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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 11:56

Les exécutions de malades pratiquées dans les Services de l'A.P. sous couvert d'euthanasies compassionnelles. A propos d'un cas, miraculeusement rescapé grâce au signalement d'une infirmière.

- Ce cas  a préfiguré la série des exécutions commises les années suivantes par Christine Malèvre alors qu'elle était placée sous les ordres du même médecin, devenu entre-temps Chef de Service au CHU de Mantes-la-Jolie.

- Ces exécutions, qui sont des crimes contre l'humanité, ont fait l'objet d'une prescription spéciale en 2003, après que le parquet de Verrailles a été averti de ce que les pseudo euthanasies commises au CHU de Mantes-la-Jolie relevaient du même prescripteur et des mêmes mobiles : faire autant que possible disparaître discrètement  les malades qui avaient fait l'objet de contaminations VIH dans les hôpitaux de l'AP lors de transfusions faites avec des lots de sangs non sécurisés.

- Les médecins responsables de l'exécution de mon père avaient ainsi savamment maquillé leur forfait en falsifiant les données du test de Schilling. La plainte de mon père fut ainsi classée non-lieu, malgré la communication au parquet de preuves matérielles aussi nombreuses qu'irréfutables de la forfaiture .

- Pour se couvrir et donner le change, le CHU responsable avait entre-temps été autorisé par la direction de l'A.P. à créer une Chaire d' éthique médicale. Baptisée "Espace éthique de L'AP - HP", cette Chaire a curieusement et comme par hasard été confiée à une relation du Chef du Service responsable le Pr. de philosophie Emmanuel Hirsch, .. 

Pour parfaire cette forfaiture, la justice prit soin de déclarer forclose toute plainte relative aux contaminations VIH transfusionnelles après 2003, et ce comme par hasard curieusement après qu'elle a été avertie, hélas par mes soins, de ce que l'affaire Christine Malèvre, plaidée à Versailles, ressemblait beaucoup avec ce qui était arrivé à mon père en 1990.

- Quatorze ans après les faits, les responsables de cette forfaiture m'accusèrent (ou plus exactement me firent accuser par la "responsable des relations de l'hôptal avec la clientèle"   poste alors tenu par madame  Isabelle Pilot, d'avoir fabriqué la maladie mortelle de leur victime, et d'avoir été en cela motivé par des arrières-pensées "antisémites" (sic).

- De telles accusations auraient logiquement  dû ipso facto conduire mes accusateurs à porter l'affaire devant la justice pénale, ce dont ils se sont gardés.   

 Circonstances de découverte :  La surveillante de l'Unité de Soins Normalisés de l'hôpital Charles-Foix (Service du Dr. Beinis) avait elle-même su faire le bon diagnostic. Elle avait compris que le traitement que son Chef de Service faisait administrer au malade était non seulement erroné, mais meurtrier. Sachant que j'étais médecin, elle avait voulu m'en avertir. J'avais ainsi pu prendre in extremis la responsabité de le rectifier et de sauver  la vie du malade alors qu'il était tout près de mourir (Cf. sur Internet mon rapport sur cette affaire, Gooble n° 73331815 html "Maltraitances ...... " chapitre IV )

 De multiples embrouilles visèrent à neutraliser l'éventualité d'une plainte du rescapé ou celle de ses enfants, témoins de ce qui s'était passé, mais mon père était dans le coma lorsqu'il reçut enfin le traitement approprié à sa véritable maladie. De ce fait il crut  qu'il devait en  réalité la vie aux médecins  des Services où il avait été hospitalisé, mais son erreur peut se comprendre. 

Ma sœur était aussi était témoin de ce qui s'était passé, mais elle craignait les conséquences financières d'un procès contre des médecins déclarés "protégés en hauts lieux " (selon les reseignements par la police). Elle s'était de ce fait tout de suite très farouchement opposée à ce que mon père puisse porter plainte,  qu'il l'avait formulé, contre ceux qui avaient été ses premiers agresseurs à la Clinique Elmelik, pour coups et blessures, mise en danger de la vie et non assistance à personne en danger ( dans une lettre datée du 17 décembre 1990 adressée au  procureur  au TGI de Créteil ).

