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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 16:44

Tu ne tueras pas et ne feras pas de faux témoignages

 

J'apprends en rédigeant cet article (le 6 juin 2012 sur France-Culture  édition de midi) que la France est " très en retard " (c'est-à-dire arriérée) parce que la corruption y est une des plus sévères des pays dits civilisés. 

 

La corruption ne concerne pas seulement en France le domaine fiscal, mais un domaine redoutable et qui me touche particulièrement : le domaine médical.

 

Je, soussigné Pierre Cretien, médecin certifie avoir dû en faire les frais. J'ai intervenir en catastrophe dans la soirée du 12 septembre 1990  pour sortir mon père du coma mortel où l'avait plongé le traitement "erroné"  qu'il subissait depuis cinq semaines, traitement prescrit par les neurologues d'un Service de l'hôpital Bicêtre alors rattaché à l' INSERM (Service du Pr. Gérard Saïd). Ce faux traitement revenait à faire longuement souffrir le malade dans des angoisses épouvantables avant de le conduire en quelques semaines à la mort.

 

Les neurologues de ce Service firent transférer leur malade le 22 août à l'hôpital Charles-Foix dans l'Unité de Soins dits Normalisés (une U.S.N.) du Dr. Jean-Yves Beinis (* voir en note)   pour qu'il y poursuive ce traitement, un traitement erroné, mais, comme on le vera, à moins d'une incompétence totale chez ces neurologues, l'erreur de diagnostic était impossible à faire. Le traitement était par conséquent érroné à dessein. 

 

Faut-il dès lors s'étonner que le dossier du malade fut tout de suite et constamment déclaré "perdu". On m'a remis à la place un compte-rendu d'hospitalisation savamment rédigé après-coup pour faire diversion. J'ai publié intégralement ce compte-rendu ailleurs sur ce blog : il ressemble à un compte-rendu normalement constitué, sauf qu'il a été écrit après-coup, c.-à-d. après que l'euthansie a ratée et a été suffisamment travaillé pour ne pas paraître aux profanes comme à ceux qui ne savent pas lire entre les lignes qu'il a été "bidonné" , et à ceux qui savent (les éventuels médecins experts) ce que peut sous-entendre un  diagnostic de "sortie"  d' ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX (sic)  alors que le malade relevait d'un syndrome neuro-anémique caractérisé qui avait à juste titre été immédiatement diagnostiqué à son admission aux urgences de Bicêtre, un diagnostic évident qui permettait d'instituer un traitement rapidement salvateur (voir site 73331815 html chapitre IV "Ce qui s'est passé au soir du 12/09/90).

 

En 1995 à la place du dossier réclamé, l'hôpital essaya de me faire signer que le dossier m'avait été remis en me remettant des radiographies relatives à l'hospitalisation de mon père dans le Service du Pr. Mazas.

  

En juillet 2004, c'est-à-dire après qu'il a été reconnu que  dans le Service devenu celui du docteur Olivier Ille bien des  malades avaient été assassinés sous prétexte d'euthanasie,  je me suis adressé à la CADA pour accèder au dossier  (j'ai su par l'expert qui  l'avait consulté pour expertise - le Dr. François Chedru - qu'il n'était pas perdu. Il en avait disposé pour ... établir une expertise tout aussi mensongère - par omissions, fansifications et occultations - que le compte-rendu d'hospitalisation).

 

La CADA a donné un avis favorable à ma demande, enjoignant le service à me le présenter, mais toujours sous  le même prétexte, il ne me fut toujours pas permis de le consulter.  Le dossier fut à nouveau déclaré introuvable, bien qu'entre-temps le Professeur Gilbert Tchernia, nommé médiateur, ait pu me remettre les résultats des Tests de Schilling, qui montraient que ceux-ci avaient été initialement falsifiés, et que celui qui ne l'avait pas été m'avait été caché. 

  

Comme je m'étonnais de ce nouveau refus, je fus accusé,  par madame Isabelle Pilot, sous-directrice  "chargée des relations de l'hôpital avec la clientèle",  d'avoir moi-même provoqué la maladie de mon père et d'être mu dans mes démarches par l'antisémitisme.  Cette double accusation est extrêmement grave et destructrante. Elle relève et de la mauvaise foi la plus totale et du harcèlement moral.  Elle n'avait certainement pas trouvé toute seule ces inepties. De telles accusations, si elles avaient reposé sur quelques fondements , auraient ipso facto dû conduire l'hôpital et mes accusateurs à porter plainte contre moi, parce que ce dont ils m'accusaient était d'avoir commis un crime en réalisant ce qui s'appelle en médecine  un  "münchhausen" , qui une exaction pénalement répréhensible, alors que ce sont les neurologues du Service Saïd, qui, en faisant en sorte que le malade ne reçoive pas le traitement qui s'imposaient ont effectivement provoqué ce qu'ils ont appelé une ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX, une "atteinte" qui aurait effectivement pu provoquer la mort du patient si une infirmière ne m'avait pas prévenu que le malade ne recevait pas vraiment le traitement, mais un semblant.  

 

Lorsque je l'avais interrogé,  le 2 juin 1992, le Pr. Gérard Saïd m'avait sèchement répondu, en guise d'excuses  : << Des erreurs, j'en fais tous les jours. On s'est trompé, voilà tout. D'ailleurs votre père ne souffrait pas seulement d'une avitaminose B 12, mais de multi carences vitaminiques >> . C'était vrai, j'avais pu m'en apercevoir après que j'ai introduit la viatmine  B12. Mon père manifesta des signes d'avitaminose PP et j'avais jugé prudent d'introduire toutes les vitamines B à cause de la relance de tous les métabolismes provoquée par l'introduction de la vitamine B 12. Alors pourquoi ne l'avait-il pas rapporté dans le CR relatif à sa réhospitalisation de février 1991. A cette époque, le Schilling avait bien montré qu'il était à 5 %, donc positif, ce qui correspondait bien  au diagnostic d'avitaminose B12 fait à l'admission du malade aux Urgence l'été précédent. On (le Dr. Pascal Masnou) avait voulu me faire croire qu'il était négatif. Je n'ai à cette époque jamais eu affaire à l'Interne Olivier Ille.  

 

Je reprends ci-après les termes de la lettre explicative nouvellement adressée à X ministres et X parlementaires proche du gouvernement Hollande. 

  

<< Le fait d'avoir sauvé la vie de mon père alors qu'il était hospitalisé à Charles-Foix fit de moi le témoin de ce qui parfois - pour ne pas dire souvent - se passe dans le secret de certains Services hospitaliers. Ce qui s'était alors passé m'est longtemps resté incompréhensible : après avoir passé trois semaines dans le Service de neurologie du Pr. Gérard Saïd à l'hôpital Bicêtre, où il avait été admis pour une maladie de Biermer diagnostiquée aux Urgences, mon père avait été transféré le 22 août 1990 à l'hôpital Charles-Foix dans l' U.S.N. (Unité de Soins Normalisés) du Dr. Jean-Yves Beinis pour qu'y soit continué le traitement de cette maladie. Le diagnostic avait tout de suite été porté lors de son admission aux Urgences à la lecture de son hémogramme. Il concordait parfaitement avec les troubles neurologiques constatés, un tableau dit de sclérose combinée, très caractéristique des syndromes dits "neuro-anémiques". (S.N.A.) >>.

 

La maladie de Biermer est de loin la cause la plus fréquente des S.N.A. Ces affections étaient autrefois inéluctablement mortelles, mais elles le sont beaucoup moins depuis que l'on sait qu'elles sont dues à un déficit en vitamine B 12 (aussi appelée cobalamine), et quasiment plus depuis que cette vitamine est fabriquée industriellement et peut ainsi être administrée sous forme injectable, c'est-à-dire être immédiatement disponible par l'organisme : traiter ces affections est ainsi devenu extrêmement simple alors qu'en l'absence de traitement la mort peut à tout instant survenir. Ce sont de véritables urgences médicales.

 

La cobalamino-thérapie se fait très simplement en administrant en intra-musculaire 1 mg/jour de vitamine B12 durant 1 mois, puis 1 mg/semaine les trois mois suivants, puis pour parer aux récidives, 1 mg/mois les années suivantes. Hormis les tumeurs gliales, le traitement cobalaminique ne connait aucune contre-indication, mais peut et doit être renforcé en cas d'atteinte neurologiques sévères (c'était le cas).

