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25 mars 2021 4 25 /03 /mars /2021 14:14

Pourquoi l'article 123 de la Section III portant sur la coalition de fonctionnaires de l'ancien Code Pénal a-t-il été abrogé dans le Nouveau CP alors qu'il était à l'époque devenu de plus en plus évident que des médecins de l'Assistance Publique et du Conseil de l'Ordre des Médecins s'entendaient avec les médecins experts désignés par les Autorités Judiciaires pour empêcher de faire la lumières sur les affaires criminelles ayant cours en milieux hospitaliers ?

Tel avait par exemple été le cas d'un malade contre lequel les neurologues du Service du professeur Gérard Saïd à l'hôpital Bicêtre avaient en août 1990 donné l'ordre criminel de ne faire que semblant d'administrer le traitement de la maladie de Biemer quand ils l'ont transféré à l'hôpital Charles-Foix en l'adressant au gériatre Jean-Yves Beinis.

Or la maladie de Biermer est inéluctablement rapidement mortelle sans son traitement spécifique, la vitamine B12 à fortes doses, ce qui était de toute façon sans danger pour ce malade, et ne coûtait quasiment rien.

Ils avaient sciemment prétendu à faux qu'il ne souffrait pas de cette affection, mais d'une démence de type Alzheimer en rapport avec une "atteinte diffuse du système nerveux" (sic), une atteinte déclarée être  "de toute façon vouée à une inéluctable plus grande aggravation" (dixit le Chef de Clinique Pascal Masnou deux semaines après l'hospitalisation du malade) cependant que c'était sur l'évident diagnostic de neuro-anémie de Biermer, posé aux Lits-Portes de l'hôpital Bicêtre, que le malade avait été hospitalisé en neurologie pour y recevoir urgemment ledit traitement.

La maladie de Biermer fait en effet partie des urgences médicales, tout retard au traitement faisant courir le risque de mort inopinée et de rendre les lésions neurologiques occasionnées définitivement irréversibles.

Il avait fallu que madame Pondu, la Surveillante du Service du docteur Jean-Yves Beinis en fasse elle-même le diagnostic et se rende ainsi compte que cet ordre était criminel pour qu'elle me le fasse connaître.

C'était ce qui (m)' avait permis d'intervenir pour que le traitement soit in extremis mis en route alors que l'état du malade était pitoyable et paraissait .

Le malade avait ainsi dû attendre de sombrer dans un coma carus (pré mortel) après six semaines d'une vaine hospitalisation pour être convenablement traiter et regagner en quelques semaines ses facultés intellectuelles à 30/30, à la surprise générale et à la satisfaction des infirmières, alors qu'elles étaient à 22/30 le 22 août quand  le malade fut à nouveau déclaré à moi "de toute façon vouées à une inéluctable plus grande aggravation", mais cette fois par le docteur Jean-Yves Beinis qui venait de le recevoir dans son Service, des propos qui seront reproduits tels quels dans les conclusions de l'expertise que le neurologue François Chedru a rédigé de façon sciemment mensongère six ans plus tard, en février 1996,  pour le compte et à la demande des professeurs André Lienhart et René-Claude Touzart, par dessus tout soucieux d'épargner leurs Confrères alors que madame Bénédicte Scelle, Juge d'instruction au TGI de Créteil, les avaient désignés pour expertiser cette affaire après que le malade a pu se sortir d'affaire et porter plainte contre X  pour coups et blessures volontaires et non assistance à personne en péril en se portant partie civile pour ce qui lui était arrivé en 1990 à la Clinique Léon Elmelik et ensuite à l'hôpital Bicêtre comme à l'hôpital Charles-Foix sans savoir que la Clinique Léon Elmelik jouissait pour des raisons inavouables de "protection en haut lieu", parce qu'elle servait à ce à quoi allait aussi servir sept ans plus tard le Service de pneumo-neurologie du docteur Olivier Ille au CHU de Mantes la Jolie après que la Clinique Léon Elmelik, ayant changé de propriétaires en 1995, ne pouvait plus servir pour les hôpitaux à ce à quoi elle leur avait beaucoup servi: de solution pour les débarrasser des malades devenus embarrassants.

