaction de Médiapart. Je l'avais pourtant, comme les autres journaux, averti de façon documentée. J'avais rassemblé pour la Justice les preuves des exactions épouvantables que mon père y avait subies, exactions qui l'avaient laissé gravement handicapé après qu'elles ont failli le tuer : prévenu par les infirmières de l'Unité de Soins Normalisés de l'hôpital Charles-Foix (après les exactions de la Clinique Elmelik, mo.n père avait été transféré dans cette USN par les médecins du Service de Neurologie de Bicêtre pour qu'il y finissent ses jours ailleurs que chez eux).Il m'avait alors fallu intervenir moi-même pour sortir in extremis mon père du coma carus (à brève échéance mortel) où l'avait conduit le simulacre de traitement de la maladie de Biermer institué par les neurologues de Bicêtre ​​​​​​​où l'avait conduit le faux traitement que, par une lettre manuscrite signée de leur Interne Olivier Ille, les neurologues de l'hôpital Bicêtre lui faisaient administrer par le docteur Jean-Yves Beinis,  Médecin-Chef de cette USN.  Au docteur Beinis ils avaient faussement fait savoir dans leur CRH que le malade souffrait non pas d’un syndrome neuro-anémique (c’était pourtant bien sur ce diagnostic que mon père avait été admis en neurologie) mais  d'une ''ATTEINT DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX" (sic), et, verbalement qu'il était « que le malade était de toute façon voué à une inéluctable plus grande aggravation ». Des  propos complaisamment répétés en 1996  par le docteur François Chedru dans son expertise pour satisfaire et le parquet et l’Ordre des médecins, l’expert gardant en mémoire le blâme précédemment infligé au professeur Pierre Huguenard parce qu’il s’était permis d’être un peu moins complaisant dans une de ses expertises. Le docteur Beinis m'avait sans ménagement répercuté, le 22 août 1990 à l'arrivée de mon père dans son USN, les fortes paroles des neurologues de Bicêtre,  y ajoutant même : « on m’a dit que vous interférez avec les traitements. Je ne veux pas vous voir dans le Service avant quinze jours ».  Deux semaines après ses dires les infirmières de son Service me firent savoir que le traitement de la maladie de Biermer, qu'il était censé recevoir, ne lui avait pas vraiment été administré, seulment un faux semblant, sur quoi j'avais été en mesure de sortir mon père in extremis du coma prémortel où ce simulacre l'avait plongé. En 2004 la direction de l'hôpital Bicêtre, sous l'impulsion du Professeur Gérad Saïd, le Chef du Service de neurologie qui avait adressé mon père au docteur Beinis en lui passant la consigne de ne lui administrer qu'un semblant de traitement de la maladie de Biermer, diagnostiquée à son entrée à l'hôpital, c'est-à-dire pour qu'il termine ses jours ailleurs qu'à Bicêtre, m'accusa d'avoir moi-même "fabriqué la maladie de mon père par antisémitisme" (sic, donc l'accusation d'un crime passible d'une condamnation pénale) cependant que le Pr Gérard Saïd me menaçait de porter l'affaire "devant les tribunaux" devant le professeur Patrik Hardy et madame Isabelle Pilot, "chargée des relations de l'hôpital avec la clientèle" (sic) primo  pour diffamation et secondo en vertu de l'article 40 du CPP, qui effectivement leur en faisait effectivement l'obligation. Il n'en fut évidemment rien, malheureusement. Si la rédaction du Huffinton Post se demande pourquoi il n'en fut, elle trouvera la réponse dans les articles que depuis 2009 j'ai épinglé sur le Net  (www. blog de leon - omerta médicale). Comme par hasard Olivier Ille deviendra quelques années plus tard le Chef du Service où Christine Malèvre, au CHU de Mantes la Jolie, exécutait avec zèle ses malades, sans que la Justice ne s'interroge sur lui et  fasse entièrement porter la responsabilité des assassinats de malades sur Christine Malèvre, cependant que sa consoeur Lauence Kouyoumdjian, loin d'avoir été félicitée et décorée pour les avoir fait cesser a été "priée".de déguerpir et que lui a garder son poste à Mantes la Jolie. Or il se trouve que mon père avait subi une transfusion en avril 1984, à une époque où la quasi totalité des transfusions portait le VIH, un virus qui en 1990 était réputé vouer les individus contaminés à inéluctablement développer le SIDA. Pour comble d'hyprocrisie, le professeur Gérard Saïd à fait attribuer a son ami le philosophe Emmanuel Hirsch une Chaire d'enseignement de l'Ethique Médicale à Bicêtre puis à l'hôpital Saint-Louis, et le docteur Olivier Ille tiendra en 2014 à Paray-le-Monial DE BEAUX  aux rencontres d' Amour & Vérité, de beaux discours sur le thème "Prends soins de lui",   

