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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 18:35

Dr.   Pierre Cretien                                                                                

  

Addendum  du  10 décembre  2010 en italiques

 


 

                        à Madame Isabelle PILOT

                           Direction de la coordination des projets

       Hôpital  Bicêtre

 

 

 

                                        et  à Madame Christine Welty,  nouvelle Directrice de l'hôpial Bicêtre

 

 

 

 

Madame,

 

Comme vous,  j'aurais  souhaité  que  le Professeur  Tchernia  réponde à  ma demande.

Celle-ci  portait, comme vous le savez, sur  la  possibilité de  consulter  l'ensemble du dossier d'hospitalisation  dans le Service du Pr. Gérard  SAÏD.

 

 

Une telle  demande  avait  été accordée  aux adversaires de  mon père cependant  que  je ne  pouvais disposer  que  des compte-rendus  d'hospitalisation.  On avait consenti à me  les remettre  dans la mesure   ils  ne  rendaient  pas  compte de la  réalité .

 

Le Pr. Tchernia avait  au moins  pu retrrouver que le test de Schilling était à 5 %, et non pas à 35 %

 

Madame Jeannine YVART  ne  m'avait  quant à elle répondu  que  de façon  fragmentaire  à  propos du  test  Schilling  en octobre 91.

 

Moins impliquée  que  celle  de madame Yvart,  la  réponse  du  Professeur Tchernia  est  plus  éclairante.  Elle  permet déjà  de  comprendre un  peu  mieux  pourquoi  le  Service  a  mis  tant d'obstacles à  la manifestation de la vérité.

 

Il est  bien connu, et c'est en médecine un principe  essentiel,   que la clinique prime   le laboratoire.  Le manquement à ce principe  montre  combien  les  fautes commises l'on été à un  niveau élémentaire.

 

Sans mon intervention de dernière minute  le 12 septembre  90  à   l'U.S.N.  de  l'Hôpital Charles-Foix,  le malade serait mort .

 

Les consignes  de  ne  pas administrer le traitement approprié  étaient 1°  soit  en rapport avec une intervention  chirurgicale  datant d'Avril 1984  au cours de laquelle  le malade avait dû être transfusé, soit en rapport avec ce qui s'était  passé dans les mois précédents  à la Clinique des Elmelik, où le malade avait été abusé,  soit encore  parce  que  pris par l'angoisse consécutive à sa maladie ,  dans ses "idées absurdes",  le malade  avait prétendu  être  le  "vrai  père"  d'un certain  J-J. R. y  C,  chirurgien  de son état, soit  pour ces trois  mauvaises raisons  réunies,  la seule alternative  étant,  si ce n'est  pour ces  motifs,  que les neurologues du  Service  ont   fait preuve  d' une  incompétence  quasi  totale.

 

La première de ces hypothèses implique que les neurologues du  Service n'étaient pas du tout incompétents, mais cyniques  : ils auraient su faire le rapprochement entre le  diagnostic de syndrome neuro-anémique et celui d'une contamination par  le VIH   par suite d'une transfusion faite à l'hôpital Saint-Louis en avril 1984. D'où leur abstention thérapeutique, puisque "de toute façon le malade était voué à une inéluctable dégradation"    (sic. l'expertise  rédigée par le Dr. François Chedru).  Outre le N° 7 du vol 50, d'Archives of Neurology, voir le  Vol 50 N° 8,  1993 : "Vitamin B 12 defiency and Nervous System Disease in HIV Infection"; La Revue de Médecine Interne Vol 24,  avril 2003, sur les carences en vitamine B12  avec test de Schilling normal, ou syndrome de non-dissociation  de la vitamine B 12 de ses protéines porteuses chez le sujet âgé. Etude de 60 patients;  et L'encéphale  Vol 29  N° 6,novembre- décembre  2003, sur les manifestations psychiatriques de la carence en vitamine B12, à propos d'un cas similaire.

