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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 16:32

L'expérience de Standley Milgram  sur la soumission à l'autorité est mieux connue en France depuis que la télévison française en a reproduit les modalités. 

 

La notion (ou concept) de "consentement meurtier" développé par Marc Crépon n'en est qu'un aspect dérivé, et peut-être aussi la notion de la "banalité du mal" décrite par Hannah Arendt.

 

Le Dr. Jean-Yves Beinis s'était sans remords ni honte  senti autorisé à ne pas administrer à son malade le traitement qui lui était absolument nécessaire cependant que celui-ci souffrait d'un syndrome neuro-anémique cliniquement évident, c'est-à-dire d'une affection à la fois très douloureuse, très angoissante et inéluctablement mortelle. Pourquoi ? Parce qu'il lui avait été recommandé par les neurologues de l'hôpital Bicêtre, qu'il considérait comme des supérieurs hiérarchiques, d'agir ainsi. Il n'avait pas même eu l'idée de chercher à comprendre ce que cachait leurs très curieuses recommandations !  

 

On pourrait en dire autant de la soumission des psychiatres à l'autorité de Freud,  Cette soumission  a beaucoup à voir avec "la banalité" et peut-être aussi "l'origine  du mal". C'est un problème sur lequel il faudrait que je m'explique plus clairement.

 

Comme le craignait Freud, << "ça"  finira par se savoir >>

 

Mais revenons  à ce  cas  de soumision à l'autorité appliqué à la maltraitance hospitalière: il s'agit de :  

 

-  l'affaire du sang contaminé  (subséquentes aux relations "incestueuses" que  l'A.P. entretenait avec le C.N.T.S. ?)

  

2° -   des euthanasies prétendument compassionnelles auCHU de Mantes-la-Jolie.

( assassinats "thérapeutiques" ciblant des malades transfusés )

 

3° - des viols de parturientes  commis par le médecin propriétaire de la Clinique Elmelik (sise à l'Hay-les-Roses).  

 

des menaces que l'Ordre des médecins a fait peser sur une des victimes du même praticien et son conseil, qui visaient à l'empêcher de se porter partie civile

 

de l''occultation des preuves , des mystifications de l'Assistance publique et des entraves faites à la manifestation de la vérité, relayées par les manoeuvres dilatoires de l'autorité judiciaire, faits qui reflètent une justice au service du pouvoir politique : la plainte fut classée non-lieu de façon méprisante et quasi injurieuse malgré l'accumulation de preuves présentées, aussi accablantes qu'irréfutables.

 

6° - de la falsification d'un test diagnostic (le test de Schilling) pour dérouter le diagnostic, et empêcher la cobalamino-thérapie d'être mise en oeuvre   

 

7° - de la mise en place au CHU de Bicêtre de "l'Espace Ethique de l'Assistance Publique" confiée au  Chef du Service où ladite falsification a été faite 

 

8° - de l'occultation subséquente de la Revue dec référence "Archives of Neurology" à la bibliothèque du CHU Bicêtre

 

9° - du maintien en service de la Clinique de l'Haÿ-les-Roses et les "hautes protections" administratives et judiciaires dont elles jouissait  malgré (ou à cause de ?) ce qui s'y passait.

 

10° - De la nomination du Dr. Patrice Bodenan  au poste de président du Conseil disciplinaire de l'Ordre des médecins en Ïle-de-France et son Memoire de médecine légale en 1999 sur les "Problèmes éthiques posés par les Commissions de Conciliation hospitalières", Mémoire patroné par le non moins éthique Pr. Christian Hervé

    

et 11° - à la même époque de l'incendie des archives et la réfection totale de  Mairie de l'Haÿ-les-Roses, une réfection luxieuse qui a grevé et continue de le grever lourdement  le budget de la Municipalité de l''Haÿ-les-Roses 

 

- Comme l'avait signalé le Dr.Claude Poulain,  l'ex Secrétaire général du Conseil de l'Ordre des médecins du Val-de-Marne à propos du Dr. Bodenan et de son président Jean Pouillard,  qui savait les turpitudes et les protections dont jouissaient les médecins Clinique de l'Haÿ-les-Roses,  "le ver est dans le fruit".  

  

                                                                                       - / -

 

 

Exemple de soumission à un "ordre" de maltraitance mortelle : le décès de mon père est survenu inopinément dans l'après-midi du 2 octobre 1994, la veille de sa sortie de l'hôpital Charles-Foix, un hôpital de l'Assistance Publique situé à Ivry-sur-Seine.

 

 

Aucune recherche sur la cause de sa mort n'a été entreprise malgré (ou plutôt à cause de ) son importance médico-légale.

 

Plus curieusement encore, mon père avait 4 ans plus tôt pu échapper de justesse à la mort alors qu'il était hospitalisé dans un autre Service du même hôpital : voyant qu'il allait de plus en plus mal, une infirmière m'avait demander de vérifier le traitement administré. De fait, celui-ci ne correspondait pas à celui qu'il aurait impérativement fallu faire, ce qui m'avait obligé d'intervenir : mon père souffrait alors d'un syndrome neuro-anémique manifeste, un syndrome neurologique douloureux très angoissant et inéluctablement mortel s'il n'est pas traité comme il convient, c'est-à-dire par une vitaminothérapie B12 intensive, urgente et prolongée. La maladie de Biermer - aussi appelée "anémie pernicieuse" - est de loin la principale cause de ce syndrome. C'est une affection fréquente, au traitement codifié, tout le contraire d'une maladie orpheline.