J'étais en 1990 alors dans l'ignorance que ce qui s'était passé à l'hôpital Bicêtre et à Charles-Foix était en rapport avec les transfusions de sang dont mon père avait fait l'objet en avril 1984 à l'hôpital Saint-Louis.  Les informations nécessaires à l'entière compréhension du problème n'avaient pas encore été  rassemblées,  ne pouvant  imaginer que la Clinique Elmelik avait  avec le CHU Bicêtre des intérêts convergents. Je n'en ai eu pleinement connaissance que dernièrement et fortuitement, le 15 avril 2010 (cf. infra).

Il aurait en 1990  certainement mieux valu carrément porter plainte contre X pour homicide volontaire commis avec préméditation  et escroquerie en bande organisée, et non, comme l'avait fait mon père,  pour coup et blessures volontaires et mise en danger de la vie contre les médecins de la Clinique Elmelik (voir ci-après comment et pourquoi la volonté des neurologues de Bicêtre de protéger les médecins propriétaires la Clinique Elmelik avait participé de cette mortelle embrouille).

.Les "raisons" pour lesquelles  cette Clinique était  protégée en hauts lieux bien plus prosaïques que celles qui m'avaient été dites au Commissariat de l'Hay-les-Roses le 23 janvier 1991 par l'Inspecteur Christian Raeckelboom : la Clinique Elmelik était certes "protégée en hauts lieux", mais  beaucoup moins parce son médecin-propriétaire s'y livrait très habituellement à des viols  sur les parturientes, mais parce qu'elle servait de "solution" aux Services qui avaient à se débarrasser  des malades qui avaient été trasfusés dans les hôpitaux de l'A.P. en 1984. C'était parce que ses propriétaires acceptaient de se charger de ce travail que leur Clinique était protégée en "hauts lieux". Ce qui qui permettait accessoirement au Dr. Jean-Claude Emelik de s'y livrer à des viols, et à ses autres médecins de faire un peu n'importe quoi sans  s'inquiéter  des conséquences de leurs actes.

 Il n'y allait pas, comme je l'avais cru d'après les dires de l'inspecteur de la PJ de la réputation de cette Clinique. Elle était déjà si décriée que sa réputation n'était plus à sauvegarder. Au delà de la réputation du Service de neurologie du Pr. Gérard Saïd, , il s'agissait de celle de l'Assistance Publique et de la tranquillité des responsables mais non coupables de décisions prises 1984-85 qui se révèleront dans les années suivantes plus iatrogànes que prévu.

C'est ce qui explique l'attitude les neurologues de Bicêtre en 1990 : ils avaient voulu profiter de ce que leur malade souffrait d'une maladie spontanément mortelle pour ne pas lui administrer le traitement nécessaire à son rétablissement. 

Ces considérations se devaient d'aboutir à un  très méprisant  "non-lieu" , c'est-à-dire à un déni de justice arrangé pour arranger l'Assistance Publique, le C.N.T.S., la CNAM  malgré les nombreuses preuves factuelles, indiscutables et accaclantes, que j'avais malgré les obstacles réussi à récupérer au Conseil de l'Ordre des médecins, à la C.P.AM. du 94 et à hôpital Charles-Foix, afin de pouvoir les communiquer au parquet ... qui a superbement fait semblant de les ignorer cependant qu'une seule preuve aurait suffit à inalider ce non-lieu.

Tout ne s'était pas passé comme prévu en 1990, puisque mon père s'en était sorti vivant du piège où il était tombé. C'est pourquoi il avait été nécessaire pour l'hôpital et le parquet d'improviser pour ajuster les mesures à prendre. Il fallait tenir compte des réactions de la victime et celles de sa famille. C'est  aussi pourquoi après que mon père s'est porté partie civile nous fûment mis sous surveillance, ainsi que j'ai à plusieurs reprises eu l'occasion de m'en rendre compte, et pas seulement parce qu'il y avait des bruits très inhabituels sur ma ligne téléphoniques.

