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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 17:24

L'histoire de sa découverte  du  syndrome NDB12PP est assez incroyable. Il aurait été découvert en 1973 par Doscherholmen, mais aurait été ensuite "oublié".

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Ce soir-là, en entrant dans la chambre où mon père était  hospitalisé depuis trois semaines, j'étais loin de me douter que j'allais, dans les minutes suivantes, procéder au sauvetage d'un malade en train de mourir en même temps que j'allais à travers son sauvetage procéder à une importante et bientôt retentissante mais inavouable découverte clinique et thérapeutique, ni que ce sauvetage et cette découverte me vaudraient dans les années suivantes d'innommables persécutions ordinales en même temps que celles, non moins abjectes, des médecins qui avaient laissé filer l'occasion de faire ce qu'il m'avais fallu faire à leur place alors que je n'étais ni neurologue ni gériatre, mais qu'un misérable psychiatre coupable de proclamer que Freud était certes génial, mais surtout en tant que mythomane. En France, il était en 1990 très mal vu de contester "la découverte freudienne", et ça l'est  encore aujourd'hui, mais là n'est pas le sujet de cet article (voir note en fin d'article ).

Je franchissais les dernières marches de l'escalier qui mènent au deuxième étage du bâtiment qui abrite l'Unité de Soins Normalisés (l'USN) de l'hôpital Charles-Foix quand j'ai rencontré ma sœur qui commençait à les descendre. Comment il va ? lui demandai-je. Mal, il va très mal, me répondit-elle. Il délire. Elle revint sur ses pas et me suivit. Il était 19 heures quand nous sommes entré dans la chambre du malade. Il était dans son lit allongé sur le dos, à moitié dévêtu. Il était couvert d'ecchymoses. Il agitait ses bras squelettiques comme s'il cherchait à attraper quelques objets volants au dessus de son lit. Au bout de quelques secondes, son agitation cessa et ses bras retombèrent. Il était soudain devenu  inerte. Ses yeux étaient grands ouverts et fixaient le plafond. Je me penchai sur son visage  pour les examiner. L'iris avait complètement disparu, les pupilles étaient totalement dilatées cependant qu’il était manifeste qu'il ne voyait plus. Les pupilles étaient en mydriase totale, pour user d'un terme médical. Elles ne réagirent pas du tout à la lumière. Le bref examen que je fis  montra qu'il était dans le coma. L'agitation des bras qui avait précédée sont ceux qui annoncent de peu la mort. Mon père était en train de mourir. J'en fis part à ma sœur. Elle dit : << Toi qui est médecin, tu ne peux vraiment rien faire ? >>. 

 

C'était ma sœur qui me demandait de faire quelque chose pour son père alors qu'il était en train de mourir !  Je n'en croyais pas mes oreilles.   Elle me demandais de ressusciter un mourant alors que  cela faisait six semaines que mon père était entre les mains de spécialistes. Le malade avait passé trois semaines en neurologie à Bicêtre, et les trois semaines suivantes dans une section gériatrique sans que ses médecins aient su quoi faire pour le rétablir, et voici que ma sœur  m’accordait soudain de pouvoirs surnaturels. C’était comme me demander la Lune. De la part d’une spiritualiste, c‘était  peut-être naturel de les accorder à un matérialiste ! 

Je lui dis qu'il était probablement trop tard.  Je lui expliquai quand même très rapidement pourquoi je pouvais tenter quelque chose (voir  site web n° 69972425 html «Une nuit vitaminée»).

 

Sans plus perdre de temps, j'ai couru à la pharmacie la plus proche et m'y suis procuré une boite de six ampoules de cobalamine Labaz* et des seringues, le tout pour une douzaine de francs. Quand je suis revenu, j'ai mis en route le traitement vitaminique B12 normalement dévolu au traitement de la maladie de Biermer, traitement que j'étais  certain qu'il n'avait pas reçu.

