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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 13:56

Dr. Pierre Cretien le 15 avril 2011

101, rue Clemenceau

22 370 Pléneuf-Val-André

Tel 06 78 58 96 21

 

 

 

Monsieur Jean-François Copé

Député-Maire de Meaux

Secrétaire Général de l'UMP

 

 

 

 

Vos réf. JFC/JL//BR/LC

Nos réf. www.maltraitances - pierre cretien

 

 

 

   

 

 

Monsieur le Secrétaire général de l'UMP, Monsieur le Maire, Monsieur le Député,

 

 

                     Je vous remercie et vous félicite d'être intervenu auprès du Ministre de la Santé monsieur Xavier BERTRAND pour qu'il veuille bien se pencher sur cette épineuse affaire, en fait une mortelle embrouille, dont mon père, et moi-même par ricochet, avons fait les frais en 1990 et tout au long des années suivantes, non seulement de la part des tenants de la Clinique Elmelik, mais aussi de la part de leurs nombreux obligés et affidés.

 

Lorsque vous parlez d'  << erreurs selon moi commises par l'hôpital Charles-Foix à l'encontre de mon père souffrant d'une glossite de Hunter >>, vous ne semblez pas avoir réellement pris la mesure de l'étendue et de la gravité de cette affaire : la glossite de Hunter n'est qu'un symptôme, quoi que pathognomonique, de la maladie inéluctablement et rapidement mortelle qui affectait alors mon père. Mais vous avez l'excuse de n'être pas médecin.    

 

A la Fédération Française de Neurologie, notre excellent Confrère le Dr. Michel Serdaru, ignorant que mon père avait porté plainte, s’était indigné, en me prenant presque à partie, de ce que même le un-centième des fautes qui avaient été commises méritait un procès : dans son indignation, il m’avait dit le nom un avocat très compétent et s'était proposé de porter l'affaire devant la presse. Il en abandonna tout de suite l’idée quand je lui ai dévoilé qu’elles étaient le fait des médecins de la Clinique Elmelik.

 

Comment expliquer ce que vous croyez pouvoir appeler des « erreurs » et le brusque revirrement de mon excellent Confrère ?

 

En fait d’erreurs, au moment de son transfert à l’hôpital Charles-Foix, des directives savamment assassines avaient été transmises au Dr. Jean-Yves Beinis depuis le Service du Pr. G. Saïd. On lui avait demandé de ne surtout pas tenir compte de mon avis sur ce qu’il en avait été du test de Schilling et de la nature de la maladie du patient qui lui était adressé. Ces directives étaient non seulement erronées, mais mortelles et erronées à dessein, ainsi qu’en témoigne le fait que les données du test de Schilling avaient été falsifiées (1).

 

Au sujet des médecins du service du Pr. Saïd et de celui du Dr. Beinis, le Dr. Serdaru m'avait demandé, d'un ton ironique, si j'étais certain d'avoir avec eux eu affaire à de vrais médecins : c'était donc par rapport à ce qu'il savait de la Clinique Elmelik qu’il avait tout-à-coup renoncé à porter l'affaire sur la place publique, et non pas par rapport à une quelconque solidarité maçonnique, ethnique ou corporatiste avec les neurologues du Service Saïd ou les médecins de l’USN du Dr. Beinis.

 

Mon père avait très justement porté cette affaire devant le procureur de la République - le TGI de Créteil était à l'époque sous la coupe de Michel Barrau - le 17 décembre 1990 pour coups et blessures volontaires, mise en danger de la vie, et non assistance à personne en danger après ce qu'il lui était arrivé cette année-là au cours de ses hospitalisations (2).

 

Croyant qu'ils lui avaient sauvé la vie, mon père ne pouvait pas savoir ni même imaginer à l'époque qu'il avait en fait été victime d'une tentative d'assassinat très savamment ourdie de la part des neurologues du Service du Pr. Gérard Saîd, et encore moins savoir que ceux-ci s'étaient conformés à des directives venant " d'en haut " (2)

 

Les informations aujourf'hui rassemblées se recoupent. Elles ont été récoltées après-coup auprès de personnalités crédibles, dont l'Inspecteur de Police Christian Raeckelboom; le Secrétaire Général de l'Ordre du Val-de-Marne, le Dr. Claude Poulain; un Confrère Conseiller municipal à l'Haÿ-les-Roses; et feu le Professeur Pierre Huguenard, qui ne connaissait que trop bien l'équipe dont mon père avait été victime à l'Haÿ-les-Roses - Pour ce qui est des autres informateurs, cf. nos références.