Ma mère, née le 22 septembre 1914, est décédée non pas en 1988, mais six ans plus tard, à l'âge de 80 ans, le 1er septembre 1994, à l'hôpital Charles-Foix, dans le Service du Pr. Bouchon, après qu'elle a volontairement refusé de s’alimenter: un malade l'avait agressée, et c’était une agression à caractère sexuel qui avait eu lieu à l’HP Paul Guiraud.

Plus que la fracture du col du fémur, l’agression avait manifestement occasionné ou ravivé chez ma mère un profond choc psychologique, et à moi-même, d’autant qu'après son opération et son transfert à l’hôpital Charles-Foix, autrefois appelé «  Hôpital des incurables  », le Service où l'agression s'était produite s'est employé à taire ce qui s’était réellement passé, conformément au silence que les milieux institutionnels font généralement peser sur les violences commises en leur sein.

1988 est en fait l’année où le docteur Henri Ximenès, le médecin traitant de ma mère, me signala qu'il ne voulait plus s'en charger, arguant que son état nécessitait en fait une prise en charge psychiatrique, cf. infra.

Mon père est inopinément décédé dans le même Service de l’hôpital Charles-Foix un mois après ma mère, dans l'après-midi du dimanche 2 octobre 1994, à l’âge de 83 ans et demi, alors que sa sortie était prévue pour le lendemain. Il y avait été hospitalisé en urgence une douzaine de jours pour un encombrement bronchique. Il en avait été guéri. Aucune recherche sur les causes de sa mort soudaine ne fut effectuée malgré ma demande, ce malgré l'intérêt que présentait son cas. Celui-ci avait en janvier 1992 beaucoup intéressé le professeur François Piette. Il venait de prendre la direction du CEGAP, dont il était le promoteur. A la Fédération Française de Neurologie il avait davantage encore retenu l'attention du docteur Michel Serdaru. La résurrection de mon père en septembre 1990 tenait en effet presque du miracle. ‘‘A la surprise générale’’ mon père avait pu récupérer en quelques semaines des capacités mentales de bon niveau alors même qu’un diagnostic de démence de type Alzheimer avait été porté à son encontre sur la foi d'un test de Folstein à 22/30 en août 1990, une évaluation revenue à 30/30 en février 1991 après qu'un traitement approprié à son état a été par moi-même mis en route, en catastrophe et en désespoir de cause, le 12 septembre 1990, alors que transféré, à l'hôpital Charles-Foix, il venait de sombré dans un coma carus. J'avais tout bonnement mis en route le traitement de la maladie de Biermer après que les infirmières du Service où mon père avait été transféré m'ont fait savoir, devant l'état de mon père devenu de plus en plus catastrophique, que seulement un simulacre du traitement de la maladie de Biermer avait été ordonné par leur Chef de Service. Or sans avoir déjà pu connaître ce cas, le docteur Michel Serdaru, dans un traité collectif paru chez Flammarion Médecine-sciences paru en 1991 ("La maladie d'Alzheimer et autres démences"), a expressément signalé que ni un test de Schilling normal ni même une vitaminémie B12 normale ne suffisaient à éliminer formellement le diagnostic de syndrome neuro-anémique, de même que j'en avais moi-même exprimé l'opinion en août 1990 devant les neurologues de Bicêtre, lorsque mon père a été hospitalisé dans leur Service.

