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16 mai 2022 1 16 /05 /mai /2022 21:28

Un malade trop vite décrété "de toute façon voué à une inéluctable plus grande aggravation" par les neurologues de l'hôpital Bicêtre est malgré tout sorti vivant le 12 septembre1990 d'un coma carus, qui faillit effectivement avoir été  terminal. 

Il s'est remis debout et a pu refaire tout seul son lit trois semaines après et regagner rapidement 30/30 au MMSE grâce à une vitaminothérapie B12 intensive administrée en urgence bien que celle-ci ait été très et trop tardivement mise en route le soir du 11 septembre.   

Hospitalisé d'urgence depuis six semaines sur le diagnostic de sclérose combinée de la moelle, qui est le plus souvent le fait de la maladie de Biermer, l'état de mon père s'était dégradé à tel point que le soir du lundi 11 septembre, il était mourant. 

Il était pourtant censé avoir reçu depuis plus d'un mois un traitement vitaminique B12 à fortes doses, qui est le traitement spécifique de la maladie de Biermer. Ce traitement ne l'avait pourtant pas amélioré, tout simplement parce qu'il n'avait en réalité pas été administré alors qu'il était censé l'avoir été.

C'est dans ces secrètes circonstances que les neurologues de l'hôpital Bicêtre avaient fait transporter leur malade à l'hôpital gériatrique Charles-Foix dans l'Unité de Soins Normalisés du docteur Jean-Yves Beinis, où, m'avait-on dit, le traitement de la maladie de Biermer pourrait aussi bien être continué, afin que le malade ne continue pas à occuper inutilement à Bicêtre un coûteux lit de spécialité. C'est ce qui m'avait été expliqué avant qu'ils le  fassent transporter à Charles-Foix, non sans avoir gentiment demandé au préalable mon accord, que j'avais d'autant plus facilement donné qu'à Charles-Foix une belle chambre lui avait été réservée au lieu d'occuper à Bicêtre une chambre à quatre lits.

Trois semaines après son transfert, l'état de mon père s'était inexplicablement de plus en plus dégradé, conformément au pronostic que Chef de clinique Pascal Masnou avait formulé le mois précédent, au point qu'il était devenu très alarmant.

Le soir du lundi 11 septembre 1990, il gisait sur son lit, squelettique, prostré, défait, incontinent, presque nu dans ses émonctoires.

A force d'être tombé du lit dans les jours précédents, son corps était, des pieds à la tête, couvert d'ecchymoses et il avait deux côtes cassées. Après s'être un instant agité comme s'il avait cherché à s'agripper à un objet imaginaire - ces mouvements sont dits "carphologiques" et précèdent de peu la mort - le malade sombra dans profond coma.

Ma sœur était là, arrivée bien avant moi, qui n'était arrivé qu'à 19 h. Elle a eu le temps de me raconter que papa venait de lui dire dans ce qui lui paraissait être hallucinatoire, que "Paulette" était venue le voir, une jeune fille qu'il avait connu quand il avait 18 ans.

Sur ce, elle me dit : Toi qui est médecin, tu ne peux vraiment rien faire ?

J'étais certain que mon père ne souffrait pas, comme ses médecins avaient voulu me faire croire, d'une démence de type Alzheimer, ni d'ailleurs d'une "encéphalopathie vasculaire" (sic, sur la foi de l'imagerie scanographique montrant des plages de leucoaraïose),  deux diagnostics fourre-tout, et encore moins d'une tumeur cérébro-spinale de type gliale, ne serait-ce que parce que le test de Schilling, qui se pratique en recourant à une dose déjà thérapeutique de vitamine B12, avait non pas aggravé son état mais l'avais l'espace de quelques jours amélioré. 

Je ne savais pas encore que les neurologues avaient falsifié les données chiffrées du test de Schilling,déclarées être à 35 %, donc tout à fait normales, alors qu'elles étaient en réalité à 5%, donc franchement anormales et en faveur de la maladie suspectée cliniquement par les Urgentistes aux Lits-Portes de l'hôpital Bicêtre (on estime que la maladie de Biermer est en cause si les données du test de Schilling sont inférieures à 10 %)  