Le vendredi précédent, une infirmière avait tenu à me montrer le carnet de prescription. J'avais ainsi pu constater de visu  que le traitement de la maladie de Biermer qu'il était censé recevoir n'avait été administré qu'à doses homéopathiques. J'ignorais jusqu’alors que les neurologues de l'hôpital Bicêtre, quand ils avaient demandé que mon père soit transféré à l'hôpital Charles-Foix dans l’USN du Dr. Beinis, avaient donné à ce médecin la consigne de ne lui administrer qu'un simulacre du traitement de cette maladie, mais j'aurais dû y penser  d'après la manière très peu amène avec laquelle le Dr. Beinis m'avait reçu. Avant que mon père ne soit transféré dans son Service, l'équipe de Bicêtre n'avait fait savoir que la prolongation du séjour de mon père dans un Service de neurologie n'étais plus justifiée, son  traitement pouvant aussi bien être poursuivi à l'hôpital Charles-Foix, où il pourrait en outre bénéficier d'une chambre individuelle. Il avait bien été dit et convenu qu'il continuerait d'y recevoir le traitement vitaminique B12 dévolu au traitement de la maladie de Biermer, ce pourquoi je ne m'étais pas du tout opposé à son transfert.

En 1990, personne n'avait entendu parler du syndrome NDB12PP pour la bonne, ou plutôt la mauvaise raison que ce syndrome n'avait pas encore été individualisé. En administrant à mon père la moitié du contenu du coffret que je venais de me procurer, je ne me doutais pas, du moins pas encore, que je révolutionnais le traitement d'un nombre considérable de démences  jusqu'alors considérées comme incurables parce qu'à tort rangées dans la catégorie fourre-tout des ''DTA'' (les Démence de Type Alzheimer), une dénomination qui a depuis disparu de la nomenclature. Incidemment  je découvrais le traitement d’une entité nosologique jusqu’alors ignorée  des cliniciens parce qu’elle était souvent confondue avec d’autres affections responsables d’affaiblissement intellectuel considérées comme irrémédiables. L’entité nosologique ainsi mis en évidence allait dans les années suivantes être étudiée, et individualisée, et s’appeler « syndrome de carence vitaminique B12 avec test de Schilling normal », avant recevoir en 2003, à cause de l’abandon de la commercialisation du test schilling, le nom de « syndrome NDB12PP » (pour syndrome de non dissociation de la vitamine B12 de ses protéines porteuses) et faire la gloire de 

Considéré comme inaccessibles à un traitement efficace, les malades étiquetés  DTA  étaient  en réalité accessibles a un traitement calqué sur celui de la maladie de Biermer. Convaincu qu’il souffrait de cette maladie malgré la normalité du test de Schilling, en dépit de l’empêchement  des neurologues de l’hôpital Bicêtre, j’avais appliqué le traitement. Quand j’ai pris sur moi de le faire, mon père avait été envoyé mourir à l’hôpital Charles-Foix dans un Service de gériatrie, et ce traitement s’était montré d’une efficacité surprenante malgré l'était pitoyable où il en était arrivé pour n'en avoir reçu qu'un simulacre. Mon père se  trouvait alors dans  l'état effrayant qui était celui de l’état final des malades atteints d’anémie de Biermer à l’époque où l’on ne savait pas la traiter.  

Il m’était ainsi non seulement revenu de réparer les conséquences désastreuses  des fautes perpétrées à la Clinique de l'Haÿ-les-Roses comme des erreurs commises ensuite à l'hôpital, mais de faire une découverte que les neurologues de Bicêtre n'avaient pas su faire alors qu'il se réclamaient de la recherche médicale et étaient rétribués en conséquence. Cette découverte  m’a coûté très cher en temps, en argent et en énergie, l‘Ordre des médecins et l’Assistance Publique ayant fait cause commune pour se protéger en même temps qu’ils protégeaient les médecins de la Clinique de l‘Haÿ-les-Roses après que  mon père a  porté plainte contre ces derniers. Le fait qu’il ait été  en mesure  porter l'escroquerie dont il avait été victime  devant la justice  m’a valu de ruineuses persécutions ordinales et corporatistes. A la Fédération Française de Neurologie, le Dr. Michel Serdaru, neurologue émérite, scandalisé par ce qui s‘était passé, avait voulu alerter les médias, mais apprenant que la Clinique Elmelik était en cause, il prit peur pour lui-même. Tous les médecins de l’AP - HP savaient que la Clinique Elmelik  était hautement protégée par l‘Ordre des médecins  et les pouvoirs administratifs (voir à ce sujet le site 108281777 html).

Mon intervention  n’en a pas moins été l’occasion de la découverte de cette importante entité nosologique, et je ne jurerais pas que la réussite de mon intervention pour sauver la vie de mon père, déclaré en août 1990  inéluctablement voué  plus grande dégradation, n'a pas été pour beaucoup dans l’individualisation de cette entité nosologique. Malgré la normalité  du test de Schilling et de la cobalaminémie, le traitement de la maladie de Biermer lui avait fait récupérer ses facultés intellectuelles, et cette récupération sema la panique. Elle mettait en cause la valeur professionnelle et l'éthique des neurologues qui s’étaient opiniâtrement opposé à ce que leur malade reçoive  le traitement que j‘avais dû me résoudre à mettre  moi-même en route .