Mon père avait été admis aux Urgences de Bicêtre dans la soirée du 31 juillet à la suite d’un état d'agitation et de peur panique qui avait alerté ses voisins de palier. Ils avaient fait appel à Police Secours, qui fit appel au SAMU 94…

Les neurologues de Bicêtre n’avaient alors pas voulu tenir compte de mes dires, non plus que de ces circonstances insolites. De son état de panique, ils ne firent curieusement aucunement mention dans le CR d’hospitalisation qu’ils adressèrent ensuite au gériatre Jean-Yves Beinis, dans le Service duquel ils le firent transférer, se bornant d’y rapporter qu'un "trouble de la marche" lié à une "atteinte diffuse du système nerveux" (sic) avait été le motif de son admission en neurologie. Ils lui recommandèrent verbalement, mais aussi dans une lettre manuscrite (retrouvée 5 ans plus tard) de ne surtout pas suivre mon avis, qui était pourtant aussi celui des Urgentistes de l'hôpital … mais de ne faire que semblant de le suivre  ! Pourquoi  ? Etait-ce parce qu’ils auraient pris comme une injure le fait que je me sois permis de leur rappeler le dicton  qu’en médecine ''la clinique prime le laboratoire'' et donc d'administrer le traitement de la maladie de Biermer malgré un  Schilling (soi-disant) à 35 % et une vitaminémie B12 "normale" à 225 pmol/ml ? Cf. infra.

En ce qui me concerne, vous-vous êtes inquiété de mon état de maigreur, de ce que je puisse avoir perdu 7 kg ces dernières années. J'ai toujours été maigre, mais l'âge et le régime que je me suis imposé depuis mai 2015 – découverte d'une HbA1C à 11,5 oblige – n'ont rien arrangé.

D’autre part, je ne suis pas enfant unique. J'ai une sœur de deux ans mon année. Elle est née en mai 1937 au terme du huitième mois de grossesse, moi à terme, à 3,3 kg pour 0,57 m.

Je me suis marié en1969 avec une étudiante en médecine avant qu'elle ne devienne psychiatre. Son mémoire de psychiatrie allait porter sur l'intérêt du lithium dans le traitement états maniaco-dépressifs  : le lithium n'avait jamais cessé d'être prescrit dans le Service où elle était Interne.

J'en ai eu deux filles. L'aînée est née en 1972. Elle a fait des études universitaires en Allemagne, et s'y est mariée. Elle y vit, y travaille, et a trois enfants, deux garçons et une fille, tous les trois bien portants. La seconde est née en 1975. Elle est professeur de lettres et vit à Paris. Mon épouse et moi avons divorcé en 1990 à l'instigation d'un psychiatre qui se réclamait de Jacques Lacan. Lacan avait été son "analyste". Bien que psychiatre, il exerçait surtout en tant que psychanalyste. Or mon épouse avait une admiration, à mon avis aveugle pour les psychanalystes lacaniens. L'aveuglement des psychanalystes devant la iatrogénité de leur pratique trouve sa source dans une interprétation  foncièrement erronée parce que projective et "potitique" qu'avait Freud du sens de l’histoire du roi Œdipe telle que l'a rapportée Sophocle, ce qui fait que la doctrine qui est au centre de ses développements théorisque est non seulement fallacieuse, mais extravagante et iatrogène, ainsi que l'ont souligné certains  psychanalystes dissidents ou défroqués tels que Jeffrey Moussaëff Masson aux Etats-Unis (Cf. www. l-affaire-freud.com/ mise en ligne en avril 2011 par le docteur Michel Meignant, psychiatre et psychanalyste, donc bien après que la psychanalyste Marie Balmary a publié "l'Homme aux statues" en 1979, et le "Livre noir de la psychanalyse" paru en 2005.)

