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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 20:40

A en juger par ce qui était arrivé à mon père en 1990, les faux diagnostics de Démence de Type Alzheimer ("DTA"), jusque dans un passé récent, ont sans doute été fréquents, sinon innombrables. Ils sont peut-être encore nombreux à être posé à tort, mais en 1990, il y avait plus qu'aujourd'hui de bonnes mauvaises-raisons économiques à faire de faux diagnostics pour ne pas avoir à donner de vrais traitements à aux patients qui avaient été transfusés quand quasiment toutes les transfusions transmettaient le VIH.

 Mon père avait 79 ans. Il venait d'être opéré abusivement dans la Clinique de la Commune où il habitait, l'Haÿ-les-Roses, la Clinique Léon Elmelik, une Clinique "protégée en haut lieu" où les médecins pouvaient faire ce qu'ils voulaient sans que ni l'Assurance Maladie ni la Justice n'y trouvent à redire parce qu'elle était de celles - il y en avait d'autres -  qui servaient de solution finale à cette catégorie de patients.

Après que l'opération délictueuse réalisée à la Clinique Léon Elmelik a mal tournée, mon père a été admis aux Urgences de l'hôpital Bicêtre où un diagnostic correct de syndrome neuro-anémique attribuable à la maladie de Biermer fut posé devant moi cliniquement  au terme de l'examen neurologique et vu de l'hémogramme réalisé en urgence dans la soirée du 31 juillet 1990.

Transféré en neurologie son état fut "étiqueté" (sic) "ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX" (sic), avec un test de Folstein à 22/30, un niveau qui fixe le seuil au dessous duquel on peut, selon le professeur François Piette, qui eut quelques années  plus tard à s'occuper de lui au CEGAP,  parler de démence. 

Ce mauvais étiquetage fit que le malade fut à la mi-août 1990 déclaré "voué à une inéluctable plus grande aggravation", et ce encore longtemps (six ans) après que ce pronostic a pu être invalidé du fait de mon intervention:  contre l'avis général des savants neurologues et gériatres qui s'étaient occupé de lui depuis six semaines, j'avais pris la décision de lui appliquer le traitement de la maladie de Biermer parce que celui-ci ne lui avait as été réellement administré, alors que c'était sur le diagnostic de cette maladie que mon père avait été hospitalisé dans le Service de neurologie du professeur Gérard Saïd le 2 août.

J'avais finalement dû me décider à mettre moi-même en route le traitement de cette maladie le 12 septembre 1990, après qu'une des infirmières de l'Unité de Soins Normalisés du docteur Jean-Yves Beinis, dans le Service duquel le malade avait été transféré, m'a fait savoir, en m'invitant à venir voir le cahier des prescriptions médicamenteuses, qu'ordre avait été donné de n'en administrer devant moi, qui suis médecin, qu'un faux semblant, alors que les neurologues de Bicêtre et le docteur Beinis  m'avaient jusqu'alors fait croire que le traitement de la maladie de Biermer était administré.

Mon père avait été transféré le 22 août dans le Service du docteur Beinis au prétexte que, au lieu de se rétablir malgré le traitement, son état s'était aggravé,  qu'il occupait donc en neurologie inutilement un très coûteux lit de spécialité.

Quel vertueux  Service, qui se souciait des deniers publics. C'est que le professeur Gérard Saïd  était membre de l'IFREM, l'Institut de Formation de de Recherche en Ethique Médicale, un Institut présidé par le philosophe  Emmanuel Hirsch et éditeur de  Médica Judaïca.

Mal m' avait pris d'administrer moi-même  vraiment le traitement de la maladie de Biermer à mon père: après qu'il s'est grâce à lui rétabli et a récupéré ses facultés à 30/30,  j'ai été accusé par la direction de l'hôpital Bicêtre, c'est-à-dire en fait par les neurologues  qui avaient "mal étiqueté" sa maladie  "ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX",  d'avoir moi-même "sciemment fabriqué la maladie de mon père par antisémitisme" (sic)

