Dr. Pierre Cretien
101, rue Clémenceau
22370 Pléneruf-Val-André jeudi 23 juillet 2009
Tel 06 78 58 96 21
Votre référence : DAJDP/LA/SLC/NP n° 44174/2009RU0125
A la Direction des Affaires Juridiques et du Droit des Patients
3, avenue Victoria
75004 Paris
La lettre du Directeur (de monsieur Marc Dupont) ne répond pas à mes demandes d'explications au sujet de l'ordre donné aux infirmières de l'Unité de Soins Normalisés du Dr. Jean-Yves Beinis à l'hôpital Charles-Foix de ne faire que semblant d'administrer à mon père le traitement du syndrome neuro-anémique qui avait motivé son hospitalisation d'urgence en neurologie à l'hôpital Bicêtre dans le Service du Pr. Gérard Saïd le 2 août 1990 après qu'il est passé par les Lits-Portes de cet hôpital, où ce syndrome avait été diagnostiqué devant moi par les Urgentistes deux jours plus tôt (dans la soirée du 31 juillet), pas plus qu'au sujet de ce qui, en fait, avait motivé la simulation de l'administration du traitement de sa cause, une profonde carence vitaminique B12, ce dont non seulement mon père avait faillit mourir, mais qui eut pour conséquence de le faire plonger dans un coma qui aurait été mortel si les infirmières du Service où il avait été transferé pour y terminer ses jours, sachant que j'étais médecin, ne m'avaient, aux derniers moments, averti de la supercherie, afin de ne pas se rendre complice d'un assassinat en me permettant d'intervenir pour le lui administrer moi-même.
Ainsi ne fut-il vommencé et réellement administré que six semaines après son admission en urgence à Bicêtre alors que les carences vitaminiques B12 sévères, le plus souvent liées à la maladie de Biermer, comptent parmi des urgences médicales les plus fréquemment rencontrées, où chaque heure compte. Si mojn père a ainsi pu échapper à une mort certaine, il n'a pas échappé un très lourd handicap moteur, un handicap qui aurait été évité s'il avait dès le début été réellement correctement traité,
M'est après cette inqualifiable bavure revenu de réparer et de gérer les dommages.
A moins de plaider l'erreur ou l'incompétence, qui sont quand même à exclure de la part d'un Service qui à l'époque s'est réclamé de l'INSERM pour solliciter auprès des familles de malades, par de grandes affiches placardées en salle d'attente, une participation financière aux recherches qu'iol menait dans le domaine des affections neurologiques d'origines dys-métaboliques (elles le sont toutes in fine), au premiers rangs desquelles se situent les complications du diabète et des neuro-anémies.
Sans doute est-ce parce qu'il n'y a pas d'autre explication possible que l'intentionnalité des fautes, dezs fautes tellement graves qu'elles en deviennent "impensable", d'autant que ces fautes, si elles avaient pu atteindre leur but, auraient été dans le sens des intérêts des propriétaires de la Clinique Léon Elmelik.
Mon père, en décédant, n'aurait évidemment pas en mesure de mener l'action en justice qu'il avait l'intention de mener contre les médecins de cette Clinique, qui, comme vous ne pouvez l'ignorer, l'avaient lourdement escroqué et massacré (cf. ma lettre du 19 mai 2008).
Une Clinique pour le moins très "spéciale", car protégée "en hauts lieux", ainsi que me l'avait dit l'inspecteur Christian Raeckelboom au Commissariat de l'Haÿ-les-Roses, et d'autres informateurs, à l'Ordre des médecins et ailleurs.
Cette Clinique rendait service aux établissements environnant en les débarrassant des malades jugés encombrants, selon divers témoignages dignes de foi (dont ceux de la police). Son médecin propriétaire pouvait ainsi y violer impunément et comme bon lui semblait les femmes en cpouches ou venues pour une IVG, tout de suite accordée (voir blog de leon - maltraitances des personnes vulnérables).
En guise d'explication, vous ne faites qu'énumérer les dates des entrevues furtives que j'ai pu avoir avec madame Isabelle Pilot (qui m'avait accusé en juin 2004 d'avoir moi-même "fabriqué la maladie de mon père par "ntisémitisme" (sic), ou le Dr. Fabre, entrevues au cours desquelles aucune explication ne me fut donnée sur la mystérieuse fausse disparition du dossier d'hospitalisation de mon père dans le Service du Pr. Saïd, non plus que sur la raison de l'absence de réponse à la lettre, très précise, que j'avais l'an dernier (le 19 mai 2008 par courrier postal, et le 20 mai par fax) adressée au Pr. Patrick Hardy ("médiateur remplaçant" du Pr Gilbert Tchernia, celui-ci s'étant défilé), au sujet du silence qui a suivi la réunion de "conciliation" avec le Pr. Saïd,
La réunion eut lieu en présence du Pr. Saïd et de madame Isabelle Pilot, depuis apparemment devenue Directrice-adjointe. Je vous le rappelle puisque vous avez oublié d'en parler dans votre lettre, Réunion au cours de laquelle il me fut quasiment interdit, par madame Pïlot, d'adresser la parole au Pr. Saïd. Elle m'avait déjà, en juin 2004 en guise d'explication, "astucieusement" accusé d'avoir "fabriqué" la maladie de mon père (d'avoir fait de lui un "Münchhausen") et d'être mu par l'antisémitisme.
