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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 17:17

Les assassinats de C.M.  étaient commandités, mais le story telling en fera des "euthanasies compassionnelles"  (cf. Site 111054327 html) . 


Transfusé en avril 1984 à l'hôpital Saint-Louis, passé par les mains des médecins de la Clinique Elmelik en mai-juin 1990 et en août 1990 par celles du Service de neurologie del'hôpital Bicêtre, le sort du malade était scellé : l'exitus était programmé. Il n'en réchappa que de justesse,  presque par miracle (Cf. sur ce site 69972429 html "Une  nuit vitaminée" et 108281777html). Le fait provoqua la panique au sein du Service et de  l'Assistance Publique  :  << De toute façon, nous n'avons rien à craindre, nous tenons la médecine, la presse et avons à 95 % la main sur la haute magistrature  >>  se rassuraient à l'hôpital Saint-Louis un proupe de médecins après que les assassinats commis en série au CHU de Mantes la Jolie semèrent à nouveau la panique pour n'avoir cette fois pas pu être occultés.  Fait exceptionnel dans le milieu omertiste qu'est celui de la médecine, ils avaient été révélés par le Dr. Laurence Kouyoumdjian  et les médias  (Cf. Libération des 15-16 janvier 1999 les articles d' Eric Favereau "L'amour à mort de Christine Malèvre" et sur ce site l'article "Aux canards de s'indigner".  

 

NB :   Hasard et/ou nécessité, concocté en 1995 sous l'égide du Pr. Saïd pour être dirigé par son ami le professeur de philosophie  Emmauel Hirsch ce sont les CHU Bicêtre et Saint Louis qui abriteront des Espaces Ethiques de l'Assistance Publique",  des "Espaces " Ethiques (sic )  en vue d' écarts à venir ? 

Voir explications sur  site n° 87480725 et 73331815 html.  (E. Hirsch
est-il vraiment titulaire d'une agrégation, ou l'est-il à la façon de Gilles Bernheim  ? ) 

 

Tout comme les gouvernements Hollande et Sarkozy professaient  la rigueur budgetaire avec Jérôme Cahuzac et Eric Woerth, l'Assistance Publique, l'Ordre des médecins et IFREM avec le Pr. Gérard Saïd et le Dr. Patrice Bodenan°°° (fait depuis président du Conseil disciplinaire de l'0rdre) professent  l'Ethique Médicale  ("Le ver est dans le fruit" m'avait  averti le Sécrétaire général du Conseil de l'Ordre du Val-de-Marne en 1994 à leur sujet)   

 

Sous le coup des prescriptions à terme  savamment mortelles des neurologues de l'hôpital Bicêtre (Service du Pr. Saïd), mon père avait indûment failli perdre la vie en septembre 1990, soit trois semaines après que les neurologues l'ont fait transférer à l'hôpital Charles-Foix dans l'Unité de Soins Normalisés (sic) du très accommodant Dr. Beinis, gériatre. Puisque la mort du patient était  programmée "inéluctable", autant que celle-ci survienne ailleurs que dans leur Service - réputation oblige. Rien d'anormal à ce que le nombre des décès soit important dans un Service de gériâtrie,  

 

J’ai rapporter  cette embrouille de façon factuelle en fonction des documents que j’ai pu malgré les entraves (dossier tout de suite  déclaré perdu, etc ... ) réunir pour en faire l'audit, une permière fois en octobre 1993 à l'intention de des avocats de mon père, puis en juillet 2009 dans un texte de quelques vingt-cinq pages, que j'ai mises sur Internet (site n°73331815,  et plus brièvement le 18 juillet 2012 sur le site 108281777 html et dans de nombreux articles de ce blog)

 

- Malgré ma demande expresse et motivée, malgré son évidente nécessité, les neurologues qui avaient admis mon père dans leur Service le 2 août 1990 avaient ni fait leur le diagnostic qui à l'évidence s'imposait, ni voulu faire appel à une investigation psychiatrique. Pourquoi ?