Ledit faux diagnostic d'Alzheimer porte désormais en France, depuis 2003 , le nom de syndrome NDB12PP (de Non Dissociation de la vitamine B12 de ses Protéines Porteuses) depuis l’abandon, cette année-là, du test de Schilling, un qui n'est en fait pas vraiment spécifique de la maladie de Biermer.
Le syndrome NDB12PP fut "vers le milieu des années 1995"  appelé « syndrome de carence vitaminique B12 avec test de Schilling normal » par E. Andrès & al, Internistes des hôpitaux de Strasbourg.
Le syndrome NDB12PP ne serait en fait qu’une forme clinique très fréquente de la maladie de Biermer, maladie rapidement dégénérative et mortelle sans son traitement spécifique (elle classée « urgence médicale »), sauf qu’elle est trois à quatre fois plus fréquente que ladite maladie, pourtant elle-même très fréquente puisque touchant 5 à 7 % des personnes passé soixante ans. Le syndrome NDB12PP concerne donc peu ou prou 30% des personnes, et plus souvent les femmes que les hommes. Or la plupart des médecins-praticiens, même les jeunes, continue de l'ignorer, ainsi que l’on peut s’en assurer par un sondage téléphonique, alors que celui-ci se guérit pour le prix de deux ou trois paquets de cigarettes, mais pas la maladie d’Alzheimer, avec laquelle il peut prêter à confusion, comme ça été le cas avec mon père en août 1990.
Pourtant déjà en 1991 le docteur Michel Serdaru, de la Fédération Française de Neurologie, dans un précis de neurologie intitulé « La maladie d’Alzheimer et autres démences », paru aux éditions Flammarion Médecine-Sciences , avait attiré l’attention des médecins sur le fait que ni un test de Schilling, ni même une vitaminémie B12 normale, n’excluaient l’existence de la maladie de Biermer, ainsi que je n’avais eu cesse de le répéter en août 1990 aux neurologues qui avaient alors mon père en charge, leur rappelant qu’en médecine, « la clinique prime le laboratoire », un adage que l’on enseigne aux étudiants en médecine dès la première année !
Ils me prirent pour un fou (je suis psychiatre), et pour ne pas contrarier les fous, donnèrent l’ordre aux infirmières de ne faire que semblant devant moi d’administrer le traitement de la maladie de Biermer.
Mais celles-ci ne voulurent pas s’associer à un ordre manifestement inconvenant. Elles me prévinrent à temps quels avaient été les ordres !
Preuve est que cette méconnaissance restée actuelle le "Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux" des Prs. Philippe Even et Bernard Debré (2012.  Ed. Le cherche midi).
Les auteurs y précisent en effet dans une note au bas de la page 690 : "Les vitamines sont des thérapeuthiques de premier ordre lorsqu'elles sont indiquées par une carence démontrée ou prévisible, béribéri, Biermer, etc. Dans l'immense majorité des cas, hormis la vitamine D, elles sont totalement inutilesen occident, sauf les vitamines B12 et K dans de rares circonstances". 
On en a dit autant des antibiotiquess alors qu'on leur doit la quasi disparition des complications cardiaques du R.A.A. (rhumatisme articulaire aiguë)  
1° La passation du test avait démontré que si on ne pouvait affirmer que les symptômes du malades (voir lesquels sur le site web n° 69970222 html) ne relevaient pas forcément de la maladie de Biermer, du moins relevaient-ils d'une sévère carence vitaminique B12. Les désordres neurologiques avaient très significativement régressés durant les quelques jours qui avaient suivi la passation du test. Sachant que sa pratique se fait en administrant au moins 1 mg de vitamine B12 en IM, c'est-à-dire une dose en elle-même déjà thérapeutique, il n'était pas difficile d'en conclure que même si le diagnostic de maladie de Biermer pouvait à la rigueur être réfuté à cause de la normalité des données chiffrées du test de Schilling fait le 7/08/90, il n'y avait aucun inconvénient à administrer cette vitamine  comme s'il s'agissait d'une maladie de Biermer,
2°  C'était sur le diagnostic de probalité de maladie de Biermer  aux Urgences de l'hôpital que le malade avait été  admis en neurologie. Ce diagnostic  avait tout de suite été évoqué par les urgentistes au terme de leur examen neurologique et à la lecture de l'hémogramme revenu du laboratoire. Le diagnostic de syndrome neuro-anémique et de maladie de Biermer probable  avait été la raison du transfert du malade  en neurologie, quoiqu'il ne figure pas dans le CRH de première admission ... pas plus qu'il ne figure sur celui de sa réhospitalisation six mois plus tard au cours de laquelle un nouveau test a été réalisé, qui à 5% était en faveur de l'affirmation du diagnostic de  maladie de Biermer.
3° Le malade avait depuis quelques mois développé un délire hypochondriaque sur lequel s’était greffé un délire de Capgras.
-  Le malade qui faisait problème était mon père. Compte tenu de ce que les symptômes qu'il présentait, tant physiques que psychiatriques et hématologiques, plaidaient en faveur d'une carrence vitaminique B12, j'avais instamment demandé à ce que le malade soit traité comme s'agissant d'un malade victime d'une maladie de Biermer
