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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 17:01

Après qu’elle a lu   «L’homme aux statues» (Marie Balmary, Grasset, 1979, réédité en 1997 ) Gabrielle Rubin eu l'idée, pas du tout saugrenue,  d'écrire le "Le roman familial de Freud" (Payot 2001) .

 

N'osant se réclamer des écrits de Marie Balmary (ils avaient été mis à l'inde par la doxa, Gabrielle Rubin  prétexta  s'être inspirée des recherches de Marianne Krüll,  intitulées "Freud, fils de Jacob", celles-ci autorisées puisque publiées à la NRF dans la "Bibliothèque de l'inconscient" (une collection dirigée par J. B. Pontalis, l'un des "imbéciles") ... pour exposer ce que tous les analystes parfumés savaient, que Sigmund Freud n’était probablement  pas le fils biologique de Jacob Freud, mais bien plutôt celui de Jacob Nathansohn.

 

Ce qui ne doit pas se dire publiquement. Cet autre Jacob y apparaissait comme son grand-père maternel. Une origine en "racine carrée de moins un", selon Jacques  Lacan, qui s'y connaissait en amours illicites et  en mathématique, équation personnelle similaires obligent, qui prédisposent aux délires de filiations, en disqu' ourcourant et dégagements délirants (Cf. le dico Larousse de la psychanalyse de chez mamma).   

 

Comme Gabrielle Rubin avait été un peu trop loin par rapport ce qu'il était permis de dire, elle se rattrapa en faisant paraître en 2007 un texte sur la "Haine et le pardon" (toujours chez Payot) qui montrait qu'il ne fallait pas tellement la prendre au sérieux, puisqu’elle  faisait aussi d’Anna O (alias Bertha Pappenheim, pour qui l'ignorerait) une patiente de Freud alors que "n’importe quel étudiant en première année de psychanalyse sait  qu’ Anna O était une patiente de Joseph Breuer "(dixit  Elisabeth Roudinesco, l'officielle de la psyka), sinon aussi sa jeune, intelligente, et peut-être jolie ? maîtresse.  Madame Mathilde Breuer fit, par une tentative de suicide, comprendre à son époux épris qu'il lui fallait cesser sa trop étroite relation thérapeutique avec la jeune fille, qu'il morhiniquait (pour la soulager de ses maux ?). Aux dires de celle-ci, sa relation avec Breuer consistait en un "chemney sweeping"  (en un "ramonage de cheminée", ce qui, en langage verniculaire, signifie "cure par la parole", et non pas ce que vous pourriez croire). Une "cure" qui se termina par une "grossesse hystérique" (d'après Ernest Jones dans son hagiographie). Tellement hystérique qu'il fallut la résoudre en Suisse, à Kreuzlingen, Clinique Bellevue (?!) .

 

L'utopie psychanalytique en dériva, qui postula l'existence de fantasmes oedipiens innés.

 

En vertu de ceux-ci, les jeunes filles ne désirent rien tant que d’avoir un enfant de leur père. Un désirs venus de l'origine enracinée en moins un (inavouable  et refoulée dans les dessous des dessous) de Freud.  Les découvertes du psyka  Serge  Tisseron, valent  explication.

 

 Les spéculations de Freud sont congruantes ainsi avec sa propre histoire. A l'instar de la virginité de Marie, l'utopie fraudienne s'incarnait en lui. Elle fit florès, et  le malheur des filles incestées (elles sont légions à l'avoir été et en ont souvent porté le fruit). Elle  encombre la psychiatrie, notamment la française, de notions fantasmatiques (Cf. Jean. Laplanche et Jean-Bertand Pontalis  "Fantsame originaire, fantasme des origines, origine du fantasme" (pas dans la Collection Pluriel de 1985, mais  dans sa version princeps de 1964, c.-à-d. non expurgée (elle le fut après que Jacques Lacan a traité les auteurs de ce texte d' imbéciles). Ils s'étaient autorisés, les bougres,  à "démontrer " (en manipulant mathématiquement ses équations symboliques, alors que celles-ci n'ont rien à voir avec les maths) que le refoulé se cache sous le dessous des dessous (des jupes, si ce n'est sous les barres qui sépare le signifié du signifiant).

 

Freud et ses zélotes, +/-  à l'insu de leur plein gré, ont voulu prendre pour du bon pain ce qu'avait raconté Joseph Breuer à propos de sa patiente Bertha Pappenheim, dont il avait fait sa maîtresse. Cf. Gabrielle Rubin "Le roman familial de Freud" et "L'homme aux statues", de Marie Balmary, qui l'a inspirée. Jacques Lacan avait bien compris sa problématique, qui craignait que Balmary l'ait aussi compris (voir aussi François Georges "L'effet-yau-de-poèle" et Mikkel-Borch Jacobsen  "Anna O, une mystification centenaire")

 

Au sujet de ce texte "introuvable" , il est rapporté sur le Web << Quel est le statut du fantasme ? Qu'est-ce qui assure son lien électif avec la sexualité ? Quelle fonction joue donc le concept d'origine ? Telles sont quelques-unes des questions que les auteurs du Vocabulaire de la Psychanalyse déploient ici à travers une lecture originale de Freud qu'ils complètent par les récents développements de la psychanalyse sur ces sujets. Publié en revue il y a vingt ans et devenu introuvable, cet essai fut très vite reconnu comme novateur par les psychanalystes et les philosophes >>. Le texte non remanié a été publié en 1964.

 

Et aussi que << Fantasme originaire, fantasme des origines, origine du fantasme" est une analyse fouillée de la notion de fantasme, un élément parmi les plus importants de la psychanalyse. Ce texte expose les différentes conceptions de Freud sur le fantasme au fur et à mesure de l'évolution de la pensée du maître viennois. Il tente de souligner l'ambiguïté de cette notion, sa complexité, ses processus et ses origines. Difficile à appréhender, le fantasme est loin d'avoir dévoilé tous ses mystères >>.

 

Effectivement.

 

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  A suivre .... peut-être sur 10938504 html  (Hitler paient de Freud ?)

 

 

 

 

 

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