 

Il se trouve qu'il y a exactement un an jour pour jour, j'ai incidemment eu confirmation de ces informations à Rennes, à un Forum d'Europe écologie : avant même d'en avaoir parlé, il m'a été rapporté par un ex membre de l'équipe du Professeur Huguenard que la Clinique de l'Haÿ-les-Roses, sans être la seule de son espèce, servait de terminus aux malades dont les hôpitaux de l'Assistance Publique devaient se débarrasser. Sous l'appellation "soins de suite", elle s'étaIt fait une spécialité de l'élimination des malades encombrants.

 

C'est pourquoi la Clinique Elmelik était "protégée en hauts lieux" ainsi que nous l'avait annoncé, sans bien en comprendre les raisons, l'Inspecteur Christian Raeckelboom, quand mon père a été convoqué au Commissariat de l'Haÿ-les-Roses ( le 23 janvier 1991).

Les notes qui suivent expliquent de façon plus approfondie le pourquoi et le comment de cette savante embrouille.

 

En vous remerciant pour votre engagement et votre disponibilité, je vous prie d’agréer, Monsieur le Secrétaire général de l‘UMP, l’expression de ma grande Considération

 

 

 

 

Pierre Cretien M.D

 

 

 

 

 

 

 

Notes 1 - Sa plainte visait essentiellement les médecins de la Clinique Elmelik prace qu'il était persuadé qu'il devait la vie aux médecins de l'A.P.. Il avait aussi omis d'ajouter qu'il avait auparavant de par une imprudence été l’objet d'une tentative d'extorsion de fonds. L'association de malfaiteurs agissant en bande organisée comprenait le Maire et de la Directrice de la Clinique de la l'Haÿ-les-Roses. Mon père ignorait qu'ils agissaient de concert. Il ignorait aussi, et moi avec lui, que ce qui lui était ensuite arrivé dans dcette Clinique comme Bicêtre et Charles-Foix était en rapport l'affaire dite du "sang contaminé", jusqu' à la mise en place de l'Espace Ethique de l'A.P. - H.P., confiée comme par hasard au Pr. Saïd, c'est à dire à celui-là qui avait intérêt à passer pour une personne au dessus de tout soupçon sur le plan moral. Eu égard à mon nom, le Pr. Saïd n'a pas hésité à me faire traiter - devant témoin - d'antisémite par madame Isabelle Pilot, lorsqu'elle était chargée des relations de l'hôpital Bicêtre avec la Clientèle. Elle m'accusa par la même occasion d'avoir fabriqué la maladie de mon père, c.-à-d. d'être responsable d'un syndrome de Münchhausen, c.-à-d. d'être passible d'une condamnation pénale. Une accusation à mon avis bien trop médicale pour être tout à fait de son cru, c.-à-d. pour ne pas lui avoir été soufflée par le principal intéressé, en l'occurrence le Pr. Saïd.

 

 

- Un telle accusation  aurait ipso facto dû être porter devant les tribunaux. D'autant que le Pr. Saïd ne s'était pas privé de me menacer d'une plainte en diffamation quand je me suis étonné de ce que le dossier de mon père avait été déclaré perdu alors qu'il ne l'était pas vraiment, puisque le Service l'avait mis à la diposition des médecins de la Clinique Elmelik. Il avait par la même occasion laissé son Chef de Clinique  mentir dans la rédaction de son compte-rendu d'hospitalisation. Sans compter que le Pr. Saïd a fait cesser l'abonnement de la Bibliothèque du CHU à la Revue de référence qu'est Archives of Neurology, au prétexte que c'était une très mauvaise Revue (sic, lorsque je lui ai parlé des articles que cette Revue consacrait au diagnostic des états neuro-anémiques), (Cf nos références et ci-après en bibliographie).

