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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 15:21

Le devoir d'un constructeur de voitures automobiles est de maximaliser la sécurité des véhicules qu'il met sur le marché et de minimaliser la nocivité de leurs gaz d'échappement.

Mais minimaliser relève du barbarisme. La conception de voitures minimalisant la pollution des voitures serait donc 
barbare. 


Minimiser est en revanche un qualificatif licite synonyme d'optimiser. Il est donc normal et licite que Volkswagen ait chercher à minimiser la pollution de ses voitures.

Comme au barbarisme nul n'est tenu, on ne voit pas pourquoi les états-uniens, qui pour les mêmes raisons n'ont eux-mêmes jamais beaucoup penser à minimaliser les pollutions induites par leurs activités industrielles reprochent à la firme Volkswagen d'avoir cherché à minimiser la nocivité des gaz d'échappement des voitures que la firme exporte aux Etats-Unis ! 

Il en avait été de même au début des années 1980 avec le CNTS.  Cet établissement - rebaptisé l'EFS - avait cherché à optimiser la mise sur le marché de ses produits, ce qui s'est traduit par 25.000 contaminations par le VIH (Cf. Anne-Marie Casteret, "L'affaire du sang", La découverte, 1992.) 

Il en va de même pour les directeurs d'établissements hospitaliers : on ne voit pas ce qui contreviendrait à l'éthique médicale qu'ils veillent à l'équilibre financier de leur établissement, quand bien même ce serait au détriment des malades. 

Le devoir d'un médecin est de rechercher, pour les malades le traitement le plus efficace, le plus économique et le plus sûr possible. 


C'est ainsi qu'en 1990 j'avais fait l'hypothèse qu'il n'était pas nécessaire que le test de Schilling et la vitaminémie B12  aient des valeurs normales pour faire un diagnostic de syndrome de carence vitaminiqiue B12. 

Cette possibilité est actuellement reconnue et dénommée syndrome NDB12PP (syndrome de Non Dissociation de la Vitamine B12 de ses Protéines Porteuses).

Compatible avec un test Schilling normal certes, mais pas avec une vitaminémie B12 normale, disent et prétendent les nutritionnistes cependant que cette possibilité  a été indépendamment de moi affirmée dans un petit traité collectif consacré à "La maladie d'Alzheimer et autres démences" par le Dr. Michel Serdaru, un des plus talentueux neurologues de la Fédération Française de Neurologie

Ce traité est paru en 1991 chez Flammarion Médecine-Science ( 1*).

Le Dr. Michel Serdaru, y pointait qu'il était dans certains cas possible de traiter simplement et efficacement à moindre coût des malades à tort étiquetés Alzheimer et de ce fait laissés sans traitement. Le Dr. Serdaru est hélas décédé en 2011. 

Devant une évidence clinique - un tableau de sclérose combinée suivie d'une glossite de Hunter - j'en avais tout à fait indépendamment du Dr. Michel Serdaru, que je ne connaissais pas, moi-même formulé l'hypothèse en août 1990 auprès des neurologues de Bicêtre après qu'un test de Schilling et une vitaminémie B12 n'ont pas confirmé le diagnostic d'entrée envisageant très logiquement l'existence chez mon père d'une maladie de Biermer.

Non seulement je n'avais pas été entendu, mais lesdits neurologues me déclarèrent "dérangé".

Ils me firent cette réputation auprès du Dr. Jean-Yves Beinis lorsqu'ils ont fait transférer mon père à l'hôpital Charles-Foix dans l'Unité de Soins Normalisés que dirigeait ce médecin gériatre.

Ils lui passèrent alors la consigne de ne surtout pas suivre l'avis d'un psychiatre insensé et incompétent.

J'avais en effet demandé auxdits neurologues de profiter de ce que leur Service jouxtait celui du Professeur Féline pour faire examiner le cas de mon père par un psychiatre.