J'ai dit à ma sœur: << Cette histoire "d'hydrome sous-tentoriel" (sic) pour lequel un rendez-vous d' I.R.M.  a été pris ne tient pas debout,  et il n'a certainement pas  la maladie de la vache folle.  Il y a  tout simplement qu'il ne reçoit  pas  le traitement qu'il faudrait (au lieu de le lui administrer le traitement de la maladie de Biermer, seulement un faix semblant destiné à me faire croire qu'il le prenait et donc que l'aggravation de son état était dû à la maladie d'Alzheimer et d'une encéphalopathie vasculaire, voire d'une tumeur cérébro-spinale !). C'est  pour ça qu' au lieu d'aller mieux, il va de plus en plus mal. Je suis sûr de ce que je dis, j'ai été invité par une infirmière à vérifier le traitement qu'il reçoit sur le cahier de prescription !  On n'a jusqu'ici fait que semblant de le soigner, tout comme on essaie de me faire croire qu'il a une tumeur cérébrale. Il  n' a pas plus de T.C.  qu'un Alzheimer ou un  Creutzfeld-Jakob ! >>

Je fis un rapide examen neurologique et lui dis :

<< Il  ne voit plus clair. Regarde ses yeux, les pupilles sont complètement dilatées. Elles ne réagissent plus à la lumière quand je les éclaire. Il reste une toute petite chance de le sauver. Si on ne fait rien tout de suite, demain il sera mort. Il n'est plus temps d'attendre jusqu'au 24 septembre le rendez-vous d 'I.R.M. cérébrale à l'hôpital Broca, ni même quelques heures de plus. Je veux bien faire le nécessaire, mais il  ne faudra rien  me reprocher  si ça ne réussit  pas. S' il meurt cette nuit, comme c'est malheureusement à craindre, j'y serai  pour rien. J'ai tout juste le temps de  courir à la pharmacie chercher ce qu'il lui faut avant qu'elle ne ferme pour le lui administrer.

- Je te promets de ne jamais t'accuser de l'avoir tué  s'il meurt cette nuit.

- Il faut aussi me promettre de m'aider après, parce que même si j' arrive à redresser la situation, ça va être très dur ! Il faudra après que tu m'aides !

- Je te le promets ….  Je t'aiderai.>>

 Il était 19 heures 15.Il n'était plus temps de discuter. J'ai dû courir au plus vite à la pharmacie la plus proche, sise place Gabriel Péri à Vitry/Seine me procurer, pour 9 francs et 39 centimes, une boite de 6 ampoules de cyanocobalamine Labaz *, et 3 seringues … 

Vers 19 h 45 j'ai administré à mon père la moitié du coffret, soit 3 mg de cyanocobalamine, un mg per os et 2 mg en intramusculaire.

Epilogue: Craignant le pire, je suis resté une longue partie de la soirée auprès du malade. Je suis repassé le lendemain matin vers six heures. Mon père était  encore en vie. Il y avait même un léger mieux. La mydriase n'était plus aussi complète. Un soupçon d'iris était perceptible à l'orée de la pupille. Le lendemain soir, j'ai administré les 3 ampoules restantes.

Un mois plus tard, après avoir reçu  en intramusculaire 20 mg de ce traitement étiologique, mon père pouvait se tenir debout sans tomber, et même refaire tout seul son lit, à la satisfaction des infirmières, mais visiblement pas à celle du Chef de Service.

Bien que le malade n'ait pas récupéré le contrôle de ses sphincters - il ne les récupérera, et cela une fois pour toutes, que le 17 octobre 1990 - il fut sans ménagement renvoyé chez lui le 12 octobre, avec une provision de couches mis à ma disposition par les infirmières. 

Pour comble, dans les jours qui suivirent, l'hôpital Charles-Foix fit parvenir une note d'hospitalisation salée au domicile de son ex-patient (de son ex "client", selon la terminologie de l'époque). Il n'avait même pas tenu compte de la prise en charge à 100 % à laquelle le malade avait automatiquement droit.

Deux mois après sa sortie d'hôpital, mon père avait regagné la quasi totalité de ses capacités intellectuelles. Elles furent d'ailleurs évaluées dans le Service du Pr. Saïd à 30/30 au MMSE en février 1991, ce que j'ai pu savoir grâce à l'obligeance de la secrétaire du Service, qui en 1993 me glissa discrètement une lettre datée du 8 mars du Dr. Martine Dési destinée à Dominique Roubineau, alors  psychiatre dans le Service du Pr.André Féline

Fortement handicapé, diminué dans son autonomie en raison de parésies résiduelles au niveau des mains et des jambes, le 17 décembre 1990 mon père porta plainte auprès du procureur du TGI de Créteil pour escroquerie, mise en danger de la vie et non assistance à personne en péril, non contre les neurologues, car il était alors persuadé que c'était non à moi, mais aux neurologues qu'il devait d'être resté en vie, mais contre les médecins de la Clinique Leon Elmelik qui l'avaient abusé avant son hospitalisation à Bicêtre.

