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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 11:41

"Ce dont on ne peut parler, il faut le taire", avait écrit Wittgenstein en 1921 dans le Tractatus logico-philosophicus, c'est-à-dire après que Adolf Hitler (Adolfus Hitler, selon l'histiographe Joachim Fest, dans son "Hitler" - Tome 1 : "Jeunesse et conquête du pouvoir", Paris, Gallimard, 1973.) a commencé à faire parler de lui à cause de ses discours incendiaires contre les Juifs dans les brasseries munichoises ( celui, très long, du 20 août 1920, est traduit en français et reproduit dans le "Hitler" de l'Historien François Delpla, paru décembre 1999 chez Grasset, préfacé et recommandé par l'historien Alexandre Adler.)

Comme l'indique Lionel Richard, qui, si mes souvenirs sont bons, à traduit pour François Delpla ledit discours, car j'ai prêté ce livre, qui ne m'a jamais été rendu, de même que celui de Ron Rosenbaum, sur Hitler, tout aussi instructif, celui-ci paru en 1998 chez Jean-Claude Lattès. 

(Le professeur Pierre Pichot m'avait recommandé, en 1972, de ne jamais prêter les livres, sous peine de ne plus jamais les revoir.)

J'aurais aussi bien pu intituler le texte ci-après "L'affaire Freud dans ses rapports avec l'affaire Bernard Preynat" mais pas "Les conceptions idéologiques de Sigismund Freud dans ses rapports avec celles d'Adolfus Hitler" puisque "ce dont on ne peut parler il faut le taire".

Car il ouvrirait sur les autres conséquences des concepts "psychanalytiques" freudiens, qui sont en fait des manipulations politiques dans la mesure où ils ont eu une forte emprise sur la psychiatrie, notamment la psychiatrie française, restée inféodée au concept fallacieux et central de "complexe d’œdipe" et, disons-le, bien qu'il faille le taire, extrêmement pervers (il a en fait été inventé par Ernest Jones lorqu'il a rejoint Freud en 1908 pour lui suggérer de l'appliquer à Hamlet.

Jones s'étant rendu compte que ce "concept" lui servirait à retourner les accusations de détournement de mineures les pour lesquelles il était poursuivi en Angleterreet et avait fuit son pays pour le Canada. 

Dans la mesure aussi et surtout où Hitler s'en est beaucoup inspiré et où il a conduit de très nombreux "analysands" réellement victimes d'incestes et d'exactions dites "pédophiliques" au suicide.

Ces suicides ont peut-être été au final plus nombreux que le nombre des victimes causé par la guerre hitlérienne et l'holocauste nazi (dans ma famille maternelle, un suicidé après trois mois de psychanalyse freudienne, contre zéro victime de l'holocauste, sans parler des haines intra familiales et les divorces engendrés.) 

Freud professait en effet en privé que les malades l'insupportaient, qu'ils n'étaient que de la racaille ("Die Patienten sind ein Gesindel)" qu'ils ne servaient qu'à le faire vivre et à ses Recherches, et que le mieux serait d'en faire des cargaisons pour les couler.

Il est possible de démontrer de façon presque "mathématique" (démonstration par l'absurde) qu'il y a un lien entre l'un et l'autre, ne serait-ce que parce qu'ils ont chacun pris grand soin de ne jamais faire référence l'un à l'autre, sauf indirectement, quand p. ex. Hitler dans son discours de Linz, le 13 mars 1938, a dit être enfin arrivé dans le pays où était "celui qui prétend dire la vérité", autrement dit dans le pays de Freud, son maître à penser, auquel il doit, par les "bons" conseils qu'il lui avait donné, son ascension et accession au pouvoir.

Et c'est bien pourquoi Hitler a fait délivrer à Freud une autorisation de quitter l'Autriche, une autorisation qu'est venu lui délivrer secrètement, en son nom, un officier SS, nommé Anton Sauerwald (romancé par Eliette Abécasis, "Un secret de Freud" Albin Michel, août 2014, sur une idée de sa mère, psychanalyste, qui manifestement a exercé l'emprise qu'elle a sur sa fille, pour lui avoir dicté son besoin de contrer la thèse de Goce Smilesvski sur les circonstances de cette extraordinaire et paradoxale autorisation)

Pour en savoir plus sur Freud et de les cachoteries des psychanalystes à son sujet, cf. aussi "L'affaire Freud", découverte en 2010 par le docteur Michel Meignant, psychiatre et psychanalyste,  quand il a pris connaissance du rapport que le psychanalyste état-unien Jeffrey-Moussaiëff Masson a publié en 1984, après qu'il a été exceptionnellement autorisé à consulter les "Archives Freud", archives conservées à Wahington à la Bibliotheque national américaine (Labrairy of Congress"),

Un rapport qu'il a vainement essayé de faire publier  en France en 2012.

Un DVD rend compte de "L'affaire Freud", qui reste directement disponible chez le docteur Michel Meignant. 

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