J'ai toutes les raisons de penser que ces accusations, aussi ignobles que malveillantes, venaient du Pr. Saïd, et non de madame Pilot elle-même, qui était seulement chargée de me les répercuter pour essayer de me faire rentrer dans ma coquille.
En charge des relations de l'hôpital Bicêtre avec la Clientèle, madame Isabelle Pilot m'avait taxé d'antisémitisme parce que j'avais en juin 2004 eu l'impudence de m'adresser à la C.A.D.A. afin que le dossier soi-disant perdu de mon père me soit communiqué.
L'avis de la C.A.D.A., datée du 24 juillet 2004, fut favorable à ma requête, ce qui n'empêchait pas qu'elle soit restée insatisfaite.
En 1995, l'hôpital Charles-Foix avait enjoint le Dr. Beinis de me laisser faire copie de son dossier, ce qu'il fit. Je ne peux malheureusement pas en dire autant du Pr.Saïd et de l'hôpital Bicêtre, qui mirent à cette époque en place l'Espace Ethique de l'AP - HP
A l’instar du faux traitement qui avait été administré au malade, la conciliation n’a été qu’une mascarade. Mme Pilot m'interdisait d’interroger le Pr. Saïd sous prétexte que l'on ne parlait "comme ça au professeur Saïd" (sic) et qu’elle était pressée par le temps.
Elle ne l'était pas tant qu'elle le prétendait, Après cette "réunion", resta longtemps enfermée avec lui et le Pr. Hardy, discutant probablement de la nouvelle stratégie à suivre .
La seule chose que le Pr. Saïd eut le temps de me dire est que l’affaire irait devant les tribunaux, et que l'hémogramme du malade avait été sensiblement normal, comme s'il ignorait que cela peut être le cas dans les formes neurologiques du syndrome neuro-anémique, et que c'était au vu de l'hémogramme que les urgentistes de Bicêtre avaient immédiatement demandé l'admission de mon père en neurologie après avoir posé le diagnostic de syndrome neuro-anémique.
Je peux comprendre l'embarras du Pr. Saïd, mais non son attitude très hostile à mon encontre. Lui ne s'est jamais soucié du mien. Encore naïf, je m'attendais qu'il mette en application ce que prônait la Revue d’éthique médicale à laquelle il concourait (Medica Judaïca), qui, suivant le concept de "Gneva Daath" (recommandation du Choulin), interdit la tromperie. Cf. l'article Pr. Charles Msika, n° 21 de Médica judaïca, mars 1991, repris de celui paru dans le J.A.M.A. du 26 mai 1989 (ch.msik@wanadoo.fr )
Le Professeur Gilbert Tchernia (hématologue) connaissant très bien le génie évolutif des syndromes neuro-anémiques s'était dans sa réponse étonné de ce que le test de Schilling avait été à 5 % sans que mon père ait bénéficié d'un traitement en adéquation avec cette donnée. On lui avait inopinément substitué, pour conduire la "conciliation", le Pr. Patrick Hardy.
Psychiatre occupant un Service jouxtant celui du Pr. G. Saïd, Patrick Hardy n'ouvrit pas la bouche. Il avait vraisemblablement été choisi par l'hôpital pour essayer de déceler chez moi des signes de déraisons. Le Pr. Saïd m'avait déjà fait le signe avec son index que j'étais dérangé lorsque je lui avais demandé des explications (dans les années 1990) sur la mystérieuse disparition du dossier de mon père, sur celle du livre du Pr. Pierre Bouche sur les polyneuropathies (y était rappeler la non fiabilité du Schilling), et sur celle, tout aussi bizarre, de l'abonnement à la Revue de référence qu'est ''Archives of Neurology", revue qu'il avait déclarée "très mauvaise", alors qu'il y fera en 2003 figurer son nom dans un article relatif aux carences vitaminiques B12.
Sur celle du retrait des numéros déjà parus des rayons de la bibliothèque du C.H.U. de Bicêtre, je n'ai vraiment plus besoin d'explication.
Sur le fonctionnement du Service de neurologie de l'hôpital Bicêtre.