Devant mon insistance à ce que cette vitamine lui soit administrer malgré la normalité de ce test, pour faire taire ma demande et ne pas administrer la vitamine B12 au malade, il la contournèrent en ordonnant aux infirmières de n'administrer devant moi qu’un faux-semblant du traitement. Les circonstances qui avaient motivé ce simulacre d’administration de traitement a été mis en ligne de façon détaillée sur les sites web 34640255, 68870222,  73331815 et 108281777 html, et pus récemment le 17 septembre 2019 sous le titre "Le miraculé de l'hôpital Bicêtre"..
La découverte attribuée à Doscherholmen et Swain  a été  exposée  bien des années plus tard  par Emmanuel  Andrès avec d’autres auteurs dans une série d’articles de diverses revues médicales françaises, européennes  et américaines, les premières à  partir de 1994 en ce qui concerne E. Carmel.   En 2001 dans  Am. J. Med en ce qui concerne Emmanuel Andrès  (selon la bibliographie de la Revue "Médecine thérapeutique" ci-dessus citée)
 - En janvier 1994, dans leur CR d’hospitalisation, l’Interne du Service de neurologie du CHU de Bicêtre  résume ainsi le cas du patient de 82 ans ½ qui vient de passer 3 jours  dans le Service pour cause de violente céphalalgie  (ndlr :  les CRH précédents concernant ses  hospitalisations en août 1990 et février 1991 sont rapportés au  n° 69970222 html, ils sont importants à connaître à titre de comparaison avec ce qui est rapporté dans ce CRH daté du 7 au 10 janvier)
<<  Patient de 82 ans, hospitalisé pour céphalée aiguë.
ANTECEDENTS ET HISTOIRE DE LA MALADIE
- cf  le CRH précédent, lui même fallacieux et trompeur 
    <<  Pour mémoire : syndrome démentiel mal étiqueté évoluant depuis 3 ans. Il vit actuellement à domicile avec une garde-malade 24h/24; son épouse est atteinte d’une maladie d’Alzheimer.
    Histoire récente  : la veille de l’hospitalisation, le patient se plaignait toute la journée de céphalées assez intenses , pas de vomissements.
 EXAMEN CLINIQUE
 Vigilance normale. Somnolence constatée dans la journée habituelle. Apyrexie. TA 15-9, pouls 80.
 L’examen est difficile (patient peu coopérant) mais ne montre pas de déficit moteur ou sensitif; pas de syndrome méningé; pas d’HLH;  mobilité oculmaire normle; auscultation pulmonaire normale; abdomen souple.
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
      - Bilan biologique normal
EVOLUTION 
    Il ne se plaint plus de céphalées
AU TOTAL : Syndrome démentiel évoluant depuis 3 ans
    Céphalées traitées par Dafalgan 2 gélules x 3/J si besoin
    Traitement habituel à la sortie  + ordonnance pour aide
soignante à domicile une fois par jour + certificat pour aide ménagère. >>
……………………………………….......
1 - On note que la TA est à 15/9  en janvier 1994 au lieu des 24/13 qu’elle était au matin du 25 en mai 1990 avant que le patient ne subisse la double opération orthopédique que lui a alors subrepticement infligé de sa propre autorité et sans crier gare le  rhumatologue de la Clinique Elmelik, à l’Haÿ-les-Roses. Ce rhumatologue se faisait passer et se prenait pour un  chirurgien orthopédiste. Il avait transgressé les interdits qui lui avaient été signifiés et par le cardiologue du patient, le très consciencieux Dr. Joseph Heller, et par  moi-même. Il prétextera après-coup que son intervention était justifiée par la mauvaise morphostatique des pieds de son patient. Il l‘avait corrigée - avec succès affirma-t-il au Conseil disciplinaire de l’Ordre, sans tenir compte de l’avis du cardiologue ni de celui du fils du patient parce que lui seul était compétent pour savoir ce qu’il y avait à faire pour remédier aux difficultés qu’à l’époque son patient éprouvait de plus en plus à marcher., pensant a raison que son raisonnement serait adoubé par le Conseil de l'Ordre, car on sait ce que vaut cette institution, qui parasite les bons  médecins. 
2 - Dans la quizaine de jours qui a suivi cette quatrième  hospitalisation à Bicêtre (la troisième  avait eu lieu en juin 1991 en chirurgie, motivée par l'obligation où l'on s'était trouvé de changer un prothèse de hanche déscellée) mon père a été victime d'un petit ictus, qu'il a réussi à surmonter. Il est subitement décédé à l'hôpital Charles-Foix  le 2 octobre 1994 à l'issue d'une hospitalisation pour un épisode bronchitique alors qu'il était porté sortant pour le lendemain. Aucune recherche sur lacause de sa mort ne fut faite malgré ma demande et malgré  (ou à cause ?) de l'intérêt qu'il y avait à la connaître étant donné ce qui s'était passé en août-septembre 1990 (Cf. "blog de leon  - une nuit vitaminée")  
 3-  "It was at 1990 since several decades well known that an aetiology to neuro-psychiatric disturbances in elderly patients  may consist in cobalamin (vitamin B12) deficiency, mainly by ileum malabsorption, as in Biermers' disease, but not only in the elderly and  because Biermers' disease : gastrectomy, ileum resections, Zollinger-Ellison syndroma, pancreatitis, bothriocephalosis, intestin bacterial massive pullulement, vegetarianism, drugs metabolic interferencies, E.D.T.A., P.A.S, N²O, colchicine, éthanol, neomycine, where known as less common causes to B12 vitamin defiency. Very rarely  an inborn abnormal B12 cell metabolism is involved in aduld.  Sever cobalamin desprive is rapidly lethal in the absence of diagnosis and cobalamin supplies"  

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