Dans ses séminaires Jacques Lacan professait à qui voulait bien l'entendre que Freud n'avait pas eu accès à sa propre "équation personnelle", autrement dit que celle-ci lui était "barrée", que les spéculations théoriques de Freud leur sont relatives, et pour cause : ''l'historienne de la psychanalyse'' Elisabeth Roudinesco a recueilli les confidences de Marc-François Lacan, le frère de Jacques Lacan, Leur mère, comme celle de Freud, était incestueuse, à la différence près que dans le cas de la mère de Freud, celle-ci avait été incestée par son père, ce qui faisait de Freud non pas le fils de son père répendant au nom  Jakob Freud, mais le fils de son grand-père Jacob Nathanson, un bourgeois de Leipzig qui s'était adressé à un petit marchand de laine de Moravie ruiné, âgé d'une quarantaine d'années, pour qu'il veuille accepter de prendre sa fille de 19 ans pour épouse contre un substantiel dédommagemment bien que celle-ci soit enceinte (de son propre père), ce alors que dans le cas de Jacques Lacan, sa mère avait pris pour amant le père de son mari,  avait marié sa fille était de type I, selon. C'est une  information qu' Elisabeth Roudinesco a répercuté dans ''Généalogies'', confessions parues en 1994 chez Fayard. De ce fait Jacques Lacan avait compris pourquoi et comment les spéculations théoriques de Sigmund Freud étaient, consciemment ou non, biaisées. Freud avait lui-même dû envisager cette possibilité - cette a-chose, la Chose petit a en lacanien - en vertu même de ses premières stipulations, mais elle était inavouable.  Il lui avait fallu s’en affranchir  . Ce qui avait fait basculer ses premiers aperçus trop dérangeants de l'autre côté du miroir. Faute de le savoir, donc d'avoir pu en tenir compte, ses inversions dans l'ordre des causalités, et parce qu'elles étaient moins dérangeantes, ont cagné ses adeptes, et finalement de nombreux psychiatres.

Or tout "l'enseignement'' de Jacques Lacan s'attache à pointer cette faille dans l'édifice freudien, une faille qu'il appelle une "substance de trou", qui est non seulement à l'origine des spéculations  délirantes de Freud, mais, par procuration, du délire des psychiatres inféodés au freudisme, qui ont été jusqu'à faire des mères d'enfants autistes les responsables de l'autisme de leur enfant (Cf.   Maud Mannoni    

Comme bien des ''psys'', mon épouse était restée inféodée à ces théories iatrogènes durant et après les années de sa formation. En tant que tels, ils avaient pas su ou pu - ou voulu - tenir compte des dures réalités qu’il m’avait alors fallu affronter: c’était en effet l’époque où il avait fallu que je prenne moi-même en main la santé de mes parents, devenue déplorable du fait des manquements de leurs médecins respectifs, dépassés qu’ils étaient - ou semblaient être - par des complications qu’ils avaient eux-mêmes engendrées : les neurologues de l'hôpital Bicêtre avaient non seulement refusé de suivre non avis au sujet de mon père et du diagnostic de carence vitaminique B12 profonde, arguant que le test de Schilling était à 35% (donc soi-disant * normal), et la vitaminémie B12 à 225 mg/l. Ils avaient ainsi poussé la mystification jusqu'à faire semblant d’appliquer le traitement de la maladie de Biermer, contrairement au diagnostic de probabilité posé à l’admission du malade aux Urgences de l’hôpital Bicêtre ! Soit ils considéraient qu'il ne fallait pas contrarier un fou, puisque je suis psychiatre, soit ce simulacre avait quelques raisons d'être. La mort, en apparence naturelle, de mon père aurait arrangé beaucoup de monde.

J’avais aussi vainement demandé que mon père soit examiné par un psychiatre alors que le Service de neurologie jouxte à Bicëtre celui de psychiatrie. Mon père était en effet depuis quelques mois dans un état quasi paranoïde : il ne me reconnaissait plus comme son véritable fils, ce qui était à mes yeux délirant, et son délire entrait dans le cadre de sa maladie. La maladie de Biermer peut en effet être à l’origine d’un délire d’illusion (ce délire a été décrit en1923 par Sérieux et Capgras, et plus récemment, en 2003, par Sonia Dollfuss & al., dans un long et retentissant article de L’Encéphale. Ce délire est en l’espèce non pas accessible aux neuroleptiques, mais à une cobalaminothérarpie intensive.