 

La maladie de Biermer est très fréquente. Après son transfert à Charles-Foix, madame Pondu, la Surveillante de l'U.S.N. du Dr. Beinis, avait d'elle-même su voir qu'il s'agissait de cette maladie. Il lui avait suffit de regarder l'intérieur de la bouche du malade. Étonnée de ce qu'elle avait devant moi constaté (une glossite de Hunter), apprenant que j'étais médecin, elle me fit savoir que mon père ne recevait pas réellement le traitement requis, mais qu'un semblant, alors que le Dr. Beinis et les neurologues de Bicêtre me faisaient croire qu'il le recevait normalement.

 

J'appris plus tard, en interrogeant la Chef du laboratoire de médecine nucléaire madame Jeanine Yvart, qui en rougit jusqu'aux oreilles en me le révélant, que les neurologues avaient falsifié les données du test de Schilling, faisant croire qu'il était négatif, infirmant ainsi le diagnostic de SNA porté aux Urgences. Ils avaient délégué leur Interne, Olivier Ille, lui faisant écrire le 22 août et remettre au Dr. Beinis un compte-rendu de transmission subtilement trompeur, qui taisait et les vraies circonstances de son admission (un état d'angoisse panique) ainsi que le diagnostic fait au Urgences.  Une lettre manuscrite lieu de compte-rendu de transmission. Olivier Ille n'y faisait mention que d'une  empreinte basilaire et d'atteintes cérébro-vasculaires en guise d'explications pour ses troubles neurophysiologiques.

 

Le CR d'hospitalisation officiel, dactylographié, fut rédigé longtemps après coup. Il ne conclue qu'à une très vague "ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX" (sic), ce qui venait occulter le vrai diagnostic de SNA porté dès l'admission du malade à l'hôpital Bicêtre tout en laissant filtrer, pour qui sauront le lire (les médecins experts), de quoi il retournait réellement (un état neurologiqie post-transfusionnel). Toutes ces savantes tromperies, émanaient d'un Service relevant de l'INSERM. Sauf à conclure à son incompétence totale, elles ne pouvaient être que délibérées, destinées à conduire le Dr. Beinis à mépriser et contrer mon avis. Les neurologues se doutaient que j'allais répéter au Dr. Beinis le diagnostic porté à l'admission du malade aux Urgences. Ils firent tout ce qu'ils pouvaient pour l'en détourner.

 

J'ignorais alors que dans le Service du Pr. Saïd les neurologues avaient eux-mêmes fait semblant d'administrer correctement la cobalamine au malade, sur la foi des fausses données du test de Schilling, et fausses parce que falsifiées. Cette mortelle entourloupe était la véritable explication de ce que l'état de mon père avait été s'aggravant au lieu de s'améliorer rapidement.

 

En effet, comme je suis médecin et que j'avais discuté de ce qu'il fallait faire avec les neurologues de Bicêtre, ceux-ci se doutaient de ce que j'allais être amené à parler du SNA diagnostiqué dès l'entrée de mon père aux Urgences, donc de la nécessité absolue d'administrer normalement le traitement cobalaminique, puisque la possibilité d'une tumeur gliale était écartée du fait que le test de Schilling, qui nécéssite l'adjonction de 1mg de cobalamaine, avait amélioré la situation.

 

Lors du transfert de mon père à Charles-foix, où le traitement devait être poursuivi (c'était du moins ce qu'on m'avait dit) , les neurologues prévinrent le Dr. Beinis de ce que j'allais être amené à leur parler du diagnostic de SNA et du traitement cobalaminique, mais que, psychiatre, mon avis était à écarter. Il l'incitèrent ainsi à ne s'en tenir qu'à leur prescription thérapeutique, c'est-à-dire à un traitement par le Prozac* et la kinésithérapie (Cf . ce Compte-Rendu).

 

Le semblant de traitement cobalaminique pour satisfaire et calmer ma demande avait été formulé par Olivier Ille dans son CR manuscrit du 22 août 1990. Le CR dactylographié n'en faisait pas mention.