 Mais cette tentative d'assassinat non sanctionnée n'était la seule de son espèce. Elle a été suivie quelques années après d'autres cas d'assassinats de malades, ceux-là aussi réalisés sous la houlette du même praticien. Celui-ci, le Dr. Olivier Ille, a lors du procès fait à Christine Malèvre, été soigneusement épargné par la justice malgré (ou à cause) de ses antécédents. Ce qui explique certaines abérrations communiquées par les témoins appelés à la barre, qui n'ont pas été prises en compte par la justice (Christine Malèvre n'avait p. ex. en principe pas accès à la pharmacie).

Il apparaît de ce fait rétroactivement qu'il s'était non pas agi en ce qui concerne mon père d'erreurs thérapeutiques relevant d'une quelconque (et impossible) incompétence, mais d'une tentative assassinat ciblant une catégorie circonscrite  de malades, donc d'un assassinat à relevant d'un génocide prémédité et organisé de façon administrative..

 En 1993 , c'est-à-dire bien avant d'en arriver à cette conclusion, un premier "audit" (Mémoire) sur cette affaire m'avait été demandé par un avocat qui n'était pas pénaliste, ce qui me l'avait fait communiquer dans un second temps à maître Annick Dorsner-Dolivet, pénaliste, elle aussi sur la recommandation du Pr. Chabas, ... ainsi qu'au Dr. Michel Serdaru, neurologue émérit de la F.F.N. (Pitié-Salpétrière) qui nous avait déjà en 1992, par ses judicieux conseils thérapeutiques, aidé à améliorer un peu les conditions physio-neurologiques de mon père en renforçant le traitement que j'avais mis en route en septembre 1990. Il s'était beaucoup étonné de ce qui s'était précédemment passé et m'avait irroniquement demandé si j'étais sûr que mon père avait été entre les mains de véritables médecins ! Même le centième des fautes qui ont été commises mérite un procès, s'était-il écrié, en me proposant le avocat qu'il connaisse, allant même jusqu'à vouloir avertir la presse.

Maître Annick-Dorner-Dolivet, dans la rédaction de son Mémoire à l'attention du Doyen des Juges d'instruction (à l'époque Serge Portelli), s'était beaucoup inspiré de mon "audit", au point de le reproduire presque à l'identique à part quelques corrections de style. Dans une première mouture, elle avait en conclusion réclamé l'application de l'article 319 du CP, article relatif à l' homicide et aux coups et blessures involontaires, quoique mon père ait survécu à ses coups et blessures volontaires. Mon père est décédé plus d'un an plus tard, subitement le dimanche 2 octobre 1994 de cause indéterminée à l'hôpital Charles-Foix dans le Service du Pr. Bouchon, la veille du jour où il devait sortir après y avoir passé une dizaine de jours pour une infection bronchique. La recherche de la cause de sa mort me fut refusée sous un prétexte irrecevable. On ne sait donc toujours pas de quoi il est mort alors qu'il aurait été du plus grand intérêt de le savoir (mais peut-on faire confiance à une conclusion d' autopsie quand on sait par exemple que celle qui a entourée la mort de Pierre Boulin a conduit à un suicide).

Comme dans cette affaire j'ai rapidement été confronté à des mesures d'intimidations, menacé de représailles ordinales et de plaintes en diffamation, pour donner à mes adversaires du grain à moudre, j'ai fini par placer cette affaire sur Internet.

En effet, lorsque je me suis étonné de ce que le dossier médical de mon père était encore et toujours déclaré perdu alors que je savais par le Dr. François Chedru qu'il ne l'avait jamais été, le Pr. Saïd a déclaré - en présence du Pr. Patrick Hardy, Chef du Service de psychiatrie adjacent à celui du Pr. Saïd - qu'il conduirait cette affaire devant les tribunaux. C'était lors de la pseudo Réunion de "conciliation" oragnisée à Bicêtre par Mme Isabelle Pilot le 24 septembre 2004.

Le Pr. Hardy y avait au dernier moment été nommé (bombardement improvisé ?) "médiateur" de l'hôpital pour la conduire, en remplacement du médiateur officiel, le Pr. Gilbert Tchernia, hématologue, qui avait commencé à s'intéressé à cette affaire et qui connaissait certainement mieux que le Pr. Hardy les problèmes diagnostics et cliniques engendrés par la maladie de Biermer.

Encore que cette maladie se traduit aussi souvent par des délires angoissants, dits paranoïdes. C'était d'ailleurs pourquoi, l'ayant à cette époque trouvé délirant et de plus en agressif à mon endroit, j'avais demandé que mon père soit vu par un psychiatre du Service du Pr. Féline lors de son hospitalisation dans le Service du Pr. Saïd en 1990 (le Pr. Féline était à Bicêtre le prédécesseur du Pr. Hardy). Ce qui n'avait hélas pas été fait alors que mon père était dans un délire proche du délire de Capgras.

Mon père ne me reconnaissait soudain plus comme étant son véritable fils et me persécutait, C'est aussi pourquoi il avait secrètement entrepris des démarches à mon encontreé. Il voulait me déshériter au profit de celui qu'il appelait son "vrai fils" (sic). Il avait même été jusqu'à fantasmer que je voulais le tuer ! Lui avait-on mis des idées pareilles dans la tête quand il avait été raconter aux médecins de la Clinique Elmelik je n'étais pas son vrai fils parce j'avais voulu empécher qu'il soit donné suite à la proposition déraisonnable d'un médecin de la Clinique Elmelik de l'opérer ? Toujours est-il que c'était tombé aux oreilles du Maire de l'Haÿ-les-Roses Marc Méchain, ami très proche des Elmelik, qu'il était allé voir. Celui-ci avait alors été jusqu'à se proposer d'opérer pour lui cette transmission après sa mort pourvu qu'il veuille bien lui remettre la somme qu'il désirait lui transmettre secrètement ! 

Mon père avait précédemment échoué dans la même démarche auprès de son notaire Pierre Dauptain. C'est d'ailleurs pourquoi, après cet échec, il s'était tourné vers Marc Méchain.

Marc Méchain eut quelques années après, pour des raisons que j'ignore, des démélés avec la justice et fut révoqué en tant que Maire de l'Haÿ-les-Roses et laisser la place à Patrick Sève.

 Le délire de Capgras est aussi appelé délire des sosies - un délire qui se rencontre précisément dans les anémies de Biermer et qui se résoud par l'administration non pas de neuroleptiques, mais par l'administration de vitamine B12 !

Quand à l'été 2004 j'ai adressé une réclamation à la CADA pour que le dossier de mon père me soit communiqué (dans sa réponse datée du 24 août 2004, la CADA m'avait été favorable) et alors que le dossier m'étais encore refusé, Mme Pilot m'avait, devant Mme Le Floch (sa secrétaire ?),  accusé d'être essentiellement motivé dans cette demande par de l'antisémitisme (sic).

Mme Isabelle Pilot était alors officiellement chargée des relations de l'hôpital Bicêtre avec la cllentèle. Elle m'accusa quelques temps plus tard, juste avant la réunion de "conciliation " du 24 setembre 2004, d'avoir moi-même intentionnellment fabriqué la maladie de mon père, c'est-à-dire d'être l'auteur d'un syndrome de Münchhausen par procuration. C'était non seulement une accusation infamante, mais l'accusation d' actes criminels pénalement condamnables qu'elle aurait dû signaler aux autorités judiciares. J'imagine que c'est le Pr. Gérard Saïd lqui ui avait conseillé de proférer cette accusation. Cette accusation était en effet à l'image du rôle que son équipe avait fait jouer en septembre 1990 au Dr. Beinis quand elle l'avait incité, par ses directives, à ne faire que semblant d'adminsitrer à mon père le traitement cobalamnique nécessaire à son rétablissement. Son accusation était bien trop savante pour pour qu'elle l'ait trouvée elle-même.

Toute cette affaire ayant été activement étouffée, et été cause de menaces à notre encontre (nous, c'est-à-dire mon père, ses avocats et moi), elle a été rapportée en juillet 2009 telle qu'elle s'est présentée à moi, selon l' ordre chronologique, sur un site-blog Internet (site-blog génocides.over-blog.com "Maltraitances des personnes âgées. Formes particulières").

Ce site, répértorié sur Google n°34640255 html étant devenu depuis quelques mois quasiment illisible il a été réinscrit et figure désormais sous le n° 73331815 html, complété par d'autres apports sur les questions que pose ce non-lieu collaborationniste (voir liste des articles)  genocides.over-blog.com/article-inserm-espace-ethique-et-assistance-publique-72862156.html  

 Le dernier est daté du 14 janvier 2012. Il est intitulé "Euthanasies compassionnelles"   et peut servir d'introduction à celui-ci, que j'espère plus clair et plus explicatif.

le Pr. Saïd n'a pas tenu parole.  Afin qu'il ait de quoi m'en vouloir, qu'il soit fidèle à sa promesse comme à son engagement "éthique" tel qu'il le proclame haut et fort à travers la Revue d'éthique médicale "Medïca Judica ", et travers la responsabilité qu'il a prise ou partagé de créer à Bicêtre puis à Saint-Louis du coûteux mais inutile "Espace Ethique de l'AssIstance Publique". Inutile sauf à lui servir d' "alibi éthique" (comme dit le Pr. Didier Sicard. chez Plon, 2006). A lui et à l'Assistance Publique.

La suite de cette lettre est paru le 14 janvier sur le site genocides.over-blog.com / euthanasies compassionnelles ... 

Au CHU de Mantes-la-Jolie, le Service de neurologie dirigé par le Dr. Olivier Ille n'était pas de ceux qui, comme le Service de gériatrie du Dr. Beinis, peuvent admettre un taux de mortalité élevé sans attirer l'attention. C'est pourquoi le Dr. Laurence Kouyoundjian, pneumologue dans un Service intégré à celui du Dr. Ille s'était courageusement ouvertement inquiétée de ce que les décès y survenaient en nombre inhabituel depuis que le Dr. Olivier Ille et Christine Malèvre avaient pris leur fonction.

A la suite de traitements chirurgicaux déplacés parce qu'inévitablement très hémorragiques chez un malade de 79 ans affaibli par une maladie causale intercurrente (actes injustifiables et interdits effectués précipitamment dans la Clinique de sa Commune, la Clinique Elmelik, sise à l'Haÿ-les-Roses), mon père avait été pris en charge le 2 août 1990 par les neurologues de l'hôpital Bicêtre.

 Un syndrome neuro-anémique avait tout de suite été diagnostiqué lors de son admission aux Urgences dans les jours précédents. La maladie de Biermer en est la cause la plus fréquente. Ce sont des affections fréquentes mais éminemment curables par la vitaminothérapie B12 intensive, mais elles sont inéluctablement mortelles si ce traitement spécifique ne leur est pas appliqué. Ce sont donc des urgences médicales, tout retard exposant à irréversibilité des lésions et à une mort inopinée (les syndromes N.A. et la maladie de Biermer sont consécutifs à un déficit organique en vitamine B12).

Dans le Service de neurologie de Bicêtre, Service alors tenu par le Pr. Gérard Saïd, mon père n'y reçut trois semaines durant qu'un semblant de traitement, juste de quoi le maintenir en vie, le temps que les neurologues qui l'avaient en charge lui trouvent un Service qui acceptera de le voir se dégrader sans s'étonner de ce que les informations cliniques qu'ils lui adresseront sont fallacieuses ni que leurs curieuses directives thérapeutiques sont en réalité mortelles.