                                                                                                                                                                    

Parce que le délire que mon père avait développé (un délire de Capgras) allait dans leur sens. Mon père se sentait menacé. Il pensait qu'un "faux fils" (moi) et le chirurgien qui l'avait opéré en avril 1984 voulaient sa mort.  C'est compliqué à exposer. Mon père délirait par rapport à moi, qu’il s'était mis à considerer comme n’étant pas son véritable fils, mais un "faux fils", une sorte d’intrus qui cherchait à le faire périr d'un cancer qu’il était persuadé d’avoir. Il était en effet de façon tout à fait délirante persuadé que ses douleurs étaient dues à un cancer de la hanche occasionné par la mise en place, six ans auparavant, d’une prothèse de hanche. Celle-ci lui avait été placée à l’hôpital Saint-Louis, où je l’avais adressé pour qu’il s’y fasse opérer, car telle avait alors été sa demande.  Il ne voulait pas que l'opération se fasse sous anesthésie générale. Il avait de tout temps redouté les A.G.. (Il s’était déjà fait opéré d’une double hernie sous anesthésie locale dans les années 50).

 

Dans son délire, il me croyait de connivence avec le chirurgien qui avait réalisé l'opération en avril 1984. Celui-ci se serait moqué de lui lorsqu’il est allé le revoir cependant que ses douleurs étaient d’origine mixte 1° mécaniques en ce qui concernait sa hanche : la prothèse s'était effectivement déscellée après qu'il a fait plusieurs chutes, sans que cela apparaisse sur les clichés radiologiques de contrôle, et 2° neuropathiques par rapport à ce qui s’avérera bientôt être un syndrome neuro-anémique.

 

Mon père était dans sa quatre-vingtième année quand ce "syndrome démentiel mal étiqueté" (sic) s'est constitué, selon la formulation employée en janvier 1994 pour qualifier son état alors que l’équipe des neurologues qui s‘étaient chargé de son cas savaient pertinemment qu'il s'était agi en 1990 d'un syndrome neuro-anémique).

 

En mars 1990, un rhumatologue qu’il avait déjà consulté en avril 1989 pour un cor douloureux n’avait hélas pas tenu compte de ce qu’entre-temps un évident affaiblissement mental était survenu.

 

Ce rhumatologue se revendiquait de la podologie. Il s'auto-proclamait  chirurgien, ce qu’il n’était pas. Il lui infligera deux mois plus tard, le 25 mai 1990, subrepticement une opération orthopédique bilatérale (une opération dite "d’alignement général des orteils'') afin, prétendit-il, de remédier à ses troubles de la marche, qu’il rapporta, selon son expression à la « mauvaise morphostatique de ses pieds » alors que les difficultés de son patient étaient à l’évidence d'origine neurologique (steppages, troubles de l'équilibre, marche à petits pas, de type extrapyramidale, amaigrissement récent et considérable, vulnérabilité psychologique évidente, + une HTA alors à 24/13 probablement liée à son délire  car elle rétrocéda sous le traitement de la maladie causal). Subrepticement, c'est-à-dire à l'improviste, en catimini et sans nécessité aucune, en transgression complète d’interdits qui s'imposaient d'eux-mêmes et malgré les mises en garde qui lui avaient été signifiées et par le cardiologue de son patient et par moi-même (il me reprochera devant l'Ordre des médecins, qui avalisera ses déclarations, que j'étais responsable de ce qu'il avait fait, d'une part parce que si j'avais réitéré mes mises en gardes, il se serait abstenu, et d'autre part parce que je n'étais pas venu assister à l'opération).

 

Le rhumatologue avait en fait piégé mon père et moi-même en lui remettant un bon stipulant une intervention légère, en K 20, pour la cure d'un cor portant sur un orteil et un seul, qu'il lui demanda de me soumettre avant de lui faire subir sans prévenir une anesthésie générale pour réaliser un K 60 + 60/2 + 75% + K 30 + 30 /2 + 75 % + K 20 + 10/2 + divers actes en ZM, CS ou B …

 

Les hémorragies qui suivirent l'opération étaient inéluctables. Dangereusement réalisée sous double bande Desmach, l'opération faillit être fatlale. Sous l'effet des anticoagulants, des hémorragies difficiles à juguler se déclarèrent. Elles précipitèrent l'évolution de son syndrome neuro-anémique, qui était bien plus que la "mauvaise morphostatique" de ses pieds, la véritable cause de ses douleurs et de ses troubles de la marche.