Ce qui n'a heureusement pas été fait dans la mesure où le psychiatre auquel mon père aurait été présenté l'aurait  mis sous neuroleptiques alors que le délire de Capgras - aussi appelé délire d'illusion des sosies - relève avant tout du traitement de la maladie de Biermer, et nond'un traitement neuroleptique ! Ce qui à l'époque n'était pas connu.

 Laissé sans traitement approprié, trois semaines après son transfert à Charles-Foix mon père a sombré dans le coma. Je me suis vu dès lors dans la nécessité de mettre moi-même ma conjecture à l'épreuve. J'ai donc démarré le traitement de la maladie de Biermer le 12 septembre 1990 alors que mon père, hospitalisé depuis six semaines, avait été rediagnostiqué et "mal étiqueté" "Alzheimer", "encéphalopathie vasculaire" et, en lettres majuscules, en conclusion du compte-rendu d'hospitalisation à sa sortie de Bicêtre, "ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX", cf. ce CR d'hospitalisation, daté du 20 septembre 1990 et rédigé par l'Interne Olivier Ille, reproduit tel quel en fac-similé sur le site n° 69970777html.

Le malade n'avait reçu pour tout traitement que du Prozac* et, selon une lettre de transmission manuscrite de l'Interne du Service, qui deviendra quelque années plus tard le patron de Christine Malèvre, 1/2 mg/IM/semaine de cobalamine. Cette très insuffisante prescription de l'Interne n'est pas mentionnée dans le CR de sortie de son premier séjour à l'hôpital Bicêtre bien qu'il soit daté du 20 septembre, donc rédigé bien après le transfert du malade à Charles-Foix. C'est ainsi qu'au lieu d'administrer réellement à mon père de traitement de la maladie de Biermer on m'avait sciemment fait croire qu'il le recevait au prétexte qu'il ne faut pas contrarier les fous… jusqu'à ce qu'une infirmière de l'Unité de Soins Normalisés de l'hôpital Charles-Foix s’aperçoive de sa nécessité et vienne me dévoiler la supercherie !

L'état de mon père avait à Charles-Foix continué de se dégrader. Il se trouvait dans un état neuro-physiologique épouvantable lorsque j'ai été averti de cette tricherie.

Lorsque le malade a plongé dans le coma il avait fallu que je me décide sur le champ parce qu'il n'y avait plus une minute à perdre. Avec l'accord de ma sœur, présente à ce moment-là, j'ai dû courir à la pharmacie la plus proche afin de pouvoir mettre moi-même en route le traitement de la maladie de Biermer. Bien que les infirmières de son Service lui eurent signalé que son malade présentait une glossite de Hunter, pathognomonique des carences vitaminiques B12 sévères et donc probablement une carence due à la maladie de Biermer, le Dr. Beinis ne voulut rien changer au traitement du malade, comme s'il ignorait que la maladie de Biermer, à l'époque réputée être à 80% la cause principale des carences vitaminiques B12 sévères, est mortelle lorsqu'elle ne reçoit pas assez précocement une vitaminothérapie B12 drastique et prolongée, et cela plus particulièrement lorsque les malades présentent des troubles neurologiques et des troubles psychiatriques très sévères.

Au prétexte que le test de Schilling était à 35% et la vitaminémie à 225 pg/ml le traitement de la maladie de Biermer n'avait donc pas été administré jusqu'au 12 septembre 1990 alors qu'il était hospitalisé depuis six semaines et alors que l'on m'avait fait croire qu'il était traité comme je le demandais ! En désespoir de cause j'avais dû me résoudre à mettre moi-même en route le vrai traitement.
Contre toute attente, à commencer par la mienne, comme à la stupéfaction et la panique du Dr. Beinis, qui avait refusé de corriger ses prescriptions, et bien avant que la panique ne gagne l'administration de l'AP - HP, le malade réussit à se rétablir et à regagner 30/30 au MMSE en quelques semaines (www.blog-de-leon-une-nuit-vitaminée)