S'il avait été normalement traité, mon père aurait dû se rétablir rapidement. Comme il ne se rétablissait pas, les neurologues me convoquèrent pour m'expliquer, en présence de Mme Weil, la très belle assistante sociale du Service du Dr. Beinis, qu'il n'était pas licite, du point de vue financier, qu'un malade comme mon père puisse occuper plus longtemps, sans la perspective d'une guérison, un lit dans un Service hautement spécialisé comme l'était celui du Pr. Saïd (Le Pr. Gérard Saîd était en vacances, parti aux états Unis, m'avait à l'époque expliqué Mme Gauthier, sa secrétaire, ce quifait que je n'avais eu affaire qu'au Chef de Clinique, le Dr. Pascal Masnou, et jamais avec l'Interne Olivier Ille).

Le 22 août 1990, à défaut de pouvoir le renvoyer à la Clinique Elmelik pour les raisons susdites, une Clinique pourtant toute désignée pour ce genre d'accueil parce que connue du Service pour s'être spécialisée dans les soins dits "de suite", le sort qu'ils avaient préparé à leur malade fut confié au Dr. Jean-Yves Beinis, Chef de l'Unité de Soins Normalisés de l'hôpital Charles-Foix : à aucun moment les neurologues ne lui signaleront le diagnostic fait aux Urgences de Bicêtre. Ils prirent en outre la précaution de le mettre en garde contre tout ce que je pourrais lui en dire en me présentant comme tout à fait incompétent en la matière alors qu'ils étaient, eux, de grands neurologues habilités par l'INSERM. Le Dr. Beinis s'y laissa prendre avec une étonnante facilité. Il ne pouvait mettre en doute des consignes venues de plus compétents que lui, m'a-t'il dernièrement expliqué.

Le fait que cette tortueuse tentative d'assassinat par procuration ait entraîné des dommages très conséquents, et que l'intention de tuer pouvait être démontrée (pourvu qu'on s'y attelle) a vite semé un vent de panique au sein de l'Assistance Publique (et au sein des Ministères concernés : Recherche, Santé, mais aussi Justice).

L'Ordre des Médecins avait aussi fini par s'en mêler, en fonction de ses propres attaches (très particulières) avec le Dr. Edith Elmelik « spécialiste des hôpitaux » (sic) et propriétaires, avec son frère Jean-Claude, de la Clinique.

Dépêché par son président le Dr. Jean Pouillard, le Dr. Patrice Bodenan s'était, « comme convenu », au nom de son amitié envers Edith Elmelik, illicitement immiscé dans cette histoire pour contrer la plainte de mon père. Conseiller convoitant le poste de président du Conseil de l'Ordre départemental, il nous avait menacé de représailles, réussissant à nous déstabiliser de la façon la plus perverse qui soit (nous, c'est-à-dire mon père, ses avocats et moi-même) au prétexte que, devoir de confraternité oblige, j'aurais dû empêcher mon père de porter plainte contre des "Confrères". Le Dr. Bodenan en a depuis été récompensé : il a été hissé au rang de Président du Conseil disciplinaire de l'Ordre en Île-de-France. "Le ver est dans le fruit ", m'avait en 1994 averti le Dr. Claude Poulain, alors SG du Conseil départemental du Val-de-Marne.

-/-

 Notes complémentaires et notes techniques utiles à la compréhension du problème:

La cobalamine est la vitamine B 12. Elle coûte moins de trois euros les six ampoules standards.

La maladie de Biermer est aussi appelée neuro-anémie pernicieuse. Elle est relative à un déficit en cette vitamine. Cette affection touche 1 à 2 % de la population de plus de 60 ans. Elle est secondaire au fait que l'estomac des malades, pour des raisons restées mystérieuses, probablement par un mécanisme immunitaire, ne sécrète plus l'enzyme (le facteur intrinsèque) qui favorise l'absorption intestinale de la cobalamine.

La fréquence de cette maladie a augmentée (d'environ 20 %) depuis l'apparition du SIDA. Ce qui explique sans doute l'effet bénéfique spectaculaire de l'administration de la vitamine B 12 observé sur les désordres neurologiques dans les formes associées.

