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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 16:34

La psychanalyste Caroline Eliachef avait co-écrit  avec maître Soulé-Larivière "Le temps des victimes" (éd. Albin Michel, 2006)

 

France-Culture (ou Marc Voinchet ?), fait régulièrement appel à elle,  les mercredi matins pour y aller de ses appréciations et  pour asséner à ses fidèles auditeurs (dont moi-même) les mensonges (par omissions) des psychanalystes orthodoxes, qui sont en France les grands responsables de la culpabilisation et de la persécution - parfois jusqu'au suicide - des parents d'enfants atteints de "troubles envahissants du développement" (TED), plus communément et anciennement connus sous le nom d'autisme infantile.

 

Mais France-Culture a d'autre part eu le courage de contrebalancer les prétentions des psychanalystes à dicter leur "lois"  pseudo scientifiques  en  diffusant  les analyses que Michel Onfray a fait de l'oeuvre freudienne, ce qui démontrerait que cette station  n'est pas aussi sectaire et que certains le prétendent (et voudraient).

 

Concernant les affaires des"faux-souvenirs", depuis longtemps dénoncées par Elisabeth Loftus, j'invite Caroline Eliachef à lire le livre, publié à compte-d'auteur chez Scripta, intitulé "Le train de la lâcheté". Ce témoignage sur les effets pervers des

souvenirs refoulés d'agressions sexuelles  a fait l'objet à sa publication d'un commentaire encourageant dans Ouest-France. Il n'est peut-être pas des mieux exposé, mais il s'agit d'u sujet difficile à aborder, et son auteure est  encore bien jeune. Léomela est son pseudonyme. Elle a été soutenue et encouragée par l'Association RIAS 22.fr. qui milite contre l'inceste et les agressions sexuelles, sise à Saint-Brieuc au Centre social du Plateau  (son livre y est disponible). Le récit montre bien que les agressions auto-destructrices peuvent être symptomatiques d'agressions sexuelles oubliées subies dans  l'enfance.  Leur découverte ne relevait pas de ces "faux souvenirs", dénoncés par Elisabeth Loftus, de ces pseudo souvenirs que des psychothérapeutes malveillants ou plus ou moins délirants lui auraient inculqués : son agresseur, un professeur de musique, a été confondu pour avoir, après enquête judiciaire, abusé de plusieurs dizaines d'élèves (une quarantaine si mes souvenirs sont bons) alors que Léomela avait consciemment "oublié" (c'est-à-dire refoulé), conformément aux premières suppositions théoriques de Sigmund Freud sur l'origine des psycho-névroses (avant que Freud n'invente la théorie négationniste, malheureusment aussi fameuse que fallacieuse et commode (pour les amateurs de tendrons), des "fantasmes oedipiens".

 

J'invite Caroline Eliachef à lire plus attentivement Tobie Nathan, Jeffrey Moussaief Masson, Marianne Krûll, Eva Thomas (entre autres) si elle ne l'a pas encore fait, ainsi que le Guide d'information sur les agressions sexuelles réalisé par l'Agence de la Santé et des Services sociaux de Montréal, publié en 2007 (Bibliothèque et Archives nationales du Québec), voir à contacter madame Marie-Louise Fort, député-Maire de Sens, auteure d'un rapport visant la prévention de l'inceste par son inscription au Code Pénal (2 millions de victimes d'inceste en France, sans compter les victimes d'agressions sexuelles).

 

La Recherche,  Sciences et Avenir et le Nouvel-Observateur  de cette semaine sont aussi de bonnes lectures.

 

France-Culture  serait aussi bien inspiré de faire naître une discussion autour du livre remarquable, malgré quelques penchants  lacaniens, que Marie Balmary a fait paraître en 1979 chez Grasset, sur "l'homme au statues" (Freud),  ou d'établir une discussion à partir  du livre de Marie-Christine Gryson-Dejehansart sur la mystification d'Outreau.

 

 

 

 

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