 

 

Le  Dr  Masnou  était en août 90  mon  seul interlocuteur. Je m'explique encore  mal comment  des fautes aussi élémentaires ont pu être commises par une  armada  de spécialistes  qui avaient  eu l'occasion de discuter  du cas en  staff !  Il  est bien difficile de croire  qu'un Service  spécialisé dans l'étude de l'origine vitamino-carentielle des affections neurologiques du  genre  présenté par mon père,  un Service qui, rappelons-le, pour cette recherche se réclamait  à l'époque  de l'INSERM,   puisse  passer  sans le comprendre  à coté d'un cas aussi  évident, d'autant que j'en avais à l'époque longuement discuté avec le Dr Masnou, alors  Chef de Clinique, afin que le malade bénéficie,  malgré la  négativité  des examens de laboratoire, d'un  traitement  cobalaminé  à  des concentrations  suffisamment importantes, les seules qui soient appropriées  à  ces états.   Or c'était  à  l'Interne,  Olivier ILLE, le futur supérieur de Christine Malèvre,  que l'on avait  confier le soin  de conseiller le Dr  BEINIS  après  le transfert du malade l'Hôpital Charles-Foix.  

S'il  ne s'était agi que d'une "erreur",  comme  l'a prétendu le  Professeur  SAÏD,  celui-ci,  qui  préside  au  Comité Scientifique d' une Revue    qui  condamne  en  ses articles  la  "désinformation  médicale",   les faux témoignages  et  la tromperie   aurait  au moins dû s'excuser,  au lieu  de recourir à la menace  et  d'obliger  tous ses collaborateurs  à mentir, jusqu' à  sa secrétaire, madame Gauthier, qui ne  savait  plus ou se mettre à partir du moment où  "son"  mensonge  fut démasqué,  ainsi que le Dr Masnou,  qui  concluait  son  C-R. d'hospitalisation  de février  de  91 en  affirmant,   contre  toute évidence  et en contradiction  avec la réalité comme  avec le diagnostic  d'  "ATTEINTE DIFFUSE du SYSTEMES NERVEUX"  formulé  quelques mois plus tôt (cf  note  n° 3),  qu'il  s'était  agi  d' une  "encéphalopathie vasculaire" (cependant que le véritable motif de son hospitalisation en neurologie était le diagnostic exact de syndrome neuro-anémique porté aux "lits portes" de l'hôpital, diagnostic corroboré par un test de Schilling à 5% ,  ce que le Dr Masnou s'est bien gardé de mentionner dans son C.R. pour prétendre qu'il s'était agi d'un problème vasculaire)

 

Ce qui fait désormais problème, ce sont les  mensonges  accumulés  et  constamment entretenus  autour  de cette  affaire, mensonges relayés par les experts ,  qui ont  délibérément embrouillé  la justice  afin de masquer  de  très graves  bavures médicales , qui, pour n'avoir jamais été sanctionnées, ont  donné lieu à  de retentissantes récidives . 

 

Vous me dites que  j'ai  toujours la  possibilité de déposer un recours devant la Commission Régionale de Conciliation et d'Indemnisation d'Ile de France et/ou de déposer une plainte auprès du Procureur de la République. C'est un peu me  renvoyer à la case départ.  Je ne manquerai cependant pas de suivre vos recommandations  et  vous saurai gré de bien vouloir me communiquer les coordonnées de  la  Commission.

 

En vous remerciant de votre attention, je vous prie de  croire,  Madame la Directrice,  à l'expression de ma  grande  Considération.

 

                     

                           Dr Pierre Cretien

 

 

 

 