Pour les malades souffrant de syndromes neuro-anémiques, à partir du moment où les symptomes cliniques se manifestent, la non supplémentation médicamenteuse en cobalamine est cause d'aggravations drastiques. Elle équivaut à un arrêt de mort à brève échéance. C'est pourquoi ces affections sont classées urgences médicales.

 Cependant qu'ils n'avaient fait que semblant de traiter sa maladie, les neurologues du Service du Pr. Saïd alléguèrent l'absence d'amélioration pour suggérer au Dr. Beinis que mon père souffrait d'une autre affection que celle qui avait été primitivement diagnostiqué. Ils évoquèrent une DTA (Démence de Type Alzheimer), une arthrose cervicale, un accident vasculaire cérébral. Ils avaient aussi suggéré la possibilité d'une néoformation gliale alors qu'un tel diagnostic était des plus improbable du fait que le test de Schilling réalisé à l'entrée du malade dans le Service pour étayer le diagnostic porté aux urgences s'était montré cliniquement bénéfique l'espace de quelques jours. Or la pratique de ce test nécessite l'administration intra-musculaire d'une ampoule de 1 mg de vitamine B 12, cependant cette administration aurait dû aggravé la situation s'il s'était agi d'une néoformation gliomateuse.

J'en avais assez longuement discuté avec le Chef de Clinique Pascal Masnou,, qui s'était en apparence rangé à mon avis. Je croyais ainsi que le traitement cobalaminque était administré selon le protocole normal, qui consiste à administrer aux malades 1 mg par jour pendant au moins un mois avant de passer à un traitement d'entretien d'un mg par semaine.

Après que l'on m'a fait croire que le traitement cobalaminique avait été normalement administré et qu'il serait tout aussi bien poursuivi dans le Service du Dr. Beinis, j'avais accepté le transfert de mon père dans l'USN du Dr. Beinis sans me douter de l'entourloupe. Il m'était en fait caché que l'Interne Olivier Ille transmettrait au Dr. Beinis, via une lettre manuscrite daté du 22 août faisant office de C.R. d'hospitalisation, des instructions suffisamment travaillées pour le fourvoyer dans une mauvaise direction. Cette lettre (récupérée) commence par "Comme convenu, je vous adresse" etc ... Le Dr. Beinis avait été "informé" que le malade était promis, quoi que l'on fasse, à une "inéluctable aggravation" (sic), donc de ne pas s'inquiéter de la dégradation inéluctable de l'état de son patient.

 Les neurologues du CHU de Bicêtre avaient aussi demandé au Dr. Beinis de me tenir autant que possible à l'écart du malade pendant une quinzaine de jours pour que je ne vienne pas interférer avec le (faux)  traitement qu'ils lui avaient conseillé suivre (ce traitement figure en conclusion de la lettre manuscrite de l'Interne Olivier Ille et dans le C.R. officiel savamment "bidouillé" dans l'après-coup pour paraître sérieux, cohérent et objectif alors qu'il relève comme le précédent de l'intoxication psychologique. Son décryptage nécessite une analyse assez serrée, ce que les experts se sont bien gardés de faire. Eux aussi étaient partie prenante (les trois étaient respectivement Chefs de Service à l'Hôtel-Dieu, à Saint-Antoine et au CHU de Meaux). L'un d'eux (le Pr André Lienhart), avait téléphoné à ma sœur - il la savait, je ne sais comment, très hostile à l'encontre de l'action judiciaire engagée par mon père. Mais comment pouvait-il le savoir ? Il voulait qu'elle vienne témoigner contre moi (confraternité oblige) "afin que les médecins incriminés n'aillent pas en prison " (sic, fin décembre 1994).

