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7 avril 2019 7 07 /04 /avril /2019 15:11

Pour  Michel Serres, philosophe et historien des sciences, membre de l'Académie Française, les inventions et les découvertes scientifiques naissent souvent de l'anticonformisme, et l'anticonformisme procède non pas de l'amoralité ou de l'asocialité, mais de l'espièglerie.

C'est pourquoi Michel Serres fait l'éloge de l'espièglerie dans son livre "Morales espiègles", paru le 27 février dernier aux éditions du Pommier "pour chanter les vingts ans" de cette édition, qui se consacre à "comprendre le monde qui nous entoure"

C'est aussi pourquoi il faut comprendre que la  "fabrication" (sic) du syndrome NDB12PP relève de l'espièglerie, et non pas de l'antisémitisme, comme l'ont "espièglement" (ou plutôt malignement) prétendu la direction de l'hôpital Bicêtre et le professeur Gérard Saïd après que les neurologues de son Service en ont raté la découverte.

La compréhension de cette importante découverte concerne d'autant plus les éditions du Pommier que cette découverte, ignoblement qualifiée de  "fabrication antisémite" par les susdits, reste une pomme de discorde entre le médecin - prétendument "antisémite" - qui a été inopinément conduit à mettre l'existence de ce syndrome en évidence et les neurologues du Service du Pr. Saïd, qui n'avaient très bizarrement pas su ou voulu voir la réalité parce qu'ils se fiaient aveuglément au données du test de Schilling. C'était un peu comme si des garagistes prétendaient que les pneus de votre voiture sont normalement gonflés parce que le manomètre qu'ils utilisent indique une pression à 2 kg alors que les pneus sont visiblement dégonflés. 

Le père du susdit malade était tombé dans les pommes (c.-à-d. dans un coma carus) alors qu'il était hospitalisé depuis six semaines. 

Les médecins qui auraient dû lui administrer draStiquement la vitamine B12  pour qu'il puisse se rétablir s'en sont très bizarrement abstenu en passant tout (ex) près à côté du diagnostic de carence vitaminique B12 malgré son évidence clinique et alors même que les urgentistes de l'hôpital avaient su le faire !

Ce qui ne les a pas empêché de solliciter tout de suite après qu'ils ont appris que leur malade s'était rétabli sous l'effet du traitement vitaminique B12 que lui avait administré son fils une promotion de la part de Inserm, et de l'obtenir, et de s'en faire une réclame pour solliciter aussi de la part des familles de contribuer financièrement à leurs travaux de Recherche, par de grandes affiches publicitaires placardées en salle d'attente et les couloirs de leur Service.

Ce qui fait que les circonstances très bizarres de cette découverte étiquetée "fabrication antisémite" par direction de l'hôpital Bicêtre et le professeur Gérard Saïd posent questions : des questions que la Justice s'est empressée de ne pas vouloir poser, posant comme condition à l'ouverture d'une instruction "de ne pas ébruiter l'affaire" sic, dixit Me Annick Dorner-Dolivet, avocat de la partie civile.   

Était-ce pour couvrir leurs propres gravissimes manquements aux commandements les plus élémentaires de la médecine, après ceux tout aussi lourds de conséquences désastreuses perpétrés par les médecins d'une Clinique obstétricale de très mauvaise réputation, que le professeur Gérard Saïd et la direction du CHU de Bicêtre se sont entendus pour faussement déclarer perdu le dossier du malade qui avait manqué de mourir de leurs manquements ?

Après l'avoir déclaré perdu, ils se sont non seulement entendus pour accuser le fils du malade d'avoir lui-même "fabriqué" la maladie de son père par "antisémitisme", mais aussi avec le Conseil de l'Ordre des médecins du Val-de-Marne pour que lui soit appliqué - sans l'obtenir - l'article L 460 du CSP au prétexte qu'il était atteint d'un délire de persécution (lire à l'article précédent la demande du Dr.Patrice Bodenan adressée au Dr.Jean Penneau, le président du Conseil disciplinaire de l'Ordre des médecins)    

Pourquoi de telles accusations et ces persécutions ?

