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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 15:30

Des assassinats de malades commis par des médecins en milieux hospitaliés ont semblés  aux yeux de l'Ordre et de la justice française moins scandaleux que de la viande de cheval dans les lasagnes !

 

Introduire de la viande de cheval à la place de la viande de boeuf dans des lasagnes paraît plus scandaleux qu'une erreur simulée de diagnostic alors que cette erreur simulée visait la mort d'un malade !

 

Une équipe de neurologues  avait au CHU de Bicêtre en 1990 fait semblant de se tromper de diagnostic pour faire mourir un malade afin de masquer les complications  neurologiques d'une contamination transfussionnelle au virus du SIDA.

 

Pour plus de détail cette erreur volontaire de diagnostic et de traitement  - si scandaleuse qu'il n'a pas été possible de la faire passer en jugement - (mise en action de protections communautaires, pour ne pas dire communautaristes (au sens qu'a tout récemment donné au communaurarisme le rabbin Gilles Bernheim dans sa prise de position vis à vis du mariage homexuel )  je renvoie aux sites blog n° 73331815 et 108281777 html et autres articles de ce site comme aux sites consacrés à l'affaire du docteur Danièl Fouchard.

 

Les  neurologues du Service du Professeur Gérard Saïd  protégeaient les médecins de la Clinique des docteurs Elmelik, sise à l'Haÿ-les-Roses. Ils firent semblant de se tromper de diagnostic afin de masquer, par la mort apparemment "naturelle" du malade qui devait s'en suivre, et  une intervention chirurgicale crapuleuse faite par leurs confrères de la Clinique des docteurs Elmelik et une contamination nosocomiale accidentelle occasionnée par la mise en place d'une prothèse de hanche en avril 1990 au CHU Saint-Anoine.

 

Contrairement à ce que j'ai pu croire, ce malheureux Confrère était conscient - du moins moins en avait-il eu l'intuition - que dans les accusations portées contre lui il était une victime expiatoire de substitution, ce que l'on dénomme en victimologie une "victime par ricochet". Il écrit que l' Ordre des médecins était à l'époque "tétanisé" par la reputation (non usurpée) que l'Ordre avait de "couvrir les brebis galeuses". Il s'agissait bien pour l'Ordre des médecins de "prouver" le contraire : que l'Ordre des médecins comme la Justice étaient inflexibles par rapport aux déviances sexuelles des médecins cependant qu'à l'Haÿ-les-Roses les médecins d'une Clinique obstétricale - dont le propriétaire - (milliardaire aux dires de la police et de mes confrèsres) - pouvaient dans les années 1990 tout se permettre, protégés qu'ils étaient "en hauts lieux" par l'Ordre et le parquet.

L'Ordre des médecins avait ansi, contre toute évidence, et sans aucune difficulté, réussi par obtenir de la justice que celle-ci poursuive et incarcère le docteur Danièl Fouchard sur des accusations manifestement mal très malfondées, pour ne pas dire acadabrantesques, alors que l'ordre avait avec la justice par ailleurs à toute force voulu protéger le medecin qui satisfaisait ses besoins "pulsionnels" sur des femmes en couche à la Clinique de l'Haÿ-les-Roses, pour ne citer que celle dont j'ai eu à connaître et dénoncer les forfaitures (cf. dans les articles référencés ci-dessus et dans d'autres de ce blog cette scandaleuse couverture, et ceux qui suivirent au CHU de Mantes- la Jolie, qui firent porter à Christine Malèvre la responsabilité des assassinats commandités par l'ex interne en neurologie de l'équipe du Pr. Gérard Saïd à son tour devenu chef de Service . Cf. aussi les articles de presses consacrés aux soi-disant viols du Dr. Fouchard).

 

L'Ordre des médecins avait ansi, contre toute évidence, réussi par obtenir de la justice qu'elle poursuive et incarcère le docteur Danièl Fouchard pour viols sur des accusations manifestement acadabrantesques alors qu'il avait avec la justice par ailleurs réussi a protéger le medecin qui satisfaisait ses besoins pulsionnels sur des femmes en couche (cf.  blog ci-dessus référencé le scandale dans le scandale, qui fit porter Christine Malèvre la responsabilité des assassinats de malades au CHU de Mantes la Jolie. Cf. aussi les articles de presses consacrés aux soi-disant viols du Dr. Fouchard.)   

 

Le Dr. Henry Cuche déclare «On prête aux gens simples une crédibilité en prétendant qu'ils ne sont pas capables d'imaginer des histoires, s'est indigné . C'est ignorer que les gens de faible niveau intellectuel sont capables de mentir. Le plus difficile pour eux est de revenir sur ces mensonges, ce qui les conduit souvent à en rajouter. Il est révoltant a contrario de constater que tout ce qui est positif chez le docteur Fouchard, sa rigueur, sa compétence, une vie sans histoires, se soit retourné contre lui.»

 

En ce qui concerne la tentative d'assassinat du malade qui était passé entre les mains des médecins de la Clinique Elmelik, pour en comprendre les tenants et les aboutissants, il faut être du sérail. Le rédacteur de l'expertise qui avait été ordonnée par le parquet, en l'occurrence le Dr. François Chedru, a tout aussi délibérément fabriqué une expertise mensongère masquant point par point la série des incroyables fautes et erreurs de ses confrères, ainsi qu'il le l'a lui-même cyniquement avoué le 4 juillet 1996 lorsque je l'ai rencontré au CHU de meaux, où il exerçait à l'époque en tant que neurologue Chef de Service.  

 

Ce sera 15 ans plus tard ce même Dr. Chedru que le professeur Olivier Lyon-Caen choisira en 2010 d'interviewer sur France-Culture  dans une émission intitulée "Avec ou sans rendez-vous" sur le caractère aléatoire, c'est-à-dire jamais vraiment objectif des expertises;

 

La contre expertise du Dr.  Yves Dano (quarante quatre pages d'une dactylographie serrée et répétitive) ne masquera pas les inombrables et incroyables fautes commises par les médecins de la Clinique Elmelik, ni même les erreurs (mortelles) de diagnostic commises par la suite par les neurologues de Bicêtre (alors dirigés par la Pr. Gérard Saïd) sans que cela ne change la volonté manifeste du parquet d'enterrer une affaire qui en fait mettait en cause le CNTS  et les contaminations hospitalières à VIH occasionnées dans la premiere moitié des années 1980 par la des transfusions faites avec des sangs mélangés en provenance douteuses ("rationalisation" oblige ?).   

 

 

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