 Comme je ne me soumettais pas à l'extraordinaire injonction du Dr. Beinis (prenoncée le 22 août 1990) de ne pas venir visiter le malade, le Dr. Beinis avait demandé aux infirmières de son Unité de n'administrer devant moi au malade que le semblant de vitamine B12 prescrit par les neurologues de Bicêtre. Les infirmières durent trouver cela bizarre, car elles surent faire d'elles-mêmes le diagnostic de maladie de Biermer. Il était en effet cliniquement évident. Les symptômes étaient vraiment pathognomoniques et ce n'est pas du tout une maladie rare. Contrairement à leur Chef de Service, la consigne de n'administrer qu'un semblant de traitement leur avait semblé pour le moins suspect.

C'est pourquoi, devant l'état de mon père devenu de plus en plus alarmant, une des plus jeunes infirmières de cette m'avait demandé de venir contrôler sur le cahier de prescription le contenu de la serigue qu'elle était venu lui administrer ostensiblement devant moi, en plein milieu de l'après midi, à l'heure des visites. Cette très jeune infirmière avait je pense été dépêchée par la Surveillante, madame Pondu pour m'avertir, car celle-ci avait fait le diagnostic devant moi la veille ou l'avant veille de ce jour. Elle m'avait ainsi permis de me rendre compte par moi-même que mon père n'était pas vraiment traité, et par suitre de contrecarrer in extremis le cours précipité de sa maladie vers la mort. Le 12 septembre 1990, il n'avait plus que quelques heures à vivre lorsque je lui ai moi-même administré d'un coup trois ampoules de cyanocobalamine Labaz*.

Le malade fut ainsi rapidement remis sur pied, en quelques jours (voir sur Internet blog de leon - "Une nuit vitaminée" réf. 73331815 html chapitre IV, le récit de cette intervention)

Après que mon père a pu, grâce au signalement infirmier, sortir vivant, mais invalide, de ce traquenard, les avocats contactés me tinrent ces étonnants propos, que « En France,'' de toute façon'' , il n'y a pas de justice ».

Ce n'est que quelques années après que mon père a porté plainte que le Dr. Laurence Kouyoumdjian s'était inquiétée de ce que des décès survenaient en nombre inhabituel depuis que le Dr. Olivier Ille et Christine Malèvre avaient pris fonction au CHU de Mantes-la-Jolie.

  Dès lors qu'il était devenu impossible à l'Assistance Publique de nier qu'il s'agissait d'assassinats, pour sauver son "l'image", il avait fallu circonscrire le scandale. Le nombre des assassinats a été minimisé. Les six cas retenus - contre trente initialement fièrement revendiqués par Christine Malèvre (elle s’attendait à des félicitations et à une promotion ?) - ont été présentés comme des euthansaises compassionnelles à mettre sur le compte du dérangement psycho-affectif de cette infirmière. Le nombre des "euthanasies" de malades commis aux sein de l'Assistance Publique dans les années 1990 était alors bien trop grand pour être reconnu et dévoilé.

 Le 15 avril 2010, je me suis déplacé à Rennes pour assister au Forum d'Europe Ecologie. Éva Joly y était attendue, que j'espérais pouvoir rencontrer (j'ai passé une partie de mon enfance en Scandinavie, ce qui m'avait certes sauvé la vie, mais aussi donné une manière de voir le choses différemment). Éva Joly n'est pas venue, mais j'y ai rencontré un infirmier du SAMU 94 qui avait travaillé avec le Pr. Pierre Huguenard. Or sans que je ne lui parle de la Clinique Elmelik, la conversation tournant autour du livre du Pr. Soubeyrand "On tue les vieux" (paru chez Fayard en 2008), j'eus l'explication de l’accès de fureur qui s’était emparé seize ans plus tôt du Pr. Huguenard lorsque je lui ai parlé de la Clinique Ekmelik : cette Clinique était selon cet infirmier de celles - il m'en cita une autre qui fonctionnait de même dans le Val-de Marne - qui servaient essentiellement à l'élimination discrète des malades dont les hopitaux de l'Assistance Publique - en particulier l'hôpital Bicêtre et Georges Pompidou (selon lui), avaient intérêt à se débarrasser.

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