J'ai incidemment appris bien plus tard, en avril 2010, par un membre du SAMU 94 lors d'un colloque, que la Clinique Léon Elmelik n'avait pas été la seule Clinique du Val de Marne à avoir jouer le rôle de débarras pour les hôpitaux.  En 1997 le CHU de Mantes la Jolie avait aussi dû s'y employer Il s'est en effet trouvé que c'est sous l'autorité du docteur Olivier Ille, c'est-à-dire du même neurologue que celui qui avait passé des consignes mortelles au docteur Jean-Yves Beinis, que Christine Malèvre a expédié un nombre considérable de malades ad patres, prétendument par ''compassion". Une trentaine selon ses premières déclarations, alors qu'il ne lui en était pas demandé autant.

Christine Malèvre, par dessus tout soucieuse de plaire à son cher Chef de Service, avait voulu trop bien faire en devançant ses ordres. Elle n’avait tout simplement pas compris que seuls étaient ciblés les malades embarrassants, c'est-à-dire ceux qui, comme celui qui avait été hospitalisé à Bicêtre en août 1990, avaient été transfusés dans la première moitié des années 1980.

Quasiment toutes les transfusions véhiculaient alors le VIH. Autour de 25.000 patients avaient ainsi été indûment contaminés, et selon des directives administratives données "en haut lieu", quand il arrivait qu'ils soient à nouveau hospitalisés et quand la situation s'y prêtait - malades âgés souffrant de pathologies graves - il valait mieux, "par compassion", ne leur laisser le temps de développer un sida maladie.

C'est aussi pourquoi le docteur Laurence Kouyoumdjian, qui avait donné l'alerte, au lieu d'en être félicitée, fut priée d'aller exercer ses talents ailleurs, alors que son Collègue le docteur Olivier Ille, qui s'était bien gardé de remarquer quoi que ce soit, est toujours en place.

Je fus quant à moi accusé par la direction de l'hôpital Bicêtre d'avoir en 1990 "moi-même sciemment fabriqué la maladie de mon père par antisémitisme" (sic) sans que cela ne soit signalé aux autorités judiciaires, bien que l'article 40 du CPP en faisait obligation à l’hôpital comme au professeur Gérard Saïd.

Ainsi l'abrogation de l'article 123 de la Section III portant sur la coalition de fonctionnaires a-t-elle été favorable à nombre médecins de l'Assistance Publique impliqués dans ces affaires.

C'est un peu comme si cette abrogation avait été faite pour eux.

C'est aussi parce que le malade dont il a été précédemment question avait pu, contre toute attente, échapper au pronostic effroyable qui avait été énoncé à son encontre, que le professeur Gérard Saïd avait œuvré pour que soit mis en place en 1995 à l'hôpital Bicêtre une Chaire d'enseignement de l'éthique médicale. Une Chaire d'enseignement qui sera occupée non pas par un médecin, mais par son ami le philosophe Emmanuel Hirsch, le frère de Martin Hirsch, l'actuel directeur de l'APHP,

A mon étonnement, Emmanuel Hirsch me coupera immédiatement la parole en me disant qu'il connaissait déjà par cœur  l'histoire de mon père lorsque j'ai voulu lui en parler en 1997. C'était d'autant plus surprenant que le dossier d'hospitalisation de mon père dans le Service du professeur Gérard Saïd m'avait toujours été déclaré perdu quand j'avais demandé à le consulter tout de suite après que mon père s'est rétabli.

Ce qui laisse à penser que le Secret Médical sert en  France bien plus à protéger les bavures des médecins qu'à protéger les malades qui en sont victimes.

Cette information a été adressé à quelques grands journaux et médias, de bonne réputation, entre autre au Nouvel Obs, à la Croix, le Canard enchaïné  Fr 2. Fr 5,  Anticor, Médiapart, .. et quelques parlementaires

A suivre

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