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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 21:54

La possibilité d'un syndrome de non dissociation de la vitamine B12 de ses protéines porteuses (syndrome NDB12PP) compatible avec un test Schilling normal et une vitaminémie B12 normale a été indépendamment de moi affirmée par le Dr. Michel Serdaru dans un petit traité collectif consacré à "La maladie d'Alzheimer et autres démences". Il était paru en 1991 chez Flammarion Médecine-Science (note 1*)   

Devant une évidence clinique (un tableau de sclérose combinée + une glossite de Hunter) j'en avais de mon côté et tout à fait indépendamment du Dr. Michel Serdaru  moi-même formulé l'hypothèse en août 1990 après que qu'un test de Schilling et une vitaminémie B12 n'ont pas confirmé le diagnostic d'entrée envisageant très logiquement une maladie de Biermer.

Non seulement je n'avais pas été entendu, mais j'avais été déclaré "dérangé" par lesdits neurologues, qui me firent cette réputation après du Dr. Jean-Yves Beinis lorsqu'ils firent transférer le malade à l'hôpital Charles-Foix dans son Unité de Soins Normalisés. 

 Ils passèrent à ce médecin la consigne de ne surtout pas suivre un avis qu'ils prétendaient insensé.

C'est ainsi que  lorsque mon père a sombré dans le coma je me suis vu dans la nécessité de mettre moi-même ma conjecture à l'épreuve.

J'ai démarré le traitement de la maladie de Biermer vers la mi-septembre alors que mon père, hospitalisé depuis six semaines, avait été diagnostiqué (rediagnostiqué et "mal étiqueté")  "Alzheimer", "encéphalopathie vasculaire" et, en lettres majuscules, en conclusion de leur compte-rendu d'hospitalisation à Bicêtre  "ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX" (sCR d'hospitalisation daté du 20 septembre 1990 rédigé par l'Interne Olivier Ille et reproduit sur le site n° 69970777html).

Le malade ne reçut pour tout traitement que du Prozac* et, selon une lettre de transmission manuscrite de l'Interne du Service, le futur patron de Christine Malèvre, 1/2 mg/IM/semaine de cobalamine (prescription non mentionnée dans le CR de sortie bien qu'il ait été  rédigé un mois plus tard) au lieu du traitement que je préconisais, en l'occurrence celui de la maladie de Biermer, cependant  que l'on me faisait croire qu'il le recevait ...

Jusqu'à ce qu'une infirmière de l' Unité de Soins Normalisés de l'hôpital Charles-Foix où mon père avait été transféré me dévoile la supercherie !

Son état y avait continué de se dégrader. Il se trouvait dans état neuro-physiologique devenu épouvantable lorsque j'en ai été averti.

Le malade avait fini par plonger dans le coma. Il avait fallu que je me décide instantanément. Avec l'accord de ma soeur j'ai mis  moi-même en route le traitement de la maladie de Biermer.  Bien que les infirmières de son Service lui eurent signalé que le malade présentait une glossite de Hunter pathognomonique des carences vitmaminiques B12 sévère et donc probablement de la maladie de Biermer. Le  Dr. Beinis  n'avait rien voulu changer au traitement du malade alors que maladie de Biermer était à l'époque réputée être à  80% la cause principale des carences vitaminiques B12 sévères, une maladie mortelle lorsqu'elle n'est pas traitée par une supplémentation vitaminique B12 drastique. 

Au prétexte que le test de Schilling était à 35% et la vitaminémie à 225 pg/ml le traitement de la maladie de Biermer ne lui avait donc pas été réellement adminisré jusqu'au 12 septembre 1990 alors qu'il était hospitalisé depuis un mois et demi.

En désespoir  de cause J'avaisdû le mettre moi-même en route.

Contre toute attente, à commencer par la mienne, à la stupéfaction et la panique du patron de l'USN de Charles-Foix  avant que celle-ci ne gagne l'administration de l'AP - HP  le malade réussit à se rétablir et à regagner 30/30 au MMSE en quelques semaines (www.blog de leon - une nuit vitaminée) 

Le rétablissement intellectuel de mon père me valut l'hostilité farouche des neurologues, qui n'eurent cesse de me décrédibiliser auprès de l'Ordre des médecins comme auprès de la Justice, qui abonda dans leur sens via les expertises bidons des Drs André Lienhart, René-Clausde Touzart et François Chedru, nonobsatant la contre-expertise accablante du Dr. Yves Dano, qui révéla en novembre 1997 des transgressions aussi inadmissibles inimaginables, et l'aveu du Dr. Chedru qu'il s'était, à la demande de ses Confrères, livré à la rédaction d'une expertise de complaisance (un aveu qu'il m'avait fait le 4 juillet 1996 lorsque je l'ai rencontré au CHU de Meaux)  

Le très éthique patron du service de neurologie de Bicêtre, le Pr. Gérard Saïd, me fera accuser en 2004 par la direction de son  hôpital, et par conséquent en accord avec la direction de l'AP - HP, évidemment depuis le début au courant de ce qui s'était passé, d'avoir moi-même sciemment  "fafriqué" la maladie de mon père. Il décréta que je l'avais fait pour des motifs inavouables (par "antisémitisme", sic, probablement inspiré par mon nom patronymique !). 

Le Professeur Gérard Saïd faisait partie du Comité éditorial de "Médica Judaïca", une Revue éditée par l'IFREM, un Institut de Formation et de Recherche en Ethique Médicale juive. La Revue était dirigée par son ami  Emmanuel Hirsch, qui sera en 1995 sur se conseils placé à la tête de la Chaire d'enseignement de l'Ethique médicale de l'AP - HP

Je me serais selon le professeur Saïd  rendu coupable d'un Münchhausen, c'est-à-dire d'un crime prémédité. Le Pr. Saïd, la direction de Bicêtre et l'AP - HP auraient donc dû le signaler aux autorités justcières en vertu de l'article 40 du Code de Procédure Pénale, ce crime étant  passible d'une condamnation pénale.