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commentaires

E
<br /> "Madame Jeannine YVART ne m'avait quant à elle répondu que de façon fragmentaire à propos du test Schilling en octobre 91.<br /> <br /> Moins impliquée que celle de madame Yvart, la réponse du Professeur Tchernia est plus éclairante. Elle permet déjà de comprendre un peu mieux pourquoi le Service a mis tant d'obstacles à la<br /> manifestation de la vérité."<br /> <br /> Monsieur,<br /> Je pense juste que vous connaissez bien mal ma mère, Jeannine Yvart, pour écrire ce genre d'âneries.<br /> Cordialement,<br /> Emmanuel Yvart<br /> <br /> <br />
Répondre
D
<br /> <br /> Cher Monsieur,<br /> <br /> <br /> Mon père a été réhospitalisé du 19 au é- février 1991 uniquement  pour que le TEST DE SCHILLING soi-disant à 35% en août 1990 soit refait. Au passage, le MMSE  était remonté à 30/30<br /> sous traitement spécifique, que j'ai dû mettre moi-même en route après que je me suis aperçu, grâce à l'intervention d'une infirmière qui m'avait  invité à vérifier son traitement,  que<br /> les médecins qui avaient mon père en charge (dont Olivier Ille) avaient donné ordre de ne faire que semblant devant moi d'administrer qu'il fallait, ce qui était condamner le malade à assez brève<br /> échéance à une mort extrêmement  douloureuse. Quand le test a été refait, il était à 5%, donc positif. Comment expliquer une telle variation ?<br /> <br /> <br /> Madame votre mère a rougi jusqu'au oreilles quand j'ai été au laboratoire lui demander des explications. Je me suis alors rendu compte qu'elle était en conflit avec le Pr. Saïd, qui lui<br /> reprochait sa méthodologie et voulait lui imposer des tests donnant des résultats plus rapides. le Pr. Saïd est loin d'être un petit saint. Il a fait disparaître le dossier de mon père<br /> cependant  qu'il laissait ses adversaires de la Clinique Elme'lik le consulter. Il m'a à plusieurs reprises menacé de plaintes en diffamation parce que je m'étonnais de tous ces faits, et je<br /> passe sur ses violences physiques.<br /> <br /> <br /> Votre mère m'était au contraire  apparue comme très sympathique et incapable de tricheries. Ce n'est certainement pas elle qui et en cause dans ces falsifications.<br /> <br /> <br /> Or c'est au Pr. Saïd que l'A.P.- H.P. a comme par hasard confié la mise  place de l'Espace Ethique de l'A.P. -H.P.. d'abord à Bicêtre, puis à Saint-Louis, pour en attribuer ensuite la Chaire<br /> à son acolyte Emmanuel Hirsch, qui n'est pas médecin.<br /> <br /> <br /> Le Profeseur  Najean, chez qui votre mère a été formée, m'a dit d'elle le plus grand bien.<br /> <br /> <br /> Il se peut que votre mère ait été victime d'une machination saïdienne destinée à lui faire adpoter les tests que les professeur Saïd voulait  lui imposer  sous prétexte qu'ils étaoent<br /> plus rapides ?<br /> <br /> <br /> Jean de Kervasdoué, ex Directeur de la Santé pourrait vous expliquer  ce qu'est un "conflit d'intérêt".<br /> <br /> <br /> A la suite de cette tentative d'assassinat déguisé en "erreur de diagnostic" , j'ai été confronté à beaucoup de difficultés. Je suis convaincu que votre mère n'y est absolument pour rien Je n'ai<br /> fait pour ma part qu'appliqué le principe fondamental en médecine  que "la clinique prime le laboratoire" (dixit le Pr. Henri Péquignot).<br /> <br /> <br /> Vous dîtes que j'ai écrit des âneries. Il est effectivement vrai que les médecins du Service du Pr. Saïd  m'avaient pris pour un âne.<br /> <br /> <br /> Il y avait plusieurs autres raissons qui faisaient qu'il était souhaitable pour l'A.P. -H.P. que mon père disparaisse discrètement en 1990, notamment le fait qu'il avait été transfusé en <br /> avril 1984. C'est peut-être aussi pour cela que le test a été trafiqué à l'insu de votre mère.<br /> <br /> <br /> Quoi qu'il en soit, je suis convaincu qu'elle est innocente dans cette affaire. Si elle voulait bien me contacter, j'en serait très heureux. J'aimerais qu'elle ne soit pas tourmentée à cause des<br /> manipulations  auxquelles elle a,  à son corps défendant,  été mélée. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />