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6 janvier 2021 3 06 /01 /janvier /2021 03:14

Les journalistes appelés rendre compte de l'affaire Olivier Duhamel ne devraient pas oublier  ce que les fondamentaux de la science psychanalytique nous ont appris.

Ils sont clairement rappelés par Roger Perron,  directeur de Recherche au CNRS et quelque chose au Laboratoire de psychobiologie de l’enfant à la Fondation Vallée.

En conclusion de son article sur l'inceste il rappelle en page 801 tome I de l’imposant "Dictionnaire international de psychanalyse" coordonné par le psychiatre et psychanalyste Alain de Mijolla publié en 2002 aux éditions Calmann-Lévy :

 "il ne faut évidemment pas confondre les fantasmes incestueux, présents chez tout être humain, et les comportements réels, de type incestueux, infiniment plus rares; il reste que leur abord psychanalytique a permis d'en comprendre beaucoup mieux la genèse et la signification .

Mais voilà que d’après une étude menée par le CNRS et publiée en mai 2017 , les incestes réels se comptent en France par millions (estimée alors à 4 millions par le CNRS, contre 6 millions, chiffre dernièrement avancé dimanche dernier sur Fr. 5 par Andréa Bescond et Charlotte Pudlowski  à l'émission "C politique".

Peut-être est-ce parce que l'éditeur Calmann-Lévy  en a rétrospectivement  eu honte, ce très volumineux dictionnaire a été réédité en 2005, non pas chez Calmann-Lévy, mais chez Hachette littérature.

Est-ce que la brillante analyse de Roger Perron a été maintenue dans cette nouvelle édition ? 

Pour le savoir, en 2014, à l'occasion de mon passage à Paris, j'ai cherché à me le procurer à la Librairie psychanalytique "Le Divan", sise au 203 de l'avenue de la Convention, (75015).

A mon étonnement, il m'avait été impossible de l'y trouver, et même de le commander !

Je ne m'étais pourtant pas rendu inutilement dans cette librairie, puisque j'y avais découvert "Du bon usage de la haine et du pardon", de Gabrielle Rubin, un titre qui m'avait accroché, d'une part parce que j'avais déjà lu de cette analyste son excellent "Le roman familial de Freud" lui aussi publié en 2002 , mais chez Payot. Il s’agit une étude psychanalytique dans laquelle, bien que l’auteure y commette une erreur qui entache un peu son propos Sigmund Freud paraît être non pas le fils de Jakob Freud, mais le fils de son grand-père maternel, Jacob Nathanson, comme le suggérait les savantes recherches de la sociologue Marianne Krüll dans « Freud, fils de Jacob » publié en 1983 chez Gallimard dans la Collection « Bibliothèque de l’Inconscient » .

Contrairement à ce qu'expose de façon erronée Gabrielle Rubin, “Anna O” (Bertha Pappenheim) n'a jamais été une patiente de Freud. Elle était celle de son mentor, le docteur Josef Breuer, qui avait fait d'elle sa maîtresse, lui faisant subir un "ramonage de cheminée", selon l'expression imagée de sa patiente. Le docteur Caille,  psychiatre et psychanalyste,  appellera de façon plus poétique "la méditation de l'étreinte" ce genre de psychothérapie. 

“Anna O” était une parente de l'épouse de Freud.

A part ça, Gabrielle Rubins se consacre dans son livre à une analyse pertinente de ce qui empêchait Freud de se comprendre lui-même, à savoir qu'il n'aurait pas dû s'appeler Sigmund Freud, mais Sigmund Nathanson, du nom de son grand-père maternel.

D'autre part parce qu'en juillet 1998 la psychanalyste Catherine Bonnet m'avait demandé pardon tout en omettant de me préciser ce que j'aurais à lui pardonner, de même que l'avait précédemment fait mon père le 9 septembre 1990, alors qu'il pensait son dernier jour venu.

Catherine Bonnet m'avait demandé pardon en juillet 1998 après qu'elle s'est rendu compte que je ne lui avais pas raconté des balivernes en 1966 au sujet des agissements illégaux du Conseil d l'Ordre au profit de la pédophilocratie médicale, et pour cause. (Cf. infra)

Je lui avais rapporté ce que m'avait dit une secrétaire du Conseil de l'Ordre Régional des Médecins de l'Île-de-France au sujet des médecins de la Clinique Léon Elmelik quand elle m’a remis le dossier se rapportant au signalement que mon père et moi-même avions fait au sujet des agissements de ses médecins :

<< Pourquoi voulez-vous que le Conseil de l'Ordre poursuive les violeurs et les pédophiles? Ils sont au Conseil de l'Ordre ! >> m’avait-elle prévenu alors que notre signalement n'avait pas de rapport avec ce genre d'extravagances !

Mais l'avertissement de cette secrétaire peut se comprendre: d'une part les secrétaires de l’Ordre savent à quoi s'en tenir à ce sujet du fait que les dossiers passent par leurs mains – l’une d’elle m’avait suggéré de porter l’affaire devant la Justice plutôt que devant le Conseil de l’Ordre - et d'autre part du fait de ce que nous avait dit des médecins de cette Clinique en janvier 1991 le Commandant Christian Raeckelboom, le Principal du Commissariat de l'Haÿ-les-Roses, qu'ils pouvaient y faire ce qu'ils voulaient parce qu'ils étaient "protégés en haut lieu".

J'avais fait part de ces informations à Catherine Bonnet afin qu'elle ne commette pas l'erreur, que j'avais fait en mars 1993, de suivre l'avis de Me Scotto-Derouet, de porter à la connaissance l'Ordre des Médecins les pratiques déviantes en usage à la Clinique Léon Elmelik.

Me Scotto-Derouet, connaissant mal ce qu’était véritablement l’Ordre des médecins, nous avait fait remarquer que la Justice allait nous demander pourquoi cela n’avait pas été fait.

J’avais donc  prévenu l’Ordre de ce qui s‘était passé à la Clinique Léon Elmelik, et en retour le traitement que l'Ordre des médecins réserve "normalement" aux médecins qui se permettent de porter à la connaissance des autorités judiciaires les pratiques perverses des membres de la profession nous a été réservé : notre Confrère°°° le Dr. Patrice Bodenan, nommé Conseiller-Rapporteur, demanda contre moi l'application de  l'article L 460 du CSP

Cf. les articles  http://un aigle à deux boss et http://une affaire à ne surtout pas ébruiter sur  le « blog de leon »

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