Tous ces manquements ont été qualifiés de ‘‘petite erreur d’appréciation’’ par un "haut dignitaire" de l'Ordre des médecins (1*).

 

Ils étaient survenus alors que je j'étais en plein divorce et alors que le médecin "traitant" de ma mère avait deux ans auparavant (en juillet 1988) refusé de continuer de la prendre en charge parce qu'elle avait "soudainement" perdu l'esprit : aux très lourds traitements anxiolytiques qu'il lui prescrivait depuis une trentaine d'années: j'ai alors retrouvé toutes ses ordonnances, pieusement conservées dans un carton à chaussures. Le docteur Ximlenès avait eu la malencontreuse idée d'y ajouter du Laroxyl, une association connue pour être "explosive" (cause de bouffées délirantes). Aussi m’avait-il sans ambages expliqué le 13 juillet de cette année-là que ma mère relevait en fait de l’hôpital psychiatrique. Il m'avait non seulement fallu rectifier les traitements erronés de ce médecin "traitant", mais l’année suivante, en avril 1989, tenter d'empêcher un rhumatologue de 68 ans qui se prenait pour un chirurgien orthopédiste d'opérer mon père de ses douleurs et de ses « troubles de la marche », troubles d'origie neurologiques qu’il attribuait à la « mauvaise morphostatique » de ses pieds. Il avait en mai 1990 outrepassé mon opposition (j'avais été le trouver pour lui dire de s'en abstenir) en profitant de ce qu'il me savait absent pour subrepticement lui infliger, "à la sauvette", sous anesthésie générale, un alignement généralisé des orteils (sans même attendre les résultats d’analyses pré-opératoires, comme la signalé l'expertise). Ce qui était proprement scandaleux. Les neurologues de Bicêtre avaient pris le relais de ces malfaçons en refusant à mon père le traitement de la maladie de Biermer, au prétexte que ses "troubles de la marche" (sic) étaient plutôt en rapport avec une « ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTÈME NERVEUX » (sic *), une atteinte soi-disant "inéluctablement vouée à une plus grande aggravation" (selon le rapport d’expertise sciemment mensonger du Dr. François Chedru). Une atteinte que le neurologues prétendaient relever non pas d’un syndrome neuro-anémique, bien que celui-ci ait été cliniquement évident - c’était sur ce diagnostic de présomption qu’il avait été hospitalisé en neurologie à la suite de l’opération catastrophique dudit rhumatologue - mais de la maladie d’Alzheimer compliquée d’une « encéphalopathie vasculaire » (sic), parce que, m’avaient-ils fait croire, le test de Schilling était normal (à 35%) ainsi que la vitaminémie B12 (refait six mois plus tard le Schilling était à 5%, ainsi que me le révéla, en rougissant à l'extrême, madame Jeanine Yvart, Cheffe du Laboratoire de médecine nucléaire). Les neurologues avaient été jusqu’à faire semblant de suivre mon avis. Ils avaient ordonné qu’un faux-semblant du traitement de la maladie de Biermer soit devant moi administré à mon père, bien qu'aux Urgences les médecins aient devant moi posé le diagnostic de sclérose combinée et porté le diagnostic de maladie de Biermer probable au vu de son hémogramme ! Or à l'époque madame Yvart était en conflit avec le professeur Gérard Saïd, qui voulait absolument lui imposer le Dicopac*, qu’il disait plus rapide que le test de Schilling. Madame Yvart s'y était refusée, arguant que le Dicopac était moins sûr que le test classique. Or c'était bien à la lecture de son hémogramme les Urgentistes avaient devant moi parlé d'une probable maladie de Biermer, au soir de l’admission du malade dans leur Service, le mercredi 31 juIllet 1990.

%.>>

Partager cet article
Repost0

commentaires