La question se pose en effet de savoir si ces nouveaux manquements ont été délibérément commis pour couvrir les premiers, ou si c'est une raison encore plus inavouable que la protection des médecins de ladite Clinique qui les avait motivés ? comme le suggère d'autres transgressio, tout aussi délibérées, qui elles ont été entièrement fatales à d'autres malades, telles celles commises au CHU de Mantes la Jolie sous l'égide du même médecin.

Lorsqu'il s'est rendu au Commissariat de l'Haÿ-les-Roses pour rendre compte de ce qui lui était arrivé, l'ex malade du Service de neurologie de l'hôpital Bicêtre, un malade qui avait par "miracle" réussi à échapper à la mort du fait de l'intervention in extremis de son fils, s'est entendu dire par le Principal du Commissariat, le Commandant Christian Raeckelboom, que pour des raisons qui le dépassaient, les plaintes contre las médecins de la Clinique Léon Elmelik étaient systématiquement "bloquées au parquet". Ses médecins actionnaires étaient milliardaires et protégés en haut lieu, avait-il déclaré en guise d'explications. Sa déclaration a par la suite été corroborée par les dires de médecins très informés à leur sujet. Cf. le site 34640255 html 

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Alors que l'article 40 du CPP leur faisait obligation de déclarer leurs accusations, le Pr.Saïd et l’hôpital Bicêtre se sont gardés d'en aviser les autorités judiciaires. Ils en avaient pourtant bien menacé le fils, et cela  devant le Pr. Patrick Hardy, Chef du Service de psychiatrie de l'hôpital Bicêtre, avec qui ils s'étaient préalablement entendus à l'été 2004 pour tâcher de détecter chez le fils du patient les signes d'un dérangement mental.

Il est en effet très inhabituel, donc hors normes, c'est-à-dire à leurs yeux "anormal", d'oser interroger pourquoi et comment un très éthique Chef de Service de l'AP - HP s'est employé à masquer et à couvrir, avec le concours de la direction de son l'hôpital, les fautes intentionnellement mortelles qui ont été commises dans son Service en 1990.

Le manquement à l'article 40 du CPP  n'a ainsi pas empêché en 1997 les assassinats - ils ont alors été déguisés en euthanasies compassionnelles - de nombreux autres malades au CHU de Mantes la Jolie sous l’égide du même docteur Olivier Ille, cette fois avec Christine Malèvre dans le rôle que les intéressés avaient auparavant fait jouer au docteur Jean-Yves Beinis à l'hôpital Charles-Foix en lui prescrivant de ne faire que semblant d'administrer au malade qu'ils lui adressaient le traitement de la maladie de Biermer. 

Lui adressant le malade après 3 semaines d'une vaine hospitalisation en neurologie à Bicêtre, ils le trompèrent sciemment sur la véritable nature de sa maladie e la faisant passer pour une "encéphalopathie vasculaire" compliquant une démence de type Alzheimer, le tout étiqueté "ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX", à traiter par le Prozac* (sic, dixit leur compte-rendu d'hospitalisation reproduit en fac-similé à la fin de cet article).

La tromperie des neurologues de l'hôpital Bicêtre avait été savamment montée pour empêcher le docteur Beinis d’en administrer le traitement salvateur, à savoir celui de la maladie de Biermer, alors que cette maladie est mortelle sans son traitement spécifique (le docteur Sandor Ferenczi, le bras droit de Sigmund Freud en est mort en 1933, à une époque où l'on ne disposait pas d'un traitement aussi sûr et efficace que depuis le années 1950).

Les neurologues de l'hôpital Bicêtre savaient pertinemment à quoi s'en tenir concernant la maladie de leur patient puisqu'il avaient déclaré au docteur Beinis qu'il était "de toute façon inéluctablement voué à une plus grande aggravation", ainsi que me l'a ingénument répété le Dr. Beinis lorsqu'il m'a reçu dans son bureau dans l'après-midi du jour de son transfert dans son Service à Charles-Foix.