   

Le fait que madame Pondu m'ait, aux derniers instants, fait savoir que mon père ne recevait qu'un semblant de traitement m'avait permis d'intervenir pour faire ce qu'il fallait, ce qui avait ressuscité mon père alors qu'il était dans la coma tout près de mourir. Le fait a été rapporté sur Internet sur le blog de leon - pierre cretien , article "Une nuit vitaminée" entre autres articles, dont sur Google le n° répertorié 73331815 html chap.IV (Voir aussi les derniers articles destinés au ministère de la santé et des affaires sociales, parus sur Internet, articles qui font référence à l'Ordre des médecins face à la délinquances en blouses blanches) .

 

J'espère que le nouveau gouvernement socialiste, tel qu'il a été formé par François Hollande et Jean-Marc Ayrault, répondra à notre attente. Je suis heureux de vous avoir entendu dire ce soir sur les onde de France-Inter que vous soutiendrez ce gouvernement du mieux que vous pourrez. En tant que sénateur, vous pourriez l'interroger au sujet de cette affaire, qui préludait aux assassinats de malades perpétrés par Christine Malèvre au CHU de Mantes-la-Jolie et sous la houlette du même Olivier Ille.

 

Etant donné ce que je sais de l'Ordre des médecins, j''avais écrit à François Hollande il y a quatre ou cinq ans pour lui faire part de ma déception de ce que le gouvernement socialiste formé par François Mitterrand n'ait pas tenu ses promesses. Ce gouvernement avait laissé cet Ordre en place au lieu de le dissoudre et faire ainsi cesser ses capacités de nuisances (à ce sujet, lire "Quand l'Ordre règne", de Barth et Vargas, paru en avril 2001 chez Mango-document).

  

Le docteur Patrice Bodenan, Conseiller départemental, s'était en 1992 mêlé d'intervenir pour contrer la plainte de mon père, proférant des menaces de représailles ordinales à mon encontre comme à l'encontre de nos avocats, non pour avoir sauvé la vie d'un malade que ses médecins étaient en train d'assassiner, mais pour ne pas l'avoir empêché de porter plainte pour ce qui lui était arrivé. C'était soi-disant un "devoir de confraternité".

.

Bodenan a été jusqu'à mettre lui-même ses menaces à exécution. Conseiller départemental, il a depuis été promu président du Conseil régional d' île de France. A ce titre il préside au Conseil disciplinaire ! ( "le ver est dans le fruit", m'avait prévenu le Secrétaire général Claude Poulain);

 

Comptant sur les députés et les sénateurs écologistes authentiquement socialistes pour interpeller le gouvernement, je vous prie d'agréer, monsieur, l'expression de ma très haute et confiante Considération

                                                                      Dr.  Pierre Cretien

 

 

* N.B. A sa réception à Charles-Foix, mon père m’avait été présenté le jeudi 23 août par le Dr . Beinis comme irrécupérable : << Ne vous faites aucune illusion, m’avait prévenu le Dr. Beinis, votre père ne pourra jamais remarcher, il est voué à une inéluctable dégradation. Le mieux est que vous alliez tout de suite vous lui chercher une place dans une maison de retraite avant qu’il soit trop dégradé pour y être admis. Cherché plutôt dans le secteur privé, qui est généralement moins cher que le secteur public. On m'a fait savoir que vous interférez dans les traitements. Je ne veux plus vous revoir avant quinze jours >>.

 

Mon père a remarché, récupéré ses facultés intellectuelles et a pu par la suite s’occuper de faire opérer ma mère de la cataracte.

 

Il est décédé brusquement et mystérieusement quatre ans plus tard, le dimanche 2 octobre 1994 la veille de sa sortie, après une courte hospitalisation à Charles-Foix motivée par un épisode bronchitique.

 

La cause de sa mort n’a été recherchée malgré la nécessité médico-légale et ma demande insistante.

 

  le 4 juin 2012, à 8 h 50. Jean-François Copé, fils de médecin, est venu vanter sur les ondes de France-Inter le système social et médical français, qui fait que nul ne reste sans ressource et sans recevoir des soins appropriés à son état, quelque soit sa condition et son origine, alors qu'il sait très bien qu'il n'en est rien, puisqu'il a été tenu informé de cette affaire.

 

 

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