 

- / - 

 

Mon père avait  pu être sauvé vraiment in extremis : bien que le retard apporté au vrai traitement ait indubitablement été cause de séquelles motrices sévèrement invalidantes, les médecins experts, par solidarité corporatistes avec les responsables ( par "consentement meurtrier", conformément aux desiderata manifestes du parquet, minimisèrent à l'extrême dans leurs conclusions les énormes fautes qui avaient été commises et leurs terribles conséquences. Le rescapé avait, à juste titre, pu porter plainte pour coups et blessures volontaires, mise en danger de la vie et non assistance à personne en péril, malgré les réticences du procureur et les menaces de l'Ordre des médecins - à son et à mon encontre ( et à l'encontre de ses avocats, qui furent terrorisé-e-s par le Dr. Patrice Bodenan °°°, déclaré "très influent au Palais" ).

 

S'agissant d'une affaire criminelle aussi sensible que l'affaire Boulin, j'ai l'ai portée sur Internet (réf. Google n° 73331815 html (en remplacement du n° 34640354 devenu illisible et inaccessible), 93849354 html et 97307227 html (entre autres) afin que le Pr. Gérard Saïd en tant qu'il a couvert les agissements de ses subordonnés et à caché le dossier du malade daigne donner suite aux menaces de plainte qu'il avait proférées contre moi.

Il les avait proférées le 24 septembre 2004 devant le Pr. Patrick Hardy, lors d'une soi-disant Commission de Conciliation (tout à fait bidon) organisée par Madame Isabelle Pilot,"chargée des relations de l'hôpital avec la Clientèle" après que la CADA a fait suite à ma demande que le dossier du malade me soit enfin communiqué ( il l'avait, avec l'aval du Conseil de l'Ordre - via le Dr. Patrice Bodenan - communiqué aux médecins de la Clinique Elmelik ! contre qui mon père avait porté plainte.

 

Du fait que la tentative d'assassinat perpétrée en 1990 avait ratée, que la soi-disant "erreur" de traitement qui avait été commise pouvait être comprise pour ce qu'elle était, c'est-à-dire intentionnelle, la tentative avait rapidement fait l'objet d'un maquillage et de dissimulations de preuves afin de tuer dans l'œuf l'éventualité d'une plainte du rescapé ou de sa famille.

J'avais en 1990 pu contrer cet assassina sans savoir que c'en était un grâce au signalement des infirmières de l'Unité de Soins Normalisés (sic) de l'hôpital Charles-Foix. Elles avaient trouvé bizarre, et s'en étaient inquiétées , qu'il leur soit demandé par leur Chef de Service de faire semblant d'administrer un traitement qu'elles savaient le seul à pouvoir sauver la vie du patient.

 

Malgré l'opposition farouche de ma sœur, qui pourtant avait été témoin de ce qui était arrivé, mon père porta plainte pour coups et blessures, mise en danger de la vie et non assistance à personne en péril devant le procureur dans une courte lettre datée du 17 décembre 1990 (adressée au TGI de Créteil).

 

Mon père lui ayant répété les dires de la Police de l'Haÿ-les-Roses au sujet de l'activité des médecins de la Clinique Elmelik, ma soeur, craignait les conséquences financières d'un procès contre des gens présumés "intouchables" (selon les dires du Commandant Christian Raeckelboom, le 23 janvier 1991 lors lors de l'audition, ils étaient protégés en hauts lieux. Il n'arrivait pas à se l'expliquer, l'attribuant à la grande fortune des Elmelik, héritiers par leur mère d'une famille de banquiers).

 

Lorsqu'il porta plainte, mon père croyait qu'il devait la vie aux neurologues du Service du Pr. Gérard Saïd, qui l'avaient pris en charge.

ll avait une première fois failli mourir d'hémorragies cataclysmiques dans la Clinique Elmelik, sise à l'Haÿ-les-Roses, la Commune où il habitait. Il y avait consulté un rhumatologue, qui, au lieu de lui prescrire des semelles orthopédiques, ce pourquoi il était allé le voir, lui proposa la cure d'un cor (un acte anodin coté K20 à faire sous garrot d'orteil et anesthésie locale, un acte qui ne nécessite pas la mise sous anticoagulants).

 

Sans prévenir, il lui imposa, après l'avoir fait endormir une double opération orthopédique, faite précipitamment (à la sauvette) dans des conditions rocambolesques. Les suites furent désastreuses, poune pas dire épouvantables. Les actes non seulement étaient absurdes et interdits, mais néfastes (sauf pour le cash flow de la Clinique). Ils n'ont fait que précipiter et aggraver l'anémie pernicieuse. .