 

 

2 - D'où qu'elles proviennent - de la haute administration hospitalière, du C.N.T.S., de la D.R.P.S. ou du Ministère "socialiste" de la Recherche - ces directives et ces protections profitaient aux actionnaires-propriétaires de la Clinique Elmelik. Ainsi "protégés en hauts lieux" les médecins qui y exerçaient pouvaient "tout se permettre", y compris de violer à tire larigot les parturientes. Quoi qu'il en soit, les activités de cette Clinique embarrassaient beaucoup l'Ordre des médecins et AMIF, qui se sentaient obligé d'intervenir pour étouffer les plaintes consécutives aux nombreux viols qui s'y commettaient. Il importait pour ces institutions avant tout de préserver leur "l'image" avec celle de la médecine, déjà bien trop attaquée, au gré du Pr. René-Claude Touzard. Né d'une dynastie de chirurgiens, il était une relation de celui qu'il avait à expertiser, en l'occurrence le Dr. Antoine Denis, un pseudo-chirurgien que son Collègue d’experitse le Pr. André Lienhart qualifia devant lui et moi avec mépris de chirurgien de banlieue (sic) avant de faire écrire au Dr. Chedru dans son expertise qu'il s'agissait le chirurgien le plus qualifié qui soit. Le Dr. Chedru m'a avoué avoir triché dans son expertise parce que mon père et moi lui avions été présentés par ses Confrères comme "des méchants" (sic).

Seul le Dr. Yves Dano eut le courage (très provisoire) de dire ce qui s'était réellement de ce qu‘il avait fait et de ce qui s‘était passé, qui était vraiment accablant pour les opérateurs, encore plus accablant que ce que je savais déjà. Mais il a la dernière page il conclut son expertise de façon tout à fait contradictoire, en invoquant l'expertise du Dr. Chedru, qu'il était censé ignorer, et les déclarations du Dr. Antoine Denis pour stipuler que tout avait été fait conformément à la volonté du plaignant !

 

 

3 - était en conflit avec le Dr. Jeannine Yvart au sujet du test de Schilling. Madame Yvart m'a elle-même confié qu’il voulait lui faire adopter un test commercial, le Dicopac*, au prétexte que celui-ci livrait beaucoup plus rapidement ses résltats que le classique test de Schilling, chaque heure perdue dans l’obtention des résultats du test risquant d'être fatale au malade en cas de maladie de Biermer. (c'est une urgence thérapeutique, à condition de ne pas confondre la symptomatologie de cette maladie avec celle d'un gliome).

 

Madame Yvart s' y refusait parce qu'elle trouvait le Dicopac * moins fiable que le test de Schilling. Aurait-on voulu lui démontrer le contraire en sabotant les résultats de ce test qu'on ne s'y serait pas pris autrement, d’autant que la situation s'y prêtait pleinement sur un malade dont l'Assistance Publique ne serait pas fâché d'être débarrassée étant donné qu'il avait été transfusé en avril 1984. Faisant d'une pierre deux coups le du test de Schilling a été falsifié pour lui faire endosser la responsabilité de l'erreur de diagnostic et de traitement. Avec un résultat à 35%, au lieu des 5% réellement mesurés, ce que l' on m'avait bien entendu caché, ce faux 35 % servit de prétexte pour inciter madame Yvart à abandonner le Schilling au profit du Dicopac* en même temps qu’il servit de prétexte pour réfuter le diagnostic de Biermer et de syndrome neuro-anémique, donc pour réfuter le diagnostic posé cliniquement lors du passage du malade aux urgences de l'hôpital et qui avait motivé l'admission du malade dans le Service du Pr. Saïd.

De telles considérations peuvent paraître trop machiavéliques à qui n'est pas du sérail. C'est oublier de quoi les hommes sont capables pour parvenir à leurs fins dès lors que la situation s'y prête. Des précédents avaient défrayé la chronique, telle l'interversion de tuyaux respiratoires à l'hôpital de Poitiers.