Le rétablissement intellectuel de mon père ne réjouit nullement ses médecins mais me valut au contraire l'hostilité farouche des neurologues, qui n'eurent cesse de me décrédibiliser auprès de l'Ordre des médecins comme auprès de la Justice. Celle-ci s'empressa d'abonder dans leur sens en suivant les conclusions des expertises fallacieuses que les Drs. André Lienhart, René-Claude Touzart et François Chedru lui avaient livrées afin de satisfaire à la tradition omertiste, nonobstant la contre-expertise accablante du Dr. Yves Dano, qui révéla en novembre 1997 des transgressions que j'ignorais encore, toutes aussi inadmissibles qu'inimaginables, et en dépit de l'aveu que Dr. Chedru m'avait fait le 4 juillet 1996 lorsque je l'ai rencontré au CHU de Meaux. Il s'était sans m'avoir entendu livré, sous la direction de ses collègues, à la rédaction d'une expertise de complaisance.

Après que j'ai à l'été en 2004 fait intervenir la CADA et le médecin médiateur de l’hôpital Bicêtre, le Professeur Gilbert Tchernia, le très éthique Chef du Service de neurologie de Bicêtre, le Pr. Gérard Saïd, m'a fait accuser par la direction de son hôpital, et par conséquent avec l'accord de la direction de l'AP - HP, sinon sous son impulsion, celle-ci étant évidemment au courant de ce qui s'était passé, d'avoir moi-même sciemment "fabriqué" (sic) la maladie de mon père. Le Pr. Saïd et la direction de Bicêtre avaient décrété que je l'avais fait par "antisémitisme" (sic, dixit madame Isabelle Pilon). Sans doute mon nom patronymique et mon hostilité déclarée à la doctrine négationniste freudienne avaient suggéré cette accusation ?


Le Professeur Gérard Saïd, qui faisait partie du Comité éditorial de "Médica Judaïca", une Revue éditée par l'IFREM, "Institut de Formation et de Recherche en Ethique Médicale juives'est fait après coup attribué une Unité de Recherche à l'INSERM pour ses travaux et recherches sur l'interêt des vitamiothérapies dans les affections neurologiques.  La Revue était dirigée par son ami Emmanuel Hirsch, qui sera en 1995 sur ses conseils placé à la tête de la Chaire d'enseignement de l'Ethique médicale de l'AP - HP. Ce qui démontre qu'il n'y a pas que les grandes firmes capitalistes comme Volkswagen à masquer des réalités fumeuses avec des logiciels appropriés. Je me serais selon le logiciel que le professeur Gérard Saïd avait longuement cogité rendu coupable d'un Münchhausen, c'est-à-dire d'un crime prémédité. Le Pr. Saïd, la direction de Bicêtre et l'AP - HP auraient dû, en vertu de l'article 40 du Code de Procédure Pénale, me signaler aux autorités judiciaires, puisque commettre ce qui s’appelle un Münchhausen est un crime passible d'une lourde condamnation pénale. Le Pr. Saïd m'en a d'ailleurs menacé devant le Pr. Patrick Hardy et madame Pilon le 24 septembre 2004 lors d’un entretien que l’on m’avait présenté comme étant une « commission de conciliation ».


Avant cela, Emmanuel Hirsch, avec l’appui du Pr. Gérard Saïd avait été placé à la tête de l'Espace Ethique de l'AP - HP. Il n'est pas médecin,. Ce qui ne l'avait pas empêché de me confier qu'il «connaissait par cœur» (sic) l'histoire clinique de mon père lorsque je lui ai parlé des monumentales bavures commises par les neurologues de Bicêtre. C’était lors d'un colloque organisé, ô ironie, au Palais de Justice de Paris. Il y était question du droit des personnes handicapées et vulnérables. Il faudrait que j'en retrouve la date et l'exact intitulé. C'était je crois en 2003.