L'erreur de mon père dans la formulation de sa plainte fut de l'avoir pincipalement axée contre le pseudo chirurugien et l'anesthésiste de cette Clinique. Au lieu de se limiter à l'acte très limité qu'il lui avait proposé (la cure d'un cor au pied, un acte en K 20, un acte qui se fair sous anesthésie locale et qui ne nécessite pas de traitement anticoagulant en post-opératoire).

 

Son erreur pouvait se comprendre. Il était dans le coma quand il reçut lr traitement qui le tira d'affaire. Il croyait que c'était aux médecins de l'Assistance publique qu'il devait la vie alors que c'était aux infirmières de l' USN du Dr. Beinis qu'il la devait. Elles avaient su faire le bon diagnostic : à des signes caractéristiques lors d'une tentative pour l'alimenter, la Surveillante (Mme Pondu) avait compris de quoi il s'agissait, c'est-à-dire que le traitement administré non seulement était erroné, mais qu'il allait bientôt être fatal ai malade (en l'alimentant, la Surveillante avait remarqué au'il présentait ce que l'o, appelle une glossite de HUNTER, qui est une des caractéristiques de la maladie de Biermer et des syndromes neuro-anémiques.

 

Bien qu'elle ait signalé le fait au Chef de Service, elle n'avait pas réussi à faire changer le traitement. Elle avait alors délégué une de ses infirmières pour me le faire comprendre. J'avais ainsi pu (et dû) prendre moi-mêrme la responsabilité de rectifier le traitement et de sauver la vie de mon père au dernier moment, alors qu'il était en train de mourir.

 

Si dans cette sinistre aventure mon père avait perdu la vie, il aurait fallu porter plainte pour homicide volontaire prémédité et escroquerie en bande organisée, et non, comme il l'avait fait, contre les médecins de la Clinique Elmelik, dans l'ignorance qu'il était de ce qui s'était réellement tramé à son encontre, qui impliquait autant les médecins de la Clinique Elmelik que les neurologues chez qui il avait ensuite atterri.

 

J'étais moi aussi à ce moment-là loin de savoir que ce qui s'y était passé pouvait avoir quelques rapports avec les transfusions de sang dont mon père avait "bénéficié" en avril 1984 à l'hôpital Saint-Antoine. A cette époque, en 1990, j'étais "le nez dans le guidon". Les informations complémentaires sont venues après enquête. J'étais alors loin de savoir que la Clinique Elmelik était avec l'hôpital Bicêtre impliquée dans une communauté d'intérêts. Je n'ai trouvé cette information que fortuitement le 15 avril 2010 (cf. infra).

 

La nécessité de sauvegarder l'existence de cette Clinique était bien plus prosaïque que ce que je pouvais croire d'après ce que l'Inspecteur Christian Raeckelboom m'avait révélé au Commissariat de l'Hay-les-Roses le 23 janvier 1991: la Clinique Elmelik était comme il me l'avait annoncé, "protégée en hauts lieux" , mais les protections dont elle bénéficiait résultaient moins de ce que le Dr. Jean-Claude Elmelik s'y livrait à des viols sur les parturientes que de ce qu'elle servait de solution finale aux Services qui avaient à se débarrasser des malades dont les hôpitaux avaient à se débarrasser, qui avaient fait l'objet de contaminations "nosocomiales" aux VIH. C'était parce que les propriétaires avaient accepter de remplir cette fonction que leur Clinique était "protégée en hauts lieux''. C'est ce qui permettait au Dr. Jean-Claude Emelik et à ses médecins de s'y livrer à toutes sortes d'extravagances.

 

Il n'y allait donc pas tant de la réputation de cette Clinique. Elle était déjà si décriée (et vantée) que sa réputation n'était plus à faire. Il ne s'agissait pas non plus de la seule réputation du Service de neurologie du Pr. Gérard Saïd, mais au delà de sa réputation, de celle de l'Assistance Publique toute entière, et de la tranquillité des responsables mais non coupables de décisions qui se sont révélées dans l'après-coup désastreuses (meurtrières), et finalement beaucoup plus coûteuses en réparation des préjudices qu'escompté qu'à l'époque où l'on croyait que seulement 5 % des personnes contaminées par des produits sanguins contaminés développeraient un sida maladie. Des produits que les hôpitax de l'A.P. avaient accepté d'écouler.

 

C'est ce qui explique il avait tout de suite eu dissimulation de preuves et mystifications pour nous empêcher de voir que mon père avait été contaminé en avril 1984 parce que la symptomatologie qu’il avait développée correspondait à la symptomatologie neurologique des contaminations VIH . L'incidence de la maladie de Biermer s’était accrue de 20 % depuis l’extension des contaminations VIH, ce qui explique aussi les effets bénéfiques de la vitamine B12, maintes fois signalés dans la littérature médicale concernant les sida d’expression neurologique (Cf. "Archives of Neurology", Revue comme par hasard retirée des rayonnages de la bibliothèque universitaire du C.H.U. Bicêtre, sous prétexte que c'était une "très mauvaise Revue" (dixit le Pr. Gérard Saïd)

 

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 Pour  complément  se reporter  à 73331815 html

 

 

 

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