Aux neurologues il avait voulu faire une donation en remerciement de ce qu'ils l'avaient, croyait-il "sauvé" (il ne pouvait savoir que c'était moi qui avait mis en route le traitement puisqu'il était alors dans le coma), raison pour laquelle j'avais demandé un rendez-vous avec le docteur Roubineau, et celui-ci avait demandé à madame Desi, l'Assistante du Pr. Saïd, de le renseigner sur le cas de mon père. C'est ainsi que, par la réponse qu'elle lui fit, j'ai appris qu'en février 1991 le MMSE était à 30/30, donc plus à 22/30, ce qu'il était au 22 août 1990 à son arrivée dans le Service du Dr. Beinis.

Deux ans plus tard, en juin 1992, j'ai rencontré le Pr. Saïd à sa consultation. Il m'a dit qu'en 1990 mon père avait souffert non pas seulement d'une carence vitaminique B12, mais de "carences multivitaminiques" (sic), ce qui correspondait à mon propre diagnostic fait avant comme après que mon père est tombé profondément malade. Il s'était certes rétabli sous le seul effet de la vitamine B12, mais avant son hospitalisation à Bicêtre j'avais pensé qu'il souffrait d'avitaminoses B1 et PP à cause de son régime alimentaire excessivement sucré (chaque matin au petit déjeuné un demi pot de confiture sur la moitié d'une baguette si ce n'était une baguette entière de pain beurré. Ces avitaminoses peuvent occasionner des troubles neurologiques un peu semblables, mais je n'avais pas pensé qu'il ait pu s'agir d'une carence vitaminique B12 parce que très souvent je faisais manger du foie à mes parents, le foie étant très riche en vitamine B12, justement pour prévenir cette carence, ensuite parce qu'en en relançant les métabolismes, le traitement vitaminique B12 de la maladie de Biermer fit apparaître des signes d'avitaminose PP, et aussi parce que le docteur Michel Serdaru avait déjà, en 1992, beaucoup contribué à l'amélioration de l'état du malade en lui prescrivant de fortes doses de vitamine B9  (qu'il m'avait fallu aller chercher à la pharmacie centrale des hôpitaux)     

Bien plus tard, en 2004, après que je me suis adressé à la CADA pour avoir enfin accès au dossier d'hospitalisation de mon père en neurologie, un dossier qui tout de suite m'avait été dit "perdu" lorsque j'avais réclamé à le voir en janvier 1991, la CADA ayant répondu favorablement à ma demande, le Pr. Gérard Saïd m'a fait accuser par la direction de l'hôpital Bicêtre "d'avoir moi-même sciemment 'fabriqué' la maladie de mon père par antisémitisme" (sic, dixit madame Isabelle Pilot).

Le Pr. Saïd s'était entretemps accoquiné avec le Dr. Patrice Bodenan°°°, qui se fera en 1999 l'auteur d'un DEA d'éthique médicale intitulé "Problèmes éthiques posés par les commissions de conciliation hospitalières" dans lequel il soutenait que le devoir des Chefs d'établissements hospitaliers était d'assurer l'équilibre financier de leur établissement, même si c'est au dépens de la santé des malades - de la "clientèle", selon la terminologie alors usitée par l'hôpital Bicêtre - et à travers Bodenan avec le Conseil National de l'Ordre des Médecins, dont on sait quel ordre il fait régner. Cf. Barth et Vargas "Quand l'Ordre règne", publié en 2001 aux éditions Mango documents. 

Un Bodenan°°° qui présidera au début des années 2000 le Conseil disciplinaire de l'Ordre Régional de l'Ordre des Médecins de l'Île-de-France et qui signe ses lettres professionnelles BOD, en asseyant ses gros B O D sur un large triangle isocèle.

Une loi “hors la loi” permet à l'Ordre des Médecins d'imposer, sous peine d'exclusion, le silence sur les fautes, même et surtout les fautes relatives aux attentats sexuels commises par des médecins dans l'exercice de leur profession.

Cf. encore récemment l'affaire du chirurgien de Jonzac, le Dr. Joël Le Scouarnec, qui a défrayé la Presse nationale et internationale.

Cette “loi” autorise tous les débordements, y compris les viols les plus abominables, ceux commis sur les enfants, parfois même sur des nourrissons.

Le Parti Socialiste semblaient avoir pris conscience de la dangerosité  de l'Ordre de Médecins. Il en avait dans son Programme Commun de Gouvernement prévu la dissolution.

