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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 17:15

L'objet petit a désigne chez Lacan ce dont on cherche à s'approprier alors qu'il faudrait s'en  débarrasser : tout à la fois Sigmund Freud (et oui, malgré ce qu'il en dit côté face) , le "délire de haine", le complexe d'Oedipe, le père-bio, l'embrouille fondamentale.

"Pourquoi tant de haine" autour de Freud ? interroge Elisabeth Roudinesco.
E.R.  se présente comme une  historienne de la psychanalyse alors qu'elle est une propagandiste marxiste de la théorie freudo-oedipienne. Elle tient l'imbécilité pour une perversion cependant qu'elle (se) demande naïvement, à propos de Freud et de la psychanalyse  "pourquoi la haine ? ". 
 
Provisoirement, la réponse partielle autant que partiale pourrait être celle-ci : parce que Sigmund Freud, a, à partir de lui-même, pris son équation personnelle pour paradigme universel, et par-là foutu la mémoire de tous des dupes "On" à l'envers.
 
E.R. fait, peut-être sans en avoir conscience, écho au concept que le Professeur Henri Baruk, psychiatre anti freudien et a-lacanien virulent (anti-lacanien s'entencieux), pensait avoir identifié, à partir de lui-même, à l'instar de Freud avec le complexe d'Oedipe et de Jacques Lacan  avec la "forclusion du nom du père" (de Freud) , comme de Tout-Un-chaque-Un, une entité psychiatrique nouvelle à part entière.

Ce délire, s'il fallait le reconnaître comme une entité nosologique, a été génialement illustré dans ses manifestations ravageuses, par Stefan Zweig dans "Amok". Mais ce type délire, à l'instar des toutes les maladies - peut s'étendre à tout groupe, à tout peuple voire à  tout un  pays pourvu que le "terrain" s'y prête. Car même les maladies non-contagieuses peuvent le devenir par l'intoxication logomachique et/ou l'abêtissement général programmé, fléau des temps modernes. Cf. le fraudisme *, l'hitlérisme, le maoïsme, les délires mystiques, la fibro-myalgie, la numérologie - à laquelle Freud longtemps s'adonna épèredument - et embraser le monde avant de retomber comme des soufflés au fromage de Hollande, et de redevenir quiescents. Ces délires idéologiques sont plus ou moins virulents et ravageurs. Ils peuvent ressurgir sous une autre forme à la moindre occasion pourvu que  le climat et le terrain s'y prêtent - cf. le dieudonisme.  Là le nom de son héraut, le terrain et le climat s'y prêtent. De héraut à héros, il n'y a que deux lettres. Un échange de gènes a-logiques (l'objet petit "a" en est la clée transitionnelle) permet que sa virémie puisse être passé d'un anti-frontisme à un frontisme virulent.

NB. Quel neuropsy n'aura pas remarqué au passage que l'auteur de ces lignes est lui-même frappé de lacanisme, c'est-à-dire d'un délire qui a manifestement à voir avec le syndrome "frontal" ?  Attention cependant à ne pas confondre ce syndrome avec le syndrome FN, ou "frontisme", tant le terrain sémantique est glissant et de termes minés. Le délire FN est actuellement en voie d'expansion, puisque le terrain et le climat s'y prêtent. On le voit dans  l'affaire Dieudonné. Il faut savoie que les virus deliriumae échangent très facilement leurs gènes sémantiques dans l'arène idéologIque.
Autre exemple :  "On", c'est-à-dire la sous-directrice du CHU de Bic-être, à l'instigation du Chef du Service de neuro de son CHU, ne s'était pas privé de le taxer de son avatar en 2004, quand pour la énième fois il a demandé à consulter le dossier déclaré perdu depuis 1991 de son père déclaré perdu en 1990  en raison de ce qu'il (son père) avait été à cette époque au départ de sa découverte (la découverte de son fils) du "syndrome de carence vitaminque B12 avec test de Schilling normal". Or c'est depuis 2003  un syndrome dénommé syndrome NDB12PP (voir site 122240261 html l'explication). Une découverte  par laquelle l'être "On" l'accusa en 2004 d'avoir fabriqué à dessein ce syndrome, c'est-à-dire de l'avoir münchhausenisé, pour des raison idéologiques apparentées au syndrome FN.  La dysorthographie consistant à écrire fraudisme au lieu de freudisme n'est pas une faute de frappe ou un lapsus, mais un volontaire un signifiant-Maître.  

Du point de vue sociétal, la France, qui "marche sur la tête" (cf. Pierre Sabourin, 2004 "Quand la famille marche sur la tête") a mis les pieds dedans, mais pas que du cerveau gauche ! Surout du droit, le plus apte au glissement sémantique.   

Mais peut-on en vouloir à Freud d'avoir voulu  de se dépétrer de son équation personnelle ?  Comment pouvait-il faire autrement que de biaiser avec  les dix commandements.  Pour Freud comme pour François Hollande et la plupart des gens "normaux" , ils sont impossibles à satisfaire ? Ora pro nobis, pauvres amateurs de 365 fromages + un de Hollande faussement bio et normal-exemplaire.  

Comment Freud  pouvait-il  "honnorer son père et sa mère" quand il doutait, et non sans raisons, que son père puisse avoir été son père bio ?  

Mon Confrère psychiatre-psychanalyste "freudo-lacanien" (PPFL) et phallus en moins excellent correspondant,  le Dr. Francis Hofstein, à qui j'ai fait part hier soir et de ce que notre Consoeur  Caroline Eliacheff avait l'objet d'un blâme le 13 janvier dernier de la part du Conseil disciplinaire de l'Ordre (Caroline Eliacheff ne devrait en aucun cas s'en attrister parce qu'un blâme de la part d'une institution où officient des vieux Conseillers - ils sont parfois jeunes - est un  insigne honneur : le professeur Pierre Huguenard  en avait été bénéficiaire parce qu'il avait dans une expertise trouvé à redire à une anesthésie dans laquelle un adolescent avait trouvé la mort lors d'une opération des plus bénignes : il avait ainsi manqué au sacro-saint "devoir de confraternité" (Pierre Huguenard était une grande figure des  SAMUs, qu'il avait fondés. Son Confrère et ami le Dr. Xavier Emmanuelli s'en était inspiré pour fonder le SAMU social, n'eut pas cet honneur.

 

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