Emmanuel Hirsch, à la tête de l' Espace Ethique de l'AP - HP, n'est pas médecin, ce qui ne l'a pas empêché de me confier qu'il << connaissait par cœur >> (sic) l'histoire clinique de mon père lorsque je lui ai parlé de la monumentale  bavure des neurologues de Bicêtre lors d'un colloque organisé, ô ironie, au Palais de Justice de Paris.  

Il y était question du droit des personnes handicapées et vulnérables (il faudrait que j'en retrouve la date et l'exact intitulé. C'était je crois en 2003).

De son côté l'Ordre des médecins  avait monter contre moi ce qui s'appelle en franc-maçonnerie un "chantier" via son Conseiller rapporteur Patrice Bodenan °°°. Lorsque le l'ai rencontré le 27 avril 1992 après qu'il m'a convoqué, il me tendit sa carte de visite en promettant que l'Ordre "me faire payer cher" le fait de ne pas avoir empêché mon père de porter plainte contre les médecins de la Clinique Léon Elmelik alors que je l'avais laissé se faire hospitaliser dans cette Clinique en mai et juin 1990. Bien qu'il ait tout de suite été désavoué par l'ensemble des Conseillers du Val-de-Marne en 1992, il écrivit le 10 janvier 1994  au président du Conseil Disciplinaire de l'Ordre le Dr. Jean Penneau une lettre manuscrite pour réclamer contre moi l'application de l'article L460 du CSP au prétexte que j'étais un procédurier paranoïaque (sic, Cf. sa lettre sur la Toile  "lettre du patrice bodenan au Dr. jean penneau". 

<< Le Docteur Pierre CRETIEN est atteint d'un délire de persécution (plaintes multiples auprès des différentes streuctures TGI Creteil CPAM etc )

J'ai donc rendu un avis auprès du Conseil de l'ordre des Medecins du Val de Marne conseillant un rejet pur et simple de la plainte du Docteur Crétien, et la mise en examen de ce dernier pour évaluer son aptitudeà l'exercice de la médecine -
J'appris par la suite la plainte que Pierre cRETIEN avait déposée, à mon encontre une plainte pour partialité, collusion avec la partie adverse, pressions auprès du Conseil départemental deu Val de Marne
J'ai été très étonné de la démarche du de Monsieur Pierre CRETIEN qui ne repose sur aucune base réelle et que je trouve diffamatoire.
Cette démarche rapportée à toutes les démarches de Monsieur le Docteur Pierre CRETIEN Justifie à mon avis l'application d e l ' article L 460
->>

 Patrice Bodenan  signa sa lettre  Bod  en asseyant son nom sur un grand triangle isocèle.

Ce très éthique Frère°°° se fit admettre cinq ans plus tard auprès du profeseur Christian Hervé, médecin directeur du Laboratoire d'Ethique Médicale, Université Paris Descartes, 45, rue des Saints-Pères, 75006 Paris pour solliciter du Grand Maître l'obtention d'un Mémoire de DEA portant sur les "Problèmes éthiques posés par les commissions de conciliation hospitalières". Bod°°°  était ainsi au début des années 2000 en mesure de présider lui-même le Conseil disciplinaire de l'Ordre régional de l' Île-de-France.

 

Son Mémoire de DEA a été publié sur la Toile en 1999 mais en a été très récemment retiré, vraisemblablement pour des raisons "éthiques" après qu'il a pris connaissance de ce que j'en pensais. Il défendait dans son Mémoire que le devoir d'un directeur d'hôpital était veiller à son équilibre financier, quand bien même ce serait au détriment des malades.   

On a avec cette affaire la preuve que la France est une pays "de basse intensité démocratique", selon l'expression d'Antoine Peillon,

Autrement dit que la distance démocratique entre la France et la Suède est restée grande - ainsi que l'a déploré dimache dernier sur France Culture  Jean-Claude Delgènes, le fondateur de Technologia, dans une interview que lui a consacré le Grand Orient de France à propos de la prise en charge du "burn-out". 

Avec  le capitalisme triomphant, les institutions participent la corruption généralisée et perdent leur sens, déplore Alain Touraine dans "Nous, sujets humains ", sa dernière livraison (au Seuil).

 Cf. www.omerta médicale - blog de leon" et/ou les sites n° 69970222 html  

 

Notes 

1* - Rédigé sous la direction  des Prs. Jean-Louis Signoret et Jean-Jacques Hauw ce traité est maintenant épuisé. Il n'est disponible qu'en occasion. J'avais pu le consulter à la bibliothèque du CHU Bicêtre, de laquelle il a disparu, ainsi qu'il en a été de la Revue "Archives of Neurology", qui, à la demande expresse du Professeur Gérad Saïd, a été retirée de ses rayonnages et fait l'objet d'un désabonnement en novembre 1997 au prétexte qu'il s'agissait "d'une très mauvaise Revue" (sic, ce qui n'avait pas empêché le Pr. Saïd de faire par la suite des pieds et des mains pour y faire figurer son nom auprès de celui des Drs. Jacqueline Zittoun et Hèlène Ogier de Baulny à propos des "Neuropsychiatric disturbances in presumed late-onset cobalamin C disease". (E. Roze, D. Gervais, S.Demeret, H. Ogier de Baulny, J. Zittoun, J.-F. Benoist, G. Saïd, C. Pierrot-Deseilligny, F. Bolgert. Arch Neurol. 2003;60(10):1457-62.)   

 

 

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