Si je n’avais pas pris  cette responsabilité, je n’aurais jamais eu à subir les ’’ennuis’’ que m’a valu le rétablissement de mon père  (des menaces de représailles ordinales et les pires calomnies qui soient de la part des neurologues de Bicêtre). Sans mon intervention de dernière minute, mon père serait mort, et personne n’aurait trouvé cela anormal, sauf que je me serais toujours reproché de n’avoir pas fait ce qui m'aurait été possible de tenter.

L'escroquerie  chirurgicale de la Clinique de L'Haÿ-les-Roses a grandement contribué  à rendre les erreurs médicales qui ont suivi possibles : par analogie avec les constructions architecturales, appelons  les fautes et les erreurs qui furent commises en 1990 à l'encontre de mon père des ‘’malfaçons’’.  Lorsque des malfaçons en maçonnerie sont faites dans les soubassements d‘un édifice, des fissures se produisent, qui s'agrandissent et en entraînent d'autres, jusqu’à l’écroulement final. Il m’avait fallu lorsque cet écroulement s'est produit secourir en catastrophe mon père qui se trouvait enseveli sous les décombres, au risque d'y rester moi-même enseveli. Ce risque était d’autant plus grand que l’Ordre des médecins, en tant co-responsable des vices de construction a cherché à déstabiliser davantage l'édifice qu'il avait laissé se construire en dépit du bon sens et des règles fondamentales. L'Ordre, censé veiller à ce que le Code de déontologie  soit respecté,  les transgressait lui-même en protégeant les activités criminelles de la Clinique Elmelik. Il chercha dès lors  à empêcher mon père de maintenir sa plainte pour occulter ses propres responsabilités. Le président du Conseil de l'Ordre du Val-de-Marne et le responsable du Bureau de Presse de l'Ordre le  menacèrent de représailles ordinales sur son fils pour lui faire n’abandonner la plainte qu'il avait porté contre le pseudo-chirurgien de la Clinique Elmelik (voir site web n° 7331815 html).  

L'Ordre ne trouva en effet pas mieux que de se joindre aux contrefacteurs, l'administration hospitalière se chargeant de son côté de produire un grand rideau de fumée. On appela le rideau fumées ''Espace Éthique de l'AP - HP". Derrière ce rideau, d'autres monstruosités pouvaient discrètement se perpétrer. Mais en 1997, deux ans après la création de cet Espace (dont la mise en place  fut confiée au Chef du service responsable des erreurs de traitement, le docteur Laurence Kouyoumdjian y fit un trou, qui laissa voir ce qu'il fallait cacher (Cf. l'affaire Christine Malèvre, qui impliquait le prescripteur du faux et mortel traitement infligé à mon père alors qu’il était devenu Chef de Service, au CHU de Mantes la Jolie,  ndlr).

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"La pierre angulaire" censée soutenir  l'édifice fraudien n'a pas de consistance. Cf. dans le gros dictionnaire de psychanalyse publié en 2002 chez Calman-levy (Dictionnaire de psychanalyse, sous la direction d'Alain de Mijolla) en conclusion de l'article sur l'inceste. Il a été rédigé par le psychanyste orthodoxe Roger Perron   Du même  Roger Perren a été publié un "Que sais-je"  sur le complexe d'Oedipe. Je ne l'ai pas lu, mais le même mensonge  s'y trouve obligatoirement. Ne surtout pas chercher à comprendre, professait Jacques Lacan. Alors ne lisez surtout pas "Le piano noir" (Barbara),"Le sang des mots" (Eva Thomas), "J'avais douze ans" (Magali Schweighoffer), "Inceste" (Valérie Talmont),"L'homme aux statues" (Marie Balmary), "Quand la famille marche sur la tête" (Pierre Sabourin), "L'Enfer" (Catherine Derivery)  "Je ne me tairai pas" (Pola Kinski).  On peut aussi consulter le site Internet CRIFIP. Ceci dit la psychanalyse doit garder sa place, mais débarrassée de sa doctrine, qui baillonne les enfants et les adultes victimes d'attentats X.


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