 

Plus près de nous le maintien du Médiator sur le marché , et, en rapport avec cette embrouille, les exécutions de malades au CHU de Mantes-la-Jolie, perpétrés comme par hasard sous la houlette du médecin qui avait été chargé de faire administrer à mon père un faux traitement. Il ne s'en était sorti vivant que parce la Surveillante du Service du Dr. Beinis (madame Pondu) s'était rendu compte que le traitement qu'on faisait administrer au malade le menait tout droit à la tombe. Elle avait envoyé une infirmière m'en avertir, ce qui m'avait permis d'intervenir au tout dernier moment et de commencer en urgence le traitement qu'il fallait avec cinq semaines de retard. Mon père était alors vraiment tout près de mourir. Il s'en était malgré tout assez bien remis sur le plan intellectuel, mais non sur le plan corporel. Il ne pouvait plus se déplacer sans l'aide d'un déambuleur et avait perdu son autonomie.

 

 

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bibliographie  indicative  (on note la prévalence de la littérture américaine sur le sujet )

 

 

 

 

 

1 Vitamin B12 deficiency and nervous system disease in HIV infection

Robertson et al.

Arch Neurol 1993;50:807-811.

 

2 Abnormal vitamin B12 metabolism in human immunodeficiency virus infection : association with neurological dysfunction

Karl D. Kieburtz, MD; Daniel W. Giang, MD; Randolph B. Schiffer, MD; Nimish Vakil, MD

Arch Neurol. 1991;48(3):312-314.

 

 

3 Vitamin B12 deficiency may be a frequent and treatable cause of neurological dysfunction in patients with HIV infection.

 

Résumé   Une augmentation de la prévalence de carence en vitamine B 12 a été rapportés chez des patients infectés par le virus de immunodéficience humaine (VIH). Nous rapportons une prévalence élevée de façon inattendue (20%) anormales du métabolisme de la vitamine B 12 dans une population infectée par le VIH. Cette anomalie a été associée à une neuropathie périphérique et la myélopathie. Une majorité de ceux traités par cyanocobalamine bénéficiait d' un effet thérapeutique. Certaines des résultats neuropathologiques suggèrent une relation entre la vitamine B 12 et la myélopathie

vacuolaire. La vitamine B 12 peut être une cause fréquente des troubles neurologiques accessible au traitement chez les patients infectés par le VIH.

 

4 Modification of the Incidence of Drug-Associated Symmetrical Peripheral Neuropathy by Host and Disease Factors in the HIV Outpatient Study Cohort

Lichtenstein et al.

Clinical Infectious Diseases 2005;40:148-157.

 

 

5 Treatment of AIDS-associated myelopathy with L-methionine: A placebo-controlled study

Di Rocco et al.

Neurology 2004;63:1270-1275.

 

 

6 Abnormal cobalamin-dependent transmethylation in AIDS-associated myelopathy

Di Rocco et al.

Neurology 2002;58:730-735.

 

 

7 Distal Sensory Polyneuropathy in a Cohort of HIV-Infected Children Over Five Years of Age

Araujo et al.

Pediatrics 2000;106:35e-35.

 

8 Prevalence of peripheral neuropathy in injection drug users

Berger et al.

Neurology 1999;53:592-592.

 

 

9 Peripheral Nerve Function in HIV Infection: Clinical, Electrophysiologic, and Laboratory Findings

Tagliati et al.

Arch Neurol 1999;56:84-89.

 

10 Peripheral Neuropathy in HIV Disease

AIDS Clin Care 1998;1998:1-1.

 

 

11 Low Serum Vitamin B-12 Concentrations Are Associated With Faster Human Immunodeficiency Virus Type 1 (HIV-1) Disease Progression

Tang et al.

J. Nutr. 1997;127:345-351.

 

12 Human Immunodeficiency Virus Early Intervention Physician Guidelines, Second Edition

Advisory Group on HIV Early Intervention, Second E

Arch Fam Med 1994;3:988-1002

15 Les troubles psychiatriques (délire de Capgras)

chez une patiente de 64 ans rapportés  par les psychiatres du Centre Esquirol à Caen (Service du Pr. S. Dollfuss) ressemblent à ceux observés chez un patient de 79 ans en 1990. ll présentait un  tableau de sclérose combinée

 

et. une glossite de Hunter   

 

13 Preventive Health Care for Adults With HIV Infection

Jewett and Hecht

JAMA 1993;269:1144-1153.

 

14 Plasma Vitamin B12 Level as a Potential Cofactor in Studies of Human Immunodeficiency Virus Type 1--Related Cognitive Changes

Beach et al.

Arch Neurol 1992;49:501-506.

 

 

 

 

 

       
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