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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 14:03

Dans le reportage de Sylvie Meyer diffusé hier soir sur Public Sénat au sujet de l'enfance violée, une grande place a été faite pour en parler à la compétence Muriel Salmona, psychiatre et auteure du "Livre noir des violences sexuelles" (Dunod 2013). 

Si avec Salmona il a été dit que les médecins ne sont pas "bien formés" au diagnostic des troubles consécutifs aux incestes et à la reconnaissance de la gravité des troubles psychologiques, de type dissociatif et psychosomatiques, que génère la pédo-prédation, qu'elle soit incestueuse ou non, on s'est bien gardé de dire que le déni de réalité a été sciemment inventé et institué  par Sigmund Freud et Ernest Jones, et que ce déni a lourdement aggravé les troubles psychosomatiques et dissociatifs des victimes, ainsi que l'a montre sur les écrans cinématographiques français reportage filmé de Sophie Robert "Le phallus et le néant", dans lequel est pointé la sconnerie abyssale des psychanalystes qui se réclament de Sigmund Freud et de Jacques Lacan

N.B. les sots sont définis en psychiatrie comme des beaux parleurs qui s'écoutent jargonner doctement des stupidités érigées en oracles par des gourous ego centrés, tel p. ex. Jacques Lacan avec son aphorisme choc "L'inconscient est structuré comme un langage", un slogan auquel on peut faire dire tout est n'importe quoi : la psychanalyste Catherine Millot déplore la disparition de François Balmès en deux mille-0nze dimensions en ces termes :  << François Balmès est un lecteur irrem­plaçable de Lacan. Il est peut-être son commentateur le plus rigoureux, car il affronte sans faillir le nœud de contradic­tions auquel l’enseignement de Lacan nous confronte.Tout au long de son enseignement, celui-ci, en effet, se contredit : que ce soit à dix ans de distance, d’une année sur l’autre, ou encore, et le plus souvent, dans la même phrase. Ses lecteurs déroutés furent souvent conduits à la recherche d’une simpli­fication pour sortir des impasses logiques qu’ils rencon­traient. Mais, comme François Balmès le montre, ce ne peut être qu’au prix d’une déperdition et d’une réduction qui nous font manquer le sens de sa démarche. >>

François Balmès a p. ex. essayé de répondre à la question qui lui avait été posée en 2003 au Collège de philosophie par un auditeur : << Comment Lacan concevrait-il aujourd'hui l'inconscient maintenant que l'on sait que l'espace à non pas quatre, mais onze dimensions ? >>
François Balmès entreprit de répondre à ce terrible questionnement, mais après une dizaine de minutes, il s'y est noyé. Il ne se rappelait plus la question à laquelle il répondait. Mais rien d'étonnant à cela, puisqu' il y a chez Lacan, comme en physique quantique, des variables cachées, dont les origines incestueuses de son producteur.  Elles se retrouvent dans sa production.  
François Balmès n'avait manifestement pas compris que Lacan l'avait retrouvée, la sienne aidant. 

Tant et si bien que poor Bernard This  (psychiatre lacanoïdien décédé en 2006), SigISmund Freud aurait développé un cancer de la bouche pour avoir troqué son prénom Sigismund pour le germaniser en Sigmund, l'amputant des lettres I et S sans avoir pris conscience qu'elles se vengeraient de cette forclusion en lacanienne:  Mund c'est en allemand la bouche, et Tot, la mort. Freud a ainsi intitulé un de ses plus fumeux texte ToteM und tabou che.

Cf. sur ce blog les articles <Le cancer de la bouche structuré comme un langage>

Un raisonnement qui tient debout: Hitler à perdu sa guerre de conquête en déclarant la guerre aux États-Unis, c'est-à-dire à l'US army, puisque pour le déjudaïser et le germaniser il avait amputé son prénom des lettres U et S. Humiliées les lettres se sont vengées !   

Non seulement il résulte de ces absconcités  que les médecins français n'ont pas été "bien formés", mais qu'ils ont été déformés à ne surtout pas les reconnaître, puisque de nombreux psychiatres et psychanalystes freudiens qui tiennent le haut du pavé leur ont appris qu'il s'agissait non de réalités mais de "fantasmes œdipiens", ainsi qu'en témoigne, entre autres, les commentaires "autorisés" du psychiatre et "psychanalyste" Samuel Sabatier.  Des commentaires que le journal "Le Monde" a fait paraître au sujet des enfants d'Outreau en février 2006. Le professeur Samuel Lepastier y écrit noir sur blanc que ces enfants ont surtout été victimes de leur "inconscient œdipien" ce "grand absent" (sic, "Le Monde des idées" du 7 février 2006, qui titre "L'inconscient, le grand absent, par Samuel Lepastier").    

<< Depuis vingt-cinq ans, la lutte contre la pédophilie nie l'apport de Freud. C'est pourquoi les experts ont confondu fantasmes sexuels et réalités
Le scandale du procès d'Outreau ne résulte pas seulement de l'inexpérience d'un magistrat débutant. Pendant toute la durée de l'instruction, son point de vue a été partagé par des associations de défense des enfants comme par une fraction notable des services sociaux spécialisés, tandis que plusieurs médias, en accord avec la majorité de l'opinion publique, ont donné un écho favorable à la procédure. Enfin, par leurs affirmations péremptoires lors des audiences comme par leur influence scientifique, les experts médico-psychologiques ont fourni les indices concordants sur lesquels le juge a appuyé sa conviction intime. Ainsi, la faillite observée est celle des conceptions psychopathologiques qui animent la lutte contre la pédophilie depuis un quart de siècle environ.
En 1980, dans sa troisième édition, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-III) de l'Association américaine de psychiatrie a renoncé aux conceptions psychanalytiques pour privilégier une approche athéorique, plus favorable à la chimiothérapie. En 1984, Jeffrey M. Masson, linguiste de formation, a soutenu que Freud avait renoncé, en 1897, à sa théorie initiale plaçant la séduction sexuelle subie dans l'enfance comme premier facteur étiologique des troubles psychiques de l'adulte. La théorie psychanalytique n'était donc que mensonge (Jeffrey M. Masson., The Assault of the Truth : Freud's Suppression of the Seduction Theory, New York, Farrar, Straus & Giroux, 1984).
Dès lors, aux Etats-Unis, des patients adultes ont évoqué, le plus souvent sous hypnose, des scènes de séduction de leur enfance. Des tribunaux ont considéré que la "mémoire retrouvée" (recovered memory) valait preuve et des abuseurs supposés, les pères le plus souvent, ont été condamnés. La fréquence du syndrome de la "mémoire retrouvée" a conduit à postuler que nombre d'enfants avaient été abusés puis à rechercher les faits corroborant cette assertion. Parallèlement, chez les patients adultes, par un phénomène de contagion propagé par les médias, les récits se sont enrichis pour aboutir à des abus rituels sataniques (satanic ritual abuses) au cours desquels des enfants auraient été abusés et torturés jusqu'à la mort, les restes étant enterrés dans des charniers.
Avec l'affaire Dutroux, l'idée de l'abus rituel satanique s'est implantée en Europe en se laïcisant : des hommes puissants et influents, unis au sein de "réseaux" aux ramifications infinies, partagent des plaisirs criminels. En France, à plusieurs reprises, ont été signalés, avec une grande imprécision, des charniers d'enfants qui n'ont jamais été retrouvés. Initialement, l'instruction d'Outreau avait d'ailleurs pour ambition de mettre enfin au jour, à partir de la misère sociale, des relations complexes remontant à des puissants pervers. En janvier 2002, des pelleteuses ont même été utilisées, leur action est restée vaine.
Les experts médico-psychologiques d'Outreau, loin d'être insuffisamment formés, sont, au contraire, des spécialistes éminents. L'un, titulaire d'une chaire, est créateur d'un diplôme d'université de criminologie, l'autre est professeur de pédopsychiatrie et chef de service des hôpitaux.
Enfin, lorsqu'une troisième a déclaré avoir mené son expertise à partir de critères universitaires parmi les plus récents, elle dit la vérité. Toutefois, ces spécialistes ont été aveuglés par leur méconnaissance revendiquée du psychisme inconscient, tel qu'il est appréhendé par l'expérience psychanalytique.
Il y a plus d'un siècle, Freud avait constaté l'absence totale d'indices permettant de distinguer la vérité du fantasme. Cependant, loin de considérer ses patients comme des affabulateurs, il a distingué la "vérité matérielle" (qui pourrait relever d'une condamnation pénale) de la "vérité historique" (qui structure l'histoire du sujet). Il en conclut à l'existence de pulsions sexuelles dès la plus tendre enfance dont la manifestation la plus aboutie constituait le complexe d'Œdipe. Enfin, il a considéré que le fantasme de séduction sexuelle était originaire, autrement dit qu'il pouvait être retrouvé chez tout le monde.
La volonté de bannir la vie psychique inconsciente dans la psychiatrie athéorique conduit à une cascade de conséquences. Et l'affaire d'Outreau, procès en sorcellerie des sociétés postmodernes, restera un outil pour analyser le passage d'angoisses individuelles aux inquiétudes collectives. Elle nous a montré, à partir du fantasme de séduction sexuelle, le premier degré des théories du complot
>>

Et "Le Monde" d'accepter de publier ses inepties professorales. 

"Le Monde" a ensuite mis du temps à faire amende honorable en consacrant, en 2015, à un article à l'œuvre Muriel Salmona.

Lepastier a parfois été invité sur les plateaux de LCP à pérorer à "Droit de suite". Il dénonce le livre de J.M. Masson parce que Masson montre la duplicité de Freud et des psychanalystes. Le livre e Masson, qui fut un "best-seller" aux USA et un peu partout dans le monde, ne risque pas d'être beaucoup lu en France. Il a été mis à l'index par le lobby psychanalytique. Les lecteurs qui voudraient y accéder peuvent toutefois faire appel au site du psychiatre Michel Meignant, "L'affaire Freud", qui en fait intelligemment la recension. Le Dr Meignant propose un DVD pour pallier au fait qu'il est devenu difficile de se procurer le livre de Masson.  

Si dans les articles que Muriel Salmona a mis en ligne sur le Net elle ne se prive pas de dire tout le mal qu'elle pense de Sigmund Freud et de ses théories négationnistes, puisque celles-ci ont sciemment contribué à ce déni de réalité, elle se garde de répéter à l'antenne la grande responsabilité de Freud et de ses adeptes dans la perpétuation de ce monstrueux déni, de peur de ...  ?   ... de peur d'être accusée d'antisémitisme ! ainsi je l'ai moi-même été pour des raisons analogues en 2004, par le Pr. Gérard Saïd et l'hôpital Bicêtre,  pour avoir en 1990 à l'hôpital Bicêtre contré le pseudo diagnostic mortifère des neurologues du Service du professeur Gérard Saïd (Cf. mon article précédent sur la découverte du syndrome NDB12PP, un syndrome neurologique apparenté à la maladie de Biermer que les neurologues de l'hôpital Bicêtre avaient, en1990, sciemment confondu avec la maladie d'Alzheimer, qui ne connaît pas de traitement réellement efficace, alors que le syndrome NDB12PP, qui est mortel sans son traitement spécifiquese traite de façon aussi simple et efficace que la maladie de Biermer parce ce syndrome n'en est qu'une variante, c'est-à-dire une forme clinique. 

Au sujet du déni de réalité de l'inceste on s'est bien gardé,  au cours de l'émission d'hier soir, de citer l'article du docteur Samuel Lepastie, ainsi que celui que le psychanalyste très freudien Roger Perron a consacré à l'inceste dans "Le dictionnaire international de psychanalyse", paru en 2002 chez Calmann-Lévy, par lequel ce psychanalyste conclut:

"Il ne faut évidemment pas confondre les fantasmes incestueux, présents en tout être humain, et les comportements réels de type incestueux, infiniment plus rares; il reste que leur abord psychanalytique a permis d'en comprendre beaucoup mieux la genèse et la signification" (sic)  

Je ne sais si dans la nouvelle édition de ce "dictionnaire international de psychanalyse", parue en 2005 chez Hachette, l'article de Roger Perron a été maintenu tel quel ?

Lorsque je me suis rendu il y a 6 mois à la librairie "Le divan" à Paris, une librairie se consacrant à la diffusion d'ouvrages psychanalytiques, il n'y figurait pas: un comble, pour un dictionnaire de psychanalyse qui se veut "international"

Conclusion : il y a bel et bien en France,  "l'eldorado des pédocriminels" selon l'expression de Me Marie Grimaud, une culture délibérée du déni de réalité de l'inceste chez les "psys" puisqu'ils l'ont professée, avec beaucoup de succès, tels p. ex. les susdits "psychanalystes" (le docteur Samuel Lepastier et Roger Perron, entre autres "psys" patentés), avec Elizabeth Loftus pour parfaire leur douteux "travaux". Les "psychanalystes" ne veulent pas tenir compte de ce que le déni de réalité freudien et son édifice théorique reposent essentiellement sur le souvenir de "désirs  incestueux" que le petit Sigismund Freud disait avoir eu très précocement, à l'âge de 2 ans 1/2, d'avoir vu sa mère "nudam", des "désirs incestueux" qui en avaient résultés, et par conséquent la peur de représailles paternelles qu'il avait alors été impuissant à contrer, d'où le surgissement  chez lui comme chez tous les enfants "normaux" d'un "complexe de castration" par la suite baptisé "complexe d’œdipe" sur les conseils intéressés d'Ernest Jones, un médecin anglais poursuivi dans son pays pour détournement de mineur. CQFD l'intérêt de ce "concept" .  

Tous ces "psys" devraient logiquement en rendre compte devant la "Justice" française, voire être hospitalisés en psychiatrie.

Mais un délire, à partir du moment où il est collectif, perd son statut de délire, m'avait expliqué le Dr. Sven Follin, Chef de Service à l'hôpital Saint-Anne, au sujet de Freud et de ses zélotes.

De fait, 70 % des Allemands ont paraît-il partagé et soutenu le délire hitlerien. Aurait-il fallu les hospitaliser en psychiatrie, et en tant que malades mentaux le faire subir le sort qu'Hitler leur a fait subir ?

Soit dit en passant : Sigmund Freud confessait en privé que les "fous" n'étaient que de la canaille, et que "le mieux" serait d'en faire des cargaisons pour les couler.

Mais ça ferait beaucoup trop de monde. Ce n'est donc pas près d'arriver, celle-ci ayant souvent eu recours à l'expertise de ce genre de psychiatres et de psychanalystes pour débouter et invalider les plaintes de très nombreuses victimes de prédateurs sexuels.             

Freud et Hitler ne partageait pas seulement ces conceptions, et pour cause ...  Elisabeth Roudinesco, dans son "Dictionnaire amoureux de la psychanalyse", confesse que Freud avait sans doute été le psycho-thérapeute  d'A.H., sauf qu'elle doit se tromper sur l'âge qu'avait Hitler lorsque Freud a été amené à devenir son thérapeute. C'était en 1908, et non pas dans l'enfance d'Hitler.

Hitler lui en fut reconnaissant, qui lui fit parvenir, via Anton Sauerwald, un officier SS, un sauf-conduit pour que lui et sa fille puissent quitter l'Autriche sans encombre après l'annexion de l'Autriche au IIIe Reich en mars 1938. 

Éliette Abécassis en a fait tout un roman "Un secret du docteur Freud", paru en 2014 chez Flammarion, en inventant une "belle" vraie-fausse explication pour faire plaisir à sa maman, psychanalyste freudienne, ulcérée qu'un auteur puisse avoir porté atteinte à la réputation de son gagne-pain.

Mais comment peut-on savoir que Freud a été le psychothérapeute d'Adolf Hitler.

On le doit à la psychanalyse, qui est une science si puissante qu'elle révèle ce qui est systématiquement censuré. Elle inscrit "en creux" l'information à travers la censure, ainsi que l'ont montré à la même époque J. M. Masson dans son livre "Assault on truth", et un peu avant lui Marie Balmary dans "L"homme aux statues" (Grasset 1979, réédité en1997). 

De même que le nez reste invisible au regard de son propriétaire (sauf s'il a le nez de Pinocchio ou de Cyrano de Bergerac,  ou s'il se regarde dans un miroir), les informations censurées par Freud et par Hitler ne sont visibles qu'en lumière rasante, qui fait ressortir l'omniprésence de manques, des manques aussi signifiants que les manques relatifs à l'inceste et à la pédophilie signalés par Masson et Balmary dans leur analyse des textes de Freud.     

 

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