De son côté l'Ordre des médecins avait monter contre moi ce qui s'appelle en franc-maçonnerie un "chantier" via son Conseiller rapporteur Patrice Bodenan °°°. Lorsque le l'ai rencontré le 27 avril 1992 après qu'il m'a convoqué, il m'avait tendu sa carte de visite et promis en me regardant d’un air pénétrant que l'Ordre des médecins me faire payer cher le fait de ne pas avoir empêché mon père de porter plainte contre les médecins propriétaires-directeurs de la Clinique Léon Elmelik alors que je l'avais laissé se faire hospitaliser dans leur Clinique en mai et juin 1990. Bodenan ne m’avait pas dit qu’il était un ami de mademoiselle Elmelik, et, étant donné ses fonctions au sein du Conseil de l’Ordre du Val-de-Marne, il était évidemment au courant des viols auxquels se livrait son frère le Dr. Jean-Claude Elmelik sur les parturientes.

Bien que le Dr. Bodenan ait tout de suite été désavoué par l'ensemble des Conseillers du Val-de-Marne lorsqu’au printemps 1992 il demanda ma radiation au Conseil, il écrivit le 10 janvier 1994 au président du Conseil Disciplinaire de l'Ordre le Dr. Jean Penneau une lettre manuscrite pour réclamer contre moi l'application de l'article L460 du CSP au prétexte que j'étais un paranoïaque procédurier (sic, Cf. sa lettre sur la Toile www.lettre-du-dr-patrice-bodenan-au-dr-jean-penneau et www.omerta-médicale-blog-de-leon et/ou les sites n° 34640255 et 69970222 html.

Entretemps lui et le Dr. Jean Pouillard trouvèrent le moyen de faire croire à Maître Catherine Scotto-Derouet, qui s’était chargée de soutenir la plainte que mon père avait porté auprès de l’Ordre des médecins comme auprès de la Justice, que j’étais moi radié de mon inscription à l’Ordre des médecins. C’est pourquoi celle-ci, à ma grande stupéfaction, m’avait proposé
l’assistance de Maître Michel Blum, auprès de qui elle exerçait nouvellement après qu’elle a été évincé (le 28 avril 1992) de son précédent Cabinet parisien du dix-septième arrondissement. Elle exerçait dorénavant au 3, rue Villersexel, dans le sixième arrondissement.

Patrice Bodenan signa sa demande d'interdiction "Bod" en asseyant ses principes sur un grand triangle isocèle. .

Ce très éthique Frère°°° sollicita cinq ans plus tard auprès du professeur Christian Hervé, Grand Maître du Grand Orient de France médecin et directeur du Laboratoire d'Ethique Médicale, l'obtention d'un DEA d’Ethique médicale en présentant un Mémoire portant sur les "Problèmes éthiques posés par les commissions de conciliation hospitalières". Bod°°° fut ainsi au début des années 2000 en mesure d’obtenir la présidence du Conseil disciplinaire de l'Ordre régional de l' Île-de-France.

Son Mémoire de DEA a été publié sur la Toile en 1999 mais en a été très récemment retiré, vraisemblablement pour des raisons "éthiques" après qu'il a pris connaissance de ce que j'en pensais. Il y défendait que le devoir d'un directeur d'hôpital était de veiller à l'équilibre financier de son établissement, quand bien même ce serait au détriment des malades. 

On a avec cette affaire la preuve que la France est un pays "de basse intensité démocratique", selon  l'expression d'Antoine Peillon, les réseaux y étant en mesure d'empêcher le fonctionnement de la Justice. Autrement dit l'écart entre la France et la Suède est restée grande - ainsi que l'a déploré dimanche dernier sur France Culture Jean-Claude Delgènes, le fondateur de Technologia, dans une interview que lui a consacré le Grand Orient de France au sujet de la prise en charge du "burn-out".

On voit qu’avec le capitalisme et le libéralisme triomphant il n'y a pas que les grandes firmes comme Volkswagen qui minimisent les réalités en recourant à la supercherie, que les institutions républicaines peuvent participer à la corruption généralisée, qu’elles en perdent leur raison d'être, ainsi que le déplore le père de l'actuelle Ministre des Affaires sociales et de la Santé  le sociologue Alain Touraine dans "Nous, sujets humains", sa dernière livraison (au Seuil).

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