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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 14:57

 

La mise en place de l'Espace Ethique de l'Assistance Publique a été confiée au Professeur Gérard Saïd après qu'un malade de son Service a falli mourir dans des conditions épouvantables des conséquences du faux traitement que lui faisait administrer un des Internes de son Service.

 

Cet Interne n'avait fait qu'appliquer les directives, mortelles pour le malade, directives qui lui avaient été donné en staff.

 

Le malade souffrait alors d'un syndrome neuro-anémique patent, tant sur le plan  clinique que sur le plan des examens complémentaires. Le diagnostic  avait tout de suite été posé aux urgences de l'hôpital, mais après son transfert dans le Service de neurologie du Pr. Saïd, il avait été  décidé de ne faire que semblant de lui administrer la vitaminothérapie B12 nécéssaire au rétablissement du patient, ce qui était non seulement le condamner à mort à brève échéance, mais le condamner à mourir dans de terribles souffrances, tant morales que neurologiques.

 

Pourquoi une telle décision ?

 

La réponse se trouve dans un article d'Archives of Neurology publié en août 1993 (Vol 50, p. 807- 811), article intitulé Vitamin B12 defiency  and Nervous System Disease in HIV Infection.  C'est probablement pourquoi cette excellente Revue neurologique fut retirée des rayonnages de la Bibliothèque du CHU de Bicêtre, ainsi que plus tard son abonnement, sous prétexte qu'elle était une "très mauvaise Revue".

 

Ce qui n'empêchera pas le très "éthique" Pr. Saïd d'y faire figurer son nom au côté de celui du Dr. Hélène Ogier de Baulny  au sujet de ce type de maladie chez des sujets  jeunes.

 

On pourrait se poser  la question de savoir pourquoi au CHU de Mantes-la-Jolie des malades étaient exécutés par une certaine Christine Malèvre, sous les ordres du même ex Interne devenu entre-temps chef de Service.

 

Par Compassion ?

 


 

 

 

 

 

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