Mais François Mitterrand a "oublié" de mettre cette promesse à exécution une fois élu Président de la République, sans ne personne ne s'interroge sur les raisons de cet abandon.

Ma consœur Catherine Bonnet a pu faire l'amère expérience, en mai ou juin 1998, de ce qu'est en réalité l'Ordre des Médecins, le Conseil disciplinaire de l'Ordre des Médecins lui ayant infligé une interdiction de 9 ans (trois fois trois ans) d'exercice professionnel pour avoir fait trois signalements de viols pédocriminels, en dépit de l'article 40 du CPP, qui fait obligation aux médecins de Services publics, ce que sont les Conseillers de l'Ordre des Médecins, de signaler aux autorités judiciaires les crimes dont ils ont connaissance dans l'exercice de leur fonction.

Mais ce faisant, Catherine Bonnet s'était dans trop le savoir mis au travers de la “loi” interne du CNOM. Une “loi” qu'il faut bien dire providentielle pour les médecins pédophiles, c'est-à-dire pour la pédophilocratie interne.

L'ancien ministre de l'Intérieur Pierre Joxe, devenu avocat, a pris conscience de ce problème pour se consacrer à la défense des enfants. Il était présent à la Table Ronde du 24 février 2011 organisée par le docteur Gérard Lopez à l'Institut de criminologie de Paris.

Cette "Table Ronde" était consacrée aux conséquences de la mystification d'Outreau.

Dans sa présentation le Dr. Gérard Lopez écrit << Les résultats de la recherche se heurtent aux positions idéologiques et aux réactions émotionnelles largement entretenues par les médias. Les nouveaux masques du déni de la maltraitance infantile – syndrome des faux souvenirs, syndrome d'aliénation parentale, résilience mal interprétée, critique d'une société soi-disant compassionnelle – parviennent à relativiser dans une large mesure le discours scientifique concernant les conséquences personnelles et sociales de la maltraitance infantile. A cet titre le procès dit d'Outreau a des conséquences particulièrement délétères sur le plan sociétal et probablement sur les droits des enfants bien que 12 des 15 enfants aient été reconnus victimes de viols et d'actes de proxénétismes >> ...

Il est à noter que le docteur Lopez avait fait l'objet d'une campagne de dénigrement tendant à le faire passer pour “scientologue”.

La gent médico-pédophilocratique ne recule en effet devant aucun procédé pour essayer de discréditer ses contempteurs : Anne Fournier, déléguée à la lutte contre les dérives sectaires, répétait à l'envie dans ses conférences que Gérard Lopez était “scientologue”.

D'autre part, alors qu'il me savait investi dans la lutte contre les mensonges psychanalytiques, le Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins du Val-de-Marne s'était arrangé par je ne sais quel truchement de me faire passer pour pédophile et antisémite auprès de ma Consœur Catherine Bonnet.

Celle-ci me demanda par la suite de la pardonner d'y avoir cru (ou de ne m'avoir pas cru lorsque je lui ai rapporter ce que m'avait confié le Commandant Christian Raeckelboom, le Principal du Commissariat de l' Haÿ-les-Roses au sujet des médecins de la Clinique Léon Elmelik, qui, se sachant "protégés en haut.s lieu.x", se permettaient d'y faire tout ce qu'ils voulaient sans risquer de se voir sanctionnés, y compris de violer les femmes en couches !

En 1996, l'affaire Dutroux battait son plein, qui coïncidait avec du Congrès de Stockholm qui eut lieu en août 1996 sur la pédophilie et l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales.

La pédophilocratie ordinale était sur la défensive.

Catherine Bonnet, Pascal Vivet et Bernard Lemper en firent les frais.

Selon ce que m'avait rapporté maître Annick Dorsner-Dolivet à propos de l'affaire qui nous opposait à des médecins de la Clinique Léon Elmelik, madame Toxé, juge d'instruction au TGI de Créteil prétendit "que les prisons étaient déjà suffisamment pleines et qu'elle ne voulait pas aller pour rien embêter de vieilles personnes " pour refuser d'instruire l'affaire scabreuse que le doyen Serge Portelli lui avait communiquée.

Sollicitée par Me Dorsner-Dolivet, Madame Bénedicte Scelle accepta d'ouvrir une instruction ... à condition qu'il soit fait attention "à ce que l'affaire ne soit pas ébruitée" (sic), m'a rapporté Me Annick Dorsner-Dolivet au début de l'année 1995

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