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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 13:33

Comment Jacques Lacan peut-il se réclamer de Freud alors que ses conceptions psychopathogéniques paraissent si  différentes ?

 

La contradiction n'est qu'apparente. Contrairement à Freud, mais à partir dec lui, Lacan avait voulu formuler  une théorie des psychoses.  

  

La psychose paranoïaque procède, selon Lacan (et cela se vérifie souvent) de la "forclusion du Nom du père". Or il s'est trouvé qu'à  la base de la doctrine freudienne il y aurait eu "forclusion du nom du père"  (du nom du père de Freud), totalement par de la part de sa mère - Oedipe féminin consommé oblige ... , et de façon très imparfaite de la part de son père, ce qui fit de Sigmund Freud un névrosé partiellement et génialement psychotique.

 

Le nom de Jakob Freud serait venu forclore le nom de son père biologique, qui pourrait bien avoir été Jakob Nathansohn, d'où une interprétation de l'hisoire d'Oedipe, qui serait une manière masquée et plus ou moins délirante de formuler une réalité forclose (forclose parce qu'indicible, et indicible parce témoignant de la transgression de l'interdit d'inceste).

 

L'interprétation de Freud ne serait donc pas tout à fait délirante par rapport à sa généalogie, mais une manière de projection, qui la rendrait à lui-même et aux yeux du monde tolérable. Il s'agirait donc d'une sorte d'alibi plus ou moins consciemment assumé.

 

Selon cette conceptualisation, les psychoses hallucinatoires relèveraient de la forclusion du nom du père, ce qui nous conduit à nous poser la question au sujet de Jeanne d'Arc et d'un certains nombres de grands mystiques de la à commencer par Moïse.

Est-il si étonnant que Freud en ait voulu en faire un Egyptien, au grand scandale des croyants  ?

  

On ne sait si , comme Jeanne d'Arc, Freud avait entendu des voix, mais ce n'est pas totallement à exclure. Plus nombreux que ce que l'on pourrait penser sont ceux qui en entendent, mais comme c'est actuellement perçu comme un signe de folie, ceux qui en perçoivent préfèrent le cacher, alors qu'autrefois entendre des voix ou avoir des hallucinations pouvaient paraître être d'inspiration divine (ou diabolique). Sait-on que Hitler et Socrate en entendaient ? Elles ont parfois conduit ceux qui en étaient affectés à se croire des messagers, à formater des convictions les conduisant à un fanatisme extrême.

 

Chez les pharaons, l'inceste n'était pas un interdit, mais au contraire encouragé et pratiqué pour sauvegarder l'essence présumée divine de la lignée. Ces pratiques auraient ainsi rendu l'éclosion des délires hallucinatoires comme des signes manifestant la divinité, signes conduisant les prêtres à les encourager et à les perpétuer tout en l'interdisant au Commun Des Mortels.

Ce n'est là qu'une hypothèse, mais elle rendrait compte de l'interdiction de l'inceste telle qu'elle est formulée dans la Torah avec l'interdiction au CDM de consommer le fruit de "l'Arbre de la Connaissance", c'est-à-dire de consommer l'acte procréateur à l'interieur de sa propre lignée, un tel acte étant réservé aux lignées royales (pharaoniques) considérées comme divines: transgressez cet interdit, sifl le Serpent (le sert Pan est un animal qui symbolise la mert, le mensonsonge, avec sa langue fourchues, et le sexe débridé), et vous serez "comme des dieux".

 

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