Les neurologues avaient profité de ce qu'ils savaient le docteur Beinis être suffisamment peu regardant et peu enclin à mettre en question des ordres issus de la hiérarchie, comptant sur sa soumission inconditionnelle à l'autorité, une soumission que dans les années 1960 Stanley Milgram avait montrée présente chez les 3/4 des personnes.

Les neurologues n'avaient cependant pas prévu que le malade allait devoir son salut à madame Pondu, la Surveillante du service du Dr. Beinis, qui sut faire le bon diagnostic en regardant la bouche du malade en tentant de le faire manger. Il présentait manifestement une glossite de Hunter, une glossite spécifique de la maladie de Biermer. Le docteur Beinis refusa cependant de changer quoique ce soit aux ordres qu'il avait reçu et retransmis. Ne voulant pas s'associer à des ordres criminels, madame Pondu fit alors prévenir son fils que les infirmières du Service avaient reçu du docteur Beinis l’ordre de ne pas administrer vraiment au patient le traitement correspondant à son propre diagnostic, mais ostensiblement devant son fils ce qui ne serait qu'un simulacre de ce traitement.

Madame Pondu s'était rendu compte que son propre diagnostic correspondait à celui du fils du malade, un médecin psychiatre qui n'était donc pas aussi déjanté qu'il avait été dit.

Son diagnostic ne faisait que correspondre à celui des médecins urgentistes qui avaient fait hospitaliser le malade en neurologie dans le Service du professeur Saïd, dont alors le docteur Antoine Moulonguet, actuellement neurologue à La Pitié-Salpértrière.

Autre point commun à ces assassinats déguisés tantôt en erreurs de diagnostic, tantôt en euthanasies compassionnelles: les victimes avaient été transfusés à une époque où les transfusions transmettaient le VIH. Autrement dit, ils ciblaient une catégorie particulière de malades, c’est-à-dire que la programmation de ces assassinats répondait à ce qui définit un génocide, un génocide de cause économique, au bénéfice du CNTS et des « responsables mais non coupables » de ces contaminations transfusionnelles. En l'occurrence des responsables gouvernementaux, et par conséquent en France considérés en fait comme irresponsables, du moins à cette époque.

Dans ces affaires d'assassinats de malades Christine Malèvre, bien qu'elle ait été déclarée immature, n’a pas été hospitalisée en psychiatrie, mais a eu droit à une (légère) peine de prison.

Le docteur Olivier Ille ne pouvait pas quant à lui être inquiété par la Jutice.

N'est-il pas  un membre de la Communauté de l'Emmanuel, et n'y a-t-il pas tenu en mars 2013 un discours médical on ne peut plus éthique sur le thème "Prends soin de lui " au sein du mouvement Amour & Vérité ?

La République Française est un État de Droit, celui des Mandarins, qui abrités par le Secret Médical et l'alibi éthique ont le pouvoir de faire ce que bon leur semble.

Emmanuel Hirsch, qui n'est pas médecin, m'a déclaré "connaître par coeur" l'histoire de mon père lorsque j'ai voulu lui en toucher un mot lors d'un colloque sur le droit des personnes vulnérables, un colloque  qui s'était tenu au Palais de Justice en présence du procureur Michel Bot.

Et lorsque j'en ai parlé à Michel Bot, celui-ci m'a expliqué que ce sont les compagnies d'assurances qui interviennent dans les affaires de fautes médicales pour entraver les procédure en faisant pression sur les plaignants et leurs avocats 

NB : le Pr. Saïd était membre de l'IFREM. Il fit mettre en 1995 en place à l'hôpital Bicêtre puis à l'hôpital Saint-Antoine  un "Espace Ethique" (sic) pour l'enseignement de l’éthique médicale, à la tête duquel il fit nommer son ami le philosophe Emmanuel Hirsch, rédacteur en chef de la Revue Medica Judaïca, éditée par l'IFREM (était-ce en prévision de ce qui ne manquerait pas de se produire deux ans plus tard au CHU de Mantes la Jolie  ? )

Madame Agnès Buzyn  en a été avisée décembre dernier par lettre RAR (AR A1 152 454 8557 4) d'une dizaine de pages, mais n’y a pas encore répondue, et n'y répondra sans doute pas, sauf à être relancée.

De fait ces "bavures" mal orchestrées sont embarrassantes pour la Justice comme pour l'AP - HP et les "responsables mais non coupables" des contaminations transfusionnelles dans les années 1980, comme l'était en 1964 pour le ministère des Armées et les services secrets français l'accident de la nationale 7 à Fréjus. Un "accident" qui avait coûté la vie à Jean-Claude Saint-Aubin et à sa passagère.

D’où le titre du site Internet qui traite de cette affaire d’État :   http://genocides.over-blog.com

(CRH du 20 AOÛT 1990 daté du 30 septembre)

MOTIF DE L’HOSPITALISATION

Troubles de la marche

ANTÉCÉDENTS*

HTA essentielle, ancienneté inconnue.
Intervention orthopédique pour orteils en marteau en Avril-Mai 90
Prothèse totale de hanche gauche opérée en 84 pour coxarthrose

HISTOIRE DE LA MALADIE
Se plaint de difficultés à la marche d’installation rapidement progressive au décors de l’intervention orthopédique,
Stable depuis deux mois, la marche est hésitante, la montée des escaliers n’est plus possible, tendance à la rétropulsion et à la chute, le patient étant obligé de se déplacer avec un déambulateur;

EXAMEN CLINIQUE
État général conservé. Apyrexie. Tension fluctuante à l’entrée entre 18/12 et 20/12
La station debout et la marche sont très difficiles petits pas.
Membres inférieurs en hyper-extension. Polygone de sustentation légèrement élargi. Tendance au piétinement et à la rétropulsion.
L’occlusion aggrave l’équilibre (sic)
Au plan neurologique on objective un déficit moteur discret prédominant sur les raccourcisseurs aux membres inférieurs et coté à 4 +.
Aux membres supérieurs les petits muscles des mains interosseux et lombricaux sont discrètement déficitaires à 4. Le tonus est spastique. Les réflexes pyramidaux aux quatre membres, jusqu’en C 4 : Babinski bilatéral.
Au plan de la sensibilité, pas d'astéréognosie. Les troubles prédominent aux membres inférieurs sur la sensibilité proprioceptive. La sensibilité extéroceptive semble normale, bien que fluctuante d'un examen à l'autre et avec une hypo-esthésie au chaud et au froid et à la douleur en chaussette. Il existe une discrète incoordination motrice bien nette aux membres supérieurs avec hypermétrie. L'examen des paires crâniennes est normal en dehors des réflexes du voile abolis. Enfin, il existe depuis deux à trois mois une incontinence sphinctérienne avec mictions impérieuses.

EXAMEN CARDIO-VASCULAIRE: Pouls régulier, pas de souffle cardio-vasculaire. Le reste de l'examen clinique est sans particularité en dehors une tendance dépressive de l'humeur, une critique insuffisante des histoires absurdes chez cet ancien opticien et des capacités d'abstraction qui semblent altérées.Le mini mental est évalué à 25/30.
                                                                                                                                     .../...
DISCUSSION

Myélopathie cervicale, affection dégénérative, encéphalopathie vasculaire.

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES
Biologie usuelle normale. Hémogramme, hémostase, vitesse de sédimentation, ionogramme, glycémie, fonctions hépatorénales, fonctions phosphocalciques, électrophorèse des protéines sériques, vitamine B12, pholates sériques, test de SCHILING normaux.(sic) Sérologie syphilitique négative.
Infection urinaire à acinectobacter traitée et stérilisée par NOROXINE
Radiographie rachis cervical et charnière cervico-occipitale : impression basilaire, arthrose cervicale modérée. Scanner cérébral : atrophie cortico-sous-corticale. Aspect de leuco-araïose mais le scanner est de mauvaise qualité, l’analyse de la substance blanche est difficile. Une IRM du rachis cervical avait été proposée pour étayer le diagnostic d'une myélopathie cervicale mais non réalisée devant une peur panique du patient deux jours avant l'examen