La tentative d'assassinat dont mon père fut victime en 1990 s'était, produite en dehors de la présence du Pr. Gérard Saïd, parti aux Etats Unis (aux dires de sa secrétaire, madame Gauthier) au moment de l'hospitalisation de mon père dans son Service.
En sauvant la vie de son malade, je lui avais évité la responsabilité morale d'un décès, mais loin de m'en remercier ou de seulement s'excuser des lésions occasionnées, le Pr. Saïd s'était énervé de ce que je me permette de demander à voir le dossier de mon père. Il me renvoya à sa secrétaire, qui me fit savoir que celui-ci avait été perdu ! (cependant qu'il ne l'était nullement, ainsi que le prouva la suite des évènements). << Des erreurs, j'en fais tous les jours ! >>, s'était-il récrié. A la place du dossier, il m'avait fait remettre par sa secrétaire un compte-rendu d'hospitalisation, certes daté du 20 août 1990 et signé de son ex Interne Olivier Ille, le futur Chef de Service de Christine Malèvre, mais rédigé de façon à induire ses destinataires, notamment le Dr . Jean-Yves Beinis, en erreur (une "erreur" délibérément mortelle en l'occurrence).
Les médecins de son Service avaient tout de suite essayé de me faire croire qu'il ne s'était pas agi de l'affection neuro-anémique diagnostiquée à l'entrrée du malade, puis, à sa consultation du mardi 2 juin 1992, le Pr Gérard Saïd concéda qu'il s'était effectivement agi d'un désordre neurologique d'origine multi-vitamino carentielle, non pas seulement cobalamino-carentielle, alors que la suite l'avait prouvé, avec le rétablissement à 30/30 des fonctions intellectuelles du malade (avec le traitement cobalaminique que j'avais mis en route plus normalement (1mg/IM/jour au lieu de 1/2 mg/semaine !)
Cela ne l'empêcha pas de laisser son Chef de Clinique le Dr. Masnou d'affirmer dans le compte-Rendu d'hospitalisation qu'il m'avait fait remettre qu'il s'était agi d'un désordre d'origine essentiellmeent vasculaire alors que l'on avait eu la preuve par neuf qu'il s'était bien agi d'un désordre d'origine cobalamino-carentiel .
Par la suite, nous avons eu de l'aveu même du Dr François Chedru, que le dossier n'était pas perdu : il avait pu le consulter sans difficultés en 1996. Il vrai que c'était une relation du Pr. Saïd, ce qui fit qu'il affirma lui aussi dans son expertise qu'il s'était agi d'une affection vasculaire alors qu'il savait pertinemment qu'il s'était agi d'une affection cobalamino-carentielle pour avoir eu en main tous les éléments en témoignant, notamment les explorations réalisées sous l'égide de son excellent confrère et ami le Dr. Michel Serdaru, qui corroboraient les aveux que le Pr. Saïd m'avait fait quatre ans plus tôt (cf. supra).
Le Pr. Saïd présidait alors au Comité Scientifique d'une Revue d'Ethique médicale condamnant, suivant les principes de la "Gneva Daath", les effets potentiellement létaux de l'abus de confiance, notamment de la "désinformation médicale", qui en est un de ses aspects (n° 21 de Médica Judaïca, mars 1991, article du Pr Charles Msika)
Il est d'autant plus difficile de croire qu'il s'était en 1990 d'une "banale erreur" de diagnostic de la part des médecins de son Service que le diagnostic du mal dont souffrait le malade était à ce point évident qu'il avait été correctement posé par les urgentistes de l'hôpital dès son admission à Bicêtre.
L'affaire Malèvre n'avait pas encore éclatée et défrayée la chronique.
On voit qu'il s'agit d'une affaire qui va bien au delà de ce seul cas particulier d'assassinat de malade. lLa mise en place et l'entretien d'un "Espace" dit "Ethique" par le Pr. Gérard Saïd et l'Assistance Publique a été et reste un rideau de fumées destiné à masquer et rendre impensable au yeux de l'opinion l'existence de pratiques visant l'extermination des malades précédemment victimes de transfusions contaminantes, telles celles qui eurent lieu en avril 1984, ce qui était en l'occurence le cas de ce malade;
Voyez comment, loin de m'avoir éclairé sur ce qui s'est passé, il a fallu que ce soit moi qui trouve explications à l'inhumanité dont ont fait preuve les neurologues du Service du Professeur Saïd, qui auraient dû aider mon père dans ses démarches plutôt que d'essayer de sournoisement l'anéantir et de masquer les faits.
En vous priant d'agréer, monsieur le Directeur Adjoint, l'expression de mes salutations distinguées.
Pierre CRETIEN.