 

Il fut après cette opération hospitalisé en urgence et admis neurologie au CHU de Bicêtre sur le diagnostic de syndrome neuro-anémique. J’ai alors demandé aux neurologues qu'il soit aussi examiné en psychiatrie. Il aurait été effectivement d'autant plus indispensable que son cas fasse l'objet d'une investigation psychiatrique approfondie que les neurologues qui s’occupaient de lui s’était d'eux-mêmes aperçus que leur malade tenait des propos "absurdes". Au terme du paragraphe consacré à l'état cardiovasculaire de leur malade il est laconiquement ajouté comme n guise de conclusion : << Le reste de l'examen clinique est sans particularité en dehors une tendance dépressive de l'humeur, une critique insuffisante des histoires absurdes chez cet ancien opticien et des capacités d'abstraction qui semblent altérées. Le mini mental est évalué à 25/30 >> (CR, daté 20 septembre 1990. CR. et établi par l'Interne).

 

Il ne fut pas donné suite à mon avis d’examiner son cas en psychiatrie, pas plus que de ma remarque concernant le test de Shilling, qui était loin de s’être montré négatif puisque le milligramme de vitamine B12 qu’il nécessite pour sa passation avait durant quelques jours stabilisé et même légèrement amélioré la situation du malade, sans cependant gommer son délire.

 

... / Mon père redoutait que le Maire de sa Commune cherche à s‘accaparer de ses biens, ce que j'avais pris pour du délire. Mon père prétendait, comme je l’ai dit, que je n'étais pas son "vrai fils" et que ''nous'' (moi et le chirurgien à qui je l’avais adressé en 1984 pour la pose d‘une prothèse) lui cachions l'origine cancéreuse de ses douleurs : dans son délire, un cancer des os s'était développé à l'endroit de sa prothèse, ce que ‘’nous’’ aurions à tout prix voulu lui cacher (voir ci-après en bibliographie § 18 le contexte maladif relatif à son délire, qui relevait pour autant que l'ai compris plus tard, d'un délire de Capgras) /...

 

Le 22 août 1990, reansféré depuis Bicêtre dans l’USN de l’hôpital Charles-Foix, le mini-mental n’était plus qu'à 22/30. Il reviendra à 30/30 au début de l'année suivante alors que le malade, sous l'effet d'un vrai traitement cobalaminique (un traitement qu'il m'avait fallu administer moi-même parce que les neurologues avaient en fait fait semblant de le lui administrer (cf le site 108281777 html), il avait pu sortir du coma où le faux traitement qu'il recevait l'avait plongé. Le traitement de la maladie Biermer avait du même coup effacé son délire hypochondriaque. Il ne remit cependant pas en question ce qu'il avait dit du Maire.

 

C’est qu'avant qu'il ne soit hospitalisé, dans les tout premiers mois de 1990, sans le dire, sauf à ma sœur, qui ne m'en avait soufflé mot, mon père s'en était allé trouver son notaire pour que soit remis ce qu'il voulait transmettre après sa mort à un chirurgien dentiste professant à l'École dentaire, son soi-disant "vrai fils" - à la différence de moi, alors vécu comme son "faux fils". Il sentait en effet sa mort prochaine. De ce point de vue, on ne peut pas vraiment dire qu'il délirait parce qu'il était effectivement non pas atteint d'un cancer comme il en était persuadé, mais d'une affection neurologique à court terme tout aussi mortelle, tout au moins quand elle reste livrée à elle-même et ne reçoit pas convenablement son traitement spécifique, en l'occurrence la vitamine B12 par voie parentérale.

 

Son notaire avait très logiquement refusé de faire suite à sa demande secrète, mais pas le Maire de sa Commune, à qui mon père avait fini par s'adresser. Celui-ci aurait alors accepté de transmettre ce qu'il voulait à son "vrai fils" et lui aurait demandé de le lui apporter. J'ai appris tout cela après coup, après que mon père a récupéré des facultés plus normales, et alors que le Maire en question fit l'objet d'une mise en examen. Marc Méchain fut pour je ne sais quelles raisons obligé donner sa démission en 1993.

Quoi qu’il en soit, quelques années plus tard, en 1999, c’est-à-dire à l’époque la justice prononçait un non-lieu pour la plainte que mon père avait introduite, la mairie a très bizarrement brûlées avec ses archives. Le Maire qui succéda à Marc Méchain sera lui aussi amené à donner sa démission en 2012 alors qu'il briguait un mandat de Sénateur.

 

 

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