CONCLUSION
TROUBLES DE LA MARCHE EN RAPPORT AVEC UNE ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX
UN TRAITEMENT ANTI-SPASTIQUE POURRAIT ÊTRE BENEFIQUE
PAS D’INDICATION OPÉRATOIRE
SYNDROME DÉPRESSIF TRAITE PAR
PROZAC UN COMPRIME PAR JOUR
RÉÉVALUATION DES FONCTIONS SUPÉRIEURES APRÈS TRAITEMENT
PATIENT TRANSFÉRÉ DANS LE SERVICE DE MÉDECINE DU
Dr. BEINIS Hôpital CHARLES-FOIX
..............................................................................................................
Le patient avait été hospitalisé parce qu'il avait été pris d'une telle panique que ses voisins avaient dû faire appel à Police Secours, ce qui n'est pas mentionné dans le CR, alors que c'était une donnée fondamentale : le malade avait été admis en neurologie sur le diagnostic de syndrome neuro-anémique lié à la maladie de Biermer porté aux urgences de l'hôpital.

Le diagnostic de syndrome neuro-anémique, bien qu'il ait été cliniquement évident, fut rejeté au prétexte que le test de Schilling était (soi-disant) à 35 %, et la cobalaminémie dans les limites de la normale, quoiqu’à peine supérieure à la limite inférieure de celles-ci. On accusa aussi l’examen hématologique d’être normal, bien que ce soit à la lecture de l' examen de sang que le diagnostic de syndrome neuro-anémique a été porté aux Urgences. A noter aussi qu' aucun myélogramme n’a apparement été réalisé, pas plus qu'un dosage de l'acide méthyl-malonique dans le sang où les urines, ces examens étant selon le Chef de Service indisponibles à Bicêtre.
Dans ce compte-rendu, le test de Schilling "normal" n'est mentionné qu'au titre des examens systématiques alors que problème était central. Plusieurs tests ont certainement été faits, qui n'étaient pas normaux , mais il fallait à tout prix que tout soit "normal" pour avoir un prétexte à ne pas administrer au malade le traitement approprié à son état, Cette falsification explique que
Madame Jeanine Yvart, qui avait réalisé le test de Schilling, est devenue rouge comme une tomate quand j'ai été lui demander des explications. Et aussi le fait que le résultat du test à 5% n'ait pas été rapporté dans le CR relatif à l'hospitalisation de février 1991. CR signé du Dr. Pascal Masnou, qui fit semblant de suivre ma demande de traiter le malade selon le diagnostic clinique et non pas selon les résultats discordant du test de Schilling.

Devant l’évidence qu’il s’agissait d’un syndrome neuro-anémique, j'avais demandé que le malade soit traité conformément au diagnostic porté aux urgences, le test de Schilling s’étant en lui-même montré thérapeutique pendant quelques jours sur le plan neurologique, ce qui excluait en principe la possibilité que les troubles du malade aient été dus à un gliome. Malgré mon avis qu'il ne pouvait en aucun cas s'agir d'une démence de type Alzheimer, le traitement correctif de la maladie de Biermer ne fut pas réalisé. j'ai dû le mettre en route par moi-même à raison de 1 mg/jour en IM à partir du moment où une infirmière, devant l'état alarmant de son malade, m'invita à venir contrôler le traitement qu'elle avait reçu ordre d'administrer. C'est alors que je me suis aperçu que depuis cinq semaines qu'il était hospitalisé il ne recevait qu'un simulacre de traitement (1/2 mg de cyanocobalamine par semaine). Malgré l'état déplorable où se trouvait alors le malade. Il était décharné, les pupilles en mydriase, une mydriase qui devint totale et a-réactive quand il sombra dans le coma.  Il se remit cependant de cet état de façon inattendue et assez spectaculaire à partir du moment ou il fut traité selon le protocole appliqué au traitement de la maladie de Biermer à forme neurologique, à la grande satisfaction des infirmières, mais pas du tout du Chef de Service, qui s'en montra contrarié.

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